Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (78)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Associer élevage ovin et grandes cultures avec un troupeau peu consommateur d’intrants : Journée de restitution du 25 janvier 2024 : Recueil des communications
Le projet Sobriété, qui s’inscrit dans le programme Européen d’Innovations (PEI) et auquel participait Bio Centre, avait pour objectif d’étudier l’introduction d’ateliers ovins dans des fermes de grandes cultures. Quatre agriculteurs conventionnels ont participé à ce travail en imaginant, avec leur conseiller, les modifications de leur assolement, en améliorant la vie de leurs sols et en tendant vers plus d’autonomie. Parallèlement, à Inrae de Bourges, des suivis ont été réalisés, pendant deux campagnes, avec des brebis Berrichonnes de l’Indre et des brebis Romanes qui pâturaient toute l’année dans cette zone céréalière et qui ont valorisé des luzernes, des couverts végétaux et des prairies permanentes, tout en consommant peu d'aliment concentré. Les principaux enseignements de ce suivi concernent : la reproduction (des luttes courtes au printemps), l’alimentation (à partir de la mi-octobre, pâturage des couverts par les brebis et leurs agneaux), le côté sanitaire (surveillance du parasitisme), le bien-être animal et l’économie (des marges brutes élevées avec de bonnes productivités). En fin de document, des conseils sont apportés sur le pâturage des surfaces de grandes cultures, pour les céréales (stade tallage, 1 à 3 jours maximum…), pour les couverts végétaux (sans transition alimentaire et sans apport de concentré) et pour les colzas grains (pâturage d’automne, à proscrire en janvier ; surveillance quotidienne pour éviter le surpâturage…).
Dossiers de la biodynamie Viticulture 4 : Biodiversité, symbiose entre nature et culture
Biodynamie Recherche et le Mouvement de l’agriculture bio-dynamique (MABD) publient ce document sur les liens entre la viticulture biodynamique et la biodiversité. L’agroforesterie viticole consiste à implanter des haies et des arbres autour et dans les parcelles de vigne ; cette pratique augmente la biodiversité et apporte des services favorables aux vignes : habitat pour les auxiliaires, protection contre le vent, etc. La vigne peut être associée, sur l'interrang, avec des cultures végétales (vivrières, fourragères, etc.), voire avec de l’enherbement, semé ou spontané. Diversifier les éléments paysagers (mares, murets en pierres, fossés, etc.) et installer des nichoirs artificiels participent à la préservation de la faune sauvage. Intégrer de l’élevage sur un domaine viticole permet de diversifier les productions, d’entretenir le paysage et apporte de la fumure naturellement.
Des animaux dans les vignes
Marion LEBRUN, AuteurDans cet article, élaboré suite à des rencontres avec des vignerons et des éleveurs en biodynamie, l'auteure rend compte des témoignages qui ont alimenté sa réflexion autour de l'intégration de l'animal dans un système viticole, dans l'idée de tendre vers le modèle de l'organisme agricole. Cet article permet d'aborder différents aspects de l'association animal/vigne : - la nécessité d'organiser et d'aménager le parcellaire de façon à assurer l'alimentation des animaux, avec une bonne gestion du pâturage, et à abriter la biodiversité locale ; - les multiples avantages de l'introduction d'animaux (gain de temps sur les travaux viticoles, apports de matière organique pour le compost et les préparations biodynamiques, lutte contre les ravageurs avec les animaux prédateurs (ex : les poules contre les noctuelles), autonomie alimentaire...) ; - les possibilités de partenariats (mutualisation des moyens et des compétences) et de diversification (proposer de nouveaux produits, ouvrir un nouveau canal de distribution)... Comme pour les cultures, une rotation des espèces animales peut être mise en place, de manière cohérente avec l'organisme agricole. Chaque espèce animale fournit des services spécifiques, qu'il est intéressant de combiner et qui permettent, notamment, de gérer le parasitisme, de limiter les dégâts sur les cultures, de protéger des espèces contre les prédateurs (ex : introduire un âne pour protéger les poules du renard)...
Biodynamique ! : Naissance de l'un des courants fondateurs de l'agriculture biologique
Rudi BIND, Auteur ; Ueli HURTER, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023100 ans de biodynamie qui montrent qu’elle fonctionne bel et bien. Sans pesticides ni engrais artificiels. Sans exploitation inconsidérée des ressources naturelles de notre planète. L’agriculture biodynamique est, aujourd’hui, pratiquée partout, jusque dans le désert, les montagnes, les grandes villes. 100 ans de culture, de développement, d’effets durables visibles dans les champs, les jardins, sur le sol, pour une alimentation saine et au bénéfice de tous les êtres vivants. 100 ans de diffusion dans le monde entier à partir de l’impulsion des huit conférences données par Rudolf Steiner en juin 1924. Ce livre présente un aperçu des idées et des méthodes mises en œuvre par les pionniers de la bio, qui offrent des solutions éprouvées et efficaces pour faire face aux défis actuels.
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie – 1 : Printemps
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite un domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises, qui pâturent dans les vignes tout l'hiver, en pâturage tournant. Dans cet article, Alain Ferran détaille les soins printaniers qu'il prodigue à la vigne, pour accompagner son développement et prévenir les maladies (préparations biodynamiques et à base de plantes, cuivre et soufre, matériel, dosage...).
Cheminer de vigne en vigne
Soazig CORNU, AuteurSuite à une semaine d'échanges avec des vignerons et des vigneronnes biodynamiques du pourtour méditerranéen, sur le terrain, à partager expériences, pratiques et questionnements, cet article restitue un florilège d'idées et de pratiques qui viennent répondre aux problématiques rencontrées. Il fournit des pistes de réflexion sur, notamment, les alternatives au soufre pour le traitement des maladies, la gestion de l'enherbement, le matériel, mais aussi sur des pratiques telles que les vendanges de nuit, la création de haies, les complantations, le pâturage des parcelles par les ovins...
Des cochons Kunekune pour désherber la vigne
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn Gironde, l'EARL Montgaillard fait pâturer des cochons Kunekune dans ses vignes. Les animaux assurent ainsi le désherbage des parcelles, mais aussi l'apport de matière organique, et représentent une source de diversification grâce à la vente de leur viande. Avec leur petite taille et leur manque de muscles dans la nuque, ces cochons présentent l'avantage de ne pas détériorer les vignes. Ils ne consomment ni les feuilles, ni les grappes et peuvent, ainsi, rester dans les parcelles toute l'année, a contrario des moutons plus classiquement utilisés.
Compilation bibliographique sur les complémentarités entre les arbres et les animaux dans les systèmes biologiques
ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a réalisé une compilation bibliographique afin de repérer plus facilement des documents relatifs au rôle et à la place des arbres (et autres cultures pérennes) dans les systèmes d’élevages biologiques. Cette compilation regroupe ainsi près de 200 références bibliographiques en lien avec l’agroforesterie, les associations arbre-animal et vigne-animal. En plus des systèmes agroforestiers « classiques », elle prend aussi en compte le sylvopastoralime, les prés vergers, les vignes pâturées et les arbres fourragers. En raison du grand nombre de références sélectionnées, celles-ci ont été classées selon la production (ex : élevage, arboriculture…) ou la thématique (ex : agriculture durable, agriculture et environnement…) qui dépeint le plus le document, mais ces références ont toutes un lien avec l’élevage. La majorité des documents s’inscrivent dans un contexte d’agriculture biologique, mais quelques-uns abordent l’agroforesterie dans les systèmes d’élevage de manière générale (ces documents ont été retenus car ils comportent des informations qui peuvent être utiles aux élevages biologiques). Les références sélectionnées ont été éditées entre janvier 2013 et novembre 2023. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à l’agriculture biologique. Cette compilation a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 2022-2024. Ce projet a pour objectif d’acquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Il étudie notamment des systèmes et des pratiques remarquables en élevage biologique, dont font partie l’agroforesterie, les associations arbre-animal et vigne-animal.
Donner en pâture méteil et sorgho aux brebis contre les étiages fourragers
Lucie DUVERNE, AuteurLa Chambre régionale d’agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes a mis en place des essais de pâturage de brebis sur des méteils et des sorghos. Ces alternatives permettent le pâturage à des périodes sensibles pour l’herbe, notamment en mars quand il fait encore frais, ou en juillet-août lorsqu’il fait chaud et sec. Les méteils sont semés en automne et sont composés d’avoine, de triticale, de vesce et de pois fourrager, pour une pâture dès fin mars. Les sorghos ont été semés au 1er juin, pour trois cycles de pâturage au filet entre juillet et août. Dans les deux cas, les brebis ont aussi eu accès à des prairies.
Dossiers de la biodynamie : Élevage 1 : La place de l'animal dans l'organisme agricole
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce premier dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique (MABD) définissent les différentes formes d’autonomie que l’organisme agricole à la fois suscite et implique. La notion de présence animale dans les fermes est explorée, en s'intéressant au rôle agricole de chaque animal et à l’intérêt de travailler en collaboration avec différentes espèces. Ensuite, la problématique du devenir des mâles dans la ferme est abordée. Pour terminer, ce dossier interroge l’évolution du rapport de l'humain au vivant, en lien avec la pratique de la biodynamie.
Faire pâturer des couverts végétaux à ses brebis
Véronique BARGAIN, AuteurStéphane Pype est conseiller et éleveur d'ovins, dans l’Oise. Il présente le pâturage de couverts végétaux comme alternative à l’herbe pour les brebis. Cette solution (pâturage plutôt que broyage) est la plus économique (30€/ha et 30 min/ha de travail en moins pour le céréalier) et elle permet un apport de 6 unités d’azote, sans risque de piétinement. Le moha, le ray-grass d’Italie (RGI) et le colza se consomment purs ; l’avoine rude, le fenugrec ou le tournesol en mélange. Il est conseillé de prendre une marge de sécurité de 25, voire de 50%, sur les besoins en matière sèche, lors du calcul des périodes de pâturage. Il y a peu de contraintes vis-à-vis des brebis. Stéphane Pype conseille simplement d’amener des agnelles déjà habituées au pâturage, de mettre du bicarbonate à disposition et de vacciner contre l’entérotoxémie ; les brebis en lactation auront, en plus, besoin d’un accès à l’eau. Les principales contraintes sont le déplacement du troupeau, parfois sur de longues distances, et la mise en place de clôtures. D’autres possibilités sont citées : le pâturage sur prairies après bovins, ou le pâturage de vergers.
Le guide Terre vivante du jardin-forêt : Le jardin d'Émerveille
En plus de produire une abondance de fruits, de légumes, de fleurs, de graines, de plantes aromatiques ou médicinales, le jardin-forêt apporte une solution (parmi d’autres) à de nombreuses problématiques actuelles, telles que la perte de biodiversité ou le dérèglement climatique. Rémi Kulik a planté ses premiers arbres il y a une quinzaine d’années, dans le Tarn, et ce que lui offre, aujourd’hui, son jardin-forêt dépasse de loin ses espérances. Il donne, dans ce livre, les explications pour comprendre les fondements – du sol à la plante, en passant par la biodiversité sauvage ou l’élevage – de cet écosystème complet, riche d’une biodiversité incroyable, et tous les conseils pour concevoir et créer ce type de jardin : choix du terrain, design du projet, création des guildes (communautés d'espèces à planter), associations de cultures, placements et plantations, entretien…
"Ma troupe ovine s’installe sur une ferme céréalière"
Damien HARDY, AuteurBastien Devriendt, berger sans terre, installe, en Seine-et-Marne et en plein air intégral, sa troupe ovine de 100 brebis Hampshire sur la ferme céréalière bio d’Anne-Charlotte et Sylvain Beaugrand, avec aussi des accords avec 4 autres fermes voisines, également en AB. Il déplace ses filets tous les jours et fait ainsi pâturer des couverts végétaux (ex. intercultures) en plaine, d’octobre à avril. L’été se passe notamment en estive dans les Hautes-Alpes. Berger et céréaliers sont contents de cet arrangement, les bienfaits du pâturage des moutons étant nombreux pour les céréales, comme le montrent les résultats du projet Poscif (Pâturage ovin en système céréalier en Ile-de-France), basé sur des essais en plein champ dans un réseau d’agriculteurs : pas d’impacts sur les rendements, voire une légère hausse de ces derniers, augmentation de l’azote disponible pour les plantes, baisse de la présence de ravageurs (limaces, campagnols, par exemple), diminution du broyage, ou encore, intérêt du tallage précoce des céréales sur le rendement.
"Moins de brebis, toujours autant d’agneaux"
Bérenger MOREL, AuteurEn 2018, Sabine Lopez et Julien Bonnet, en couple et installés dans le Vaucluse, ont fusionné leurs exploitations en un GAEC comptant, à ce jour, 2 sites et 380 brebis. Suite à la fusion, le troupeau ovin, des brebis Préalpes du Sud, a compté jusqu’à 550 têtes. Les éleveurs ont fait le choix de diminuer ce nombre pour améliorer l’autonomie (qui est actuellement de 100 % en fourrages et de 93 % en protéines) et pour avoir plus de temps pour améliorer leurs pratiques. Ainsi, ils sont passés d’une à deux périodes d’agnelages, ont mis en place une politique de réforme « sévère », ont amélioré les conditions d’élevage et ont conduit un important travail de sélection (par exemple, sur la conformation des agneaux ou la prolificité). Aujourd’hui, avec moins de brebis, ils produisent autant d’agneaux qu’avant, qu’ils valorisent en vente directe et en bio depuis 2018. Les projets (passés, en cours ou à venir) sont nombreux pour faire évoluer l’exploitation avec, par exemple : la mise en place de prairies multi-espèces ; le souhait de surfaces de pâturage complémentaires (ex. le pâturage d’interrangs de lavande ou de sites en contrat d’agri-photovoltaïsme) ; la recherche de la meilleure valorisation de la pousse de l’herbe ; la construction à venir d’une nouvelle bergerie pour rapatrier le troupeau ovin sur un seul site, avec la création d’un laboratoire de transformation de la viande ou encore d’un atelier porcin sur l’ancienne bergerie, afin d’élargir l’offre en viande pour la vente directe. Sur cette ferme, l'intérêt de chaque nouveau projet est estimé par le gain économique et le temps de travail.
Nicolas Despagne : « Pour une biodynamie de fond »
Frédérique ROSE, AuteurVigneron à Maison-Blanche (domaine de 40 ha, dont 32 ha de vigne, en Gironde), Nicolas Despagne se définit comme praticien de la biodynamie. Sa priorité est de maintenir les équilibres vivants, à la vigne et au chai. Ceci se traduit par la mise en place de différentes pratiques. Une dynamisation de compost Maria Thun est apportée avant le solstice d’hiver, la préparation 500 est appliquée en début de végétation pour stimuler la pousse de la vigne et la 501 est appliquée autour du solstice d’été pour encourager la fructification. Le domaine ne possède, en revanche, pas les ressources humaines et financières pour préparer et appliquer des tisanes sur leurs 32 ha, ce que regrette Nicolas Despagne, car cela pourrait aider à diminuer les doses de cuivre. Ce viticulteur se donne, toutefois, les moyens de mettre en place une biodynamie de fond, plus que d’intervention. Il cherche à favoriser la biodiversité et à retrouver la présence animale sur le domaine. Quatre kilomètres de haies ont ainsi été plantés. Les animaux trouvent aussi de plus en plus leur place, avec deux bœufs, des volailles, et un troupeau de quinze moutons, l’hiver. À la cave, le vigneron ne s’autorise que des sulfites et à faible dose.