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Ruminants bio dans le Massif Central : Alerte sur les baisses de productivité
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans le cadre du collectif BioRéférences, une étude globale a été menée sur les performances technico-économiques de 58 fermes bio du Massif Central (16 en bovins lait, 13 en bovins viande, 11 en ovins lait, 10 en ovins viande et 8 en caprins lait), suivies de 2014 à 2018. Ces fermes peuvent être classées selon 3 catégories : les fermes herbagères de taille moyenne, spécialisées et avec une forte autonomie fourragère ; les fermes de plus petite taille, relativement intensives à lhectare, avec un chargement élevé et beaucoup dintrants ; les fermes de plus grande taille, en polyculture-élevage, avec une forte productivité du travail et globalement autonomes au niveau alimentaire avec lutilisation de céréales auto-produites. Si ces exploitations présentent une efficience technico-économique globalement bonne, avec « une valeur ajoutée de 620 euros/ha et une très bonne stabilité de la productivité animale », on note, sur la période étudiée, une hausse des charges totales (+23 %) plus rapide que le produit brut (+ 13 %), doù un revenu disponible en baisse de 25 %. Ceci est à mettre en relation avec un agrandissement observé des systèmes (SAU moyenne passant de 90 à 97 hectares, avec une hausse des UGB totaux de 76 à 82). Or, ceci saccompagne automatiquement dune hausse des charges fixes à lhectare, via notamment plus de frais de mécanisation. Lachat dintrants augmente aussi, notamment l'achat d'aliments, en lien avec les sécheresses (à noter que les systèmes en polyculture élevage sen sortent mieux). Au vu de ces résultats, des réflexions ne devraient-elles pas être engagées sur les stratégies dagrandissement de ces fermes et les adaptations au changement climatique ?
Dossier : Lagneau bio, un marché porteur à structurer
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurLa demande en agneaux bio augmente et les conversions de troupeaux de même. Cependant, si labattage en viande ovine biologique est passé de 928 tonnes équivalent carcasse en 2011 à 1432 tonnes en 2017, tous les agneaux bio ne sont pas valorisés en AB. La cause principale : une offre non en adéquation avec la demande. En réponse, la filière travaille à promouvoir lagneau bio dautomne, saison de pic de production pour les élevages à l'herbe mais de baisse de la consommation. Autre difficulté : lagneau bio en filière longue reste un marché de niche. Il devient important de massifier la production pour faire des économies déchelle et baisser les prix pour les consommateurs. Cependant, les prix dachat de lagneau bio aux producteurs ne sont pas assez attractifs en filière longue et la vente directe reste donc importante. Bretagne viande bio, par exemple, propose des prix incitatifs à ses membres sils produisent toute lannée, grâce notamment au choix de races qui désaisonnent. Sont également présentés : les points clés du cahier des charges bio ; des résultats dun projet de recherche (Securibiov dans les Pays de la Loire) sur les difficultés rencontrées lors de la conversion et les solutions à mettre en place ; des éléments sur le revenu des éleveurs et les prix payés à ces derniers. Enfin, un éleveur récemment converti à l'AB, Sébastien Rigaud, dans la Drôme, fait le constat quêtre en bio demande plus de technicité, plus dobservation, mais moins de traitements.
Elevage laitier : réussir ensemble sa conversion au bio
Agnès CATHALA, AuteurEn 2014, le Groupement dAgriculture Biologique (GAB) de Haute-Saône, à larrivée dun conseiller mis à disposition par la Chambre départementale d'agriculture, proposait à ses membres de créer des groupes déchange sur les pratiques, afin daider à améliorer leurs performances. Ceci a donné lieu en 2015 à trois groupes, dont un concerne des éleveurs laitiers. Ce dernier a, depuis, évolué pour devenir le GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) « Réussir sa conversion à lagriculture biologique ensemble ». Ce dernier intègre des éleveurs en bio depuis plusieurs années et dautres en conversion. Il mène, avec limplication du GAB, de la Chambre départementale et du contrôle laitier, diverses actions : la collecte de données pour calculer des coûts de production, discutés ensuite en groupe ; des formations dont le programme est défini dune année sur lautre par les éleveurs ; des tours de plaine pour discuter de cultures et, enfin, des rallyes poils (des visites de fermes pour parler notamment santé et rations des animaux). Depuis 2016, année de création de ce GIEE, on note des évolutions dans les pratiques des éleveurs, qui échangent de plus en plus entre eux et retrouvent le sourire : en effet, ils « disent souvent quils ont limpression davoir repris la main sur la ferme ».
Essais semis direct en Agriculture Biologique
En 2018, la Chambre dAgriculture des Landes a mené un essai comparatif de semis sous couvert vs TCS en binage, en maïs et soja biologiques. Lobjectif était de mesurer leffet sur le rendement et sur le contrôle des adventices entre un semis direct sous couverts (SDSC) et une Technique Culturale Simplifiée (TCS) avec binage. Les résultats montrent quun couvert à 25 kg/ha de trèfle incarnat associé à 100 kg de seigle fourrager permet de contrôler les adventices du maïs. Le rendement est évalué à 9 q/ha en moins pour du maïs SDSC par rapport à la modalité TCS et binage, mais la première solution reste économiquement intéressante. Pour le soja, les rendements 26 % plus élevés en SDSC quavec une TCS biné montrent lintérêt du seigle fourrager pour la maîtrise des adventices. La couverture du sol semble loption la plus économique pour le soja. Les essais variétaux de maïs en agriculture biologique indiquent que la variété influence fortement le rendement (de 78 à 117 q/ha) avec les meilleurs potentiels obtenus pour les variétés Dolton et P9911.
Les fermes bio sont performantes, en moyenne
Costie PRUILH, AuteurL'Institut de lÉlevage, en partenariat notamment avec l'Itab et Cerfrance, s'est interrogé sur la performance économique des élevages laitiers biologiques. Ainsi, les résultats technico-économiques de 173 exploitations pour la période 2011-2015 ont été passés au crible. Les principaux enseignements qui en ont été tirés sont présentés dans cet article. L'EBE hors main-duvre sur produit brut est en moyenne de 45 %, avec des élevages qui atteignent des niveaux inconnus en conventionnel (supérieur à 60 % pour 6 % des exploitations). Par ailleurs, il a été observé que les exploitations les plus robustes (avec le moins de fluctuations de revenu) n'étaient pas nécessairement celles qui dégageaient le meilleur revenu, mais plutôt de petites exploitations aux charges de structure et de mécanisation relativement faibles. Enfin, les experts s'inquiètent de l'agrandissement et de l'intensification des élevages bio, qui pourraient mettre à mal leurs performances économiques à cause de charges plus élevées.
Face à la crise laitière, le changement de système, plus rentable que l'agrandissement
CIVAM, AuteurMême si la chute du prix du lait impacte tous les producteurs, d'après les constats de l'Observatoire technico-économique du Réseau Civam, les éleveurs laitiers de l'Ouest auraient plus d'avantages à développer un système pâturant économe qu'à s'agrandir. L'observatoire du réseau CIVAM compare depuis 2000 les performances des systèmes herbagers bovin lait du Grand Ouest (bio et non bio) avec les exploitations laitières du RICA (réseau d'information comptable agricole). En 2015, alors que 28 % des fermes Rica présentent un résultat négatif, les fermes herbagères ont mieux résisté et créé plus de richesse par actif (+24 % de valeur ajoutée par UTH). Ces dernières sont également plus économes (-42 % du coût alimentaire par 1000L produits pour les systèmes en bio). Le nouvel indicateur de gestion du réseau, le résultat social, montre qu'elles ont une meilleure capacité à maintenir et à développer l'emploi sur le territoire, notamment en AB. L'analyse complète des résultats économiques est disponible à l'adresse : http://www.agriculture-durable.org/lagriculture-durable/lobservatoire-technico-economique/.
Élevage bovin lait en agriculture biologique : Faire du lait bio avec la Simmental en profitant des atouts de la race
Michel WEBER, Auteur ; Dominique MAYANOBE, Auteur ; Marion LANSAMAN, Auteur ; ET AL., AuteurA Prades de Salars, dans l'Aveyron, le Gaec du Peyssi élève un troupeau de vaches de race Simmental, en agriculture conventionnelle. Cette race, rustique, à double finalité lait-viande, et permettant une bonne valorisation de l'herbe, pourrait s'avérer bien adaptée à une conversion à l'agriculture biologique. C'est ce qu'a voulu vérifier le syndicat Simmental de l'Aveyron, en commandant une étude à la mission Références de la Chambre d'agriculture du département. Le Gaec du Peyssi a ainsi servi de support pour une simulation technico-économique de conversion. Les principales conclusions, en termes de conduite et de résultats technico-économiques, sont présentées dans cet article. Concernant la conduite de l'élevage, les rotations seraient à revoir, pour permettre d'intégrer plus de prairies de longue durée, en diminuant les céréales et le maïs ; le nombre d'UGB, et donc le chargement, diminueraient en jouant sur le renouvellement. L'EBE pourrait se voir amélioré de 14 000 , hors aides bio.
Microfermes et permaculture : Des rêves à la viabilité
A l'occasion du salon La Terre est Notre Métier 2016, Kévin Morel, alors en thèse à l'INRA, a présenté les microfermes et la permaculture. La conférence est articulée en trois parties : 1 - Les microfermes et la permaculture, doù ça sort ? ; 2 Diversité des microfermes au nord de la Loire ; 3 Enraciner le rêve, une approche globale de la viabilité. Kévin Morel part ainsi d'une vision généraliste pour arriver à des données technico-économiques récoltées sur une vingtaine de microfermes. On retrouve des références techniques en matière de temps de travail, d'investissements, ou encore de rentabilité économique. Le projet de vie des maraîchers est très important dans ce mode de production. La plupart des fermes sont des installations récentes et létude serait à reconduire dans lavenir. Cependant, aujourdhui, on peut conclure quil est possible de sinstaller sur une surface inférieure à celle qui était considérée comme raisonnable.
Toaster pour être plus autonome en protéine : Quel intérêt et quel impact ?
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurEn Vendée, des éleveurs du GRAPEA en système herbager, déjà très autonomes mais voulant aller plus loin, ont lancé en 2014 un travail sur la culture de protéagineux et leur valorisation dans les rations. A noter que la majorité de ces éleveurs sont en bio. Ils ont exploré la voie du toastage, technique qui chauffe pendant 1 à 2 minutes les graines de protéagineux dans un flux dair à 280°C et qui permet ainsi daugmenter la part des protéines assimilables par les ruminants ou encore déliminer les facteurs antinutritionnels thermosensibles comme les tanins. Un toasteur mobile est arrivé en 2016. Létude menée montre l'intérêt de cette technique, aussi bien au niveau économique, travail ou encore environnemental. Les premiers résultats montrent plutôt des avantages : meilleurs résultats technico-économiques (moins dachat de concentrés et/ou meilleure production de lait) et un bilan environnemental légèrement supérieur (notamment par la baisse dachats daliments). Létude se poursuit, notamment à lINRA, pour affiner les valeurs alimentaires fournies dans cet article.
Lait bio : Identifier ses capacités d'adaptation pour mieux se prémunir des aléas climatiques
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Mathieu MERLHE, Auteur ; Viviane SIMONIN, AuteurLes élevages laitiers biologiques de l'Ouest de la France sont majoritairement des systèmes herbagers. Ainsi, une bonne gestion et une bonne valorisation des ressources en herbe y sont primordiales. Lors d'années climatiques difficiles, comme en 2010 et 2011, ces élevages ont dû s'adapter pour limiter l'impact des aléas. L'article revient sur les adaptations mises en place et leurs conséquences, techniques et économiques, sur l'ensemble du système d'élevage. Cette analyse montre que, pour faire face au mieux aux aléas climatiques, les éleveurs en système herbager doivent anticiper et calculer, par exemple à travers des bilans fourragers réguliers.
Les systèmes laitiers herbagers de l'Est de la France : une réussite paradoxale
Dominique CAILLAUD, Auteur ; Daniel COUEFFE, Auteur ; Rémi GEORGEL, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies sont très présentes dans les plateaux et vallées de l'Est de la France, où elles occupent plus de 50 % des surfaces agricoles. Parmi ces surfaces en herbe, 95 % sont des prairies permanentes. Pourtant, dans un contexte de restructuration de l'élevage laitier (tendance forte à l'agrandissement des exploitations) et de suppression prochaine des quotas, les systèmes laitiers voient leurs effectifs diminuer, notamment au sein des systèmes herbagers. Un élevage herbager sur cinq est certifié en agriculture biologique. Ainsi, il est à craindre que ces systèmes en question ne subsistent que dans les élevages engagés dans des démarches territorialisées ou des signes de qualité. Pourtant, l'introduction du maïs, de plus en plus fréquente, risque d'être confrontée à certaines limites pédoclimatiques et la recherche d'autres perspectives, comme une meilleure valorisation de l'herbe, semble nécessaire. En termes de marché, la conversion à l'agriculture biologique a d'ores et déjà permis à certains éleveurs de valoriser leurs produits en conservant leur système herbager. Par ailleurs, l'orientation de certaines industries laitières vers l'affichage environnemental pourrait conditionner l'accès au marché et amplifier les considérations environnementales. En effet, l'herbe et le pâturage bénéficient d'une image positive aux yeux des consommateurs.
La conversion à l'agriculture biologique : plus qu'un changement de pratiques
Alexandra BARON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurSuite au pic de conversions en bovins lait observé dans les années 2009 et 2010, le réseau GAB-FRAB de Bretagne s'est engagé dans le suivi pluriannuel de 15 fermes en conversion, des systèmes souvent éloignés des fermes bio « historiques ». L'article présente les grandes tendances identifiées après trois années de suivi. Tout d'abord, les systèmes étudiés sont allés globalement vers une désintensification (notamment moins de maïs). De nouvelles pratiques sont observées, comme l'ensilage (d'herbe surtout) en quantité en décembre, janvier et février. Economiquement, la majorité des fermes voient leurs résultats se maintenir, voire augmenter en fin de conversion. Cette étude s'est aussi focalisée sur des aspects sociaux, montrant, par exemple, l'importance du regard des autres (famille et voisins) au moment de la conversion, les avantages que peut trouver un agriculteur à échanger (visites, rencontres) et à prendre du recul (congés) dans la réussite de son projet bio. Au final, la conversion amène à des changements profonds, aussi bien techniques, économiques que sociaux.
Grandes cultures biologiques sans élevage : Analyse technico-économique de rotations (Dossier - Références technico-économiques)
Jean-François GARNIER, Auteur ; Jean-Baptiste BONTE, Auteur 2011Dans le cadre du projet CAS DAR Rot AB, des "cas types" d'exploitations céréalières biologiques sans élevage ont été définis dans cinq régions aux conditions variées. Une première approche d'analyse multicritère à l'échelle de la rotation a été effectuée sur ces cas-types régionalisés. Leur rentabilité à la rotation est assurée, mais très dépendante des prix de vente. Plus que le type de rotation, c'est le contexte de production qui conditionne fortement la rentabilité économique (disponibilité en engrais organiques, choix possible de cultures et niveaux de rendement). Toutefois, l'aspect économique n'est pas le seul aspect à prendre en compte dans le choix d'une rotation et la durabilité du système passe aussi par la durabilité agronomique.
Journée technique Grandes Cultures Biologiques : Conception et évaluation des systèmes de grandes cultures en AB (22 novembre 2011, à Paris)
L. FONTAINE, Auteur ; JF. GARNIER, Auteur ; B. COLOMB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Ce document sur la Journée Technique Grandes Cultures Biologiques, qui s'est tenue le 22 novembre 2011, à Paris, et qui a été organisée par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis-Institut du Végétal, est présenté comme suit : - Rotations pratiquées en grandes cultures biologiques : état des lieux ; - Analyse technico-économique de rotations en grandes cultures biologiques sans élevage ; - Evaluation de la durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques ; - Réseau expérimental RotAB : évolution de la fertilité des sols dans les systèmes de grandes cultures biologiques sans élevage : le réseau RotAB ; des acquis méthodologiques ; évolution de la fertilité des sols : enseignements du réseau RotAB ; conclusion et perspectives ; annexes.
Journée technique Grandes Cultures Biologiques : Conception et évaluation des systèmes de grandes cultures en AB (6 avril 2011, à Toulouse Auzeville) : ITAB/ARVALIS-Institut du Végétal en partenariat avec l'INRA Toulouse UMR AGIR / UMR Dynamiques rurales
L. FONTAINE, Auteur ; JF. GARNIER, Auteur ; B. COLOMB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Le document présente un compte-rendu de la Journée Technique Grandes Cultures Biologiques qui s'est tenue le 6 avril 2011, à Toulouse, en partenariat avec Arvalis-Institut du Végétal, l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique), l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) et Dynamiques rurales. Les problématiques suivantes ont été abordées : - Rotations pratiquées en Grandes cultures biologiques : état des lieux ; - Analyse technico-économique de rotations en grandes cultures biologiques sans élevage ; - Evaluation de la durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques ; - Durabilité des exploitations en agriculture biologique en Midi-Pyrénées : zoom sur les systèmes de grandes cultures ; - Réseau expérimental ROTAB : évolution de la fertilité des sols dans les systèmes de grandes cultures biologiques sans élevage ; - Cultiver du blé (dur ou tendre) en association avec une légumineuse à graine : un moyen efficace pour accroître la production et la qualité des graines en agriculture biologique ; - Introduction de produits biologiques dans la restauration scolaire : impact sur les attitudes et les comportements des parents d'élèves.
Le melon recherche des solutions
Elisabeth HERSAND, AuteurUn essai de paillage en culture de melon est actuellement en cours dans le Poitou, sur l'EARL de Noisetiers, à Thuré (83), en lien avec l'Association des irrigants de la Vienne (Adiv). L'objectif de l'essai est de trouver des paillages biodégradables en alternative au paillage plastique. Les paillages testés sont : copeaux de bois, bois raméal fragmenté (BRF) et deux plastiques « fragmentables ». Le paillage bois permet de garder la fraîcheur, mais leur mise en place demande beaucoup de temps et on observe un retard de croissance. Pour le BRF, s'ajoute le problème fréquent de faim en azote. Pour les plastiques "fragmentables", leur coût est cinq fois plus important que les plastiques traditionnels et la dégradation est perturbée en l'absence de pluies.
Projet "Systèmes" : Filière ovin viande : Résultats technico-économiques en élevage ovins allaitants biologiques et conventionnels
Marc BENOIT, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2011Le 25 novembre 2011, le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et ses partenaires ont organisé une journée de restitution et d'échanges sur les résultats des suivis d'élevages réalisés dans le cadre du programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projets "systèmes"). Quatre filières sont concernées par ce programme : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. La première intervention concernait les ovins viande et les résultats 2010. Le réseau est composé de 49 exploitations, 14 en plaine (dont 3 en bio) et 35 en montagne (dont 10 en bio). De nombreux graphiques présentent les structures et les performances techniques et économiques des élevages, en comparant les élevages biologiques et conventionnels (poids et prix des agneaux lourds, productivité numérique par brebis, autonomie, revenu par travailleur et marge par brebis, etc). L'évolution de certaines données est étudiée sur plusieurs années (prix des carcasses, autonomie ). En conclusion, l'auteur constate une amélioration des résultats économiques en ovin viande biologique, due à de meilleures performances techniques, plus d'autonomie (fourragère et alimentaire), une augmentation de la plus value bio sur les agneaux. La productivité du travail en AB est proche de celle des systèmes conventionnels. Les fermes bio ont une nettement plus grande diversité d'ateliers, et souvent de la vente directe. Depuis 2008, le revenu moyen par UTH connaît une croissance soutenue.
Approche technico-économique des systèmes de productions maraîchères diversifiées de Rhône-Alpes
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci porte sur l'"Approche technico-économique des systèmes de productions maraîchères diversifiées de Rhône-Alpes". 1. Caractérisation des systèmes de production de légumes biologiques en Rhône-Alpes (la très grande majorité de la production de légumes biologiques en Rhône-Alpes correspond à du maraîchage diversifié avec prédominance de vente en circuits courts. Ce document se restreindra à décrire ce système) : Approche système ; Caractéristiques typologiques. 2. Les indicateurs clés : Indicateurs de technicité ; Indicateurs économiques ; Indicateurs économiques globaux.
BioREco : Un dispositif innovant pour évaluer les performances et l'impact environnemental des pratiques de protection en verger de pommiers
ARBO BIO INFOS, AuteurLes pommiers sont une des productions fruitières où la lutte chimique est largement utilisée en raison de leur forte sensibilité aux ravageurs. Le dispositif BioREco mis en place par l'INRA de Gotheron (Drôme) en 2005 sur une surface de 3,3 ha de vergers permet de tester des systèmes de culture alternatifs consommant moins d'intrants et produisant moins de rejets. 3 modes de production sont testés : agriculture biologique, agriculture raisonnée et un à la fois technique et économe en intrants. L'article présente les premiers résultats agronomiques, environnementaux et technico-économiques de l'expérimentation.
"Notre passage en bio entraîne peu de changements"
Véronique BARGAIN, AuteurGilles Fraslin et Nicole Sellier ont repris, il y a quelques années, une exploitation de 33 ha et son atelier de poules pondeuses et y ont créé un atelier ovin de 110 brebis, tous les produits étant commercialisés en vente directe. Avec l'aide du GAB 44, ils ont étudié la faisabilité d'une conversion en agriculture biologique en prenant en compte divers points clés, détaillés ici : - la partie végétale (assolement, rotation, potentiel des sols, fertilisation, plan d'épandage ) ; - l'alimentation (ration, autonomie alimentaire) ; - l'approche sanitaire (méthodes de lutte antiparasitaire) ; - les bâtiments et le matériel ; - l'approche économique. Du fait de bonnes conditions pédologiques et de pratiques actuelles proches du bio, avec notamment un souci d'autonomie, la conversion devrait entraîner peu de changements pour la partie végétale et l'atelier ovin. L'atelier poule est plus problématique du fait de l'achat de 40% des rations et ne devrait pas être converti dans l'immédiat. Côté économique, l'incidence du passage en bio devrait conduire à une amélioration du résultat de 10 000 .
Système naisseur Limousin : Du plateau de Millevaches intégrant et valorisant les zones humides et landes sèches
Face au constat de la régression des milieux de landes et de tourbières, emblématiques du Limousin, le Parc Naturel Régional de Millevaches a souhaité mieux connaître l'intégration de ces milieux par les systèmes d'élevage. Dans ce cadre, une trentaine d'exploitations agricoles du plateau de Millevaches ont fait l'objet d'une analyse technico-économique dans le but de faire un état des lieux des pratiques existantes, afin de présenter des modèles types et de les promouvoir. Des fiches réalisées à cette occasion ont vocation à montrer que ces exploitations, actuellement viables s'intègrent dans un schéma d'entretien des milieux et du paysage, respectueux de la biodiversité et de la ressource en eau. Elles ont également pour vocation de confirmer que la mise en place de mesures agro-environnementales spécifiques à ces milieux est indispensable à la reconquête de surfaces non utilisées actuellement et au maintien de l'activité existante. Partant de la présentation générale d'un cas type, plusieurs paramètres sont mis en avant : schéma de reproduction et de vente, conduite de la surface, intégration des milieux dans le système de pâturage, bénéfices de l'utilisation de ces milieux pour les agriculteurs, économie d'intrants et respect de la ressource en eau, effet positif du pâturage sur la biodiversité, traitement parasitaire peu intensif sur le Plateau, minéraux et oligo-éléments.