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Mesure de l'introduction des produits bio en restauration collective : Rapport d'étude : Mai 2017 - Etude n° 1601231
Lintroduction des produits biologiques en restauration collective a connu une forte croissance depuis le Grenelle de lEnvironnement de 2008 et aujourdhui le programme Ambition Bio 2017. Une collecte et analyse dinformations sur ce secteur a été initiée par lAgence Bio. Cette édition de l'étude s'appuie sur des enquêtes réalisées du 5 au 20 avril 2017, auprès de responsables du choix ou des achats de produits alimentaires d'établissements de la restauration collective sur le territoire français (403 personnes interrogées) : entreprises, lycées et collèges, maisons de retraite, cuisines centrales d'écoles, cliniques... Les résultats indiquent, entre autres, que, pour la première fois, les produits laitiers (48 %) passent devant les fruits frais (46 %). 57 % des établissements de la restauration collective proposent des produits bio début 2017, résultat stable depuis 2012. A noter que, dans le secteur public, 74 % des établissements proposent des produits bio. Le potentiel de nouveaux acheteurs reste stable (16 %), de même que la part des réfractaires (27 %). Une projection du marché du bio en 2018 souligne que les premiers facteurs de croissance du marché sont les fruits frais, les légumes frais et les produits laitiers. La principale raison invoquée comme facteur limitant lintroduction des produits bio reste le coût.
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Nadège Noisette, adjointe à Rennes : "On essaie de travailler le plus possible avec des producteurs"
Anne RANDALL, AuteurCet article est consacré aux PAD (Plans Alimentaires Durables) et aux PAT (Plans Alimentaires Territoriaux), en particulier en Bretagne. Nadège Noisette, adjointe aux approvisionnements de la Ville de Rennes, explique comment les producteurs bio sont impliqués dans la démarche du PAD, notamment à travers le partenariat avec Agrobio 35. En parallèle, un Conseil de l'Alimentation a été constitué, regroupant de nombreux acteurs, dont des agents de la Ville, des parents et des producteurs. Il aura vocation à suivre les actions du PAD, mais aussi à proposer des initiatives et des actions à mettre en place, voire à faire naître des projets plus larges autour de l'alimentation. En termes dapprovisionnement, les ambitions du PAD de Rennes sont clairement de mettre en avant le bio, et, sur les 20 % de bio et les 20 % de durable, d'acheter un maximum de produits locaux. Le cahier des charges est travaillé en amont avec les producteurs afin de bien connaître leurs produits. Agrobio 35 sest impliqué dans la construction du PAD rennais et est aujourdhui membre de son Conseil de lAlimentation. Le PAD de Rennes fait partie des PAT, créés par la loi davenir pour lagriculture de 2014. Ils visent à rassembler tous les acteurs dun territoire afin de rapprocher production locale, transformation, distribution et consommation. En Bretagne, plusieurs PAT existent déjà, à léchelon départemental ou intercommunal. Les agriculteurs bio des territoires bretons peuvent se rapprocher dAgrobio 35 pour intégrer un PAT et porter les idées et les valeurs du réseau bio dans ces démarches territoriales autour de lalimentation.
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Restauration collective : Une campagne en faveur des cantines bio
VEGETABLE, Auteur"Agir pour l'Environnement", la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves), la FNAB et la Ligue de l'enseignement ont lancé la campagne "Des cantines bio, j'en veux !" visant à inciter les pouvoirs publics à fixer un cadre législatif ambitieux et concret pour que les collectivités se fournissent en produits bio et locaux. En attendant, le site internet macantinebio.fr permet aux citoyens dinterpeller les élus locaux et les gestionnaires de plus de 50 000 établissements scolaires français. Cette campagne a débuté le 13 septembre 2017 et devrait se clore le 30 juin 2018. Lexemple positif des centaines de collectivités qui se sont déjà engagées dans cette voie montre quil sagit souvent dune décision politique avant dêtre une question économique.
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Du bio en resto co : Les arguments qui font mouche
Sophie DENIS, AuteurCet article fait le tour des arguments permettant de sensibiliser les collectivités aux enjeux d'une alimentation durable et bio en restauration collective. Ces arguments sont aussi susceptibles de répondre au mieux aux questions fréquentes qui semblent encore bloquer les décisions de certains responsables. Exemples : "Je suis en appel d'offres, donc je ne peux pas mettre du bio local" ; "Le budget cantine est déjà déficitaire. Le bio étant plus cher que le conventionnel, mes finances ne me permettent pas de développer de telles démarches" ; "Les bio ne sont pas assez nombreux pour livrer la restauration collective" ; "Et la santé dans tout ça ?"...
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La boîte à outils des acheteurs publics de restauration collective sur www.localim.fr
Localim est un outil en ligne mis à disposition sur le site du Ministère de lAgriculture, à destination des acheteurs publics de la restauration collective. Il a pour objectif daccompagner les acheteurs publics dans leurs démarches dapprovisionnement local et de qualité. Deux grands axes structurent loutil : des fiches méthodologiques pour accompagner l'acheteur à chaque étape de son projet d'achat ; des fiches filières lui permettant de comprendre les spécificités de celles-ci. Les fiches méthodologiques sont au nombre de 8 : Sapproprier les concepts généraux ; Connaître son besoin ; Connaître loffre ; Connaître les bonnes pratiques ; Définir le cahier des charges ; Consulter les fournisseurs ; Impliquer les acteurs ; Suivre la mise en uvre. Les fiches filières sont au nombre de 6 : Viande bovine ; Viande ovine ; Viande porcine ; Volaille ; Fromages et autres produits laitiers ; Fruits et légumes. Trois guides pratiques complètent cet outil.
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Guide pratique : Favoriser l'approvisionnement local et de qualité en restauration collective
Ce guide s'inscrit dans les actions découlant de la mise en uvre de la politique publique de l'alimentation présentée par Stéphane le FOLL en Conseil des Ministres, le 8 octobre 2014, et plus spécifiquement sur l'importance de l'ancrage territorial de la politique de l'alimentation. Ce guide vise à donner des clefs aux gestionnaires de la restauration collective publique pour leur permettre de s'approvisionner avec des produits de proximité et de qualité, à l'heure où les consommateurs français souhaitent avoir plus d'informations sur l'origine et le mode de production des aliments. Il a été réalisé en collaboration avec l'Etablissement public local d'enseignement agricole Les Sardières de Bourg-en-Bresse (01), à partir de nombreux témoignages recueillis auprès d'élus, de collectivités, de gestionnaires, de cuisiniers, de fournisseurs locaux, d'organismes professionnels et interprofessionnels Après un préambule consacré aux conditions de réussite d'un approvisionnement local, le guide propose des pistes concrètes pour rédiger et organiser les marchés pour une restauration collective de qualité.
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Approvisionnement responsable de fruits et légumes au Québec : Quelles sont les exigences et les attentes en développement durable des grands acheteurs ?
Le Centre Québécois de Développement Durable (CQDD) a enquêté, pour le compte du Conseil Québécois de l'Horticulture (CQH), auprès de 47 acheteurs québécois de fruits et légumes afin de documenter leurs attentes envers les fournisseurs en matière de développement durable et d'identifier les grandes lignes d'une stratégie qui permettrant de positionner les producteurs favorablement. Les politiques d'approvisionnement responsable de 27 des 47 acheteurs ont été documentées par le CQDD mais seulement 16 ont répondu à son questionnaire. La plupart (81%) des acheteurs affirment avoir mis en place des pratiques d'approvisionnement responsable en intégrant des critères sociaux, environnementaux et économiques pour l'évaluation des fournisseurs et des produits. Les principaux critères évoqués sont l'emballage à impact minimal (63% des répondants), l'origine québécoise du produit (56%) et la "communication environnementale" sur les produits (48%), dont la certification biologique fait partie. L'engagement du fournisseur en développement durable, de même que la gestion de l'eau et la gestion intégrée des pesticides, sont également des critères recherchés pour lesquels les producteurs biologiques peuvent facilement se démarquer. En ce qui concerne les acheteurs, le GACEQ (Groupe d'approvisionnement en commun de l'Est du Québec) se démarque particulièrement avec des pratiques d'approvisionnement responsable plus avancées. Le CQDD fait six recommandations au CQH afin de positionner les producteurs en matière de développement durable face aux grands acheteurs: documenter les bonnes pratiques des producteurs, réaliser des projets pilotes au sein d'entreprises horticoles, outiller les fédérations pour accompagner leurs membres, reconnaître formellement les efforts de développement durable de l'industrie, effectuer une veille des pratiques d'approvisionnement responsable des acheteurs et évaluer les risques et opportunités de réaliser des analyses de l'empreinte carbone.
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L'achat durable au coeur de la restauration collective
Depuis l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2006, du nouveau Code des marchés publics, les collectivités locales ont la possibilité de s'engager dans une politique d'achat public durable. Ainsi, par l'intermédiaire de leurs achats alimentaires, les collectivités locales peuvent défendre une restauration citoyenne, à condition de maîtriser les aspects juridiques. Quelques-uns des articles du Code sont commentés. Allonnes, dans la Sarthe, est citée comme exemple d'une ville engagée pour une restauration durable. La parole est également donnée à Marie-Laure Motreuil, conseillère régionale des Pays de la Loire où la charte de qualité des services, signée en septembre 2007 pour quatre ans, a vu le jour.