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En Deux-Sèvres : Des volailles bien en chair !
Gaëlle POYADE, AuteurFils d'agriculteur, Jean-Paul Bariet a tout naturellement repris les terres de son père au moment de son installation en 1975. Située au sud-est de Cholet, l'exploitation est en plein dans la zone de prédilection des Etablissements Bodin, transformateur de volailles biologiques. Lorsqu'en 1998, les établissements Bodin prospectaient de nouveaux éleveurs, Jean-Paul Bariet cherchait à se diversifier et a saisi cette opportunité pour tester la conduite biologique. Fort de sa réussite en volailles de chair, il convertit en 2002 l'intégralité de sa ferme, soit 80 hectares, 100 brebis et 40 vaches allaitantes. A l'Epinay, les époux Bariet, aidés, par ailleurs, d'un jeune apprenti à mi-temps, se partagent l'activité avicole. 25 000 volailles grandissent, chaque année, dans la ferme. L'article donne des informations sur la conduite des volailles ; l'achat de l'alimentation des volailles à Bodin Nutrition Animale qui travaille en étroit lien avec la coopérative agricole vendéenne (Cavac) - l'autonomie alimentaire, qui consiste à produire sur son exploitation au moins la moitié de l'alimentation distribuée au troupeau, a été assouplie dans le nouveau cahier des charges européen qui a pris effet en janvier 2009 et s'entend désormais par région - ; l'appartenance à un groupement professionnel (80 éleveurs du réseau Valiance sont liés par contrat avec Bodin) et le confort de travail ; la gestion de la santé animale.
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Dinde bio : Une volaille bien en chair
Gaëlle POYADE, AuteurEn élevage biologique, la dinde dispose de larges surfaces enherbées (au minimum 10 m²/individu). A l'intérieur du bâtiment, la densité ne doit pas dépasser 10 dindes/m² ; 2 500 volatiles sous le même toit sont le maximum. L'article revient sur le respect des besoins naturels de la dinde (par exemple, copeaux de bois préférables à la paille). Concernant l'alimentation bio, celle-ci est majoritairement produite sur la ferme (céréales, pois...). Des vitamines et minéraux sont administrés en complément... Des abreuvoirs goutte-à-goutte jalonnent toute la surface du hangar. La dinde bio est vaccinée uniquement contre la coccidiose et la peste aviaire et ne peut recevoir en plus qu'un seul traitement allopathique durant toute sa vie.
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De la dinde au menu de Noël...
Marc et Gillian Bruzard sont éleveurs bio à Rousson dans le Gard. Ils ont fait le choix de conduire un élevage de 300 dindes selon les règles de l'agriculture biologique depuis juin 2000. Ils proposent de la dinde au menu de Noël dans les collectivités.
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Des dindes contre les doryphores
Un centre de recherche agronomique spécialisé dans l'agrobiologie a utilisé des dindons pour combattre les doryphores dans une parcelle de pommes de terre. Les résultats se sont avérés très satisfaisants. Description de l'essai. (Source : Lebendige Erde)
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Diversifier en volailles de chair multi-espèces : La biosécurité renforcée ; Diversifier en volailles de chair multi-espèces : Poulets, pintades, oies et canettes
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis le passage de la grippe aviaire il y a 3 ans, les obligations en matière de bio sécurité se sont renforcées dans les élevages de volailles. Patrick Baloche, vétérinaire, fait le point (sources d'information, mélanges d'espèces et d'âges, sas sanitaire...). Dans la Vienne, la famille Clerc, en GAEC comptant quatre personnes, conduit une exploitation en AB caractérisée par une forte diversification dateliers. Ainsi, sur 110 ha (moitié herbe, moitié céréales), la ferme compte un troupeau de 170 brebis viande, une vingtaine de vaches laitières et des veaux de lait, des poules pondeuses et une production annuelle de 10 000 volailles de chair. Ces dernières sont à 70/75 % des poulets, suivis des pintades, puis oies et canettes. Toute la vie de ces volailles se passe sur la ferme, même labattage. 40 % de la production est vendue (prête à cuire) sur le magasin de la ferme et le reste en partie dans dautres magasins de producteurs. Le système est bien rodé et laccent est mis sur la propreté, la prévention, le pâturage et une alimentation simple avec une autonomie en céréales de lordre de 80 %. Depuis trente ans que ces éleveurs pratiquent labattage et à cause de la charge trop lourde liée aux contrôles, ils ont fait évoluer leur abattoir agréé CE en tuerie ou établissement dabattage non agréé, chose possible vu quils vendent leur production dans le rayon maximum imposé de 80 km. Au final, le retour de ces producteurs sur leur parcours est positif, même si « devoir être bon partout est aussi épuisant, gourmand en heures et en main-duvre ».
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Dossier : Aromathérapie et santé animale
Trois vétérinaires spécialistes de l'aromathérapie ont participé à la rédaction de ce dossier. Gilles Grosmond rapporte les résultats d'essais qu'il a menés sur les mamelles des bovins et sur les parasites unicellulaires des volailles et de l'agneau. Dans un domaine où la bibliographie est pauvre, si ces comptes-rendus ne peuvent pas avoir la valeur de publications scientifiques, elles ont l'intérêt et l'objectif d'apporter un éclairage sur la compréhension des mécanismes d'action des huiles essentielles, de comparer leur efficacité à celle des solutions plus conventionnelles, d'engager un débat sur leur intérêt en élevage biologique ou conventionnel. Françoise Heitz a exercé de nombreuses approches alternatives dans son cabinet (ostéopathie, acupuncture...). Elle apporte dans ce dossier des conseils pratiques aux éleveurs. Philippe Labre, quant à lui, fait part de sa réflexion sur les règles concernant l'usage des huiles essentielles en élevage. Le dossier est composé de divers articles : - Réglementation : Pour un statut adapté et cohérent de la plante médicinale en élevage ; - Mamelle des bovins : Vaches à cellules ; Tarissement sans antibiotique ; Pathologies de l'épiderme du trayon ; - Parasitisme des animaux : Histomonose de la dinde ; Coccidiose chez les volailles ; Coccidiose de l'agneau.
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Etes-vous dinde ou oie ?
Maxime CHANTERAINE, AuteurA l'approche de Noël, le choix d'élever une oie ou une dinde pour l'occasion est envisageable. Entre avril et fin juin, on vend, sur les marchés de campagne ou chez les éleveurs, des dindes ou des oies "démarrées"... Les dindes s'achètent à dix semaines, noires de préférence. Les oies s'achètent à partir de cinq semaines. Dindes ou oies, la chair des femelles est plus fine. Des conseils sont donnés pour bien les élever (besoins vitaux, acclimatation au poulailler ). Oies et dindes sont nourries de la même manière : 70 % de céréales variées et 30 % d'oléagineux et protéagineux concassés ou en tourteaux. Pour la finition, tout dépend de comment la volaille est appréciée : pas trop grasse (continuer de les nourrir avec des oléagineux et des protéagineux) ou plus grasse. Dans ce dernier cas, deux mois avant leur abattage, il est recommandé de vermifuger les volailles et, pendant le dernier mois, de leur donner, pour alimentation, quasi exclusivement du maïs. Il est aussi possible de préparer une alimentation associant maïs, autres céréales, lait et pommes de terre cuites. Il est surtout recommandé de les laisser en parcours libre. Les conseils portent également sur la façon d'abattre, de plumer, de vider ces volailles, avant de les laisser reposer trois jours au réfrigérateur.
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Fumiers de dindes : essai de compostage à la ferme
Le compostage des déjections compte parmi les solutions envisagées dans les programmes de résorption. Déjà pratiquée à l'échelle collective, cette technique fait aujourd'hui l'objet de recherches à l'échelle de l'exploitation. Les premiers résultats sont encourageants : 60 % de pertes d'azote, à l'issue d'un essai réalisé par l'ITAVI et le Cemagref de Rennes.
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Fumiers de poulet et de dinde - Valeur agronomique
Comment connaître la valeur du fumier de volaille ? Quelles sont les différences entre un fumier stocké et un fumier frais ? Comment prélever un échantillon ? Comment épandre ? Comment peut-on contrôler la dose épandue réellement ? Les données répondant à ces différentes questions sont présentées ici de façon synthétique et sont issues des références établies par les Chambres d'Agriculture de Bretagne et l'ITAVI.
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Humane and Healthy Poultry Production
Ce guide de l'élevage de volailles est produit par le Northeast Organic Farming Association (NOFA) aux États-Unis. Les bases de l'élevage biologique de volailles, sont abordées dans ce livre avec une attention particulière sur comment créer des conditions de vie saines et respectueuses pour le bien-être animal. L'ouvrage comprend plusieurs chapitres couvrant les thèmes suivants : l'établissement des installations nécessaires (bâtiments et équipements, utilisation de la litière, gestion de l'accès à l'extérieur, ponte, pâturage); l'achat et la reproduction des oiseaux, comprenant une liste descriptive des différentes races de poules et de dindes disponibles; l'alimentation et la supplémentation; les soins de santé applicables à la production biologique, incluant une description des problèmes de santé les plus communs avec suggestions de traitements; les défis de gestion spécifiques à l'élevage de poulets de chair, de poules pondeuses, de dindes ou d'oiseaux aquatiques; l'abattage ainsi que la transformation. Des données technico-économiques telles que les taux de croissance attendus de différentes races de volailles et des références vers des ouvrages sur la gestion économique complètent ce guide.
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Ma petite basse-cour bio
A la campagne comme aux abords de la ville, il est possible de créer une basse-cour dans son jardin. Mais encore faut-il avoir toutes les connaissances indispensables pour ne pas faire d'erreurs, surtout si celle-ci est bio. Aussi, l'auteur confie dans cet ouvrage son expérience et donne toutes les clés pour bien débuter et conduire un petit élevage bio de poules, d'oies, de canards, de dindes et de lapins : choix de la race, acclimatation des espèces, construction et aménagement du logement, alimentation, cohabitation avec les autres animaux... Quel que soit son souhait - ramasser des oeufs frais, animer son jardin, être débarrassé des limaces ou dispensé du passage de la tondeuse,... - , ce rêve est à portée de main !
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Oui, le compostage à la ferme est techniquement possible
L'Institut Technique de l'Aviculture a mis en place durant trois ans des essais de compostage de fumier de poulets et de dinde. Ces essais ont permis de mettre au point la technique et les paramètres à respecter pour réussir un compost de fumier de volailles. Les résultats mettent en évidence la nécessité d'humidifier le produit de départ (le fumier de volailles étant très sec) et de maintenir la température du tas le plus longtemps possible à 55-60°C. Des expérimentations complémentaires devraient permettre de préciser les conditions d'utilisation du compost.
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Petit élevage familial bio : chèvre, mouton, basse-cour, cheval, vache, cochon
Lauteure partage son expérience de lélevage avec tous ceux qui sont tentés davoir chez eux des animaux pour un petit élevage familial et bio. Que ce soit pour manger les ufs frais de sa basse-cour, pour faire tondre sa pelouse par quelques chèvres ou quelques moutons, pour partager la compagnie d'un cheval, d'un âne ou encore assurer une partie de son autonomie alimentaire en élevant un cochon, une vache..., ce livre est une source de conseils et de mises en garde pour pouvoir se lancer en connaissance de cause. Pour bien réfléchir son projet, il faudra notamment tenir compte de la surface dont on dispose, de ses atouts et ressources (eau, etc.), mais aussi du temps que lon pourra y consacrer, de ses propres capacités et des objectifs posés. La première partie du livre aborde ces questions. Les animaux concernés par un petit élevage font chacun lobjet dune fiche qui présente les conditions et les contraintes délevage pour aider à choisir lélevage le mieux adapté à sa situation (surface, eau, disponibilité nécessaire, portrait de lanimal, races possibles, comment démarrer l'élevage, logement requis, alimentation, hygiène et soins...). Des éleveurs apportent leur témoignage. La réglementation en matière d'élevage est rappelée.
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Des places à prendre en volailles bio
Emeline VIENOT, Auteur ; Maëva JÉGOU, AuteurLa demande en ufs et volailles biologiques augmente (en 2016 versus 2015 : + 16% pour les ufs et + 17 % en volailles de chair). Première région productrice de volailles de chair bio et seconde pour les ufs bio, les Pays de la Loire voient ces productions croître, mais plus par un effet dagrandissement des exploitations que par une augmentation du nombre déleveurs bio. Or, pour faire face à la demande, il y a de la place pour de nouveaux producteurs. Cest le message que veulent faire passer les acteurs locaux de la filière volailles bio. Parmi les témoignages repris dans ce dossier, ceux de deux éleveurs illustrent des approches et des choix techniques différents et, par cela même, la diversité possible des profils dexploitations. Le premier, Étienne Blanchard, jeune éleveur installé en bio sur la ferme familiale, déjà en volailles, mais en conventionnel, associe bâtiments en dur et bâtiments mobiles et vise, progressivement, à convertir toute lexploitation. Il est membre de la coopérative BVO qui développe une production à partir dune alimentation 100 % bio pour répondre à la demande dun de ses principaux clients (Biocoop), avec des résultats techniques non dégradés. Lautre élevage, le GAEC des Marzelles, entièrement en AB, vise, lui, à se diversifier en intégrant un atelier volailles de chair en complément de ses productions bovines (lait et viande) et grandes cultures. En plus de favoriser larrivée de nouveaux producteurs, un autre enjeu pour la filière est de produire plus daliments bio pour les animaux, comme en témoigne un responsable production végétale dans une coopérative, Cyrille Blain (Terrena).
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Les principaux élevages en agriculture écologique de subsistance
Que faut-il entendre par agriculture de subsistance ? - D'abord produire, pour une famille ou un groupe, tous les produits alimentaires courants nécessaires à la consommation personnelle (légumes, fruits, viandes, laitages, céréales...) - Ensuite, cela veut dire qu'il ne s'agit pas d'obtenir une fraction de production supplémentaire destinée à la vente ; étant évident que tout surplus exceptionnel pourra être écoulé, la vente n'étant pas recherchée systématiquement. On pourra parler d'agriculture autarcique si aucun produit (fertilisant ou autre) n'est acheté à l'extérieur. Si la production s'oriente pour laisser une fraction importante destinée à la vente, il faudra parler alors d'agriculture de subsistance et de production. Une agriculture écologique (ou biologique) de subsistance sérieuse doit reposer sur une bonne compétence technique. Cet ouvrage se propose comme une base de départ où sont précisées les règles essentielles devant présider aux divers élevages.