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Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Le projet IMPULsE à lheure du bilan
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurDébuté en 2017, le projet IMPULsE est arrivé à échéance en 2020. Plusieurs méthodes ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour la gestion des punaises phytophages. Un important travail de caractérisation a également été mené sur les punaises appartenant au genre Lygus et au genre Eurydema, afin de mieux connaître ces ravageurs. A ce stade, en culture de tomate et daubergine sous abri, les résultats les plus intéressants ont été obtenus avec les méthodes de gestion basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et sur la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages, nématodes entomopathogènes). Les méthodes de lutte reposant sur la biodiversité fonctionnelle (utilisation de plantes pièges, telles que le colza) montrent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ. Ces stratégies restent néanmoins à affiner lors de prochains projets de recherche-développement.
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Management of phytophagous bugs in vegetable crops - Assessment of the IMPULsE project
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet IMPULsE a débuté en 2017 et s'est terminé à la fin de lannée 2020. Il a été loccasion dévaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur tomate, aubergine et chou. Par ailleurs, un important travail de caractérisation des punaises appartenant aux genres Lygus et Eurydema a été réalisé, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques. En culture daubergines, le recours à des filets anti-insectes, d'une part, et, d'autre part, à Trissolcus basalis, un insecte auxiliaire parasitoïde, se sont avérés être des méthodes efficaces pour gérer la punaise Nezara viridula. Les filets anti-insectes ont également été efficaces pour contrôler le développement des punaises Lygus. En culture de tomates, l'utilisation de cartes jaunes collantes (pour la détection) et de nématodes entomopathegenis (pour le contrôle) a été une combinaison efficace pour gérer les punaises Nesidiocoris tenuis. Pour la culture du chou en plein champ, les méthodes basées sur la biodiversité fonctionnelle, et plus particulièrement lutilisation de plantes pièges (colza), se sont révélées prometteuses dans la gestion de la punaise Eurydema. Ces différentes stratégies doivent toutefois être affinées dans le cadre de futurs projets.
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Webinaire : Best4Soil, un réseau européen pour la préservation des sols
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Marie TORRES, AuteurBest4Soil est un projet européen qui vise à diffuser des connaissances en lien avec la santé des sols. Des rencontres nationales et internationales, mélangeant des chercheurs, des instituts techniques, des techniciens et des producteurs, sont organisées chaque année. En décembre 2020, un webinaire a regroupé des intervenants français, espagnols, chypriotes, italiens et grecs. Durant deux jours, ils ont présenté leurs expériences autour de trois thématiques : « compost », « biofumigation », « rotation des cultures, maladies telluriques et nématodes ». Les outils de transfert et de communication mis en place ont également été présentés : vidéos, fiches techniques et bases de données. Ces outils sont accessibles en ligne depuis le site internet du projet.
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Les punaises phytophages en verger de fruits à pépins : Enseignements et perspectives du projet SUPOR
Bertrand ALISON, Auteur ; Myriam BERUD, Auteur ; Alexandre BOUT, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet SUPOR, financé par FranceAgriMer, rassemble le CTIFL, lInrae, la Chambre interdépartementale dagriculture Savoie-Mont-Blanc, ainsi que des stations dexpérimentation régionales (La Morinière, La Pugère et SudExpé). Ce projet vise à améliorer les connaissances sur les punaises phytophages en verger de fruits à pépins et à mettre au point des stratégies de protection efficaces. La première année détude (2020) a été loccasion deffectuer un suivi des dynamiques des populations de punaises dans les vergers de pommiers et de poiriers, notamment un suivi de lespèce invasive Halyomorpha halys (aussi appelée punaise diabolique). Cette première année détude a également montré lintérêt des filets insect-proof installés, soit sur le rang, soit en périphérie des parcelles. La protection offerte par ces filets est efficace si ces derniers sont fermés assez tôt : après fleur pour les punaises de printemps, début juin pour Halyomorpha halys. SUPOR prévoit également détudier lintérêt des plantes pièges et de rechercher des ennemis naturels des punaises, en particulier contre Halyomorpha halys.
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Carotte : Le virage vert amorcé
Cécile PRALY, AuteurLa culture conventionnelle de carottes, souvent basée sur un modèle productif à bas prix, se situe dans un contexte économique fragile. Le contexte de réduction des phytosanitaires bouleverse plus ou moins ce modèle productif. Certaines entreprises montrent, néanmoins, par leurs pratiques, que lévolution est possible, en adoptant des démarches environnementales (bio, HVE, Demain la Terre, Zéro Résidu de pesticides). En bio, les entreprises concernées sont Priméale, Kultive et Fermes Larrère. Pour le groupe Kultive, un vaste plan de développement de légumes bio est en cours de préparation. Un des enjeux est de trouver des surfaces certifiées bio pour les rotations. Le groupe Priméale, leader en carotte française, accélère considérablement le développement de son offre bio. Un encart porte sur lutilisation dune variété de carotte piège pour lutter contre le nématode Heterodera carota.
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La Drosophile suzukii : Un bio agresseur qui fonce
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLa drosophile suzukii est un ravageur qui sattaque à de nombreux fruits (fruits rouges, pruneaux, abricots ). Son cycle de développement est très rapide (20 jours), ce qui lui permet de réaliser entre 10 et 13 cycles par an. À chaque cycle, la drosophile suzukii pond entre 100 et 200 ufs. Comme sa population peut augmenter très rapidement, il est important de lutter contre ce ravageur dès quil a été observé dans une parcelle. Il est alors possible deffectuer du piégeage, notamment à laide de la préparation suivante : 1/3 deau, 1/3 de vin rouge et 1/3 de vinaigre de cidre. Des méthodes prophylactiques peuvent également être mises en uvre : tenir un enherbement bas, arroser le matin (si lenvironnement est sec, la drosophile préfèrera se réfugier dans les haies), récolter fréquemment les fruits (voire effectuer des récoltes totales), recourir à des plantes pièges (prunus padus), favoriser les prédateurs naturels à laide de haies... Il est également possible deffectuer de la lutte physique à laide de filets sur les fraisiers et les framboisiers. Enfin, des traitements peuvent aussi être employés, notamment le Spinosad, la chaux éteinte (elle augmente le pH du fruit et freine le développement des larves) ou encore des extraits dails ou de tanaisie.
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Gestion des Nématodes à galles en maraîchage sous abri
La plupart des plantes maraîchères sont sensibles à Meloidogyne spp. Ces derniers sont des nématodes à galles responsables dimportants dégâts en cultures maraîchères sous abris. Leur développement est généralement le reflet dun déséquilibre microbiologique du sol. Ils ne peuvent pas être éradiqués mais il est possible de les maintenir en dessous de leur seuil de nuisibilité. Pour cela, la prophylaxie doit être pratiquée toute lannée et à tous les niveaux de litinéraire technique. Des actions assainissantes (solarisation, couverts végétaux) peuvent être mises en place au moment de linterculture. Sur le long terme, il faut favoriser les pratiques améliorant lactivité biologique du sol. Cette fiche technique apporte des éléments permettant de connaître le stade dinfection dune parcelle via lIndice de Galle Racinaire (IGR) et des analyses en laboratoire. Elle détaille ensuite les éléments de prophylaxie à appliquer, ainsi que les différentes pratiques culturales possibles pour lutter contre les nématodes. Parmi ces méthodes, le texte se focalise plus particulièrement sur les effets de différents couverts : plantes pièges (sorgho fourrager), plantes de coupure (sorgho variété Jumbo) et plantes biofumigantes (moutarde).
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Gestion des punaises phytophages en cultures maraîchères : Bilan du projet IMPULsE à mi-parcours
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Amélie BARDEL, AuteurInauguré en 2017, le projet Casdar IMPULsE arrive à mi-parcours avec les premiers résultats. Plusieurs méthodes de lutte ont été évaluées sur tomate, aubergine et chou pour mieux gérer les punaises phytophages. Un important travail de caractérisation des punaises du genre Lygus a été réalisé en parallèle, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques en culture daubergines. À ce stade, les méthodes de gestion des ravageurs basées sur la protection physique (filets, pièges chromatiques englués) et la lutte biologique (auxiliaires parasitoïdes et entomophages) donnent les résultats les plus intéressants en cultures de tomates et aubergines sous abris. Les méthodes établies sur la biodiversité fonctionnelle (plantes pièges) présentent un intérêt pour la gestion de la punaise du chou en plein champ.
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Punaises phytophages des tomates, aubergines et choux : Chercher les bons moyens de protection
Frédérique ROSE, AuteurDans le cadre du projet Impulse, le Ctifl et ses partenaires étudient différents moyens de lutte contre les punaises phytophages. Ces dernières peuvent engendrer jusquà 90 % de perte de récolte et restent un verrou en agriculture biologique. Les scientifiques ont tout dabord cherché à améliorer leurs connaissances sur la biologie de linsecte. Ils se sont ensuite penchés sur la recherche dauxiliaires de culture. Suite à des expérimentations, Trissolcus basalis a été identifié comme un parasitoïde de la punaise Nezra viridula. La stratégie visée est celle de la lutte biologique par introduction dauxiliaires, mais il reste à déterminer les doses et fréquences optimales des lâchers. Nabis spp a également été retenu. Il sattaque au stade L1 et L2 des punaises, mais son comportement avec les autres auxiliaires et son innocuité sur la plante restent encore à étudier. Des essais ont également permis de tester lefficacité de filets anti-insectes : globalement, les dégâts causés par les punaises étaient moins nombreux sous filet (même si une légère recolonisation a été observée en été) et une augmentation du rendement a été constatée. Lintérêt de la technique reste à confirmer et celle-ci devrait certainement être associée avec dautres moyens de protection. Des plantes pièges ont aussi été testées en plein champ (chou chinois, moutarde, colza). Cependant, la présence de larves a été observée dans ces plantes qui peuvent donc devenir une source de contamination. Très peu de connaissances sont disponibles sur ces plantes pièges, et de nouveaux essais sont programmés avec des ajustements.
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Punaises, une problématique à gérer
Adrien LASNIER, AuteurLes punaises phytophages se manifestent de plus en plus dans les cultures légumières. Le CTIFL a lancé, en 2017, le projet Impulse qui vise à mettre au point de nouveaux moyens de lutte contre quatre punaises phytophages : Nezara et Lygus sur aubergine, Nesidiocoris sur tomate et Eurydema sur chou. Dans la lutte contre Nesidiocoris, plusieurs essais à lAprel ont montré des résultats intéressants avec des méthodes à combiner : aspiration, retrait et élimination des bourgeons, traitements localisés en tête de plante avec des nématodes entomopathogènes, et piégeage chromatique. Pour Eurydema, la gestion par semis de plantes pièges (comme le colza) de chaque côté dune culture de chou est testée au Grab depuis 2017 et ces plantes pièges montrent un potentiel intéressant pour attirer les punaises. Cette méthode est couplée à des aspirations hebdomadaires afin de neutraliser les punaises, car ces dernières se reproduisent sur les plantes pièges. De son côté, Invenio conduit des essais depuis 2015 pour évaluer lutilité des filets.
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Les rencontres techniques Ctifl/Itab agriculture biologique légumes : Plantes de services et couverts végétaux
Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurEn 2018, les rencontres techniques Ctifl/Itab dédiées à la production de légumes en agriculture bio se sont déroulée à Bellegarde, le 29 mars 2018. Techniciens, conseillers, chercheurs, producteurs et représentants dentreprises dagrofourniture ont échangé sur la thématique des plantes de services, qui représentent un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les dernières avancées, en matière de recherche et dexpérimentation, sur les plantes de services et les couverts végétaux, ont ainsi été présentées. Pour les bioagresseurs aériens, les plantes de service peuvent être utilisées pour leur émission de composés volatils qui perturbent l'action de ravageurs ou comme plantes hôtes des auxiliaires. Concernant la gestion des bioagresseurs telluriques, les plantes de services peuvent être utilisées comme plantes assainissantes du sol ou biofumigantes. Plus globalement, les plantes de services peuvent aussi jouer le rôle dengrais verts dans la gestion de la fertilité du sol, voire de couvert végétal pour réduire le travail du sol. Ces techniques sont bien développées en grandes cultures, mais la faisabilité est encore à évaluer en maraîchage.
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Dossier : Le melon soigne sa protection
Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, AuteurEn agriculture conventionnelle, la protection du melon se base de plus en plus sur des méthodes alternatives. Ce dossier, composé de trois articles, en présente certaines. Le premier article est consacré aux solutions contre la bactériose : après avoir décrit les symptômes et le traitement le plus couramment utilisé (la bouillie bordelaise), larticle détaille des alternatives : modèle de prévision des risques bactériologiques, recherche de résistance variétale, recherche de produits de biocontrôle (peptides antimicrobiens). Le second article traite des méthodes à mettre en uvre durant linterculture contre les nématodes à galles : solarisation, couverts végétaux assainissants avec des modes daction variés (biofumigation, plantes pièges ou encore plantes de coupure). Le dernier article fait un point sur les produits de biocontrôle quil est possible dutiliser. En fin de dossier, un encart est réservé aux recherches variétales pour lutter contre la fusariose.
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Gestion agro écologique des punaises du chou
Dans le cadre du projet ONEMA Impulse, le GRAB a travaillé sur la gestion des punaises du chou Eurydema en agriculture biologique. En 2018, les essais ont porté sur lutilisation de plantes pièges. Trois modalités ont été testées : une témoin et deux autres avec des plantes pièges, lune avec de la moutarde brune (variété Scala de Semfor) et lautre avec du colza (variété Sammy de Saatbau). Chaque micro-parcelle comptait 80 choux cabus et huit plantes pièges situées sur le rang entre deux choux (sauf pour les parcelles témoins). Le tout a été planté le 11 juillet 2018. Lessai a très vite révélé que la moutarde ne constitue pas une plante piège intéressante : avec son cycle de développement rapide, elle disparaît trop vite de la parcelle. Au contraire, le colza, qui a un cycle bien plus long, est compatible avec le rôle de plante piège. Aucune différence significative na été observée entre le témoin et les parcelles contenant du colza jusquau mois daoût ; mais, à partir du 12 septembre, les dégâts causés par des punaises sont significativement moins importants sur les parcelles contenant cette plante piège.
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Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
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En Afrique, le système « push-pull » protège le maïs des insectes foreurs et des adventices
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurEn Afrique, les agriculteurs cultivant du maïs doivent faire face à deux ravageurs d'envergure : la pyrale, un insecte foreur dont les larves se nourrissent des tiges de maïs, et la Striga, une adventice parasite. A partir de 1993, plusieurs centres et instituts de recherche se sont associés pour trouver une solution abordable et respectueuse de l'environnement. C'est la méthode de protection intégrée dite « push-pull » qui est ressortie du lot. Elle consiste à associer deux autres plantes à la culture de maïs : le Desmodium (légumineuse) comme culture intercalaire, et l'herbe à éléphant (ou miscanthus, une graminée) en bordure de parcelle. Le Desmodium produit des substances chimiques qui, d'une part, attirent les prédateurs de la pyrale, et qui, d'autre part, s'apparentent à un faux signal de détresse qui repousse les femelles du ravageur. L'herbe à éléphant, quant à elle, produit des substances chimiques qui attirent les pyrales, ainsi qu'une substance collante qui va les piéger. Par ailleurs, le Desmodium se comporte comme une « fausse plante hôte » pour la Striga : les substances chimiques qu'il produit vont entraîner la germination des graines de l'adventice mais vont ensuite inhiber la croissance de ses racines.