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ASSOCIATION ARBRES CULTURES |
Documents disponibles dans cette catégorie (54)
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Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
Dossier : Stratégies anti-coups de chaud
Véronique BUTHOD, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Joseph CHAUFFREY, Auteur ; ET AL., AuteurQuand été rime avec grosses chaleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Des solutions existent pour limiter au maximum les dégâts causés par la chaleur et la sécheresse au jardin. Il est ainsi possible de s'inspirer d'autres pays plus habitués aux fortes chaleurs, avec des gestes simples et des astuces pratiques inspirantes : - Oya, le système intelligent ; Ces poteries espagnoles, une fois remplies d'eau, diffusent petit à petit aux plantes l'humidité dont elles ont besoin ; - Plantes à l'ombre ! ; Les plantes pourront être installées à l'abri du soleil grâce à diverses structures, dès la plantation ou bien dans l'urgence (treillages, pergolas, ombrières express, draps ou voiles, parasols ou parapluies...) ; - Culture en étages ; Partage de techniques culturales issues des années d'expérimentations d'un jardinier pour limiter le stress hydrique au jardin : contre-plantations, légumes en strates et sous les arbres, plantations denses, limitation de la concurrence racinaire... ; - Y a-t-il plus de vent ? Selon certains, les vents desséchants du Sud-Est sont devenus dominants ces dernières années, alors qu'ils étaient à dominante Ouest auparavant... ceci est-il confirmé par les données scientifiques et les experts en météorologie ? Existe-t-il un lien avec le réchauffement climatique ? Quel impact du vent sur les cultures ?
Drôme : Agriculture et biodiversité, des services réciproques
Cécile KOEHLER, AuteurValéry Martineau est un ancien cadre du secteur industriel. A 35 ans, il ne souhaitait plus autant cautionner la société de consommation. Il a alors quitté son travail et a passé un brevet professionnel, option responsable dentreprise agricole en maraîchage biologique. Grâce à certaines rencontres (ses maîtres de stage et des paysans de la Confédération paysanne), il a assez facilement trouvé du foncier dans la Drôme (4 ha). Après trois années de statut cotisant solidaire, il est devenu agriculteur bio, à 40 ans. Au début, lorsquil menait plusieurs batailles de front (installation agricole, construction dune maison, enfants ), il utilisait du paillage plastique et des intrants phytosanitaires (utilisables en bio). Maintenant quil nest plus dans lurgence économique, il en utilise moins et a pour objectifs de rendre sa ferme plus résiliente au changement climatique et de favoriser la biodiversité. Pour cela, il sappuie sur deux associations : lHirondelle aux champs et lAdaf. Avec la première association, il a réalisé plusieurs aménagements en faveur de la biodiversité (haies, nichoirs, abris, mare). Avec lAdaf, il a travaillé sur la mycorhization, le maraîchage sur sol vivant et la création dun verger maraîcher. Grâce à lAdaf et à des financements de la Caisse des dépôts et consignations, une zone agroécologique de 60 ha, regroupant sa ferme et celles de deux amis, va aussi être créée. Un suivi global de la biodiversité y sera assuré jusquen 2050.
Synergie entre arbres et légumes : Bien concevoir son verger maraîcher
Marion COISNE, AuteurAssocier légumes et arbres fruitiers permet de diversifier son revenu tout en bénéficiant de synergies agronomiques. Toutefois, concevoir et gérer un verger maraîcher ne simprovise pas. Jean-Luc Petit, fondateur dArbo Bio Infos, consultant en agriculture biologique et biodynamique, et expert sur ce sujet, a été invité, le 14 octobre 2019, au forum arboriculture et maraîchage organisé par le Gab Ile-de-France, afin de présenter les bases de ce système. Il est avant tout recommandé de bien prendre en compte la charge de travail, et notamment de faire attention au chevauchement des récoltes. Le projet Smart, sur lagroforesterie maraîchère, a dailleurs publié un guide « Associer légumes et arbres fruitiers en agroforesterie » afin daider à la réflexion sur le choix des espèces et lorganisation du travail. Il est également recommandé de se former en arboriculture, car, contrairement au maraîchage (production à cycle court), la gestion des années passées a des répercussions sur la production fruitière future. Cet article est accompagné de deux encarts, chacun étant réservé au témoignage dun producteur bio en verger maraîcher.
Vergers et cultures associées en systèmes agroforestiers : Ensemble de cinq fiches « Agroforesterie fruitière »
ITAB, Auteur ; GRAB, Auteur ; CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA DRÔME, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Les systèmes agricoles sont amenés à réduire drastiquement leur dépendance aux produits phytosanitaires, tout en restant performants. Les connaissances scientifiques tendent à montrer quun mélange imbriqué de différentes espèces cultivées, sur une même surface, conduirait à de meilleurs résultats en termes de stabilité, de résilience, de productivité et de gestion des bioagresseurs. Dans ce contexte, lagroforesterie fruitière apparaît comme un système prometteur. Pour confirmer cette hypothèse, deux expérimentations en agroforesterie fruitière biologique complémentaires ont été mises en place sur les sites de la Durette (Vaucluse) et de la plateforme TAB (Drôme). Si ces systèmes expérimentaux visent la réduction de la dépendance aux intrants, chacun dentre eux répond à des attentes et à un contexte spécifique. Celui de la Durette a pour production principale le maraîchage, tandis que celui de la plateforme TAB portée sur l'arboriculture et les grandes cultures. Ces cinq fiches présentent : 1 le projet ; 2 le dispositif TAB ; 3 le dispositif de La Durette ; 4 lévaluation effectuée avant la mise en place des systèmes agroforestiers (pour éviter les erreurs de conception) ; 5 lévaluation des performances de ces systèmes agroforestiers. Elles ont été réalisées dans le cadre du projet DEPHY EXPE VERtiCAL. Ce dernier a permis la conception de systèmes diversifiés associant des arbres fruitiers, des cultures (grandes cultures, semences, légumes, PPAM) et des infrastructures écologiques, en vue dune réduction de 50 à 80% de lutilisation des phytosanitaires. Ces dispositifs sont maintenant évalués par le projet EMPUSA.
Forêt comestible ou forêt-jardin : quèsaco ?
William PARMÉ, AuteurLagroforesterie est en plein développement. De nombreux porteurs de projets dinstallation en maraîchage sinspirent en partie des forêts nourricières (encore appelées forêts-jardins ou forêts comestibles). Ces forêts sont des plantations reproduisant la structure dun jeune boisement naturel avec différentes strates. Elles sont constituées de plantes présentant un intérêt direct ou indirect, souvent comestibles (légumes, fruits, noix, graines, plantes médicinales, plantes tinctoriales, sèves, bois, vannerie, épices ). Les forêts nourricières présentent plusieurs avantages : elles sont productives, économes, résilientes, et leur entretien peut être limité grâce à lutilisation de plantes et de paillages couvrant le sol. Leur autonomie en azote est assurée par des plantes fixatrices ou qui exploitent au mieux les nutriments présents. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer le temps nécessaire à la mise en place de ces forêts et aux récoltes quelles engendrent. Des informations sont également apportées sur leur conception, sur la question de lombre et sur celle du temps de travail. Un zoom est également effectué sur la ferme de Martin Crawford : il cultive plus de 500 espèces sous forme dune forêt-jardin au sud de lAngleterre.
Jardins-Forêts : Un nouvel art de vivre et de produire
Les rapports que les peuples primitifs entretenaient avec leurs forêts sont riches d'enseignements, tout comme les pratiques de l'agroforesterie tropicale. La transposition en climat tempéré, de nos jours, permet de concevoir des jardins-forêts qui imitent le fonctionnement des jeunes espaces boisés, paysages comestibles, étagés, luxuriants, colorés... Certaines zones resteront ouvertes pour la culture des plantes ayant un besoin important de lumière pour se développer, d'autres se refermeront, procurant une ombre dense comme dans une zone de ginseng ou de pacaniers. Les plantes utilisées, majoritairement pérennes, donneront au système sa durabilité. Prenant place à la campagne comme en ville, le jardin-forêt est un espace de grande ou de petite dimension. Y sont implantés des arbres nourriciers, des arbustes, des buissons, des légumes vivaces, des plantes aromatiques et médicinales, des légumes-racines, des champignons, des lianes... Un plan d'eau peut parfaire le design et l'ensemble est implanté de manière réfléchie pour intensifier les interactions positives. Cet ouvrage renseigne sur les techniques de conception - ou design - comme sur les flores associées en fonction des climats et des paysages souhaités. Il décompose, étape par étape, la mise en place des différentes strates (canopéenne, arbustive, buissonnante, lianescente, herbacée), présente une centaine darbres, arbustes, lianes et herbacées originaux, souvent méconnus, complémentaires de fruitiers et de légumes classiques, et révèle, pas à pas, comment procéder. Chaque jardin-forêt est unique, à l'image de celui qui l'a conçu. Cette technique du jardin-forêt, née du mariage de la permaculture et de lagroforesterie, fait des émules aux quatre coins de la Terre, autour de projets collectifs ou privés, à but professionnel, pédagogique, esthétique ou vivrier.
Occitanie : Sous les noyers, le thym
Laurence DURAND, AuteurDans lHérault, Jérôme Feracci et ses deux filles ont choisi de continuer à diversifier les productions de leur domaine en se tournant vers lagroforesterie. Le Domaine de Perdiguier produisait initialement du vin, des semences pour les grandes cultures... Sur une de ses parcelles (25 ha), il accueille maintenant des plantes aromatiques bio cultivées sous des noyers. Ce projet, en partie financé par lUnion Européenne, lÉtat et la Région, sest traduit par une plantation monospécifique de 1800 noyers hybrides en lignes espacées de 16 mètres. Entre ces lignes, 6 ha de thym bio et 6 ha dorigan bio sont cultivés. Une partie de ces plantes aromatiques est vendue en vert et lautre est distillée à la distillerie coopérative intercommunale de Murvielles-Béziers. Les impacts positifs sont nombreux sur le domaine : une plus-value paysagère (notamment profitable pour son activité oenotouristique), une amélioration de la biodiversité et de la qualité du sol avec une augmentation de la matière organique et une diminution de lérosion.
Projet Casdar SMART
Le projet SMART (Systèmes Maraîchers en Agroforesterie pour la création de Références Techniques et économiques), piloté par le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) et l'AFAF (Association Française d'Agro-Foresterie), a mis en ligne 27 vidéos, d'une durée d'environ 5 à 7 minutes chacune, sur des thématiques différentes. Ces vidéos s'appuient sur des témoignages de retours d'expérience et de pratiques sur les vergers-maraîchers des agriculteurs participant au projet. Elles sont organisées en 9 grands chapitres : Le travail du sol ; l'organisation du travail ; la fertilisation naturelle ; les systèmes d'irrigation ; la conduite des arbres ; la conception du verger ; l'association de cultures ; l'équilibre écologique ; la commercialisation. Grâce à ces vidéos, chacun peut apprendre et comprendre un peu plus le fonctionnement de ce système cultural technique et innovant.
Utilisation des plantes attractives / répulsives en arboriculture : "Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales pour le verger : pourquoi ? comment ?"
Fleur MOIROT, Auteur ; Brice LEMAIRE, AuteurLes « Café agro » sont des lieux déchanges créés dans le cadre du projet ALTO, qui vise à développer de nouveaux systèmes de production de fruits à bas intrants. Le 12 février 2019, en présence de Tarek Dardouri (INRA) et de Guillaume Frémondière (Iteipmai), le sujet abordé était : lusage des PPAM (Plantes à parfum, aromatiques et médicinales) dans les vergers. Les PPAM, associées aux arbres fruitiers, peuvent jouer différents rôles : - attractifs pour les auxiliaires et les pollinisateurs (source de nectar, pollen et habitat) ; - répulsifs pour certains ravageurs (masquage des volatiles émis par larbre fruitier, répulsion directe par lodeur, effet sur le comportement du ravageur et sur sa fécondité) ; - production secondaire ; - gestion des adventices, etc. Pour que la répulsion soit efficace, Guillaume Frémondière insiste sur limportance du choix de la variété (et non seulement de lespèce) et des pratiques culturales (niveau dirrigation, association d'espèces, etc.) pour favoriser les émissions volatiles et accorder la lutte au cycle du ravageur. Ces émissions doivent être à proximité des arbres mais des questions se posent sur une éventuelle concurrence entre les PPAM et les arbres fruitiers, sur la mécanisation et sur le pilotage des arbres fruitiers qui ne doit pas pénaliser les PPAM. Des témoignages dagriculteurs et dexpérimentateurs accréditent lutilisation des PPAM en répulsif et un tableau synthétique résume les effets de différentes plantes aromatiques sur différents ravageurs et auxiliaires.
La vigne poussera sous les arbres
Nathalie TIERS, AuteurAu domaine des Deux moulins, Daniel Macault aime tester de nouvelles pratiques. Il est engagé, depuis 2011, dans la réduction des produits phytosanitaires via un groupe DEPHY, il a entamé une conversion au bio en 2018, et il expérimente maintenant lagroforesterie. Une stratégie fortement motivée par la localisation périurbaine du domaine (les 67 ha sont juste à côté dAngers) et par la volonté de renforcer la vente directe. En 2018, Daniel a souhaité, avec son neveu et chef de culture Samuel Govindin, effectuer une reconception de son système de culture. Pour cela, ils ont planté une parcelle de 82 ares en agroforesterie. La parcelle abrite trois lignes darbres qui comptent des fruitiers tous les dix mètres et des arbustes à fruits rouges entre. Sept rangs de vigne sont implantés entre deux rangées darbres. La parcelle est également entourée de haies. Lobjectif est dêtre davantage à labri du gel en hiver (gain potentiel de 3°C), et qu'il y fasse plus frais lété (moins 3°C), de favoriser la biodiversité, de protéger les sols, de stocker plus de carbone et de donner une image positive du domaine. Daniel et Samuel ont également choisi des cépages du sud de la France pour sadapter au changement climatique. Ils travaillent, aussi avec lIFV et lIteipmai, sur limplantation de camomille, thym et millepertuis entre les rangs de vigne pour attirer des auxiliaires contre la cicadelle.
Dossier : L'arbre au jardin
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Alain PONTOPPIDAN, AuteurL'arbre peut se révéler un formidable allié au jardin, à condition de respecter certains principes. Ce dossier présente des témoignages de jardiniers et de maraîchers qui expérimentent l'association arbres/cultures : - Des légumes sous les arbres ; Dans le Gard, Denis Florès a opté, depuis 8 ans, pour le maraîchage en agroforesterie, qu'il pratique sur 11 ha. Pour lui, il n'y a pas de recette, il faut savoir s'adapter au sol et aux conditions particulières du lieu ; - Au pied de mon arbre ; La permaculture enseigne la symbiose entre arbres et autres plantes. Même à l'ombre, même au pied d'une haie, il est possible de mettre en place des plantes bien choisies ; elles recréeront des interactions au jardin ; - "Aider les plantes à s'installer" ; Thierry Denis est pépiniériste au Jardin du Morvan. Il préconise certaines variétés pour installer un massif le long d'une haie ou au pied d'arbres déjà implantés ; - Les racines de l'intelligence ; C'est essentiellement sous la terre que les arbres vivent le plus intensément. Leurs racines recèlent une intelligence souterraine étonnante, à tel point que l'on parle de "cerveau racinaire"...
Journées techniques fruits et légumes biologiques : Qualité et conservation
Julie CARRIERE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Les Journées techniques Fruits & Légumes biologiques des 24 et 25 janvier 2018 ont rassemblé de nombreux partenaires et des acteurs des filières fruits et légumes : représentants de la recherche et du développement, producteurs, transformateurs, distributeurs, jusquau consommateur. La thématique centrale était la qualité et la conservation des fruits et légumes bio. Ce document présente les résumés des interventions, qui abordent : la recherche/expérimentation en France, les systèmes agroforestiers associant fruitiers et cultures maraîchères, la conservation des fruits et légumes et les techniques post-récolte (effet des pratiques culturales, autoconstruction doutils pour la conservation, douchage à leau chaude, stockage des légumes dhiver ), la biodiversité au verger, la bioélectronique de Vincent.
Un verger maraîcher sur l'île de Porquerolles
PARC NATIONAL DE PORT-CROS, AuteurSur l'île de Porquerolles, dans le Var, un verger conservatoire a été implanté au début des années 80. Sur 17 ha, ce sont ainsi 250 types d'oliviers et d'oléastres, 250 variétés de figuiers et 50 variétés d'autres espèces qui sont mis en collection. Depuis 2018, s'ajoute à cette zone de biodiversité un verger maraîcher d'un hectare, associant une quarantaine de variétés d'arbres fruitiers à des cultures légumières. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet COPAINS, porté par le Parc national de Port-Cros, le Conservatoire Botanique National Méditerranéen et l'Association de Sauvegarde des Forêts Varoises. Le contexte géographique particulier - île, climat méditerranéen - implique la mise en oeuvre de pratiques agricoles spécifiques, axées ici sur l'agroécologie. Un objectif social s'ajoute à ce projet, l'entretien et la gestion de ce site étant assurés par des salariés en insertion. Un protocole de suivi scientifique, commun à d'autres sites similaires en France, permettra de suivre l'évolution de la biodiversité et les bénéfices de l'association arbres-légumes sur celle-ci. Enfin, les fruits et légumes récoltés seront vendus localement, à Porquerolles, et le verger maraîcher devrait être utilisé aussi comme support pédagogique pour le grand public.
Les vergers maraîchers observés par le réseau SMART
François WARLOP, AuteurDe 2014 à 2017, le projet SMART a développé des connaissances sur les associations agroforestières entre arbres fruitiers et cultures légumières, en sappuyant sur un réseau de parcelles en France. Les objectifs du projet étaient, tout d'abord, d'identifier les projets de vergers maraîchers en France, de connaître les motivations et les choix techniques des agriculteurs engagés, de mieux comprendre les interactions entre cultures au sein des parcelles et, enfin, de créer des opportunités déchanges (visites de fermes, portes ouvertes, formations...). Le projet a produit des ressources consultables (fiches expériences, guide technique pour concevoir un verger-maraîcher, vidéos...). Tous les livrables produits dans le cadre du projet SMART sont accessibles sur le site http://www.grab.fr/.