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Un couple de jeunes paysans bio expérimente des pratiques alternatives
Didier HARPAGÈS, AuteurMarie Peltier et Thomas Peyre sont paysans bio à La Haute Planche, à Bourbourg (59), depuis 2020. Ils produisent, sur 8,5 ha, du blé ancien panifiable et des légumes de plein champ, avec des débouchés dans la restauration collective, des Biocoop et des épiceries locales. Ils élèvent trois jeunes bufs, neuf moutons et deux chevaux de travail. Marie et Thomas ont tous deux fait le choix de pratiquer la traction animale. Thomas, qui s'est familiarisé avec la conception d'outils adaptés aux pratiques en agroécologie paysanne par le biais de l'Atelier Paysan, construit, modifie et répare des outils récupérés auprès d'anciens agriculteurs, qui sont ensuite attelés aux deux chevaux de travail. Grâce à la mise à disposition des terrains par Gaëlle, la sur de Thomas, et les missions d'intérim qu'assure Marie, le jeune couple arrive à auto-financer ses investissements et espère, dans quelques années, pouvoir vivre de son activité.
L'énergie animale, force motrice pour le Beaujolais
Jean-Louis CANNELLE, Auteur ; Pierre MARTINI, Auteur ; Brieg CLODORE, AuteurJean-Louis Cannelle, paysan et formateur au CERRTA, enseigne, depuis de nombreuses années, la traction animale à des agriculteurs, et en particulier des viticulteurs. C'est notamment le cas dans le Beaujolais, région viticole qui accueille, entre autres, le projet Caract'équivigne, qui a pour but d'évaluer l'impact de cette pratique sur l'animal, le sol, l'environnement, mais aussi sur le vigneron lui-même. Pour le formateur, la traction animale est une évolution nécessaire de nos systèmes agricoles pour faire face aux enjeux climatiques, énergétiques et agronomiques. En encart, trois vignerons bio ayant assisté à ses stages pratiques témoignent.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023
BIOFIL, AuteurCet article présente des produits lauréats, ainsi que nominés, au concours Sival Innovation 2023 (Salon Sival Angers). Ces derniers, qui ont concouru dans différentes catégories, sont tous utilisables en agriculture biologique. Cinq dentre eux font partie de la catégorie « Innovation variétale » : 1 la pomme verte Canopy ; 2 la pomme de terre bio Byzance ; 3 loignon Sunions « fini de pleurer » ; 4 la tomate Roujande ; 5 le kiwi jaune Haegeum. Cinq autres font partie de la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : 1 la solution Nezapar contre la punaise verte ; 2 le biostimulant Nurspray contre le stress hydrique ; 3 le produit Micromus-System contre les pucerons ; 4 - le produit de biocontrôle nématicide Cedroz ; 5 lécran physique à largile CleFlo (crème) pour résister aux stress thermiques et aux insectes ravageurs. Trois autres lauréats et nominés présentés dans cet article appartenaient à la catégorie « Machinisme et automatisme » : 1 un enjambeur modulaire de maraîchage, développé par Romanesco ; 2 Skiterre, un outil de désherbage mécanique des cavaillons et des interceps ; 3 Orio, un porte-outils autonome (robot) pour les cultures légumières et les grandes cultures. Deux autres appartenaient à la catégorie « Services et logiciels » : 1 - Pats-C qui enregistre les mouvements de vol des noctuelles dans les cultures sous abri ; 2 le Label Energie animale qui valorise la traction animale. Deux autres appartiennent à la catégorie « Solutions pour la production » : 1 Les Tolériantes, des tomates F1 rouges sélectionnées pour la culture de plein champ ; 2 Streamline X ReGen, un tuyau goutteur. Le dernier nominé présenté appartient à la catégorie « Démarche collective » : Humival Evolution, un engrais produit dans le cadre de léconomie circulaire.
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels, des intrants et des services destinés à la viticulture biologique qui ont été nominés au concours Sival Innovation 2023. Deux dentre eux appartiennent à la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : le biostimulant Nurspray (développé par SUMI AGRO France), qui vise à activer les mécanismes naturels de tolérance au stress hydrique chez les plantes ; et lécran de protection physique à largile Cleflo (conçu par Vivagro), qui aide les plantes à résister au stress thermique. Deux innovations appartiennent à la catégorie « Machinisme et automatisme » : Skiterre (conçu par la SARL BG), un outil de désherbage mécanique du cavaillon et de linterceps ; et Wulp (développé par Praysbee), un équipement de pulvérisation adaptable à tous les pulvérisateurs, qui permet de diffuser le produit phytosanitaire au cur de la vigne. Trois autres innovations appartiennent à la catégorie « Services et logiciels » : le Label Energie Animale « Agricole », qui est géré par la SFET Société française des équidés de travail ; VitLCA (conçu par le groupe ESA), un logiciel en ligne visant à calculer des impacts environnementaux des pratiques viticoles ; latlas agroclimatique du Val de Loire (élaboré par Interloire), une plateforme en ligne qui propose une information spatialisée sur lévolution climatique et ses conséquences sur la vigne dans ce territoire. La dernière innovation appartient à la catégorie « Solutions pour la production ». Il sagit dune eau ozonée pour rincer les bouteilles (proposée par Fourage-CTI), qui permet déliminer les aromatisations industrielles du verre.
Matériels et intrants Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique (UAB). Ils ont été exposés lors de lédition 2023 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 La société Action PIN a développé une gamme de produits contre les stress abiotiques, dont deux sont UAB, à savoir Amalgerol Essence (contre les stress pédologiques) et Syncro-Natural (contre les stress hydriques) ; 2 Andermatt rappelle les extensions dusage de son produit Vitisan, un fongicide à base dhydrogénocarbonate de potassium, qui bénéficie, depuis février 2022, de trente nouveaux usages sur de nombreuses espèces en arboriculture et maraîchage ; 3 Belhomme met en avant sa tondeuse gyrobroyeuse équipée de deux disques interceps Speedway, qui permet, en un passage, la tonte de linter-rang et le désherbage du rang ; 4 Hippomeca (qui a repris la société Vitimeca) présente sa charrue de buttage de la vigne en traction animale ; 5 Mycophyto est une start-up, encore au stade de recherche-développement, dont lobjectif est de caractériser et de produire des champignons mycorhiziens arbusculaires indigènes de chaque terroir ; 6 Naturagriff propose un porte-outil quatre tête pour le désherbage mécanique ; 7 Solemat présente deux nouveautés : Xosol, un déchaumeur à disques 100 % fabriqué en France, et un vibroculteur V.I.B.S.
Parcours de vignerons : Domaine Cadeillac Bertrand Henry ; Domaine de lAnchois Stéphan Buffille
Frédérique ROSE, Auteur ; Willy KIEZER, AuteurCet article détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier se situe en Haute-Garonne. Bertrand Henry a créé le domaine de Cadeillac dans un secteur où la culture de la vigne avait été abandonnée. Il sest installé en 2005, en achetant et en plantant progressivement ses parcelles. Il gère maintenant 15 ha. Seul vigneron installé dans la région, sans conseillers viticoles ni pairs avec qui échanger, il a vite cherché à être le plus autonome possible. Après de sérieux soucis de santé, il est passé en bio (son domaine est certifié bio depuis 2018). Il met également en uvre des pratiques biodynamiques. Il poursuit lobjectif daméliorer constamment la qualité de ses raisins et de ses vins. Pour cela, il est retourné aux vendanges manuelles, il a développé la traction animale, renforcé la biodiversité sur son domaine Il souhaite aussi vendre son vin le plus localement possible. Le second domaine, le Domaine de lAnchois (7,5 ha de vignes et 5 ha doliviers ; certifié bio depuis 2007 et Demeter depuis 2020), est basé dans les Bouches-du-Rhône, à quelques kilomètres de la Méditerranée, sur les rives de létang de Berre. Au départ, Stéphan Buffille cultivait des oliviers, des figuiers et faisait du maraîchage. En 2015, il change de production, en plantant, de manière échelonnée, plusieurs parcelles de vignes avec des cépages anciens, résistants à la sécheresse et à loïdium. Il a ainsi misé sur loriginalité et la distinction, avec des cépages aromatiques peu cultivés. Son premier millésime a été pressé en 2019. Ce vigneron a choisi de confectionner des vins naturels, en fermentation spontanée, sans aucun intrant, hormis quelques sulfites. Il poursuit aussi l'objectif de limiter le travail du sol et de bien nourrir la terre.
Dossier : Quels outils, pour quels paysans ?
Pascal PAVIE, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; Daniel COUTAREL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à l'évolution des machines et des outils agricoles. Étant actuellement dans la troisième révolution agricole (automatisation...), certains paysans souhaitent retrouver une autonomie et une créativité pour leurs outils. Les articles qui composent ce dossier traitent des sujets suivants : - le monde-machine et la dépendance du biotope humain à la technologie ; - le retour de la traction animale face à la motorisation ; - le bélier hydraulique, un outil pour remonter l'eau sans électricité ; - la machine et le paysan ; - L'Atelier Paysan : du lien aux machines à l'intérêt général ; Présentation d'outils de l'Atelier Paysan : colonne de tri densimétrique, épandeur maraîcher, four à pain.
Améliorer le travail du sol : Les bio, fer de lance de la traction animale
Tanguy DHELIN, AuteurLe 11 décembre 2020, la filière Cheval Sud a organisé une journée technique sur la traction animale en viticulture. A cette occasion, lInstitut français du cheval et de léquitation (IFCE) a présenté létude Equivigne. Cette dernière a été réalisée en partenariat avec lInstitut français de la vigne et du vin (IFV). Son objectif était didentifier les viticulteurs qui ont recours à la traction équine et de mieux comprendre leurs attentes. Au total, 96 producteurs, répartis sur toute la France, ont été interrogés sur un volet quantitatif, et 36 ont été interrogés sur un volet qualitatif. Les résultats montrent que la majorité des domaines qui ont recours à la traction animale sont en bio : ils représentent 68 % des viticulteurs interrogés. La plupart des viticulteurs font appel à un prestataire (63 %). Les viticulteurs qui font travailler eux-mêmes leurs chevaux ont souvent des domaines plus petits (médiane à 7 ha) que ceux qui font appel à une entreprise extérieure (médiane à 20 ha). Par ailleurs, la traction équine nest pas assez valorisée : 55 % des utilisateurs nen tirent aucune valorisation économique. Un autre projet, CaractEquivigne, devrait voir le jour et sintéresser à litinéraire technique de seize domaines viticoles en traction animale.
As veyou l'poré et tous les beaux légumes de Mélanie et Benoit ?
Mathilde RODA, AuteurMembres de Nature & Progrès Belgique, Mélanie et Benoit se sont installés en maraîchage bio en 2011. Leur projet dinstallation sur leur ferme « As veyou lporé » correspond également à un projet de vie, dans le respect de lenvironnement, avec des constructions écologiques. Au départ, ils proposaient des paniers de légumes bio ; puis, ils ont travaillé sur commandes et sur les marchés, ainsi quen vente directe à la ferme depuis la crise sanitaire, afin de continuer à fournir leur clientèle. Ils développent leur autonomie à travers la production de leurs propres plants maraîchers et font des essais de substrat pour se passer de la fibre de coco et de la tourbe. Leur cheval de trait est aussi un précieux collègue de travail : son fumier composté participe à la fertilisation du sol, et le travail par traction animale (pour remplacer le tracteur) permet de biner sans consommer de carburant. Le couple, porteur des valeurs de Nature & Progrès, sinvestit auprès des consommateurs : le marché est loccasion de partager leur passion et leurs savoirs.
La culture sur buttes, ça vous botte ?
Pierre LEPELLETIER, AuteurEn 1924, dans son « Cours aux agriculteurs », Rudolf Steiner soulignait les bénéfices de la culture sur buttes en matière de fertilité. Récemment, la culture sur billons a suscité de l'intérêt, notamment pour limiter le retournement de la terre. La méthode Kemink, issue de maraîchers allemands, consiste à réaliser plusieurs passages, espacés denviron deux semaines, avec un outil muni de buttoirs et de socs (cette méthode est détaillée à laide de schémas). Elle laisse ainsi le temps à la vie du sol de se réorganiser entre chaque passage, et permet de déstocker les graines dadventices, tout en mélangeant la matière organique au sol. Ainsi, la réussite de la culture sur buttes réside dans le soin particulier apporté à la vie du sol et au processus de compostage des matières organiques. Autre avantage de cette méthode : elle est particulièrement bien adaptée pour les systèmes maraîchers en traction animale.
J'accueillerais bien un âne : le choisir et en prendre soin
Dans ce livre, Sandrine Lemaire dévoile ses connaissances, fruit de plus de 15 ans d'expérience en tant qu'ânière. Elle offre, dans ce guide, toutes les bases pour bien élever un âne : de la sélection de lâne, aux installations nécessaires, en passant par les soins et les besoins de l'animal, lautrice dévoile tout ce qu'il faut savoir sur cet équidé aux grandes oreilles avant de laccueillir.
Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2020 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices bio des Pays de la Loire, dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, arboriculture, maraîchage, céréales), témoignent sur leurs pratiques de transition agricole et climatique. Pour chacun.e, sont présentés : des repères sur le système de production ; des pratiques, techniques ou commerciales ; et les structures qui les accompagnent (structures économiques ou de conseil). Les pratiques abordées concernent : lautonomie protéique en élevage, le remplacement de la paille par des plaquettes de bois, la biodiversité, ladaptation du travail du sol, ladaptation au changement climatique, la relocalisation des filières, limplication dans les filières longues...
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. En Corse, le domaine Clos Culombu, de la famille Suzzoni, sétend sur 64 ha. Il est conduit en biodynamie et bénéficie du micro-climat de la baie de Calvi. Ces dernières années, il doit faire face à deux défis : le manque deau et la minéralisation de ses sols. Pour contrer cela, la famille Suzzoni multiplie les essais : fertilisation, traction animale, porte-greffes et tisanes. Pour la vinification, elle a investi dans un nouveau système gravitaire et a créé un chai enterré à six mètres de profondeur qui offre une bonne inertie thermique. Ses vins sont valorisés en AOC Corse Calvi (production de 500 000 bouteilles par an). A Mérignat, dans lAin, Elie Renardat-Fache cultive un vignoble bio de 12 ha. Ses vignes sont situées sur des terrains escarpés et ce viticulteur s'est adapté pour travailler plus en sécurité. Il cultive du gamay et du poulsard pour produire du cerdon, un vin rosé pétillant produit selon des méthodes ancestrales. Son vin est vendu en AOP Bugey Cerdon et en AOP Bugey (production de 85 000 bouteilles par an).
Une ferme très à cheval en agriculture paysanne
Patrice VIDIEU, AuteurAprès avoir vécu diverses expériences en lien avec lagriculture paysanne et le développement de la filière cheval dans plusieurs régions françaises et à létranger, Agathe Bodo et Jean-Baptiste Hannebicque ont décidé de voyager plus de six mois en autonomie avec trois chevaux, entre France et Slovaquie, pour aller à la rencontre des paysans européens. Au sud de lAllemagne, ils ont fait la connaissance déleveurs de chevaux Haflingers qui vendent le lait de leurs juments. Agathe et Jean-Baptiste retourneront les voir deux ans de suite en Woofing, le temps d'identifier des terres pour sinstaller en France. Avec laide de la Confédération paysanne, ils trouvent des terrains dans le Lot, en 2014. Jean-Baptiste sinstalle et Agathe continue de travailler à côté pour le développement de lagriculture paysanne. En 2019, Jean-Baptiste a une vingtaine de juments et sa ferme est certifiée bio (Nature et Progrès). Son chiffre daffaires sélève à 32 000 : 25 % liés à la vente de lait, 25 % liés à la vente de savons, 20 % aux prestations en traction animale, 15 % à la vente danimaux, 15 % à laccueil à la ferme (Accueil Paysan). Agathe devrait bientôt sinstaller en apportant quelques vaches Salers pour mieux valoriser lherbe.
Guide technique : Produire des légumes biologiques - Tome 3 : Composer avec les adventices
Ce guide technique fournit des éléments de réflexion et des méthodes pour établir une stratégie complète de gestion des adventices en culture biologique de légumes, à travers différents chapitres abordant : La connaissance et la reconnaissance des adventices pour comprendre leur présence et mieux les maîtriser ; La gestion préventive des adventices : limitation de limportation des graines, raisonnement de la rotation et du travail du sol, méthodes prophylactiques ; La gestion curative des adventices : différentes techniques de désherbage et agroéquipements dédiés ; Les principaux éléments de stratégie de gestion des adventices pour la plupart des légumes en agriculture biologique. Cet ouvrage sadresse aux producteurs de légumes, quils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de sy convertir, aux candidats à linstallation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Ce guide peut être utilisé à la fois par des maraîchers diversifiés et par des légumiers spécialisés.
Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille plus amplement les pratiques de deux domaines en AB. Pablo et Vincent Chevrot sont frères et sont tous deux nologues. En 2004, ils ont repris le domaine familial de 18 ha (domaine Chevrot, créé en 1930, situé au Sud de la Côte de Beaune) et l'ont converti en bio. Ils ont également réintroduit la traction animale pour gérer lenherbement dans les vignes basses de leur domaine. Dans les autres parcelles, des engrais verts sont implantés afin de maintenir la fertilité des sols. Au chai, les cuvées se font à la parcelle, avec une recherche de vins précis et aromatiques. Laurent Habrard est basé dans les Côtes-du-Rhône (domaine Laurent Habrard, 15 ha, dans sa famille depuis cinq générations). Il est en bio depuis plus de dix ans et cherche constamment à améliorer ses pratiques. Sur ses parcelles en fortes pentes non mécanisables, il teste un paillage à base de miscanthus afin de contrôler le développement des adventices et de maintenir une humidité adéquate. Avec dautres vignerons, il se penche également sur la mise en place de pratiques biodynamiques. Il fait aussi évoluer ses pratiques au chai en travaillant sur ses assemblages. Autre point important dans son travail : le lien social.
Paysans-traiteurs-crêpiers en Charente : Des galettes du champ à lassiette
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn Charente, Lucie Moy et Jonas Handtmann sont paysans, traiteurs et crêpiers : sur leur ferme de 24 ha conduite en bio, ils produisent des farines, des ufs et des légumes quils valorisent dans leur crêperie ambulante. Lucie Moy sest installée avec son compagnon en 2010 sur la ferme familiale. Le couple sest alors lancé dans la production de PPAM, mais na pas souhaité poursuivre son activité dans cette production. Lucie Moy a alors décidé de donner vie à son rêve en devenant paysanne-crêpière. Elle a suivi une formation de crêpière, puis le couple a commencé à cultiver du sarrasin, du blé, du petit épeautre, ainsi que des légumes de plein champ avec de la traction animale (qui servent à garnir les crêpes ou à être transformés en tartinades). Il a aussi commencé l'élevage de poules. Pour cultiver les céréales, ils ont fait appel à un entrepreneur voisin car ils ne souhaitaient pas investir dans du matériel, ni consacrer trop de temps aux cultures. Ils assurent en revanche le triage, le stockage et la transformation en farine. Le couple a également investi dans une roulotte pour pouvoir confectionner et vendre leurs crêpes garnies sur des évènements : Lucie Moy effectue une quarantaine de sorties davril à octobre. Cette activité fonctionne très bien, mais elle est épuisante. A terme, ils aimeraient développer des évènements à la ferme et lactivité traiteur car ces activités sont plus confortables.
La traction asine : Pratique ancienne, outils innovants
Marion COISNE, AuteurLa traction asine connaît un regain dintérêt en maraîchage. LÉcole nationale des ânes maraîchers, basée à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), enregistre un succès grandissant : elle a formé 50 stagiaires par an en 2018 et 2019, alors quelle en avait formé seulement trois en 2012 (année de création de cette structure). Cette école poursuit trois objectifs : former des maraîchers à la traction asine, éduquer de jeunes ânes et innover en matière doutils agricoles. La traction asine est en effet particulièrement bien adaptée au maraîchage : la précision de travail avec un âne est de 20 cm (contre 70 à 80 cm pour les chevaux), elle ne tasse pas le sol et permet de travailler de petites surfaces non accessibles en tracteur. A cela, il faut ajouter le plaisir du contact avec lanimal. Côté coût, Pascal Sachot, directeur de lÉcole nationale des ânes maraîchers, chiffre lachat dun âne dressé à 2 500 HT, avec 800 à 1 000 pour le harnachement et un entretien annuel de 200 . Les outils pouvant être utilisés en traction asine se sont largement améliorés ces dernières années, ce qui a permis daugmenter en précision et en confort de travail (les porte-outils Kassine et Eco-Bio sont plus amplement détaillés). Il faut compter entre 1 300 et 6 000 pour l'achat des outils.
Vu au Sival
Frédérique ROSE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs entreprises et leurs produits (ou innovations) vus au Sival en janvier 2020 : Adi Carbures (spécialiste des pièces doutils en carbure de tungstène) présente ses nouvelles pièces résistantes ; Agronutrition a homologué trois nouveaux biofertilisants (solutions bactériennes pour activer la vie du sol) ; Belchim a homologué un nouveau produit contre le botrytis sur vigne ; Boisselet met en avant un nouveau servo-moteur et un porte-outil enjambeur dédiés à la viticulture ; CLM présente un prototype de pulvérisateur confiné ; CMF travaille sur lefficience énergétique des serres et propose des équipements pour gagner jusquà quatre degrés la nuit ; Ecodyn a effectué plusieurs adaptations sur son semoir viticole à engrais verts et ses pulvérisateurs destinés à la viticulture ; If Tech a imaginé un outil pour faciliter la mise en place dufs de chrysopes dans les cultures ; Scatair présente sa gamme de petits matériels pour maraîchers bio, et notamment sa table de distribution surélevée pour semoir multibuses ; La Sellerie Percheronne a conçu des colliers légers, ouvrables et réglables pour la traction animale ; Solemat a adapté son porte-outil pour disques émotteurs utilisé dans la vigne ; Upness présente quatre nouvelles références dintrants naturels pour régénérer les sols ; Vitimeca a conçu trois outils de désherbage mécanique pour la traction asine.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Le portrait du mois : Micro-ferme maxi fierté
Antoine BESNARD, AuteurRosélène Pierrefixe et Nicolas Pigaux sont installés sur une micro-ferme en maraîchage biologique diversifié, dans le Morbihan. Ils cultivent 6 000 m2 à deux. En 2011-2012, Rosélène a suivi un BPREA dont elle sort « dégoûtée » du maraîchage : forte mécanisation, charge de travail importante, utilisation de bâches plastiques À ce moment_là, la ferme du Bec Hellouin (micro-ferme en permaculture) commence à faire parler delle. Rosélène va alors rencontrer ces producteurs et leur manière de penser est une révélation pour elle. Elle participe ensuite à de nombreuses formations avec le GAB et rencontre beaucoup de maraîchers. Avec Nicolas, ils effectuent beaucoup de tests et mettent en place un système de production en sinspirant de leurs réussites et de leurs erreurs. Rosélène a dailleurs des classeurs entiers remplis de notes. Cette jeune agricultrice sest également formée pour pouvoir utiliser la traction animale, et son père lui a fabriqué des outils adaptés à ses besoins et à ses pratiques. Avec deux enfants en bas âge, le couple est en train de réduire sa charge de travail. Rosélène a notamment commencé à sintéresser à la notion de prix de revient : elle comptabilise ce qui sort du champ ainsi que les heures passées par production. Ces analyses les ont aidés à prendre la décision darrêter certaines cultures.
Les techniques au champ
Adrien LASNIER, Auteur ; Guy DUBON, AuteurLe salon Tech&Bio a proposé près de 120 conférences et ateliers, dont une grande partie concernait larboriculture et le maraîchage bio. Quelques-unes des présentations sont détaillées dans cet article : une présentation de lutilisation de limagerie agronomique en verger (mesure de la biomasse, de la teneur en chlorophylle, de la teneur en eau, et adaptation des doses de bouillies en fonction de la densité du feuillage) ; une deuxième sur le pilotage de lirrigation des cultures légumières et les économies deau qui peuvent être engendrées ; une autre sur le projet Reppair qui vise à mesurer et à comprendre le devenir des produits phytosanitaires dans lair ; une conférence sur les solutions de réduction de la pénibilité du désherbage en maraîchage diversifié (plus particulièrement concernant le désherbage manuel) ; un atelier sur le paillage biodégradable ; une démonstration dopérations culturales par traction animale.
Traction animale - EARL de la Coulée : la diversité comme alternative
Maxime RENOU, AuteurRécemment installés au Gâvre, en Loire-Atlantique, Estelle Mylle et Nicolas Couëdel ont deux mots d'ordre : autonomie et diversité. Cela se traduit au niveau des ateliers (production de légumes de plein champ et grandes cultures ; prestations de services en traction animale), des métiers (paysan, bûcheron, galletière...), et des outils utilisés, avec une place importante donnée à la traction animale, avec trois chevaux et un mulet. Les travaux d'entretien, de précision et de soutien à la récolte (transport), sont effectués en traction animale. Les tracteurs des voisins ou de la CUMA sont utilisés pour les travaux plus importants. Pour les deux agriculteurs, les intérêts sont écologiques, techniques (précision, fenêtres d'intervention plus larges) et relationnels (rapport à l'animal).
Biofil fête ses 20 ans ! : Se former, sinformer
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa formation est indispensable à la réussite dun projet agricole bio, qui requiert un haut niveau de technicité. Dans lenseignement agricole, tous les cursus abordent aujourdhui le mode de production bio. Le nombre de fermes ou d'ateliers de lycées agricoles conduits en AB explose, les stages orientés vers la bio augmentent. Jean-Marie Morin, co-animateur de Formabio, revient, dans une interview, sur les étapes de lintégration de la bio dans lenseignement agricole et lévolution de loffre de formations bio depuis 1985, date dentrée des premiers modules bio dans les formations diplômantes. Au Lycée agricole du Valentin, dans la Drôme, les professeurs mettent en avant des pratiques bio, dans une démarche de pédagogie participative consistant à construire, sur mesure, un outil pour le semis direct sous couvert de légumineuses pérennes. Outre la formation diplômante (initiale ou continue), les moyens ancestraux dapprentissage (par lempirisme et le partage de connaissances) continuent de tenir une place prépondérante. Exemple en Inde où lorganisation Sarg Vikas Samiti diffuse les techniques biodynamiques auprès des paysans alentours, grâce à un verger de cinq hectares devenu centre de formation et embauchant une vingtaine de salariés.
Conversation avec Andrew COCUP, paysan-boulanger dans le Gers
Entretien filmé avec Andrew Cocup, paysan-boulanger bio dans le Gers, qui élève aussi des bovins et de la volaille. Il présente son parcours et ses convictions, ses techniques culturales (semis sous couvert, traction animale ), la transformation (meules de pierre, qualité du pain ), ainsi que lefficacité économique de la ferme.
Les engrais verts, du semis à la destruction : Les principaux matériels
Amandine FAURIAT, AuteurEn viticulture, l'utilisation des engrais verts est assez récente, mais la pratique a pris son essor ces dernières années. Une journée technique a été organisée dans la Drôme, au cours de laquelle des démonstrations de matériels ont été proposées aux 70 agriculteurs présents. Différents matériels ont été présentés. Dans cet article, ils font l'objet d'une description, complétée par des indications d'utilisation, de prix, et par les coordonnées des entreprises qui les fabriquent.
Système maraîchage bio plein champ
Julien Patin est installé à Puylaurens, dans le Tarn, en système maraîchage bio de plein champ 6 ha irrigués). Dans cette vidéo, il livre son parcours : de linstallation hors cadre familial, en 2006, à lévolution de ses choix éthiques et économiques, parfois remis en question par le labeur et la viabilité du travail. Il présente ses choix techniques, entre traction animale et mécanisation, entre variétés populations et hybrides, ainsi que sa volonté de commercialiser dans un rayon de 60 km autour de la ferme. Il évoque aussi les sujets de la pollinisation, des techniques agronomiques du sol quil faudrait, daprès lui, davantage transmettre en lycées agricoles, et aussi des conditions de réussite dune installation en maraîchage bio.
La traction animale complémentaire de la mécanisation
Clara DE NADAILLAC, AuteurHuit mois par an, environ 25 hectares du domaine vigneron du château Pape Clément, en Gironde, sont entretenus en traction animale. Frédéric Fardoux, compagnon du Pôle d'excellence de la traction animale du groupe Bernard Magrez et gérant de l'entreprise de travaux agricoles Ecosylva, est en charge de ces travaux. Cela fait six ans qu'il a commencé à travailler sur le domaine avec ses chevaux, affinant ainsi peu à peu les techniques utilisées et perfectionnant certains outils. Un outil a d'ailleurs été conçu spécifiquement pour les travaux en traction animale du château : la Pirogue, un châssis enjambeur équipé d'un porte-outils qui permet de travailler simultanément deux demi-rangs. Selon Frédéric Fardoux, la traction animale entraîne moins de dégâts sur les vignes et reste tout aussi intéressante économiquement que l'utilisation du tracteur. Le vignoble du château Pape Clément n'est pas certifié en agriculture biologique mais une partie est conduite selon les principes de la biodynamie.
Biodynamie et fertilité des sols
Laurent DREYFUS, Auteur ; Mireille DOSSO, Auteur ; Dominique MASSENOT, Auteur ; ET AL., AuteurCe Hors-série est consacré au thème "Biodynamie et fertilité des sols". Au sommaire : - Le sol : là où la vie s'enracine (M. Dosso, agronome, pour qui l'étude du sol est fascinante) ; - Le sol, la vie du sol, la vie de la plante (D. Massenot, formateur, agronome et chercheur en biodynamie, partage ses connaissances en pédologie, et développe son point de vue sur l'humus, le compostage, la fumure et les préparations biodynamiques) ; - Biodynamie et fertilité des sols (J. Fourès, conseiller en biodynamie, rappelle le rôle essentiel de la biodynamie dans le maintien de la fertilité des sols, en particulier la bouse de corne et le compost) ; - Le sol, la plante et les micro-organismes (G. Baudouin introduit la notion de symbioses entre plantes et micro-organismes du sol) ; - Portrait des sols et du compost : couleur, forme et motif (par B. Follador, du Nature Institute of New York, dont le travail est orienté sur les méthodes de compostage biodynamique et la morphochromatographie, selon la méthode d'Ehrenfried Pfeiffer) ; - Maintenir et améliorer la fertilité du sol (extrait des "Principes de la fertilité des sols", article paru dans la brochure suisse du FiBL) ; - Augmenter les taux d'humus en viticulture (L. Dreyfus décrit les pratiques mises en uvre par P. Meyer, viticulteur biodynamique dans le Bas-Rhin, notamment son utilisation des engrais verts et des ferments microbiens) ; - Les sabots dargile biodynamiques (A. Régnault, maraîcher sur une terre argileuse et argilo-calcaire, dans lAllier, expose ce que la biodynamie a apporté dans ses champs) ; - Les plantes spontanées, pour nourrir le sol (D. de la Porte, polyculteur-éleveur de vaches normandes dans le Calvados, explique ses pratiques en permaculture et le rôle des associations végétales) ; - Des tisanes pour la choucroute (L. Dreyfus présente la ferme de J-P. Sirlin, dans le Haut-Rhin, qui produit, en plus du lait de vache, une choucroute réputée, en biodynamie depuis plus de 60 ans) ; - Une fertilité durable sans animaux ? ; - Nos amis les vers de terre ; - La traction animale, respect du sol et fumure (expérience de Catherine et Vincent Segretain, en Auvergne, en plantes aromatiques et médicinales).
Au fil du salon... une filière en effervescence
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLe salon Tech&Bio de 2017 a accueilli une multitude daméliorations et dinnovations en matériels, en techniques, mais également en démarches dentreprises et de filières. Une vingtaine de produits, récemment mis au point ou en cours de développement, sont présentés. En élevage : - de nouveaux mélanges fourragers à base de lablab ; - des variétés de maïs conçues pour lagriculture biologique ; - des concentrés azotés sans gluten ; - des toasteurs mobiles ; - une filière bio et locale dAngus ; - des "massaïs" conservés par voie anaérobie, pour les monogastriques, qui associent des broyats de graines ou ensilages avec une légumineuse fourragère. Pour les cultures spécialisées : - divers matériels (tracteurs électriques, pulvérisateur enjambeur à traction animale) ; - des filets antidérive pour exploitation mixte ; - un jeu collectif édité par lINRA pour développer la mycorhization. En grandes cultures : - de nombreux outils et matériels (herse étrille, écimeuse à couteaux, bineuse, charrue, déchaumeur-scalpeur, semoir de semis direct, houe rotative) ; - de nouvelles semences et variétés sélectionnées en bio.
Pratiques favorables au climat : Tour de France des paysans bio engagés : Enquêtes 2016
Didier JAMMES, Auteur ; Cécile ACHOUR, Auteur ; Cédric PERICARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Ce recueil sur les pratiques innovantes en agriculture biologique qui sont favorables au climat est une première publication du groupe technique Bio-Énergie-Climat créé par la FNAB. Il décrit des pratiques agricoles susceptibles de favoriser latténuation du changement climatique, à travers lexpérience de plusieurs producteurs répartis sur 5 régions françaises (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Hauts-de-France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte dAzur). En 2016, le groupe technique Bio-Énergie-Climat, en collaboration avec luniversité dAuvergne, a diagnostiqué une quinzaine dexploitations bio en France. Les critères principaux pris en compte étaient les consommations dénergies directes et indirectes (fioul, électricité, intrants, matériel...), les émissions de GES et les variations de stockage du carbone. Le document cherche à caractériser des exemples de pratiques que lon suppose favorables au climat. Chaque pratique décrite (par exemple, production de méteils, utilisation du BRF, traction animale en polyculture-élevage ) est intégrée dans une exploitation et dans son environnement et tient compte des aspects socio-économiques et de la résilience de la ferme. Les avantages de la pratique et ses performances environnementales sont analysés.
Retour dexpérience : Catherine et Vincent Segretain, producteurs de PPAM dans les Combrailles (63)
Tom VANEECKHOUTTE, AuteurCatherine et Vincent Segretain sont producteurs de plantes aromatiques et médicinales au sein de la ferme Altaïr, en Auvergne, depuis 22 ans. Ils produisent, dans les Combrailles (63), une soixantaine de plantes aromatiques et médicinales sur 92 ares, qu'ils complémentent par la cueillette sauvage d'une trentaine d'autres espèces. Ils commercialisent leurs plantes sous forme de tisanes et dinfusions sous les labels AB et Demeter. Ils ont commencé à mettre en place la traction animale suite à la visite dune ferme maraîchère voisine qui leur a donné lenvie d'essayer. Cest avec un âne quils ont commencé. Pour eux, il sagissait avant tout de régler le problème du développement du chardon, entre autres, dû à la formation dune semelle de labour. La traction animale intervient à certains moments précis, en complément des outils animés et motorisés. Ils continuent de sapproprier sereinement cette pratique. Un groupe de producteurs intéressés par la traction animale s'est constitué et Bio 63 a mis en place un cycle de formations dédiées à cette pratique (2 sessions en 2017).
Utiliser la traction animale en viticulture : Interview : Christian Ducroux, vigneron bio dans le Beaujolais, à Lantignié (69)
Bérénice BOIS, AuteurChristian Ducroux a commencé à travailler en bio en 1981 et a débuté la traction animale avec un cheval en 1998 afin d'éviter le tassement de son sol. Ce choix est aussi lié à son système : son vignoble est planté en gobelets à une densité de 10 000 pieds /ha. Il a arraché un rang sur 6 et replanté à 1,10 m, mais tout en restant en vignes étroites. Avec lutilisation du cheval, son sol a pu retrouver une bonne porosité au bout de 2 ans, la vie microbienne sest améliorée et la vigne présente une plus grande vigueur. Lactivité dominante avec le cheval est le labour. Le viticulteur travaille son sol à raison de 7 à 8 passages davril à août. Il utilise aussi le cheval pour pulvériser ses préparations biodynamiques. Il dispose de 3 chevaux, dont 2 qu'il partage avec deux autres vignerons voisins qui travaillent eux aussi en traction animale. Afin de faire évoluer sa pratique, il participe une fois par an à des stages de traction animale avec lARDAB, au salon des vignerons qui utilisent la traction animale, à des démonstrations, et continue de se former à la relation homme/cheval. Pour lui, le passage à la traction animale est un pas compliqué à franchir, mais très enrichissant parce quil enseigne lhumilité du travail avec le vivant et permet de se découvrir soi-même.
Une exploitation aux productions diverses
Manon DESSALCES, AuteurAncien instituteur, Roland Ayel s'occupe seul de sa ferme, en Haute-Loire, sur des terres appartenant à sa famille. Il possède un dizaine de chèvres et quelques vaches, dont il transforme le lait. Un hectare de méteil bio (pois, seigle, vesce, triticale et épeautre) lui permet d'être autonome en fourrage. Son idée de dresser ses vaches à l'attelage lui est venue des souvenirs de ses grands-parents paysans. Deux à trois fois par semaine, il utilise ses vaches pour transporter le fumier ou passer la herse. Adhérent de Nature & Progrès, il produit également des légumes et des petits fruits, qu'il vend sur les marchés. Investi dans de nombreuses autres activités, Roland Ayel participe aussi, régulièrement, à des formations avec Bio 63 ou Haute-Loire Biologique, notamment pour apprendre à soigner ses animaux grâce à des méthodes alternatives.
Hors-série n° 18 : Renouer avec la Terre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ehrenfried PFEIFFER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec la Terre" : - Parcs et jardins, beauté et utilité ; - Que pouvons-nous apprendre du jardin ? ; - Maraîchage, traction âne-imale et accueil nature ; - L'entraide Berruyère : la biodynamie en insertion ; - Atelier paysage, maraîchage au foyer de vie de Ruzière dans l'Allier ; - Une retraite biodynamique dans les Deux-Sèvres ; - Gérard Augé, la biodiversité au quotidien ; - Sélectionner les plantes médicinales : Le réseau Hortus Officinarum ; - Des fermes en ville aux Pays-Bas ; - Vert urbain-jardins d'amour ; - Le domaine agricole comme jardin ; - Le jardin des abeilles ; - Le jardin du savoir être ; - Jardiner l'âme ; - Jardins ou parking ? ; - Jardiner pour transformer la vie à Bâle ; - Le jardin lieu de résistance à l'étalement urbain.
Néo-Bûcher
Le néo-bûcher est tiré dun ancien modèle de porte-outil en traction animale, particulièrement renommé avant la généralisation du tracteur. Cette nouvelle version, toujours destinée à la traction animale, est laboutissement dune collaboration entre l'Atelier Paysan et lassociation Hippotese, visant à remettre cet outil réputé au goût du jour. En regroupant tous les atouts de loriginal et en intégrant des améliorations comme le ressort de suspension ou le mancheron réglable, cet outil est maintenant accessible, reproductible et encore plus fonctionnel. Lidée directrice a été de conserver les qualités techniques du porte-outil dorigine, parfaitement adapté au binage/buttage de précision sur les cultures biologiques, maraîchères et de plein champ, et de lui ajouter de nouvelles fonctionnalités qui améliorent le confort de travail et lergonomie et qui permettent ladaptation doutils récents tout en gardant une compatibilité avec les barres doutils existantes. Les documents suivants sont disponibles sur la page du tutoriel : les plans de loutil (version 1.4), un reportage vidéo consacré au néo-bûcher, un lien vers le site de lassociation Hippotese retraçant lhistoire de loutil, ainsi quun article décrivant les modalités dun binage de précision avec ce porte-outil. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
Portrait de ferme : Les chevaux libres
Sabine Guillemoz, agricultrice biologique à Ajoux (Ardèche), a comme principale activité laccueil denfants de 7 à 15 ans en séjours de vacances à thème équestre et basés sur la relation et la communication avec le cheval. Elle propose également des séances de découverte de la traction animale, de formation au parage naturel et à un mode délevage alternatif. Du jus de pomme (1 T) et des châtaignes (0.5 T) sont également produits sur la ferme.
Agriculture écologique indépendante : Pour maintenir son activité, Prommata réduit sa structure et développe ses formations
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurL'association Prommata, créée en 1991, a pour objectif d'accompagner les paysans pour une plus grande autonomie, en proposant, notamment, des ateliers d'auto-construction de matériel de traction animale. 2014 n'ayant pas été une bonne année financièrement, elle a dû prendre la décision de licencier. Elle a cependant bien l'intention de poursuivre son action au service de l'agriculture paysanne. L'accent va être mis sur le développement de son offre de formation, explique André Gimenez, coordinateur de l'association, autour de quatre grands axes liés à la traction animale : initiation, approfondissement, formation accompagnement consolidation, formation professionnelle longue. L'article détaille le contenu de chacune de ces propositions qui, selon André Gimenez, répondent aux besoins de nombreux porteurs de projets rencontrant des difficultés une fois installés.
Alsace : La transition énergétique à hue et à dia
Anne WANNER, AuteurLa traction animale est économiquement rentable, même si de nombreux aspects ne sont pas quantifiables. Et si l'important résidait justement dans ces aspects non quantifiables ? Le non tassement du sol par exemple, l'absence d'érosion, de besoin de faire des chemins pour le tracteur, l'état impeccable de la prairie... Cet article présente Philippe Kuhlmann, passionné par la traction animale, avec surtout des bovins. « Après guerre, raconte-t-il, il fallait vendre un buf pour s'acheter un tracteur, aujourd'hui, il en faut entre 60 et 80 ! ». Installé en Alsace, après un détour dans le Massif Central, cet éleveur de bovins vit aujourd'hui de sa passion, puisqu'il vend des bovins dressés pour la traction animale (140 bêtes dressées à son actif). Il prône l'utilisation des bufs comme « autonomie hybride » : « une vache peut fournir la motricité, mais aussi la viande (par son veau), le lait, le fumier et sa présence animale ». Plus de renseignements sur : attelagesbovinsdaujourdhui.unblog.fr
Le cheval, viable en situation extrême
Xavier DELBECQUE, AuteurLe cheval est de plus en plus présent dans les vignobles français, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, et des plus petits aux plus grands domaines. Economiquement, l'utilisation du cheval pour les travaux dans les vignobles n'est pas toujours rentable. Son intérêt concerne surtout les vignes en coteaux, où le tracteur peut difficilement être utilisé. Les viticulteurs qui témoignent dans cet article, tous en agriculture biodynamique, considèrent que le premier argument est agronomique : travailler avec les chevaux permet de mieux préserver le sol.
Dossier : Le travail du sol : Pour ou contre le travail du sol ?
Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Guylaine GOULFIER, Auteur ; ET AL., AuteurAvec, notamment, l'émergence de la permaculture, le débat sur la nécessité de travailler ou non le sol est relancé. De plus en plus de jardiniers s'intéressent aux techniques de non-travail du sol, comme les buttes ou le semis sous couvert. Ce dossier donne la parole sur le sujet à des experts et à des jardiniers, puis propose des articles techniques sur le paillage, ainsi qu'un reportage chez un maraîcher bio qui a opté pour la traction animale. Au sommaire du dossier : - Le travail du sol ne doit pas être systématique (éclairages d'Emmanuel Bourguignon, fils de Lydia et Claude Bourguignon, et directeur d'un laboratoire de microbiologie des sols, sur l'entretien et la fertilisation des sols) ; - La bêche ou le paillis ? (tour d'horizon des pratiques de jardiniers en matière de travail du sol) ; - Jardiner "sol vivant" (éclairages et conseils de Gilles Domenech, pédologue, pour préserver la vie biologique du sol) ; - Pour un labour agroécologique (préconisations d'Yvan Gautronneau, agronome spécialiste des problématiques liées au travail du sol) ; - Paillage : la clé du sol ; - Un âne pour mon sol (reportage chez Maxime Teneul, maraîcher bio dans les Combrailles, en Auvergne)
Hors-série n° 17 : Renouer avec l'animal
Laurent DREYFUS, Auteur ; Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec l'animal" : - Re-conquérir notre souveraineté d'éleveurs ; - La mission des animaux de la ferme ; - Cheminer avec les animaux ; - De la rencontre à la relation avec les animaux ; - Soigner les animaux selon leur nature ; - La perception des bovins ; - Un peu de sociologie de troupeau ; - Chuchoter à l'oreille du cheval ; - De la pêche à l'organisme agricole dans le Morbihan ; - Réunir ce qui est séparé : sauvage, cultivé, domestiqué ; - La problématique de la consommation de produits d'origine animale ; - Pourquoi atteler des bovins en 2015 ; - Les cloches magiques ; - L'élevage industriel en déséquilibre globalisé ; - Pour une fertilité durable du sol... l'animal est vital ; - Les dernières Cuisses de demoiselle de Coco.
Maraîchage : Traction animale à la ferme de la Terre native
Sonia REYNE, AuteurMaxime Teneul rêvait de trouver un projet qui lui corresponde et qui lui permette de vivre au grand air. Après un BPREA en maraîchage, option traction animale, à la Roche-sur-Yon, et un stage chez un agriculteur dans l'Allier, il achète sa première kassine (porte-outil pour la traction animale). Aujourd'hui, installé dans la commune de Blot l'Église (63), sa ferme accueille des stagiaires désireux de découvrir la traction animale. Maxime travaille avec ses deux ânes, cultive 5 000 m2 de légumes bio en plein champ, complétés par deux tunnels de culture, à 700 m d'altitude. Il vend sa production sur les marchés, ravitaille l'AMAP locale et quelques restaurateurs. Il a pour projet la construction d'un bâtiment agricole autonome en énergie, pour stocker ses légumes.
Prommata : 25 ans au service de l'agroécologie !
Guillaume KEDRYNA, AuteurL'association Prommata est née de la rencontre entre Jean Nolle, inventeur de machines agricoles modernes à traction animale, et un groupe de paysans ariégeois convaincus de l'intérêt de ce type de traction dans le développement d'une agriculture intelligente et durable. Alors qu'ils mettaient déjà en uvre un ensemble de techniques comme le non-labour, la culture sur buttes ou encore l'utilisation d'engrais verts, ils ont vu là l'occasion d'approfondir leur approche. Les atouts de la traction animale sont de diverses natures : réduction des pollutions, autonomie de l'agriculteur, innovation en agriculture biologique, valorisation de territoires à fort handicap naturel, réhabilitation des animaux de trait... Un groupe-recherche s'est constitué pour répondre aux besoins des paysans adhérents de Prommata. Paysans et artisans travaillent ensemble à l'amélioration du matériel, dans un souci constant de sa simplification et de son efficacité, autant dans sa fabrication que dans son utilisation. Les outils sont variés (porte-outils, tracteur hippomobile...), toujours conçus pour être polyvalents et pour apporter le plus d'autonomie possible aux agriculteurs. Prommata a développé, à travers le monde, des ateliers solidaires d'auto-construction. L'association dispense aussi des formations préalables à l'installation. Elle s'appuie sur un réseau d'adhérents et de bénévoles pour promouvoir une démarche agroécologique dans le temps et pour le plus grand nombre. L'association a cependant toujours besoin de soutien et fait un appel à la solidarité pour pouvoir continuer d'exister.
Au rythme des ânes
Maude LE CORRE, AuteurDepuis 2012, le haras national de Villeneuve-sur-Lot (47) propose, en partenariat avec l'association France Âne Mulet, une formation à la traction asine. La formation comprend plusieurs modules pour un total de 70 heures environ, au cours desquelles l'âne et le maraîcher vont apprendre à se connaître et à travailler ensemble. Le projet propose aux stagiaires de repartir, à l'issue de la formation, avec un âne formé par le haras, ou d'avoir à disposition l'âne et le matériel avec lesquels ils ont travaillé, pour une durée six mois après la fin du module de perfectionnement. Cela permet au maraîcher de teste le duo qu'il forme avec l'âne, et, le cas échéant, il disposera d'un an pour acquérir l'animal.
Traction animale : En Viticulture Biologique : « qui veut cultiver longtemps ménage son cheval »
VIVRE LA VIGNE EN BIO, AuteurFace aux problématiques de compaction des sols liées à la mécanisation, de plus en plus d'agriculteurs reviennent vers la traction animale. Cette façon de travailler le sol présente divers avantages et inconvénients, présentés dans cet article. Des références économiques, issues de la Cuma des Centaures et de la documentation technique de l'association Prommata, présentent les différents postes de charges liés à l'installation en traction animale. Enfin, un exemple d'itinéraire technique en viticulture biologique illustre les interventions possibles avec un cheval de trait.
Viticulture biodynamique et biodiversité
Jean-Paul ZUSSLIN, AuteurJean-Paul Zusslin est vigneron depuis 15 ans sur le domaine familial, en Alsace. Il s'inscrit dans une lignée de vignerons depuis 13 générations. Sur son domaine, 16 ha sont cultivés, essentiellement en vignes, quelques ha étant répartis entres vergers, prairies et forêts. C'est le père de Jean-Paul qui a débuté la biodynamie en 1997 suite à une formation sur la viticulture biodynamique. A l'époque, malgré la réserve des vignerons du village à l'égard des pratiques biodynamiques, il s'est lancé dans l'aventure, confiant, et a obtenu de bons résultats. Dans cet article, Jean-Paul explique son lien avec les animaux et le milieu naturel, à partir de l'historique du domaine.
La culture des PPAM en terrasse et en traction animale dans le massif des Bauges
Jean-Michel NAVARRO, AuteurIsabelle et Jacques Vial-Dury cultivent 5 000 m2 de plantes aromatiques en Savoie, en rotation avec des légumes et des engrais verts. Le travail avec des ânes est bien adapté aux petites parcelles et aux pentes. Les sols étant insuffisamment drainants, les producteurs ont arrêté le labour et utilisent des planches permanentes pour les plantes aromatiques afin d'exploiter la porosité naturelle du sol plutôt que de le déstructurer. La vente des plantes, des huiles de macération et des baumes est réalisée principalement en circuits courts.
Des CV en chair et en os pour ménager les ressources
Adrian KREBS, AuteurDans l'agriculture, le travail avec les chevaux peine à se développer. Cependant, avec une importance de plus en plus grande accordée à la durabilité, la traction hippomobile retient aujourd'hui l'attention. La rentabilité n'est pas encore certaine, mais, en matière d'écologie, de ménagement des ressources et de crédibilité, le travail avec les chevaux a toute sa place face aux procédés motorisés. L'article se penche sur l'expérience de David Michel, agriculteur bio suisse (céréales, prairies, légumes), qui travaille en étroite collaboration avec un constructeur pour développer des machines à utiliser en traction animale.