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GESTION DES PARCOURS |
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Biosécurité en élevage de porcs plein-air : Comprendre et se défendre !
La réglementation « biosécurité » et ses obligations de moyens est appliquée à l’ensemble des élevages de porcs, sans distinction, depuis 2020. Cette réglementation, pensée pour l’élevage confiné en bâtiment, impose des obligations de moyens rarement compatibles avec le fonctionnement et la configuration des élevages plein-air. Ce guide a pour objectif principal de faire connaître la réglementation telle qu’elle est actuellement en vigueur. Pour chaque point abordé (nettoyage des bâtiments et parcours, protéger sa ferme des contaminations extérieures, etc.), un encart apporte des éléments sur la compatibilité des mesures avec l'élevage plein-air. Chaque éleveur et chaque éleveuse peut également s’en saisir pour préparer d’éventuels contrôles « biosécurité », ou encore pour rédiger le plan de biosécurité (un document-type est proposé en annexe). Pour finir, la Confédération Paysanne formule des propositions pour faire évoluer la réglementation.
Parcours volaille : Parcours arboré : Poules comblées
Guillaume RAIMBAULT, AuteurBien réfléchir l’aménagement de son parcours et bien l’arborer sont des points importants pour que les poules (et autres volailles) en explorent toute la surface et bénéficient ainsi des nombreux services rendus pour leur bien-être. Il n’y a pas d’aménagement type : il faut, en effet, tenir compte de divers critères, comme les objectifs de l’éleveur, l’exposition, le vent, la circulation entre les bâtiments… Malgré tout, on peut retenir plusieurs grandes recommandations : prévoir un aménagement tous les 15 à 20 m maximum pour des abris réguliers, 30 à 50 % du parcours avec ombrage, mais aussi une part suffisante en prairie (40 % de la surface a minima). On peut implanter des arbres isolés, des haies ou même des bosquets et il est conseillé de privilégier des essences locales et d’éviter les plants bon marché qui peuvent amener à plus de pertes post-plantation. Cet article fournit aussi des tableaux de coûts indicatifs moyens de plantations, ainsi que des pistes de subventions, publiques ou privées, qui peuvent aider au financement de ces plantations.
Guide : Conduite du porc en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine : Edition 2022
Ludivine MIGNOT, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; Cécilia MONTHUS, Auteur ; ET AL., Auteur | PAU CEDEX (124 Boulevard Tourasse, 64 078, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE PYRÉNÉES-ATLANTIQUES | 2022Ce guide technique, fruit d'un travail collaboratif entre les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, présente les différents points réglementaires qui régissent l'élevage porcin biologique : - conversion ; - constitution et renouvellement du cheptel ; - mixité ; - identification des animaux vivants et transport ; - bâtiments d'élevage ; - parcours ; - alimentation ; - pratiques d'élevage ; - biosécurité et gestion sanitaire. Pour chaque point, des mises en œuvre pratiques sont proposées. Ce guide fournit également des indicateurs technico-économiques pour les systèmes "classiques" bio et les systèmes "plein air" bio.
Parcours volaille : Gare à ne pas couper l'herbe... sous la patte !
Guillaume RAIMBAULT, AuteurEn volailles bio, avec la flambée des prix de l'aliment, l'herbe des parcours constitue un apport non négligeable. En effet, l'herbe ingérée par les volailles sur les parcours peut représenter un apport en protéines allant jusqu'à 10 % de la consommation quotidienne totale. Deux projets de recherche (le projet Casdar SECALIBIO et le projet européen ICOPP) ont été menés, ainsi qu'un travail de terrain du groupe AEP volailles 56. Ces travaux avaient pour objectif de comparer la part de protéines consommées par les volailles sur les parcours, selon les types de couverts, et d'évaluer la digestibilité des protéines. Cet article fait la synthèse des connaissances et des résultats issus des expérimentations. Clément Le Héritte et Séveryne Mouille, éleveurs de volailles bio à la Ferme La poule Mouillée, à Plouay (56), partagent leur expérience.
Les monogastriques bio : nouveau règlement, bien-être animal… tout ce que vous devez savoir
Geoffrey CHIRON, Auteur ; Brigitte BECIU, Auteur ; Samuel FROIS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Cette conférence dédiée aux filières de monogastriques bio, organisée dans le cadre du cycle de conférences BioThémas, par le Pôle Bio Massif Central et l'Itab, le 9 octobre 2020, a permis de présenter des résultats de projets de recherche & développement, des projets en émergence, mais aussi de faire un point sur les prochaines évolutions de la réglementation en AB. Après une introduction par les organisateurs, Geoffrey Chiron, de l'Itavi, a présenté la méthode Bouquet. Issue du projet Casdar du même nom, cette méthode vise à évaluer et mieux appréhender les contributions d'un parcours en volailles (production de ressources et de valeur, qualité de vie de l'éleveur...). Puis, Brigitte Beciu et Samuel Frois, de la FNAB, ont fait le point sur les évolutions réglementaires qui concerneront les filières porcines et volailles biologiques à partir de 2022. Enfin, Antoine Roinsard, de l'ITAB, a dévoilé les travaux en cours pour ces filières, et notamment le projet Casdar Farinelli, sur le bien-être des porcs mâles en élevage biologique (2020-2023), et le projet européen Ppilow, dédié au bien-être des volailles et des porcs dans les systèmes biologiques et de plein air à bas-intrants (2019-2024). Cette conférence est aussi disponible en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=uGTpcUJ4JJ4.
L’aménagement et la valorisation de parcours à haute valeur protéique – témoignage de Jérôme Caillé (79 – Largeasse)
Célia BORDEAUX, AuteurEn 2011, Jérôme Caillé est passé en bio et a monté son premier poulailler (480 m²) avec le groupement Bodin Volailles. Ce groupement encourage les plantations sur le parcours, en fixant une prime sur le kilo vif vendu destinée aux éleveurs qui s’engagent dans une démarche agroforestière (plantation de 1250 à 2000 arbres pour un bâtiment de 480 m²). Grâce à son expérience, Jérôme Caillé conseille sur les espèces à semer sur le parcours. Selon lui, il faut tout mettre en œuvre pour que les volailles sortent d’elles-mêmes, en semant des mélanges d’espèces dont elles sont friandes, comme le trèfle. Pour gérer les sorties de trappes où pratiquement rien ne tient en raison du piétinement, Jérôme sème les restes de semences de ses cultures céréalières. Pour la mise en place du projet, Jérôme Caillé conseille d’anticiper au maximum l’implantation des parcours, même avant le démarrage du chantier, notamment pour l’effet ombragé des arbres et pour une meilleure implantation du parcours en herbe. L’entretien des parcours se fait au broyeur ou à la faucheuse en fonction des lots prévus et des attirances des volailles. Au niveau de la conduite, toutes les trappes sont ouvertes, de jour comme de nuit. Le parcours est entièrement grillagé et électrifié afin d’éviter l’attaque de nuisibles comme les renards. L’aliment bio coûtant très cher, l’intérêt économique de l'accès aux parcours reste majeur.
L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourd’hui, de plus en plus d’éleveurs s’accordent sur l’importance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et l’optimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à l’échelle de l’élevage, mais également à l’échelle de la ferme et de son environnement. Il peut s’intégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec l’ensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
Des parcours à haute valeur protéique pour les poulets de chair
Laure PERON, AuteurDans le cadre du projet SECALIBIO, l’INRA du Magneraud (Charente-Maritime) et le lycée des Sicaudières (Deux-Sèvres) ont étudié l’autonomie en protéines et la valorisation des parcours extérieurs en élevage de poulets de chair biologiques. L’objectif est à la fois d’évaluer l’impact de la mise à disposition de parcours implantés avec des espèces végétales pérennes riches en protéines (céréales, graminées, légumineuses prairiales) sur le comportement et sur les performances zootechniques du poulet, mais aussi d’évaluer la faisabilité d'une telle conduite pour l’éleveur. Les résultats montrent que la consommation des végétaux du parcours enrichi en protéines permet d’atteindre 9 % des besoins en protéines, contre 1,3 % dans un parcours témoin. Pour les éleveurs, il est conseillé d’ouvrir les trappes un maximum de temps, d’aménager la sortie avec des végétaux résistants et de bien préparer le sol pour le semis et d'y implanter des végétaux appétents, riches en protéines et à forte densité. L’implantation d’une bande prairiale sous couvert d'un mélange céréalier peut permettre de limiter la concurrence d’adventices. Les parcours ne sont pas à négliger dans l’alimentation, ils peuvent notamment permettre une alimentation annexe moins riche en protéines.
Le point avec Ecocert : Guide de lecture : ce qui change
Stéphane LEROYER, AuteurUne nouvelle version du guide de lecture du cahier des charges bio, datée de décembre 2018, est parue sur le site de l’Inao. Les précisions et modifications apportées par cette nouvelle version sont résumées dans cet article. Pour les productions végétales, elles concernent : les préparations autorisées à base de substances naturelles comme biostimulants, l’utilisation des semences fermières autoproduites (C1, C2, bio), la définition de la période végétative des fraisiers pour l’obtention des stolons pour les pépiniéristes. En élevage, des précisions sont apportées sur la définition « d’élevage industriel » dans le cadre de la gestion des effluents, et sur l’interdiction des tunnels d’accès aux parcours pour la production de volailles. Les dernières modifications concernent l’apiculture. Des informations sont apportées sur les éventuelles sources de contamination dans la zone de butinage ; sur la possibilité d’utiliser de la soude caustique (hydroxyde de sodium) pour nettoyer et désinfecter des cadres et des ruches ; sur la possibilité d’avoir recours, sous certaines conditions, à de la cire d’opercule non bio.
Retour du TECH&Bio
Mélanie GOUJON, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; Véronique BLONDY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles écrits par des conseillers de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire, suite à leur visite au salon Tech&Bio 2019. Tout d’abord, il présente les principales conclusions de la conférence donnée par Adrien Rush (Inra) sur la régulation des ravageurs en agriculture biologique. Les résultats d’un essai de semis de blé d’hiver sous couvert de luzerne (mené depuis trois ans, par Arvalis, dans le Sud-Ouest de la France) sont présentés dans un second article. L’article suivant apporte des réflexions sur l’aménagement agroforestier des parcours des bovins, ovins, caprins et volailles. Le quatrième article est une synthèse de la présentation réalisée par Jean-François Vian (Isara) : ce dernier a détaillé les principaux enseignements qu’il a tirés de quinze années de recherche sur l’agriculture de conservation en AB. Enfin, le dernier article reprend les principaux résultats obtenus dans les projets de recherche VivLéBio et CAPABLE, qui visent à identifier des leviers pour mieux gérer les adventices vivaces en grandes cultures bio (chardon, laiteron et rumex).
Aménagement et valorisation des parcours en volailles bio - Témoignage de Jérome Caillé, éleveur
Dans le cadre du projet SECALIBIO, Jérôme Caillé, céréalier et éleveur de volailles en agriculture biologique, à Largeasse (79), explique le travail qu'il réalise depuis plusieurs années sur la mise en valeur des parcours de ses volailles. Les objectifs de ces parcours sont simples : bien-être animal, santé animale et apport d'une valeur alimentaire protéique via les parcs. Pour ce faire, l'éleveur a mis en place des haies, des plantations agroforestières qui permettront à l'avenir d'offrir un ombrage et un "abri protecteur" rassurant incitant les volailles à sortir en extérieur. L'éleveur a également observé que le parcours peut permettre des économies d'aliments non négligeables. Les volailles raffolant du trèfle, il en implante donc régulièrement. Cette gestion des parcours est, selon Jérôme Caillé, un véritable atout qui amène de réels progrès, avec des résultats sur le bien-être des animaux, sur leur santé, mais aussi sur l'aspect financier de l'atelier.
Parcours à volailles : Bien les aménager pour les valoriser
Philippe DESMAISON, AuteurLes parcours en élevage de volailles biologiques sont des outils pour des systèmes d’élevage plus autonomes et économes. Cet article présente les résultats des projets CASDAR Parcours, AVIALIM Bio et SECALIBIO. La ressource alimentaire complémentaire que constitue le parcours est un moyen de compenser les faibles teneurs en protéines des aliments par l’ingestion d’éléments végétaux. A condition que le couvert végétal soit régulier et dense. Si les observations montrent des écarts de temps passé sur les parcours de 40 % entre les animaux, certaines pratiques incitent à l’exploration (la présence d’arbres, l’ouverture suffisamment tôt et la fermeture tardive des trappes, la sortie des animaux tôt dans leur cycle). Le parcours peut être aménagé en 3 zones différenciées : des haies perpendiculairement aux trappes (zone 1) suivies de bosquets assurant la connexion entre la zone 1 et la zone 3, plus éloignée des trappes et composée d’arbres champêtres ou fruitiers. Des aménagements simplifiés existent aussi pour des parcours dans une rotation.
Des idées pour aménager le parcours de ses volailles bio
Même si la réglementation biologique ne prévoit pas d’exigences particulières sur l’aménagement des parcours des volailles, celui-ci représente pourtant un aspect important de l’organisation des fermes avicoles et une bonne valorisation du parcours des volailles présente de nombreux avantages. Arbres, arbustes, bosquets, haies, mais aussi abris sont autant de solutions d’aménagement envisageables. Et les avantages de leur implantation sont nombreux, tant sur le plan de l’alimentation, de la gestion du parasitisme ou des prédateurs, que pour répondre aux besoins éthologiques des volailles. Exemple avec deux fermes allemandes de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie.
Dossier : Nourrir ses chèvres grâce aux parcours
Chjara ARAGNI, Auteur ; Dominique BARON, Auteur ; Emmanuelle BROSSE-GENEVET, Auteur ; ET AL., AuteurLes chèvres, attirées par les feuillages et des strates de pâturage entre 0,5 et 1,5 m du sol, sont des animaux particulièrement bien adaptés à la conduite sur parcours. Dans le Sud de la France, de tels systèmes d'élevage sont fréquents. Pour les éleveurs, les parcours permettent d'optimiser leur autonomie alimentaire en mobilisant de nouveaux espaces ; pour les collectivités locales, la gestion de zones pastorales par les animaux participe, notamment, à une meilleure gestion des risques d'incendie… L'utilisation des parcours pour l'alimentation des animaux nécessite certains savoir-faire : - savoir évaluer la valeur d'un parcours à partir de la diversité des espèces présentes, du relief et du recouvrement par les espèces herbacées et ligneuses ; - conduire le pâturage en fonction de la campagne de production et donc des besoins des animaux ; - utiliser la ressource fourragère sans la faire régresser.
Guide pastoral caprin : Valoriser des prés embroussaillés, des landes et des bois avec des chèvres laitières
Nourrir des chèvres en production laitière sur des parcours largement embroussaillés et boisés est une pratique largement répandue en région méditerranéenne. Les éleveurs tirent profit, tout au long de l'année, des prés embroussaillés, des friches, des landes et des sous-bois en leur associant prairies et distribution à l'auge afin de satisfaire tous les besoins des chèvres. Ce guide s'appuie sur des références techniques patiemment récoltées dans des élevages très divers. Il s'adresse aux éleveurs caprins de toutes les régions de France désireux d'élargir leur domaine de pâturage, aux techniciens d'élevage, mais aussi aux animateurs des territoires et à tous les publics curieux de pratiques d'élevage de qualité.