Thésaurus
> GESTION > GESTION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE > AUTONOMIE > AUTONOMIE ALIMENTAIRE > AUTONOMIE EN PROTEINES
AUTONOMIE EN PROTEINES |
Documents disponibles dans cette catégorie (102)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Charente Limousine : Les cendres d'une papeterie pour amender les sols
Elsa EBRARD, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurEn 1997, International Paper, papeterie située à Saillant-sur-Vienne (87), s'associe à des éleveurs de Charente et de Haute-Vienne à qui elle propose d'amender leurs sols en utilisant les cendres issues de la fabrication du papier. Après une étude montrant l'innocuité de l'épandage des cendres, et l'amélioration de la qualité des sols par apport des cendres dans un contexte pédologique local de PH bas, un projet multipartenarial (Chambres d'Agriculture, collectivités locales, agriculteurs, associations environnementales, constructeurs de matériel, CUMA...) voit le jour. En 2000, l'association Cendrecor, contraction de "cendres d'écorces", est créée. Elle suivra le dossier de A à Z, fédérant au niveau territorial une filière d'épandage qui réunit, autour d'un même enjeu, des acteurs d'horizons très différents. Aujourd'hui, elle rassemble 80 agriculteurs répartis sur 9 000 ha de SAU en Charente et en Haute-Vienne. Chaque année, plus de 13 000 tonnes de cendres sont épandues. Grâce à l'augmentation du PH dans le sol, les agriculteurs élargissent les cultures à développer, comme la luzerne. En 2015, au sein de Cendrecor, un collectif de 6 exploitants a souhaité aller plus loin et expérimenter collectivement de nouveaux itinéraires culturaux pour viser l'autonomie protéique complète. De cette volonté est née l'association "Cendrecor Agro-Ecologie" pour répondre à l'appel à projets GIEE lancé par le ministère de l'Agriculture. Parmi les actions de ce projet, la diminution d'intrants et le développement d'une unité de méthanisation collective pour sécher la luzerne dans un objectif global d'autonomie protéique.
Cocorico ! Les gallinacées picorent du bio français
Sophie CHATENET, AuteurLa filière avicole bio auvergnate peut désormais s'approvisionner exclusivement en céréales et soja bio cultivés sur le territoire français. L'alimentation des volailles bio n'est donc plus soumise au soja d'importation. L'entreprise Thivat, fabricant d'aliments pour la filière avicole bio, a investi dans une chaîne d'extrusion qui lui permet d'améliorer la digestibilité et la valeur nutritionnelle (protéines et matières grasses) des graines. La plus grande indépendance protéique de la filière auvergnate bio coïncide avec une demande sociétale de plus en plus importante en faveur de la production locale. Pour Éric Aubry, directeur de Force Centre, cela est aussi un encouragement à la création de nouvelles filières céréalières en France.
Les Combrailles : terres d'alternatives et d'innovation
Manon DESSALCES, AuteurLe 17 juin, a eu lieu une visite de la plateforme d'essais de méteil protéagineux au GAEC d'Aubignat, à Saint-Gervais d'Auvergne (63). Ces essais ont été mis en place en automne 2015, par des éleveurs ayant suivi une formation sur l'autonomie fourragère protéique. Le méteil protéagineux est constitué à partir de différentes espèces de céréales comme le seigle, le blé, le triticale, l'orge-hiver, l'avoine-hiver ou lépeautre. A cela viennent s'ajouter des espèces de protéagineux telles que le pois fourrager, le pois protéagineux, la vesce, la féverole ou encore le lupin. Pour Christian Meurdefroid, éleveur bovin à Saint-Gervais-d'Auvergne, ce projet s'inscrit dans une démarche de changement des mentalités et des façons de travailler des agriculteurs. L'enjeu d'autonomie fourragère protéique constitue un point important du projet, mais c'est aussi, pour lui, "une vision située en dehors de la société de consommation" adaptée aux élevages. Lionel et Loïc Batisse, éleveurs de vaches laitières à Vitrac (63) et en conversion bio, témoignent également.
Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
Enjeux et échelles pertinentes pour développer lautonomie alimentaire de systèmes délevage plus agroécologiques
V. THÉNARD, Auteur ; A. CHARMEAU, Auteur ; P. TRIBOULET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Nouvelles formes de structuration amont - aval). Face aux changements globaux et aux externalités négatives de lagriculture, lagroécologie est à la fois un concept, une méthode et un cadre opérationnel qui mobilise les principes de lécologie pour reconcevoir des systèmes agricoles plus durables. Dans les systèmes délevage, lautonomie alimentaire des troupeaux est une voie de développement de lagroécologie. Lobjectif de cette communication est de proposer un cadre danalyse et dévaluation de lautonomie alimentaire en élevage herbivore en articulant différentes échelles spatiales, de lexploitation au territoire. La méthodologie sappuie sur une modélisation des flux de matières entrants et sortants pour rendre compte de lautonomie alimentaire des exploitations. Au niveau de lexploitation, des indicateurs ont été calculés afin de caractériser et évaluer lautonomie alimentaire dun échantillon de 41 fermes de lAveyron (en bovin lait, bovin viande et ovin lait). Au niveau du territoire, des entretiens non directifs ont été réalisés auprès dune quinzaine dacteurs de lélevage (collectifs dagriculteurs, dont 3 sur 4 en AB, et des filières) afin danalyser les possibilités et les freins au développement de lautonomie alimentaire au sein dune petite région agricole. Les résultats montrent, à partir des indicateurs, que la variabilité des différentes formes dautonomie est importante et que ces formes dautonomie sont très liées aux performances techniques des troupeaux. Lintérêt de réfléchir lautonomie au niveau local ou régional est ensuite discuté. Pour autant, lanalyse des entretiens montre que, malgré une volonté forte des acteurs, des collectifs dagriculteurs et des filières, il existe de nombreux freins, notamment logistiques qui limitent le développement dune autonomie régionale en particulier en protéines.
Gagner en autonomie : Toaster ses graines de protéagineux à la ferme
Véronique BARGAIN, AuteurEn Vendée, la Cuma Défis 85 a fait lachat en 2015 dun toasteur mobile, à linitiative dun groupe déleveurs, bio ou non, notamment en bovins lait. Lobjectif était daccroître lautonomie alimentaire en valorisant mieux les protéagineux produits sur lexploitation. Plus facile que lextrusion, le toastage permet de limiter la dégradation des protéines dans le rumen, doù un gain en PDIE et PDIA. Cela détruit aussi les facteurs antinutritionnels thermosensibles des protéagineux (doù une meilleure disponibilité, par exemple, en trypsine). Cette technique permet aussi une meilleure conservation en asséchant les protéagineux et en éliminant bactéries et champignons, mais il est important de trier et nettoyer les mélanges avant toastage des protéagineux. Par ailleurs, les éleveurs doivent sorganiser pour un fonctionnement optimal du toasteur, placé sur une remorque routière pouvant être tirée par un tracteur. Les éleveurs qui ont substitué des grains toastés à leurs grains crus ont vu, en 2015 et 2016, leur production de lait augmenter. Ces résultats, à confirmer, sont prometteurs. Ce nest pas le seul cas de recours au toastage. Diverses autres initiatives existent, portées par des éleveurs ou des prestataires privés. Ainsi, une Cuma dans le Gers a acheté un toasteur mobile pour répondre à la demande déleveurs, notamment d'aviculteurs, qui voulaient valoriser au mieux le soja quils produisaient et ainsi se passer du soja importé et faciliter les filières tracées sans OGM.
Intérêt des légumineuses fourragères pâturées ou récoltées dans l'alimentation des vaches laitières en France
B. ROUILLÉ, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; R. DELAGARDE, Auteur ; ET AL., AuteurLes légumineuses fourragères sont très présentes dans les systèmes bovins laitiers en France. Leurs valeurs nutritionnelles élevées, notamment en protéines, permettent de s'affranchir de tout ou partie des protéines importées. Différents modes complémentaires de valorisation existent, du pâturage à différents types de récolte, permettant une souplesse d'utilisation. Les performances laitières des vaches consommant des légumineuses fourragères sont le plus souvent équivalentes voire supérieures à celles qui n'en consomment pas. L'intérêt nutritionnel et les modalités d'utilisation (dans différents types de régimes) de la luzerne, du trèfle blanc et du trèfle violet en élevage bovin laitier sont présentés.
L'intérêt du soja régional se confirme en système foin
Emeline BIGNON, AuteurAprès une première étude en 2013, le Centre d'élevage de Poisy (Haute-Savoie) a renouvelé des essais en bovin lait sur les graines de soja crues dans des rations à base de foin, regain et maïs épis. L'objectif était d'acquérir des références pour l'autonomie régionale en protéines avec du soja produit en Rhône-Alpes. Ces essais ont consisté, notamment, à comparer l'apport de graines de soja crues aplaties au tourteau de soja. Les quantités de lait ne sont pas impactées, le TP augmente de 0,5 g/l et le TB diminue de 0,99 g/l.
Les légumineuses fourragères, indispensables à l'élevage de demain
L. DELABY, Auteur ; J. PAVIE, Auteur ; B. MC CARTHY, Auteur ; ET AL., AuteurL'intensification basée sur les engrais chimiques et la spécialisation des productions a fait régresser les légumineuses en Europe, alors qu'en Amérique du Sud, la luzerne (pâturée ou associée avec l'ensilage de maïs) reste la base des systèmes de production laitière. Les légumineuses ont des atouts (fixation symbiotique, transfert de fertilité et richesse en protéines) qui ont des conséquences agronomiques et zootechniques à plusieurs niveaux, de la parcelle à l'exploitation, de l'assolement à l'alimentation des troupeaux. Leurs exigences et fragilités justifient des pratiques bien adaptées, mais les légumineuses permettent de renforcer l'autonomie des systèmes d'élevage et, selon le contexte de prix des intrants, la rentabilité économique des exploitations. Leur développement futur semble s'appuyer sur leurs atouts environnementaux et nécessiter une politique volontariste durable.
Du méteil bio à 60 quintaux
François D'ALTEROCHE, AuteurSimon Groot Koerkamp, éleveur de bovins viande biologiques dans la Meuse, a un système autonome en année normale, aussi bien en fourrages qu'en aliments concentrés. Il valorise au mieux ses pâtures et, pour la production d'aliments, surtout dédiés à la finition des femelles, il sème notamment un méteil triticale-pois fourrager-avoine. En 2016, le rendement de ce méteil a été remarquable avec près de 60 quintaux par hectare. En moyenne, ce rendement est de l'ordre de 50 quintaux. Semé derrière un blé, il est implanté après déchaumage, suivi d'un labour mi-septembre, puis d'un faux semis et enfin d'un hersage quelques jours avant le semis. Ce dernier a lieu mi-octobre avec 100 kg de triticale, 30 kg de pois fourrager et 30 kg d'avoine. Associée à de l'enrubannage, la paille du méteil sert à l'alimentation des vaches devant vêler en fin d'hiver et ayant donc des besoins plus faibles.
Mieux comprendre les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les associations et les prairies multi-espèces
P. PELLETIER, Auteur ; F. SURAULT, Auteur ; F. GASTAL, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 226 - Les légumineuses fourragères et prairiales : Quoi de neuf ? Juin 2016) / p. 121-133 (13)Cette synthèse d'essais récents apporte des informations sur les dynamiques d'évolution des légumineuses dans les prairies d'associations et multi-espèces. Le choix d'espèces adaptées au contexte (sol, climat et mode d'exploitation) est primordial pour la productivité et la pérennité de ces prairies ; l'impact des doses de semis des légumineuses est faible. Certaines légumineuses (luzerne, trèfle violet ou trèfle blanc) ont tendance à dominer et entraînent la disparition des autres légumineuses. Les espèces très peu concurrentielles (lotier corniculé) ne se développent qu'en l'absence d'espèces agressives. Une question importante subsiste, celle de l'influence de la variété des espèces semées sur ces dynamiques d'évolution des légumineuses en mélange.
Porcins : A la recherche de races alternatives ; La santé par le plein air - Cochon qui s'en dédit ! ; Sélection personnelle pour adapter les races conventionnelles aux besoins bio ; Sélectionner pour diminuer le soja
Barbara FRÜH, Auteur ; Franziska HÄMMERLI, Auteur ; Katharina SCHEUNER, AuteurEn Suisse, la moitié des porcs de boucherie bio est issue de 9 % de lensemble des producteurs bio helvètes. Ces producteurs en filière longue sont minoritaires et utilisent les races conventionnelles pour fournir des qualités standardisées. Cependant, la grande majorité des éleveurs bio suisses commercialise en vente directe et recherche des races alternatives (60 % des engraisseurs ont moins de dix bêtes). A ce jour, pour ces éleveurs, la meilleure solution est de sélectionner soi-même, selon ses besoins, en croisant des races alternatives avec des races conventionnelles. Parmi les critères de sélection les plus fréquents : la robustesse, les performances de croissance et de valorisation de la ressource alimentaire (recherche danimaux moins consommateurs daliments en volume, mais aussi moins exigeants en aliments de haute valeur, notamment protéique, avec une croissance plus rapide que les races dites alternatives), le comportement maternel (ex. : moins de porcelets à la naissance, mais une meilleure capacité à les nourrir). Sur le volet « valorisation de lalimentation », des études ont montré que 30 % de la population porcine suisse aurait un génotype permettant davoir les mêmes performances de croissance, mais avec moins dacides aminés que ce qui est préconisé dans les rations alimentaires. Travailler à sélectionner ce critère permettrait de réduire les teneurs en protéines brutes des aliments pour les porcs, doù une baisse possible de limportation de soja estimée à 30 % pour la Suisse.
Prairies temporaires à flore variée dans les exploitations délevage : La diversité au service de la qualité des fourrages et de lautonomie protéique
Benoit DELMAS, Auteur ; Yolène PAGÈS, AuteurDans le cadre dune meilleure autonomie fourragère et protéique et dans un contexte dadaptation aux aléas climatiques, les prairies temporaires semées en mélange complexe ou prairies à flore variée (PFV) retrouvent un gain dintérêt. Malgré un coût semences à prendre en compte, ces prairies offrent divers atouts, en termes dadaptation (ex : aux aléas météorologiques) et en termes de production (rendement, apport de protéines avec la présence de légumineuses). Cet article présente certaines règles de base à retenir pour concevoir les mélanges de ces prairies à flore variée. Il présente des essais en cours en Aveyron (en bio ou pas) sur les questions de composition des mélanges prairiaux et des conditions dimplantation, ainsi que le développement de loutil en ligne daide à la conception des mélanges prairiaux, Capflor (projet Mélibio) ; ou encore le projet QualiPrat (portant notamment sur la structuration dun système fourrager intégrant des prairies à flore variée et sur leur conduite technique ou sur la valorisation de ces PFV).
Produire du porc en filière longue : Lautonomie et la cohérence comme moteurs
Guillaume MICHEL, AuteurLe lien au sol et la cohérence du système sont des clés de succès en élevage de porcs bio. Cela sous-entend une réflexion globale à léchelle du système, avec la prise en compte du potentiel de production pour lalimentation, de lapprovisionnement en paille, du coût des bâtiments ou encore de la gestion de lépandage. Lexploitation de Gilles Le Marchand, éleveur bio engraisseur en filière longue en est une bonne illustration. En effet, ce producteur breton a fait le choix de vendre à Bio Direct qui, comme plusieurs organisations de producteurs biologiques de viandes de l'Ouest, a un cahier des charges plus strict que le cahier des charges européen (50 % des aliments produits sur la ferme, interdiction de lélevage sur caillebotis, même partiel...). Aussi, ce producteur a dimensionné son élevage qui produit quelque 750 à 800 porcs par an selon le potentiel de ses 42 hectares. Un soin particulier est apporté à la rotation, afin de produire des mélanges céréaliers à base de triticale, de pois et de féverole, du maïs grain, de la féverole et de lorge de printemps qui peuvent servir à l'alimentation des animaux. Cette rotation intègre des prairies, actuellement exploitées en fauche par un éleveur bovin lait. Pour maîtriser au mieux les coûts, laliment est fabriqué à la ferme. Ce producteur envisage aussi dexplorer la piste du toastage afin daugmenter son autonomie en protéines. Il atteint 50 % dautonomie en paille et achète le reste en AB. Par ailleurs, il veille à la qualité de ses actions de prévention, notamment en post sevrage. Il ne manque pas de projets : développer la vente directe et, avec une finalité dautonomie renforcée, il souhaite créer un atelier naisseur.
Reine Mathilde : une « ferme-vitrine » pour l'autonomie
Initié en 2010, le projet Reine Mathilde travaille au développement de la filière laitière biologique de Basse-Normandie et à l'accompagnement des éleveurs de la région. Pour cela, le projet s'est doté d'une plateforme de démonstration, ou « ferme-vitrine », lieu d'échanges et de rencontres autour de techniques adaptées à l'AB. Des cultures visant à renforcer l'autonomie alimentaire y sont testées et évaluées. Certains résultats sont présentés dans cet article. Ils concernent : - les associations féverole-pois protéagineux récoltées en fourrage et riches en protéines ; - des prairies de fauche riches en légumineuses ; - des prairies à flore variée contenant de la chicorée et destinées au pâturage ; - les associations céréales-protéagineux destinées à la production de concentrés fermiers (triticale-vesce d'hiver, triticale-féverole d'hiver, céréales sursemées dans le lupin d'hiver).