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Mélanges céréales-protéagineux immatures : des références sur leurs intérêts alimentaires et économiques
Amélie BOULANGER, Auteur ; Philippe COCHET, Auteur ; Stéphane DAVID, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux travaux de terrain ont concerné la valeur alimentaire de divers mélanges cultivés en dérobées et, bien sûr, leur place possible dans les rations Les travaux conduits dans trois situations des régions Lorraine ou Centre-Val de Loire montrent que l'intégration des cultures dérobées dans la rotation varie suivant les contextes ; ils apportent des références locales en réponse aux questions des éleveurs. La réflexion a été alimentée par les travaux de groupes d'agriculteurs et les expérimentations conduites par les organismes de développement. Ces mélanges riches en légumineuses permettent de limiter les apports de concentrés protéiques dans la ration s'ils sont récoltés à un stade précoce. Souvent récoltés et ensilés immatures, ils sont appréciés pour leur robustesse face aux aléas climatiques et leur arrière-effet positif pour la culture de printemps suivante si sa date de semis n'est pas retardée. Enfin, l'intérêt économique de la dérobée dépend du rendement obtenu et de la valeur azotée du fourrage. A noter que la sécurité fourragère apportée à la constitution des stocks, ainsi que les atouts économiques de ces mélanges innovants ont déjà assuré leur adoption rapide par de nombreux éleveurs.
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Méteils normands, plus de protéines pour plus d'autonomie
Des expériences d'éleveurs sont présentées par Fabien Olivier (Chambre d'Agriculture de la Manche) lors des Journées de Printemps 2018 de l'AFPF. Elles concernent différents méteils pour lesquels sont expliqués les enjeux en termes de production de fourrages et d'autonomie protéique. En seconde partie, sont abordés les types de mélanges utilisés, avec les condition agronomiques au semis, ainsi que les doses de semis.
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Méteils normands : plus de protéines pour plus d'autonomie. Des expériences enrichissantes
A. FESNEAU, Auteur ; D. DELBECQUE, Auteur ; G. FORTINO, Auteur ; ET AL., AuteurLa recherche d'autonomie protéique par les éleveurs normands, relayée par les structures de développement, s'est concrétisée par l'étude de méteils ensilés accordant une large place aux protéagineux. Les méteils recherchés doivent fournir au moins 5 t MS/ha d'un fourrage dépassant les 16 % de MAT, en culture dérobée avant le maïs. Des essais conduits à la ferme expérimentale de La Blanche Maison ont montré l'intérêt du mélange pois protéagineux - féverole - triticale, qui fournit une production précoce de MAT (fourrage à 17-20 % de MAT), et dont une récolte précoce est compatible avec le semis du maïs. D'autres mélanges, moins précoces, sont également intéressants et peuvent s'envisager avant un semis de prairie par exemple. La production de parcelles de méteils suivies dans des exploitations normandes est en moyenne de 5,8 t MS/ha à 15,8 % de MAT, soit l'équivalent de 2 tonnes de tourteau de soja par hectare. Ces observations permettent d'affiner la composition des méteils selon les conditions pédoclimatiques locales et les objectifs recherchés.
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Les méteils récoltés immatures : itinéraire technique et coût
Les méteils récoltés immatures peuvent constituer une ressource intéressante afin d'assurer l'autonomie alimentaire des élevages. Dans cet article, quelques préconisations pour l'itinéraire technique sont apportées : place dans la rotation, espèces de céréales et de protéagineux à associer, densités de semis, fertilisation, récolte et mode de conservation. Les composantes du coût de production de cette culture fourragère sont indiquées.
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Pâturage des truies aux Trinottières dans le cadre du projet SECALIBIO
Dans le cadre d'un projet de recherche, SECALIBIO, financé par le ministère de l'Agriculture et co-animé par l'ITAB, IBB et la Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire, des parcours à haute valeur protéique ont été implantés. Les truies conduites en plein air ont eu un comportement de pâturage très proche de celui des bovins et les performances associées sont prometteuses. Cette expérimentation montre une nouvelle façon denvisager lalimentation de ses porcs avec des ressources présentes sur la ferme.
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Point toasteur : Journée Technique : Toaster ses protéagineux !
Domitille POULIQUEN, AuteurAntoine Biteau, éleveur bio et vice-président du GRAPEA, fournit des éléments sur lutilisation dun toasteur pour réduire lapport de concentrés dans les rations et gagner en autonomie protéique. La première étape pour toaster des protéagineux est de trier le mélange de graines sil ne sagit pas de cultures pures (les cultures de protéagineux sont régulièrement conduites en mélange afin de stabiliser les rendements et limiter les risques) et d'enlever tous les débris volatiles afin déviter que ces derniers ne prennent feu dans le toasteur. Une fois le tri effectué, le temps de passage dans le toasteur est denviron 30 min pour que la température au cur de la graine atteigne précisément 120°C. Le temps de chauffe de la machine est de 30 min et la première tonne sert souvent à létalonner. Le rendement est denviron 2 t/h. Cette technique nécessite une logistique particulière et un investissement total denviron 125 000 (toasteur 55 à 60 000 + cellule de refroidissement + plateau, etc). Une prise de 36 kw et de 62 ampères est nécessaire, ainsi quun hangar vide pour héberger le toasteur. Sa consommation est de 40 L de fuel par heure.
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Reine Mathilde : Bilan de 8 ans d'essais : 2011 à 2018 : 8 thématiques pour améliorer l'autonomie alimentaire des élevages en AB
Ce document présente des résultats issus des 8 dernières années (2010-2014, puis 2015-2018) du projet Reine Mathilde, qui avait pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. Les huit thématiques choisies concernent l'autonomie alimentaire : - Associations riches en protéagineux en grains ; - Associations riches en protéagineux à ensiler ; - Associations lupin + céréales ; - Les mélanges prairiaux à récolter ; - Les mélanges prairiaux à pâturer ; - Associations maïs + plantes compagnes ; - Céréales, maïs et protéagineux cultivés en pur ; - Semis de prairies sous couvert de cultures annuelles. Pour chacune des thématiques traitées, une synthèse des essais est présentée et des conseils sont donnés pour une mise en uvre d'actions adaptées à la situation et aux objectifs de l'éleveur.
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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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AutoSysEl, un outil de sensibilisation et de conseil sur l'autonomie alimentaire
Mathilde VAN DEN BROEK, Auteur ; Patrick SARZEAUD, Auteur ; Jérôme PAVIE, AuteurDans le cadre du programme Autosysel (Autonomie alimentaire et protéique des systèmes délevage), un bilan des facteurs darbitrage (motivations, pratiques ) des éleveurs a été réalisé concernant lautonomie alimentaire. Ces facteurs ont été utilisés pour mettre en place un accompagnement des éleveurs dherbivores, sous forme dune plateforme en ligne. Au travers d'un premier questionnaire sur les motivations qui peuvent expliquer une évolution vers plus dautonomie (6 choix proposés), et un second questionnaire sur les pratiques utilisées, linternaute accède à des fiches conseil illustrant différents leviers (notés selon leur durabilité), ainsi quà des témoignages. Au total, entre 40 et 50 fiches par filière animale (ruminants) ont été rédigées en valorisant les résultats de divers dispositifs de recherche conduits par lIdele et ses partenaires. Un module indépendant permet destimer son niveau dautonomie, de manière très brève. Cet outil se présente comme une plateforme (www.autosysel.idele.fr) de sensibilisation qui amènera les éleveurs et les sonseillers à trier les solutions individuelles les plus adaptées aux contraintes de lexploitation et aux objectifs des éleveurs.
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En bio, lautonomie en concentré prime sur lautonomie fourragère
Costie PRUILH, AuteurLe suivi en Rhône-Alpes de 23 systèmes en bovins lait biologiques, en zone de plaine ou de montagne, avec des niveaux dintensification variables, ou encore avec ou sans séchage en grange, a permis didentifier divers éléments de succès, communs à tous ces systèmes. Le levier de succès majeur est lefficacité du système fourrager. Il est essentiel de bien adapter son système au potentiel pédoclimatique de son exploitation et à ses surfaces disponibles. Il faut rechercher le meilleur optimum et non vouloir maximiser absolument sa productivité, et viser un système durable, avec des coûts limités. Au niveau technique, il est essentiel de réussir son pâturage, notamment davril à novembre. Vu le prix dachat des aliments en AB, il est aussi important de rechercher lautonomie en concentrés ou encore en paille. Pour ce faire, avoir des céréales et des méteils dans ses rotations présente divers atouts. Il faut enfin laisser une large place aux légumineuses sur la ferme, via notamment les prairies multiespèces.
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Etat des lieux et perspectives de développement de filières pour l'alimentation avicole biologique
Célia BORDEAUX, AuteurLe 1er janvier 2018, le règlement européen de lagriculture biologique va imposer le passage à une alimentation 100% bio en élevage de monogastriques. En aviculture biologique, les éleveurs et les opérateurs sinquiètent des conséquences que cela va engendrer. Le projet de recherche CASDAR Avialim Bio a été conduit de 2011 à 2015. Ses objectifs étaient didentifier et de caractériser des matières premières biologiques riches en protéines d'un point de vue nutritionnel, susceptibles de représenter une alternative aux matières azotées dorigine conventionnelle (soja notamment), et de tester ces matières premières et des stratégies alimentaires innovantes en station expérimentale et en élevage avicole. Le tout afin de repérer les matières premières les plus prometteuses, et de lancer une réflexion sur la structuration de filières de production de ces matières. Six matières premières ont été étudiées : le concentré protéique de luzerne, lortie, le tourteau de sésame, le tourteau de chanvre, la crépidule et les larves dinsecte. Cet article présente les principaux résultats obtenus pour chacune de ces filières des matières premières étudiées.
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Faisabilité et intérêt de lapport densilage de luzerne dans lalimentation de porcs charcutiers
Dans le cadre du projet LUZPORC, conduit par la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, un essai a été mené sur la ferme expérimentale des Trinottières (49), en partenariat avec la société TrustIng. Cet essai visait à évaluer la faisabilité de lapport densilage de luzerne dans lalimentation de porcs charcutiers. La luzerne a été récoltée avec une machine de récolte fractionnée (MRF), qui sépare les feuilles et parties aériennes des tiges (parties aériennes riches en protéines ou parèp), des tiges de la luzerne (riches en fibres). Les parèp sont ensuite mélangées à une autre matière première afin de constituer un aliment appelé massaï (majeure alternative simple au soja actuellement importé), qui subira une fermentation anaérobie lactique (ensilage). Dans cet essai, le massaï réalisé contenait 80 % de parèp et 20 % de blé broyé (en poids bruts). Ses caractéristiques et conditions de conservation, ainsi que ses valeurs nutritionnelles après trois mois de conservation en silo, sont détaillées dans cet article. Des aspects liés au temps de travail et à lapproche économique sont également présentés. Il reste notamment des solutions à trouver concernant la mécanisation de la reprise et de la distribution du massaï, produit très humide (39 % MS), afin que les éleveurs porcins puissent lutiliser dans des conditions de travail acceptables.
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Gagner en autonomie grâce au toastage des protéagineux
Sébastien TALLOTTE, AuteurLes membres du groupement de producteurs de lait Biolait ont décidé, en assemblée générale, de sinterdire lutilisation de matières premières importées dans le but de se prémunir déventuelles contaminations OGM. Les producteurs de la Loire et du Rhône adhérant à Biolait ont initié une réflexion sur lamélioration de lautonomie protéique de leurs fermes dans le but de se conformer à cette nouvelle exigence. Pour arriver à se passer du tourteau de soja, les éleveurs envisagent de diminuer la part de maïs ensilage dans la ration et dapporter le complément azoté grâce à des protéagineux toastés autoproduits. Larticle se penche particulièrement sur les protéines des protéagineux, lintérêt du toastage et le choix du toasteur. Cet hiver, le groupe d'éleveurs a acheté 30 tonnes de féveroles toastées afin dessayer de les intégrer dans les rations à la place du tourteau de soja. "Il faut 1,5 kg de féveroles toastées pour remplacer 1 kg de tourteau de soja pour obtenir le même apport en PDI (Protéines réellement Digestibles dans l'Intestin grêle)", explique Florence Fargier, de Loire Conseil Élevage. Les essais sont en cours, mais les éleveurs sont confiants car des éleveurs vendéens leur ont présenté les résultats encourageants de leurs expérimentations : un gain de 3 litres par vache et par jour en remplaçant les graines de pois et féveroles crues par des graines toastées.
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Insect and legume-based protein sources to replace soybean cake in an organic broiler diet: Effects on growth performance and physical meat quality
F. LEIBER, Auteur ; A. STAMER, Auteur ; T. GELENCSER, Auteur ; ET AL., AuteurDévelopper des sources de protéines alternatives au soja pour lalimentation des volailles est nécessaire pour les systèmes agricoles situés dans les régions tempérées, afin d'éviter certains impacts sociaux et écologiques négatifs liés aux importations de soja à grande échelle. L'objectif de cette étude réalisée par le FiBL était de tester l'intégration de protéines alternatives dans les régimes alimentaires de poulets de chair biologiques à croissance lente. Quatre régimes expérimentaux ont été testés (mélanges de larves dinsectes, luzerne, pois), en comparaison à une alimentation classique bio d'engraissement des poulets de chair (témoin) contenant 255 g de tourteau de soja par kilo. Chaque régime expérimental était basé sur le régime témoin, auquel 130 g/kg de tourteau de soja avaient été remplacés par des aliments alternatifs. Au cours de l'expérience, 15 poulets (Hubbard S757 à croissance lente) ont été engraissés dans chacun des cinq régimes, à volonté, des jours 7 à 82. Tous les poulets ont reçu de l'eau et des grains de blé à volonté. Par rapport au témoin, l'apport alimentaire, le gain de poids quotidien, les poids de carcasse et l'efficacité alimentaire étaient équivalents pour tous les régimes expérimentaux. En ce qui concerne les paramètres de qualité, seule la perte de cuisson a été augmentée avec le régime HermPea par rapport au témoin. Les résultats indiquent que les aliments alternatifs testés pourraient remplacer une partie du soja dans les régimes de poulets de chair tout en obtenant une efficacité et une qualité d'alimentation équivalentes.
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Lupin : Associer le lupin, pour assurer son autonomie protéique
Morgan MAIGNAN, AuteurLa production de protéines est un enjeu majeur pour le développement des élevages bio bretons. Le lupin, la féverole et le pois sont adaptés aux conditions pédoclimatiques de cette région. Le lupin est considéré comme plus risqué à produire à cause du salissement et des risques de maladies, mais son taux de protéines est plus élevé que celui du pois ou de la féverole. Aussi, pour faire face à ces risques, les agriculteurs essaient de lassocier avec de lorge de printemps. Jérôme Daniel, éleveur laitier, témoigne de sa pratique. Par ailleurs, des essais ont été réalisés dans le cadre du programme Prograilive auquel participe le réseau CAB-GAB des Pays de la Loire. Ces essais permettent de comparer différentes associations de lupin (avec blé, triticale, avoine nue ou cameline) et différentes variétés de lupin en mélange avec du blé. Les premières tendances de ces essais sont détaillées dans cet article.