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Produits de stimulation en agriculture visant à améliorer les fonctionnalités biologiques des sols et des plantes - Étude des connaissances disponibles et recommandations stratégiques : Rapport final - Décembre 2014
Ludovic FAESSEL, Auteur ; Catherine GOMY, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (78 rue de Varenne, 75 349, FRANCE) : MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET (MAAF) | 2014Parfois qualifiés d'"alternatifs", les produits de stimulation suscitent un intérêt grandissant auprès des acteurs du monde agricole, dans un contexte où les attentes sociétales sur la durabilité des systèmes agricoles et les contraintes réglementaires et techniques sont de plus en plus fortes. Ces produits ont pour but d'agir sur la capacité des systèmes biologiques à s'adapter, par exemple en stimulant les défenses naturelles de la plante. Commanditée par le Centre d'Études et de Prospective du Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, cette étude vise à donner une vision de la situation et des connaissances autour des produits de stimulation. Le cabinet d'audit Bio by Deloitte et le centre de recherche spécialisé dans les domaines de la fertilisation et de l'Agroenvironnement, RITTMO, ont conduit cette étude à partir de plusieurs objectifs : réaliser un panorama de ces produits, faire le point sur les connaissances scientifiques concernant leurs modes d'action, leur efficacité et les risques toxicologiques liés à leur usage, décrire le positionnement de ces produits dans les cadres réglementaires, étudier la dynamique de marché et les perspectives de développement, analyser la pertinence agronomique et le positionnement de ces produits dans des systèmes agroécologiques. Les auteurs dressent ensuite des perspectives à moyen terme et formulent des recommandations.
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Avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail relatif à l'analyse de l'étude de Séralini et al. (2012) « Long term toxicity of a ROUNDUP herbicide and a ROUNDUP-tolerant genetically modified maize »
Ce document rapporte les conclusions de l'ANSES, saisie par le gouvernement français, sur l'étude de Séralini et al. concernant la toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et du maïs génétiquement modifié NK603. Les objectifs de cette expertise sont de pouvoir déterminer si la publication de Séralini et al. peut remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le Roundup et le maïs NK603, et d'évaluer si le protocole mis en place et les conclusions de l'étude remettent en cause les lignes directrices d'évaluation des risques sanitaires. Les conclusions de l'ANSES, obtenues par le Groupe d'expertise collective d'urgence (GECU), soulignent : - l'originalité de l'étude de Séralini et al. qui combine l'étude toxicologique à long terme des produits phytopharmaceutiques et des OGM ; - le nombre réduit de lots témoins et d'animaux par lot, défaut majeur de cette étude ; - l'absence d'analyse statistique sur la mortalité des rats et l'incidence des tumeurs, seule une analyse descriptive ayant été réalisée ; - que les hypothèses sur les mécanismes biologiques en jeu émises par Séralini et al. ne sont pas confortées par le GECU. Ainsi, pour le Groupe d'expertise, l'étude de Séralini et al. ne remet pas en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur le Roundup. Toutefois, la question des effets à long terme de l'exposition à différentes préparations à base de glyphosate et d'une consommation d'OGM mérite d'être étudiée et débattue, notamment en ce qui concerne l'évolution des méthodes d'évaluation.
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Phytos, les insecticides portent bio
Marianne DECOIN, AuteurParmi les huit nouveaux produits phytopharmaceutiques homologués en zones non-agricoles en juin 2011, trois sont des insecticides, et ce sont tous les trois des produits biologiques (d'origine biologique et utilisables en agriculture biologique). Le premier, MET52 Granulé, permet de lutter contre l'otiorhynque, un charançon des jeunes arbres et arbustes d'ornement et des cultures florales, grâce au champignon entomopathogène Metarhizium anisopliae. Le second produit, Conserve, à base de spinosad, se voit attribuer une extension d'emploi contre des lépidoptères, notamment le papillon palmivore et la chenille processionnaire du chêne et du pin. Le troisième insecticide biologique, Prev'Am, à base d'huile essentielle d'orange, bénéficie là encore d'une extension d'emploi et est désormais utilisable contre les aleurodes sur cultures florales diverses et rosier.
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Cocktails dangereux pour les abeilles
Annelise SCHONBACH, AuteurLe taux de mortalité des abeilles devient préoccupant et la situation s'étend dans le monde. Plusieurs causes pourraient expliquer cette mortalité, comme les produits phytosanitaires, les agents pathogènes et les parasites ou les champs électromagnétiques. Une première étude, publiée en 2009 par des chercheurs de l'Inra, a montré qu'il y a synergie entre les deux types de stress provoqués par Nosema ceranae et l'imidaclopride. En 2011, une deuxième étude, portant sur l'interaction pathogène/insecticide, menée par le CNRS et l'INRA, est publiée dans la revue PLoS ONE. Deux autres pesticides ont été testés : le thiaclopride et le fipronil. Les abeilles ont été exposées à un premier stress : le champignon Nosema, puis aux pesticides. Les résultats montrent un taux de mortalité qui atteint 47% pour le lot infecté par Nosema et un taux de 82% et 71% pour les lots infectés préalablement, puis exposés chroniquement à des doses sublétales de fipronil et de thiaclopride respectivement. L'étude montre également l'insuffisance de la DL50 pour indiquer la toxicité des insecticides. Si l'interaction entre Nosema ceranae et les insecticides des familles néonicotinoïdes et phénylpyrazoles aggrave le risque pour les abeilles, le pollen butiné par les abeilles contient souvent un, deux, voire trois pesticides.
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Guide des intrants utilisables en agriculture biologique en France
Le guide des intrants utilisables en agriculture biologique en France a été édité le 22 juin 2011. Réalisé à la demande conjointe de l'INAO (Institut National de l'Origine et de la Qualité), de la DGPAAT (Direction Générale des Politiques Agricoles et Agroalimentaires des Territoires), de la DGAL (Direction Générale de l'Alimentation) et de la profession. Il a pour objectif de recenser des produits phytopharmaceutiques utilisables dans le cadre de l'agriculture biologique. Dans un premier temps, il ne traite que de la partie intrants autorisés pour la lutte contre les parasites et les maladies, c'est-à-dire les produits phytopharmaceutiques. Les substances actives référencées sont validées : 1 - par la DGAL au titre de leur inclusion au Règlement d'Exécution (UE) n°540/2011 de la Commission du 25 mai 2011 et des Autorisations de Mise sur le Marché au titre de l'article L. 253-1 et suivants du Code Rural et de la Pêche Maritime ; 2 - par l'INAO et la DGPAAT au titre de la réglementation Agriculture Biologique (RCE n°834/2007 du 28 juin 2007 et RCE n°889/2008 du 5 septembre 2008). Le guide répertorie, sous forme de tableau, chaque substance active par catégorie d'action (molluscicide, fongicide, insecticide...) et, pour chaque substance active, sont mentionnés le nom des spécialités commerciales contenant la substance active (lien hypertexte actif avec accès direct à la fiche de la spécialité commerciale sur le site e-phy) et diverses informations comme les références réglementaires ou l'origine des produits. Il est important de mentionner que le guide comprend aussi les substances non incluses au Règlement d'Exécution n°540/2011 (non autorisées en France).
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Journées Techniques Nationales Fruits & Légumes Biologiques : 7 & 8 décembre 2011, à Rennes
Les actes des Journées Techniques Nationales Fruits & Légumes Biologiques, qui se sont tenues, les 7 & 8 décembre 2011, à Rennes (35), et qui étaient organisées par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon et IBB (Inter Bio Bretagne), sont présentées comme suit : - Séances plénières : Réglementation relative à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture biologique et guide des produits utilisables en AB ; Semences potagères bio : résultats des enquêtes producteurs ; Complément d'enquête : diagnostic des demandes de dérogations en semences potagères ; Plants fruitiers biologiques : comment stimuler l'offre et la demande ; - Atelier maraîchage : Des engrais verts en maraîchage : quelques suggestions ; Insertion d'engrais verts en fertilisation des cultures légumières de plein champ en conditions bretonnes ; Les engrais verts sous abris : choix des espèces et itinéraire cultural ; Potentiel des alliacées pour la désinfection des sols ; Intérêt et faisabilité de la biofumigation avec des brassicacées en cultures légumières de plein champ ; Intérêt et faisabilité de la biodésinfection avec des brassicacées en maraîchage sous abri ; Engrais verts / Biofumigation : travaux en cours, intérêts, limites et perspectives ; - Atelier arboriculture : Moisissures, mycotoxines et leurs biosynthèses : l'exemple de la patuline ; La patuline dans les pommes et les produits à base de pommes ; Potentiels de prédation et parasitisme sur ufs de carpocapse du pommier dans la région d'Avignon ; La production cidricole et ses singularités ; Recherche de solutions en verger de pomme à cidre AB en Normandie : d'une démarche thématique à une approche système ; Variété des cycles biologiques chez les pucerons des arbres fruitiers ; Lutte biologique par conservation en verger : un raisonnement à l'échelle du paysage ; Cultures associées et contrôle des populations de pucerons, mécanismes et perspectives ; - Forums thématiques : Transformation des légumes bio ; Calendrier des périodes indicatives de première mise en marché des variétés de pommes et poires biologiques.
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Rapport sur pesticides et santé
Pour traiter de l'effet des pesticides sur la santé humaine, les rapporteurs, M. Claude Gatignol, député, et M. Jean-Claude Etienne, sénateur, respectivement vétérinaire et professeur de médecine, ont, avec l'aide de spécialistes de la question, tenté de faire le point... Le rapport est organisé comme suit : - I. Pesticides et environnement : A. L'état des lieux ; B. Quelles voies pour réduire la dépendance aux pesticides ? ; C. Les bénéfices liés à l'usage des pesticides sont-ils suffisamment pris en considération dans les pays développés ? ; - II. Pesticides et santé de l'homme : certitudes et incertitudes des scientifiques : A. Les effets aigus ; B. Les effets retardés des pesticides sur la santé restent mal connus malgré des travaux scientifiques toujours plus nombreux sur le sujet ; - III. La règlementation évolue pour renforcer la protection de la santé de l'homme et de l'environnement : A. La règlementation communautaire ; B. Les prolongements du cadre communautaire dans la législation française ; C. L'évaluation des substances actives par l'EFSA et des produits phytopharmaceutiques par l'AFSSA ; D. La sécurité et la veille sanitaires.
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Insecticides et fongicides : Quels produits phytos en agriculture bio ?
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurPrévenir. C'est le maître mot en bio. Toutefois, des produits naturels sont utilisables contre certaines attaques d'insectes ou maladies qui menaceraient malgré tout les cultures. Certains sont sur la sellette, d'autres en voie d'homologation,... Où en est-on au juste de l'usage des produits phytopharmaceutiques en agriculture biologique ?
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Cahier technique Techn'ITAB : Intrants destinés aux productions végétales biologiques : Quelles exigences réglementaires ?
Utiliser des intrants agricoles peut présenter des risques pour l'homme, les animaux et l'environnement. Les procédures d'évaluation et d'autorisation des produits visent à garantir l'efficacité des produits et à s'assurer d'un niveau de toxicité acceptable permettant de limiter les risques. Ces procédures sont harmonisées au niveau communautaire. Cependant, des disparités dans les méthodes d'évaluation peuvent apparaître entre différents pays. Par ailleurs, pour les productions biologiques, la réglementation AB européenne vient se superposer aux règlements communautaires et nationaux sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, ce qui complexifie les procédures et aboutit souvent à réduire le nombre de produits utilisables. Ce document a pour objet de rappeler les conditions de mise en marché des produits phytopharmaceutiques et des matières fertilisantes en agriculture biologique et d'apporter un éclairage sur le cas particulier des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes. Au sommaire : - Principaux intrants : matières fertilisantes et phytopharmaceutiques, quelques définitions ; - Cadre général des exigences réglementaires ; - Articulation entre les différentes règlementations européennes et nationales ; - Évaluation des produits phytopharmaceutiques ; - Cas des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) ; - Évaluation des matières fertilisantes.
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Dossier : Protection des plantes en AB : Point réglementaire
Aude COULOMBEL, Auteur ; Monique JONIS, Auteur ; Isabella TOMASI ; ET AL.Ce dossier fait le point sur la réglementation en matière d'utilisation de produits phytopharmaceutiques en agriculture biologique. Un premier article rappelle les conditions, cadres et procédures réglementaires de mise sur le marché de ces produits en agriculture biologique et apporte un éclairage sur les principaux sujets d'actualité : Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP), roténone, produits prioritaires Un second article présente les conditions de commercialisation des produits d'origine naturelle dans différents pays de l'Union européenne (Grande-Bretagne, Pays Bas, Allemagne, Belgique, Espagne et Italie). Les caractéristiques et spécificités des phytostimulants sont ensuite exposées pour permettre d'amorcer une réflexion sur ce thème et de les situer dans la réglementation. Enfin, un point est fait sur les besoins des producteurs biologiques en matière de protection des plantes, ceci à partir des restitutions d'ateliers qui se sont déroulés lors d'une réunion d'information et de réflexion organisée par l'ITAB sur « l'utilisation des produits commerciaux de protection des plantes en AB ».
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Produits phytopharmaceutiques bio : Procédures complexes, choix restreint
La mise en marché de produits phytopharmaceutiques utilisables en bio reste un véritable casse-tête. La réglementation bio se superpose aux dispositions communautaires et nationales. Ces procédures complexes et chères freinent l'innovation et limitent, voire réduisent la disponibilité en produits utilisables en bio. La roténone en fait les frais, les préparations naturelles essaient de tirer leur épingle du jeu.
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Réglementation : Les produits de protection des plantes bio en difficulté
Cécile POULAIN, Auteur ; Florence RABUT, AuteurAujourd'hui, un produit phytopharmaceutique utilisé en agriculture biologique en France doit remplir trois conditions : être composé de substances actives inscrites au règlement agriculture biologique, être inscrit à l'annexe 1 de la directive n°91/414/CEE (concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques) et disposer d'une autorisation de mise sur le marché (AMM). Afin de simplifier les démarches administratives des AMM, les PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) constituent une catégorie de produits élaborés exclusivement à partir de produits naturels, selon un procédé utilisable par tous, l'enjeu étant de commercialiser un plus grand nombre de substances. Malgré tout, en France, les procédures sont tellement complexes, longues et coûteuses que de nombreuses demandes d'homologation n'aboutissent pas, bien que les produits soient efficaces (neem, armicarb ) ou homologués ailleurs en Europe. L'agriculture biologique craint aussi la révision de la directive E414 qui peut entraîner une régression du nombre de substances autorisées (déjà faible) pour des raisons de fond (risques toxicologiques élevés) ou de forme (dossier incomplet ou inexistant : c'est le cas par exemple pour la roténone ou le cuivre).