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![]() AUTONOMIE EN PROTEINES |
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« Autonomie alimentaire et progrès génétique » : Les clefs de réussite de Pierre CHABRELY pour vivre de la production bovine bio en race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (Haute-Vienne)
Pierre Chabrely, converti à l'AB en 1996, élève une cinquantaine de vaches allaitantes bio, de race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (87). L'exploitation s'étend sur 77 ha de SAU, dont 1 ha est dédié à la culture de méteil (céréales-protéagineux), 2,2 ha de méteil immature pour l'enrubannage et 74 ha en herbe. L'exploitation est autonome en fourrages et en protéines ; seule la paille (litière) est achetée. Pierre Chabrely commercialise une partie de ses animaux en vente directe (des vaches de réforme, quelques veaux rosés, des bufs, ainsi que de jeunes mâles reproducteurs en vif), le reste (majoritairement des broutards et des broutardes) est vendu hors filière bio. Dans cette fermoscopie, les aspects suivants sont abordés : - Les données de l'exploitation et l'historique ; - Les données techniques pour le troupeau de bovins viande ; - La stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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Autonomie en protéines : un enjeu pour sécuriser son système en bovins lait bio
Jean-Pierre MONIER, AuteurEn élevage biologique, autonomie et maîtrise du coût alimentaire sont fortement corrélées à l'obtention de bons résultats technico-économiques. Pour les éleveurs de bovins laitiers, la conjoncture tendue observée en 2022 rend la sécurisation des systèmes d'autant plus cruciale. Dans cet article, Jean-Pierre Monier, de la Chambre d'agriculture de la Loire et référent technique bovins lait bio pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, présente un ensemble de conseils et de repères pour aider les éleveurs à ajuster au mieux leurs rations, notamment en protéines, dans l'optique d'optimiser les performances des vaches laitières. Les stratégies à mettre en uvre dépendent évidemment du potentiel de chaque exploitation. L'une des clés est de maximiser l'apport de protéines par le pâturage - l'herbe étant la première ressource des élevages de ruminants bio - et d'envisager la mise en culture de protéagineux utilisables en substitution du tourteau de soja.
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Les BioThémas 2022 : Agriculture biologique et environnement : quelles adaptations et quels impacts ?
Marc BENOIT, Auteur ; Simon BROSSILLON, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 6 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les adaptations et les impacts de lagriculture biologique sur lenvironnement ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Marc Benoit, dInrae, a inauguré ce cycle de conférences en sinterrogeant sur « Quel élevage pour une agriculture biologique performante et adaptée au contexte énergétique à venir ? ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux dun stagiaire sur limpact du degré de valorisation de lherbe sur les performances des systèmes allaitants bio du Massif Central. Léquipe du projet CapProtéines, dont le volet élevage vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires, a ensuite apporté des repères sur lautonomie protéique en ovins viande bio. Léquipe du projet Salamix, qui compare des systèmes délevages herbagers autonomes et valorisant lherbe au maximum, a ensuite présenté les diverses performances engendrées par une association ovins-bovins en système herbager bio. Léquipe du projet BioRéférences, qui produit des références technico-économiques actualisées sur les élevages bio du Massif Central, a présenté les travaux dune stagiaire sur ladaptation et la résilience au changement climatique des systèmes allaitants bio du Massif Central. Enfin, la FNAB a présenté les travaux autour de la création doutils dévaluation environnementale spécifiques à la bio. Il est également possible de regarder ces différentes conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Les chiffres clés des prairies et des parcours : Les atouts et caractéristiques des prairies et parcours en France, au coeur des territoires et au menu des ruminants
Brendan GODOC, Auteur ; Milène CRESTEY, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Dans ce document, rédigé par l'Institut de l'Élevage dans le cadre du RMT Avenirs Prairies et du projet Cap Protéines avec la collaboration de l'UMT Pasto, sont compilés un ensemble de chiffres et données sur les surfaces en herbe françaises, leurs atouts, notamment environnementaux, et leurs usages. En France, on compte 11,5 millions d'hectares de prairies et 2,2 millions d'hectares de parcours, soit 27 % de la SAU. 11 % des surfaces toujours en herbe sont certifiés en agriculture biologique. Majoritairement présents dans les régions où l'élevage d'herbivores est prédominant, et plus particulièrement en zones montagneuses, les prairies et parcours permettent de nourrir 27 millions de ruminants.
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Quatre stratégies testées pour une ration à base de méteil ensilé tôt
Franck MECHEKOUR, AuteurSemer un mélange céréales-protéagineux sous couvert dune prairie, à condition de réaliser un ensilage précoce et de limiter la part des céréales, peut permettre un gain en matière sèche par hectare (en moyenne, 2 à 3 tonnes). Ce gain peut répondre à diverses demandes dun éleveur producteur de lait (plus de fourrages, de lait ou encore de protéines), selon sa stratégie. Pour objectiver les impacts de cette pratique, la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a simulé quatre stratégies à partir dune ferme-type en bovins lait bio des Pays de la Loire, sur laquelle on implanterait, à lautomne et sous couvert dune prairie, 12.5 ha dun méteil « avoine dhiver/vesce commune/trèfle incarnat/trèfle squarrosum » ensilé fin avril ou début mai. Les stratégies relèvent de plusieurs objectifs : 1) Booster lautonomie du système, avec le maintien du nombre de vaches et de leur niveau de production ; 2) Avoir plus dautonomie protéique, avec autant de lait produit mais plus de vaches ; 3) Produire plus de fourrages par hectare pour dégager des surfaces pour la production de céréales vendues par la suite ; 4) Donner la priorité à la production laitière, avec augmentation du nombre de vaches. Pour ces quatre stratégies, sont présentés les changements-clés du système et les impacts à attendre en matière de production, de consommation de concentrés, de résultats économiques ou encore de travail.
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Rôle des légumineuses pérennes dans une agriculture agroécologique
Les légumineuses présentent lavantage de fournir des produits riches en protéines et dintroduire de lazote dans des systèmes de culture. Les espèces pérennes (luzerne, lottier, sainfoin, trèfle...) (essentiellement cultivées pour une production fourragère, mais également utilisées comme plantes de services) contribuent à lautonomie protéique des élevages. Elles participent aussi à de nombreux autres services écosystémiques : augmentation de la fertilité des sols grâce à la fourniture dazote et de matière organique, amélioration de la gestion des adventices, réduction des pollutions émises par les élevages de ruminants, préservation de la biodiversité Elles sont aussi un atout pour l'adaptation au changement climatique. Les légumineuses pérennes sont donc de précieux atouts, notamment dans le cadre de la transition alimentaire. Après avoir détaillé ces divers avantages, cet article propose des pistes de recherche en agronomie, en amélioration des plantes et en zootechnie pour continuer daccroître ces services.
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Dossier protéine
Elisabeth COCAUD, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles sur les protéines et lautonomie protéique en élevage bio. Le premier article présente un outil en ligne, développé par SEMAE (anciennement GNIS) pour calculer le pourcentage de légumineuses dans les prairies multi-espèces. Ce calculateur permet de convertir des kilos de semences en pourcentages de plantes présentes dans un mélange prairial. Le deuxième article apporte des informations sur un nouveau projet Casdar, VALORAGE, qui a pour objectif de valoriser les parcours et les fourrages riches en protéines dans lalimentation des porcs et des volailles biologiques. Ce projet est porté par IBB (Initiative Bio Bretagne) et la Chambre dagriculture des Pays de la Loire. Le troisième article retranscrit le témoignage de Laurent Brunet. Cet éleveur de vaches laitières a entamé sa première année de conversion et a mis en place un méteil pour sécuriser son système fourrager. Ce méteil a été implanté sous forme de culture dérobée et sera récolté au printemps suivant. Le quatrième article effectue un tour dhorizon des matières premières riches en protéines pour lalimentation des volailles : à laide dun tableau, il répertorie des alternatives au tourteau de soja, en détaillant leurs avantages et leurs inconvénients. Le dernier article présente loutil DEVAUTOP qui permet de calculer le degré dautonomie protéique dun élevage (toutes productions confondues).
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Semences fourragères : La palette en bio sélargit
Frédéric RIPOCHE, AuteurDurant le salon Tech&Bio (édition 2021), les semenciers ont pu présenter leurs gammes bio de mélanges et de dérobées dété. Dans cet article, plusieurs dentre eux présentent leurs avancées et leurs nouvelles variétés : Eliard-SPCP, semencier en Bretagne, axe ses recherches sur des mélanges visant lautonomie fourragère et protéique et cherche à raccourcir les cycles de végétation ; Lidea, né de la fusion de Caussade Semences et dEuralis Semences en juillet 2020, souhaite passer toute sa gamme en bio ; Barenbrug, semencier dans la Marne, élargit sa gamme bio ; RAGT Semences, en Aveyron, propose, en bio, certaines de ses variétés sélectionnées en agriculture conventionnelle, et sélectionne de nouvelles variétés plus adaptées aux critères bio français ; Saatbau, un semencier autrichien implanté en France, présente ses nouvelles variétés de seigle fourrager, de pois fourrager et de sorgho fourrager.
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Transformation du soja à la ferme : Technologies disponibles
Ce guide effectue un tour dhorizon des différentes technologies et installations disponibles pour transformer du soja à la ferme. Lobjectif étant de pouvoir intégrer cet aliment riche en protéines dans lalimentation des monogastriques (porcs et volailles). Dans un premier temps, ce document explique pourquoi cuire les graines de soja destinées aux monogastriques, avec un focus sur les facteurs antinutritionnels thermolabiles du soja. Il aborde ensuite les principes de fonctionnement des équipements de cuisson permettant de saffranchir des facteurs antinutritionnels du soja, avant de détailler les différents équipements disponibles pour pouvoir effectuer cette transformation à la ferme (fonctionnement, caractéristiques, avantages, inconvénients, références de léquipement ). Ce guide a été réalisé dans le cadre de OK-NET EcoFeed, un projet européen H2020, sur la base dun document rédigé en allemand. La version française a été quelque peu remaniée pour apporter une meilleure classification des technologies, et présente quelques équipements supplémentaires.
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Alimentation des Monogastriques : 5 %, ça compte énormément
Marin GRATIGNY, AuteurLannée 2021 verra larrêt de la dérogation autorisant 5 % daliments conventionnels dans les rations des monogastriques bio. Jusquà présent, cette dérogation permettait déquilibrer la ration protéique grâce à lincorporation de gluten de maïs et de soja conventionnel. La fin de cette dérogation pose des questions dordre zootechnique (le calibrage des animaux nécessite des rations bien équilibrées, notamment en filière longue) et liées à lautonomie protéique de la France (très déficitaire). Depuis une dizaine dannées, des projets de recherche, dont le Casdar Sécalibio (2015 2019), se sont penchés sur ces questions. Sécalibio était coordonné par lITAB et avait pour objectif délaborer des références et des outils pour produire des matières riches en protéines sur le territoire français et danticiper le passage à une alimentation 100 % bio. Il a notamment permis de rédiger deux guides techniques (un pour les volailles https://frama.link/GhZFEYDC, et un pour les porcs https://frama.link/CpK4UPa3) qui reprennent la réglementation, les mécanismes physiologiques, les valeurs nutritionnelles des aliments, et qui proposent des stratégies dalimentation 100 % bio. Cet article comprend également deux encarts : lun est dédié à la nouvelle réglementation bio et lautre rapporte le témoignage dun éleveur de volailles labélisées « Bio Cohérence ».
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Cultiver du soja dans une céréale
Katharina SCHEUNER, AuteurEn Suisse, à partir de 2022, les élevages bio sous label Bourgeon devront utiliser des aliments concentrés fabriqués à partir de matières premières qui proviennent de Suisse. Le pays a donc intérêt à produire plus de soja. Lune des solutions envisagées est la culture associée en bandes, également appelée relay intercropping. Le soja est ainsi semé dans une culture de céréale dautomne : lors du semis de la céréale, des lignes sont laissées libres et le soja sera semé dans ces lignes, en mai, lannée suivante. Cette association offre plusieurs avantages écosystémiques : diminution des ravageurs, meilleur étouffement des adventices, utilisation plus efficiente du sol Un projet a vu le jour en 2019, en Suisse, pour vulgariser cette technique. Sept agriculteurs (dont trois en bio) vont réaliser des tests dans leurs champs pour acquérir des références. La densité du semis et lécartement des bandes sont notamment étudiés : il ne faut pas que le blé fasse trop dombre au soja. Autre point important à anticiper avant la récolte : il faut arriver à avoir une différence de taille assez importante entre la céréale et la légumineuse.
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En dérobée, le cowpea plus prometteur que le lablab
Costie PRUILH, AuteurCet article est dédié aux résultats dun essai qui avait pour objectif de comparer diverses dérobées estivales à vocation fourragère. Bien quil ait été réalisé dans un contexte conventionnel, il apporte des informations intéressantes pour permettre aux élevages bio de sadapter au changement climatique tout en améliorant leur autonomie protéique. Il a été réalisé en 2019, dans lIndre, à la ferme expérimentale des Bordes. Onze bandes de dérobées estivales différentes (céréales pures ou mélanges céréales-protéagineux) ont ainsi été implantées et comparées. Même si les espèces testées avait la réputation de pousser en conditions chaudes et sèches, les rendements obtenus ont été assez faibles, notamment pour les légumineuses, ce qui laisse supposer quelles ont quand même souffert de stress thermique et hydrique. Par ailleurs, certaines associations semées en deux passages ont été impactées par le double semis (ex : le moha naime pas les sols tassés et il a rencontré des difficultés à lever lorsquil était implanté après un semis de lablab). Quant au lablab et au cowpea, ils ne se sont pas suffisamment développés et ont produit de faibles biomasses. Le sorgho et le millet perlé (en pur ou en association) ont présenté les meilleurs rendements.
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Dossier : Méteils et prairie multiespèce : de savants mélanges
Jérémie JOST, Auteur ; Théophane SOULARD, Auteur ; Romain LESNE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la place des méteils et des prairies multiespèces dans les systèmes fourragers des élevages caprins. Les associations de graminées et de légumineuses permettent en effet daméliorer la durabilité des systèmes délevage et de répondre à plusieurs enjeux : recherche dautonomie alimentaire et protéique, mise en place de cultures bas intrants et vertueuses dans les rotations Le premier article est dédié aux méteils récoltés en grain. Il apporte des recommandations techniques, établies à partir de références acquises par le réseau REDCap (qui a analysé 190 méteils récoltés, par 75 éleveurs caprins bio et conventionnels basés en Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, entre 2016 et 2019), ainsi que des témoignages déleveurs conventionnels. Larticle suivant donne des informations sur les prairies semées sous couvert de méteil. Pour cela, il sappuie sur les résultats de plusieurs expérimentations réalisées en Pays de la Loire. Le dernier article retrace les huit années de travaux nécessaires pour établir un mélange prairial garantissant des prairies multiespèces robustes (le suivi des travaux a été réalisé par le réseau REDCap). Il fournit également des préconisations, ainsi que des retours du terrain.
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La luzerne : Une fourragère riche en protéines
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa luzerne est une légumineuse aux multiples avantages agronomiques. Dans les élevages, elle peut également permettre datteindre lautonomie protéique. Cet article fournit de nombreux conseils techniques pour mettre en place cette culture fourragère. Il décrit tout dabord ses intérêts agronomiques, principalement lenrichissement en azote du sol et lamélioration de sa structure. Il cite également les avantages et les inconvénients dune luzerne conduite en pur et dune luzerne conduite en association avec une graminée (dactyle ou brome). Il explique aussi comment choisir une variété en fonction de différents critères : la dormance, la tolérance à la verse, la répartition du rendement sur lannée, la teneur en protéines, la tolérance aux maladies, la tolérance aux nématodes et la pérennité. Des conseils techniques pour semer la luzerne sont proposés : préparation du lit de semences, profondeur de semis, dose de semis, période dimplantation. L'article décrit également sa conduite et sa récolte : fréquence de fauche, récolte en foin, en ensilage, en enrubannage, affouragement en vert, pâturage. Des données sont également fournies sur les besoins de la luzerne et les amendements à réaliser (amendement basique, apport en phosphore). Enfin, des valeurs alimentaires moyennes sont indiquées pour les différents modes de récolte (UFL, PDIN, PDIE).