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![]() COMPORTEMENT DE L'ANIMALSynonyme(s)COMPORTEMENT ANIMAL |
Documents disponibles dans cette catégorie (148)


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En direct de lInao : Lapins bio : les règles de lélevage évoluent
Léa ROUZEYROL, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, lélevage de lapins (cuniculture) biologiques est encadré par le règlement européen bio 2018/848. Le cahier des charges français, qui était jusqualors en vigueur, est ainsi devenu caduc. Les lapins doivent être logés en groupes pour répondre à leur instinct grégaire. Néanmoins, pour des raisons de bien-être animal, les mâles et les femelles (gestantes ou reproductrices) peuvent être isolés durant une période limitée, en gardant un contact visuel avec leurs congénères. Deux types de bâtiments sont autorisés en bio : les bâtiments mobiles installés dans les pâtures et les bâtiments fixes y donnant accès. Ces abris doivent respecter des surfaces minimales et des fourchettes de densités de peuplement (ces dernières sont maintenant plus faibles que celles qui étaient imposées par le cahier des charges français, ce qui demande quelques adaptations aux éleveurs). Ces logements doivent avoir une hauteur minimale permettant aux lapins de se tenir debout les oreilles dressées, avoir suffisamment de cachettes sombres pour que les animaux puissent sy réfugier, et disposer de matériaux à ronger (bien que cette mesure fasse débat, car les lapins sont des lagomorphes et non des rongeurs). Enfin, lalimentation doit reposer principalement sur le pâturage (le nouveau cahier des charges impose au moins 60 % de fourrage grossier dans lalimentation des lapins bio).
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Elevage - Pondeuses
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe pou rouge, parasite hématophage, très résistant, est une problématique dans les élevages de poules. En cas de grosses infestations, on peut observer de lanémie, des baisses du taux de ponte, ou encore des risques de picage. Ses effets ne sont pas toujours visibles et il est très difficile de sen débarrasser. Les poux rouges présents dans la très grande majorité des élevages ne viennent pas de la faune sauvage, mais de la filière et sont transmis via lintroduction de poulettes, le passage dun bâtiment à un autre, ou encore dans les camions de transport. Un projet européen, pas spécifiquement bio, MiteControl (2018-2023), porte sur le contrôle de ce parasite, avec lobjectif de diminuer lutilisation de produits chimiques de synthèse. Cependant, il ny a pas de solution miracle, tout particulièrement en bio : il faut sinscrire dans une logique de lutte intégrée, avec une veille constante (observation du comportement des volailles, du picage, pose de pièges à poux...), dans le but dintervenir au plus tôt, si possible localement. Il est aussi important de bien nettoyer les bâtiments au moment du vide sanitaire. Des produits à base de silice (abrasive pour la cuticule des poux) peuvent être mobilisés, par exemple dilués dans de leau, pour badigeonner les supports. Christophe Polin, éleveur de poules pondeuses bio dans la Somme, témoigne de ses pratiques pour contrôler ce parasite, mais aussi pour prévenir le picage. Ce trouble du comportement peut être lié à la présence de poux (actifs la nuit), mais aussi au stress ou à une alimentation non adaptée. Enrichir le milieu de vie des volailles avec, par exemple, la mise à disposition de ballots de luzerne, aide à la bonne expression du comportement naturel des poules et limite ainsi ce problème. Un guide, MTool, est dorénavant accessible en français pour aider les éleveurs à gérer le picage.
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Le point avec Ecocert : Guide de lecture : les nouvelles modifications
Stéphane LEROYER, AuteurSuite au Comité national de lagriculture biologique (Cnab) du 25 octobre 2022, des modifications ont été apportées au Guide de lecture de lInao. Les trois principales modifications touchent les productions animales. La première concerne la laine issue des ovins, caprins, lapins, lamas et alpagas. Si la laine nétait pas certifiable dans lancien règlement européen bio, il est maintenant possible de la certifier AB en respectant les règles précisées dans le Guide de lecture. La laine doit impérativement provenir danimaux certifiés bio (et non danimaux en conversion) et la tonte doit être effectuée par du personnel qualifié, tout en respectant les bonnes pratiques délevage et le bien-être des animaux. Le deuxième point porte sur lélevage de lapins. Il est indiqué dans le règlement européen bio que des matériaux à ronger doivent être mis à disposition à lintérieur et à lextérieur des bâtiments pour répondre à un besoin éthologique de ces animaux. Le Guide de lecture précise les matériaux utilisables : blocs de bois non traités après abattage, branches darbres, foin bio, herbe bio, racines bio, paille bio, etc. Les graines entières et les aliments granulés ne sont pas considérés comme des matériaux à ronger. La troisième modification porte sur la distinction entre ébourgeonnage et écornage. Lébourgeonnage peut être pratiqué sous dérogation et doit être privilégié à un écornage (qui est plus douloureux). Lépointage peut toujours être pratiqué sans dérogation préalable.
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Du bien-être et des animaux en BIOnne santé sur nos territoires
Charlotte DOR, Auteur ; Cécile CARCELLE, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurNombre déleveurs sinvestissent dans la gestion de la santé et du bien-être de leur troupeau par le biais du recours à des pratiques de soins dites alternatives, souvent avec la volonté dêtre autonomes en la matière. Lidée nest pas de réaliser des actes vétérinaires, mais dagir au quotidien pour une meilleure immunité de son cheptel via des soins et des actions diverses. Ainsi, en 2019, selon les résultats du projet Casdar Otoveil, 65 % des éleveurs de ruminants bio français utilisaient la phyto-aromathérapie. Pourtant, le cadre législatif nest pas favorable à ces démarches, comme le montrait récemment larrêt du financement des formations sur des « soins aux animaux » non délivrées par des vétérinaires. Malgré ce contexte, des groupes déleveurs sorganisent pour travailler collectivement sur ces pratiques. Ainsi, un GIEE est en cours démergence en Haute-Loire, regroupant des éleveurs, la plupart déjà formés à lhoméopathie ou à lacupuncture par exemple, et qui veulent aller plus loin dans leur capacité à gérer le bien-être de leur troupeau. En Isère, un collectif déleveurs caprins se réunit régulièrement pour parler santé du troupeau et pratiques de prévention. En Haute-Loire, une formation a été mise en place sur lusage de la biokinésiologie, dont les grands principes sont présentés dans cet article. Autre exemple : le développement, en Isère, dateliers déleveurs pour fabriquer des produits à base de plantes à des fins de complémentation de lanimal, ateliers permettant de gérer au mieux les approvisionnements en matières premières ou encore loptimisation des recettes. Ce collectif isérois utilise aussi loutil Panse-Bêtes, développé dans le projet Otoveil, pour une approche globale de la santé du troupeau.
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Boiteries : Il faut savoir lever le pied
Elodie BOUDEELE, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurTroisième cause de problèmes de santé en élevage bovins lait, les boiteries sont localisées à 80 % sur les postérieurs. La détection, basée sur lobservation des animaux, notamment au moment de la traite, est essentielle pour éviter des pathologies graves et favoriser la guérison. Lhabitat est un élément-clé : éviter les temps de piétinement, les pentes glissantes et/ou trop importantes (> à 10 degrés) ou les marches trop élevées dans les bâtiments par exemple, ainsi que les zones trop boueuses ou les chemins avec des pierres tranchantes. Lalimentation joue aussi : le coussinet plantaire, qui amortit les chocs, « fond » rapidement en cas damaigrissement de la vache et la corne doit être de bonne qualité, ce qui sous-entend que les nutriments nécessaires à sa fabrication soient apportés en quantité suffisante dans lalimentation. Un parage préventif annuel des pieds est conseillé et il est important de séquiper correctement pour pouvoir lever les pieds dans de bonnes conditions pour les animaux et pour léleveur. Enfin, le parage curatif, sil est bien fait, peut fortement aider à la guérison.
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Chronic exposure to insecticides impairs honeybee optomotor behaviour
Rachel PARKINSON, Auteur ; Caroline FECHER, Auteur ; John GRAY, AuteurLes abeilles utilisent des informations liées aux mouvements (détectés dans un large champ visuel) pour calculer la distance qu'elles ont parcourue depuis la ruche, puis retransmettre cette information à leurs congénères via une danse (danse des abeilles). Les insecticides utilisés pour le traitement des semences, dont les néonicotinoïdes et le sulfoxaflor (nouvel insecticide), ont des effets néfastes sur les abeilles sauvages et d'élevage, même lorsqu'ils sont présents en quantités sublétales. Ils provoquent des déficits dans la navigation aérienne et sur la capacité de retour des abeilles, et engendrent également une diminution de la survie des abeilles ouvrières exposées à ces traitements. Il a déjà été démontré scientifiquement que les insecticides à base de néonicotinoïdes perturbent la détection visuelle des mouvements chez les criquets, ce qui entraîne des comportements d'évasion anormaux. Cette étude a, quant à elle, démontré pourquoi l'exposition sublétale à deux insecticides couramment utilisés (l'imidaclopride - un néonicotinoïde - et le sulfoxaflor) induit une altération du comportement optomoteur chez l'abeille. Cet effet comportemental est corrélé à une altération de l'expression des gènes de stress et de détoxification du cerveau. L'exposition au sulfoxaflor a également entraîné des augmentations éparses de l'apoptose (ou mort cellulaire programmée) neuronale, localisée principalement dans les lobes optiques. Cet effet na, en revanche, pas été détecté avec l'exposition à limidaclopride. Ces résultats apportent notamment de nouveaux éléments sur le sulfoxaflor pour lequel il existe encore un manque de connaissances scientifiques.
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Cinq protocoles testés pour castrer les porcs mâles bio ; La castration sous lidocaïne à l'épreuve du plein air
Valérie COURBOULAY, Auteur ; Aude DUBOIS, Auteur ; Florence MAUPERTUIS, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Casdar Farinelli, des travaux sont menés pour trouver des solutions alternatives à la castration à vif en élevage de porcs biologiques. Parmi ces travaux, une étude comparative en conditions expérimentales a été conduite, avec plusieurs protocoles de castration (comparaison avec la castration à vif) : - anesthésie générale avec de lisoflurane (+injection dun anti-inflammatoire) ; - anesthésie locale par injection intra-testiculaire de lidocaïne, associée à un anti-inflammatoire ou à un traitement phyto-thérapeutique à visée anti-stress administré 3 jours avant et 3 jours après lintervention, soit dans le lait maternel, soit directement dans la gueule des porcelets ; - anesthésie locale par injection de Tri-solfen (mélange en attente dautorisation de mise sur le marché de 2 anesthésiques, dun antiseptique et dadrénaline), associée à une injection danti-inflammatoire. Lapplication du Tri-solfen se faisait au niveau du cordon spermatique après incision du scrotum, selon 2 modalités : avec ou sans application préalable dun spray de bombe à froid sur la zone dincision. Pour chaque modalité, ont été relevés la durée dintervention, les signes de stress et de souffrances au cours de lopération, lévolution des plaies opératoires et le comportement des porcelets après castration. Les résultats obtenus ont permis de retenir 2 protocoles, testés ensuite en conduite délevage : anesthésie locale avec injection danti-inflammatoire, lune à base de Lidocaïne et lautre de Tri-solfen sans bombe à froid. Les résultats obtenus permettront de rédiger des protocoles de castration qui seront diffusés auprès des professionnels.
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Contention des bovins, la sécurité avant tout !
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurAvant d'entreprendre la contention d'un bovin, il est nécessaire de connaître quelques principes de base sur le comportement de ces animaux, ainsi que les principales règles à respecter. Marcel Jolivel, éleveur-formateur, intervient fréquemment à ce sujet auprès d'éleveurs. Cet article présente les grands enseignements à retenir d'une de ses formations auprès du Cedapa. Après un rappel de quelques notions propres au comportement des bovins et à leurs sens (vue, ouïe, odorat) ou relatives à l'importance de la relation homme-animal, Marcel a expliqué aux éleveurs comment approcher et attacher un animal en toute sécurité, en évitant tout stress et tout traumatisme.
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Le picage chez les poules : Quest-ce que cest ? Comment léviter ?
Tiffany MASSALVE, AuteurLe picage, terme utilisé quand une poule donne des coups de bec à des congénères proches, peut être un comportement social normal. Or, sous l'effet de plusieurs facteurs, cela peut devenir un important problème en élevage, avec de possibles impacts technico-économiques sérieux : on parle alors de picage sévère, problème que l'on peut rencontrer dans tous les élevages, dautant plus en cas de confinements, plus fréquents dans le contexte sanitaire actuel. Ce phénomène, qui peut aller jusqu'au cannibalisme, a des causes multifactorielles, d'où limportance d'une approche globale dans la prévention, basée sur une détection précoce. Il faut, en effet, observer régulièrement les volailles, leur comportement, leur croissance, les zones piquées Diverses mesures doivent être mises en place, visant à avoir de bonnes conditions délevage (éviter les densités d'animaux élevées ; température, atmosphère et programme lumineux adaptés...). Il faut aussi surveiller létat sanitaire des animaux, en particulier vis-à-vis des poux rouges et des parasites intestinaux. Il est également nécessaire de respecter certaines règles, en particulier dans lélevage des poulettes, notamment en enrichissant leur environnement pour leur permettre dacquérir de lexpérience et dêtre moins stressables (présence précoce de lhomme, fonds sonores adaptés, ajout denrichissements pour développer le comportement exploratoire ). Lessentiel est de veiller au bien-être des animaux, ce qui est favorisé par la présence régulière de léleveur dans son élevage.
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Une relation de qualité animal-homme se construit
Sabine HUET, AuteurLa qualité des relations Homme-animal affecte les performances du cheptel : production, santé, reproduction Elle a aussi des conséquences sur le confort et la sécurité au travail de léleveur. Léthologie étudie comment améliorer la relation Homme-animal dans les élevages. Cette science du comportement définit la relation entre un animal et un humain comme une suite dinteractions durant lesquelles chaque individu se fait une représentation (positive ou négative) de lautre. Lun des leviers pour améliorer cette relation est le choix des reproducteurs, car la réaction de lanimal face à un humain a une part dhérédité. Autre levier, construire ou reconstruire cette relation lors de périodes sensibles, telles que la gestation, la mise bas, le jeune âge et le sevrage. Pendant ces phases, lanimal est particulièrement à lécoute de son environnement. Il faut aussi savoir que cette relation se noue avant la naissance de lanimal, car les ftus perçoivent les stimulations extérieures et les mémorisent. Enfin, il ne faut pas sous-estimer limportance de lapprentissage social au sein dun troupeau. Si les relations Homme-animal sont positives, le cercle sera vertueux ; alors que si elles sont négatives, le cercle sera vicieux.
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Sélection respectueuse des abeilles pour lapiculture extensive en bio
Ariane MAESCHLI, Auteur ; Salvador GARIBAY, Auteur ; Günter FRIEDMANN, AuteurDurant quatre ans, en Suisse, le FiBL a mené une expérimentation, en collaboration avec lapiculteur Günter Friedmann (certifié Demeter), sur un concept de sélection destinée à une apiculture biologique extensive respectueuse des abeilles. Ces travaux ont été effectués sur labeille noire, car cest la seule abeille mellifère indigène de la région. De plus, cette abeille présente de bonnes caractéristiques pour lapiculture extensive. En 2018, trois ruchers de douze ruches ont été placés dans la région du Rigi (Suisse), à trois altitudes différentes : 400 m, 1 000 m et 1 500 m. Chaque année, les colonies mères ont été divisées en trois colonies. Les jeunes colonies sont restées dans leur rucher, afin que les jeunes reines saccouplent très majoritairement avec les mâles du rucher, dans le but déviter les croisements avec des mâles sauvages. Les ruches ont été traitées contre le varroa et, si nécessaire, ont toutes reçu la même quantité de nourriture. Les conditions à 1 500 m daltitude se sont avérées trop défavorables pour lapiculture, avec trop peu de nectar disponible, combiné à des hivers longs et rudes. Seuls les paramètres de 78 colonies de différentes générations et des deux autres sites ont été analysés. Le dépouillement des données montre que les colonies les plus agressives seraient les plus fortes après hivernage ; ce qui pose question, du fait que la sélection traditionnelle apicole considère lagressivité comme négative.
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Et si les veaux laitiers étaient élevés au pis de leur mère ? : Essai à la Ferme d'Esclaye
Mathilde RODA, AuteurTenir compte, jusquau bout, du devenir des veaux en élevage laitier, de leur bien-être, tout en veillant à la viabilité de lexploitation, aussi bien en termes économiques que de qualité de vie de léleveur, autant denjeux qui ont amené la Ferme d'Esclaye, en bio et située en Belgique, à mener un essai sur lélevage au pis de veaux issus de son troupeau de 60 vaches Holstein. Cet essai, réalisé grâce à un financement participatif, a porté sur cinq couples mères-veaux, ces derniers étant nés entre le 13 février et le 10 mars 2021. Sevrés à huit mois, les trois mâles du lot furent abattus pour produire de la viande et les deux femelles ont intégré le troupeau de renouvellement. Restés constamment avec leurs mères jusquau 13 mars, les cinq veaux ont ensuite passé la nuit en case commune pour rejoindre leurs mères et le troupeau au pré, après la traite du matin. Des observations rigoureuses sur le comportement des animaux, leur état de santé et les performances ont été réalisées tout au long de cet essai. Les cinq mères ont montré une perte de 35 % de volume de production et de 10 % de matière grasse, en moyenne. Cependant, les veaux ont représenté une nouvelle source de revenu, avec une viande produite à un coût minimal. Les animaux ont été en bonne santé et ont montré un comportement plus riche en interactions sociales. L'apprentissage du pâturage a été plus rapide pour les veaux. Autant déléments qui poussent ces éleveurs à vouloir approfondir ce système, en associant à cette pratique des vêlages groupés au printemps pour profiter de la pousse de lherbe. Ce système permettrait aussi de réduire la charge de travail et de renforcer lautonomie de la ferme, d'autant plus que la ferme dispose d'un atelier de fromagerie.
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Arrêter l'écornage pour moins de stress
Gwénolé LE QUINTREC, AuteurLécornage est souvent une pratique traumatisante pour lanimal, mais aussi pour léleveur qui la réalise. Stéphane Henry, éleveur laitier biologique dans le Morbihan, a décidé de sen passer il y a trois ans. Actuellement, un tiers de son troupeau a des cornes, et la cohabitation se passe bien avec les autres vaches. Une des raisons est qu'il existe, dans le bâtiment, plus de places disponibles que danimaux : les vaches peuvent ainsi séviter et se dégager facilement. Après la traite, Stéphane Henry donne accès aux cornadis à toutes les vaches en même temps et les libère aussi toutes en même temps : les vaches dominantes ne peuvent donc pas venir chahuter les autres. Enfin, cet éleveur pratique lépointage des cornes dès que nécessaire.
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Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
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Le bien-être des animaux d'élevage : Comprendre le bien-être animal
Luc MOUNIER, Auteur ; Alain BOISSY, Auteur ; Christine DUVAUX-PONTER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021
Le bien-être des animaux est aujourdhui lune des préoccupations fortes de notre société. Lamélioration des conditions de vie des animaux délevage implique une évolution des pratiques. Toutefois, ces évolutions nécessitent une harmonisation des notions entre les divers acteurs concernés. Ce document synthétise les connaissances scientifiques actuelles sur la sensibilité et la conscience des animaux et retrace lhistoire philosophique et juridique de la prise en compte de leur bien-être. Toutes ces informations permettent de constituer une référence commune pour une même base de compréhension de ce quest le bien-être animal. Cet ouvrage sadresse non seulement aux étudiants des filières agricoles ou en cursus universitaires et aux professionnels de lélevage, mais aussi à tout citoyen sintéressant à cet enjeu.