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EU Agricultural outlook for markets and income 2019-2030
Ce rapport fournit des perspectives à moyen terme pour les principaux marchés agricoles et les revenus agricoles de lUnion Européenne, jusquen 2030, avec des informations sur les produits bio. Il se base sur des hypothèses macro-économiques comprenant la poursuite des politiques agricoles et commerciales actuelles, des avis dexperts et lanalyse dun ensemble dincertitudes, issus d'informations disponibles à la fin du mois de septembre 2019. Les résultats présentent les tendances de consommation, les évolutions des filières grandes cultures, maraîchage, élevage et du revenu agricole, ainsi que des impacts environnementaux liés aux activités agricoles et aux systèmes alimentaires (émissions de gaz à effet de serre, consommation d'eau, impacts de l'utilisation des terres et impacts de l'azote). De plus, des scénarios spécifiques sont abordés pour : lapport en protéines dorigine végétale, lélevage laitier sans OGM et lépidémie de peste porcine africaine en Chine.
Dossier : Sans OGM, le standard de demain ? : Quel sera limpact sur lalimentation animale ?
Costie PRUILH, AuteurEn alimentation animale, le bio représente 2 % des aliments fabriqués en 2017, et le sans-OGM 13 %. La filière bovins lait a utilisé 39 % du soja non OGM en 2017 et une étude prospective du Céréopa a testé 3 scénarios de croissance des marchés bio et sans OGM à lhorizon 2022. Avec un intérêt croissant pour les matières premières certifiées non-OGM, le niveau dimportation de celles-ci augmente (soja, tournesol) car la France ne produit pas assez de protéines pour cette filière pour des raisons techniques et également économiques (la protéine française est plus coûteuse). En parallèle, les importations de soja OGM diminuent. Les surfaces occupées par les oléoprotéagineux en France représentent deux millions dhectares de colza et de tournesol, un million dhectares de pois protéagineux et 150 000 hectares de soja. Avec larrêté européen qui inclut les variétés issues de mutagénèses dans les OGM, les surfaces destinées aux filières sans-OGM vont largement diminuer (près de la moitié des tournesols français). Cet article est complété par lavis de Stéphane Radet (directeur du Snia) sur la hausse des coûts des aliments et par celui dEtienne Laffite (Wisium France) sur lévolution de la demande en soja non-OGM.
La bio en Californie : Terre de contrastes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Californie concentre près du quart des surfaces certifiées biologiques des Etats-Unis d'Amérique. Autour de la baie de San Francisco, les producteurs fermiers côtoient les exploitations spécialisées en cultures légumières biologiques de plein champ cotées en bourse et comportant jusqu'à 1 200 salariés. L'article présente l'une d'entre elles, ainsi que les mesures sanitaires et phytosanitaires drastiques mises en place afin de concilier un important volume de production et une qualité irréprochable. Le mouvement des semences paysannes est également en plein essor, et s'expose nationalement à l'occasion de la Heirloom Exposition. Cet évènement dure trois mois et est une occasion de rencontre pour tous les acteurs liés aux semences anciennes, au matériel de désherbage mécanique, à la biodynamie, ainsi que les collectifs anti-OGM.
Invasion transgénique au Mexique
Fabienne BOIS, Auteur2,4 millions d'hectares de maïs transgénique (la superficie du Luxembourg !) pourraient prochainement être cultivés au Mexique si Monsanto obtient l'autorisation du gouvernement mexicain. Face à ce risque, la société civile se mobilise, relayée entre autres par l'ONG GRAIN dans un rapport datant de novembre 2012 (voir : http://www.grain.org/fr/article/entries/4624-alerte-avalanche-transgenique-au-mexique). Plus qu'ailleurs sans doute, le Mexique doit rester sans OGM pour au moins deux raisons : c'est le centre d'origine de la biodiversité du maïs et il reste donc des milliers de variétés natives ; et le maïs est la base de l'alimentation du mexicain qui en consomme 115 kg/an ! Par ailleurs, aucune ségrégation n'existant entre filière OGM et sans OGM, l'introduction du maïs GM au Mexique, surtout à de tels niveaux, signifierait la mort de toute filière sans OGM.
Dossier OGM
Nathalie GOUEREC, AuteurCe dossier porte sur des acteurs, en particulier transformateurs et distributeurs, qui ont fait le choix du non OGM pour l'alimentation des animaux, en France et en Allemagne. Ainsi, en France, Carrefour s'est engagé depuis 1996 dans le non OGM dans les produits de sa marque distributeur. Un des problèmes majeurs est que le coût de ségrégation (séparation entre soja OGM et non OGM) reste à la charge des opérateurs sans OGM. Il devrait être réparti aussi sur les filières OGM, d'autant plus que ce surcoût n'est pas répercuté auprès des consommateurs. Ces opérateurs « sans OGM » attendent avec impatience le décret (prévu fin 2011) permettant de faire apparaître sur l'étiquetage la mention « produits animaux sans OGM ». D'autres acteurs se sont engagés en France dans le non OGM pour l'alimentation animale, comme les Poulets de Loué ou de Janzé ou encore la marque de viande bovine « Limousin Blason Prestige ». En Allemagne, le marché du sans OGM représente un marché de 6 milliards d'euros. Dès 2008, ce pays a adopté un étiquetage « sans OGM ». Reste la question de l'harmonisation des étiquetages entre les divers pays au sein de l'Europe.
OGM : comment l'Europe résiste
José BOVÉ, AuteurCet article retrace l'histoire, depuis 1998, des actions, non violentes, menées en Europe face au développement de la culture de variétés OGM développées par de grandes firmes agro-alimentaires comme Monsanto. L'auteur souligne ici l'implication d'acteurs de la société civile (notamment des agriculteurs) qui ont mené des actions de désobéissance civique pour d'abord résister, puis amener le débat sur les OGM sur la place publique. A ce jour, il n'y a pas de culture de variétés transgéniques à visées commerciales en France. A l'échelle de l'Europe, seuls deux OGM sont cultivés à des fins commerciales : le maïs MON 810 en Espagne, Portugal, République Tchèque et Slovaquie et la pomme de terre Amflora en Allemagne et Suède. L'article conclut sur la nécessité de rester vigilant, face au lobbying exercé par les multinationales agroalimentaires et sur la question essentielle de l'alimentation animale sans OGM.
Consommer sans ogm en Bretagne - 2ème édition
Ce guide, dont les informations utiles ont été rassemblées par Cohérence, a été constitué avec différents partenaires : le Réseau Agriculture durable, la FRCIVAM Bretagne (la Fédération régionale des Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural), la Fédération Régionale des Agrobiologistes Bretons, Inter Bio Bretagne, la Confédération nationale du logement Bretagne... En préambule, Jean-Yves Le Drian et Pascale Loget (respectivement Président et Vice-Présidente du Conseil régional de Bretagne) reviennent sur l'avenir du secteur agricole et agroalimentaire breton et le soutien aux consommateurs qui, avec ce guide, peuvent faire le choix d'une alimentation sans OGM. Dans ce guide, l'accent est mis sur les produits locaux (carte des produits locaux de Bretagne), les marques bretonnes et les opérateurs : boucherie, charcuterie, produits laitiers, oeufs, produits de la mer... ; les produits sans OGM dans son épicerie et/ou son supermarché : aliments pour bébé, boucherie, charcuterie, fromages...
Consommer sans ogm en Pays de la Loire : Guide par département - 1ère édition
Ce guide, dont les informations utiles ont été rassemblées par Cohérence, a été constitué avec la participation de différentes structures : la FRCIVAM (Fédération Régionale des Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu Rural) Pays de Loire, la Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire, Inter Bio Pays de la Loire, l'Ecopôle CPIE de Nantes, Terroirs 44, le Réseau Agriculture Durable. En préambule, Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire, rappelle le contexte dans lequel la région s'est positionnée en faveur d'une agriculture durable et a pris l'initiative de l'élaboration d'un ouvrage de référence qui recense les filières et les produits exempts d'OGM. Ce guide met l'accent sur les produits locaux (carte des produits locaux de Pays de la Loire, par département), les marques ligériennes sans OGM et les opérateurs : boucherie, charcuterie, produits laitiers, oeufs, volailles, lapins, produits de la mer... ; les produits sans OGM dans votre supermarché : aliments pour bébé, boucherie, charcuterie, fromages, lait/beurre...
Germany : New logo Ohne Gentechnik (GMO-free) expected in autumn
Julia IVLIEVA, AuteurÀ la mi-août, le ministère Fédéral Allemand de l'Alimentation, l'Agriculture et la Défense du Consommateur a présenté un nouveau logo pour les produits "Sans Technique Génétique", dont les critères détaillés d'attribution seront établis dans les mois à venir. L'introduction du nouveau logo standardisé permettra une meilleure identification et transparence des produits sans OGM, ce qui satisfait les demandes des associations de consommateurs et du secteur alimentaire. Les exploitations et entreprises du secteur biologique devraient avoir un droit direct à l'utilisation du logo.
La longue marche de l'étiquette "nourri sans utilisation d'OGM"
Si la réglementation européenne impose depuis 2004 d'indiquer sur la liste des ingrédients des produits alimentaires ceux qui contiennent plus de 0,9 % d'OGM, cette obligation ne concerne pas les viandes, volailles, produits laitiers, ufs et poissons d'élevage issus d'une alimentation animale avec OGM. Des initiatives d'information sur les produits issus d'animaux nourris sans OGM se sont donc mises en place dans certains régions françaises. Certains pays européens ont autorisé dès 2007 l'étiquetage "non OGM" de ces produits, ce qui est possible en France depuis peu. Trois encarts évoquent par ailleurs : - le point de vue d'un collectif anti-OGM ; - la démarche des fermiers de Loué ; - les résultats d'une étude argentine sur le Roundup et le développement d'adventices résistantes à ce dernier.
Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par la mise en culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) : Etude sur le maïs, le soja et le poulet Label Rouge
Cette étude a été commandée par Greenpeace France au CREG et répond à une forte demande politique et sociale concernant les dimensions économiques des cultures d'OGM. Elle cherche à évaluer les conséquences et les effets économiques "externes" sur les filières de production agricole non génétiquement modifiée (GM) d'une autorisation de mise en culture de maïs GM en France. Les filières végétales étudiées sont celles du maïs conventionnel, du maïs biologique, du maïs doux et du soja. La filière animale étudiée est celle du poulet Label Rouge. Les investigations ont été conduites auprès de nombreux acteurs et experts du monde agricole. Les informations récoltées à l'aide d'entretiens individuels ou de questionnaires ont été complétées par des recherches bibliographiques, sur internet, auprès d'organismes du secteur ou dans les revues scientifiques. Les principaux résultats révèlent que : - le développement de cultures de maïs GM sur le sol français mettrait en danger l'existence même de filières de maïs (maïs biologique, maïs doux, maïs waxy) ayant un cahier des charges fixant au zéro technique (0,1% ou 0,01%) la présence d'OGM dans leurs produits ; - l'existence de filières de maïs produisant en dessous du seuil d'étiquetage de 0,9% n'est possible que si ses efforts peuvent être valorisés en bout de filière par le biais de l'étiquetage des produits animaliers ; - en cas de changement de la loi française sur l'étiquetage des produits animaliers, la coexistence se traduirait par une augmentation des prix au consommateur pour manger "sans OGM" (de l'ordre de 5 à 15 cts par kilo pour le poulet "Label Rouge".
OGM : quelle traçabilité ?
"Séduisante sur le papier, une filière d'aliments ""sans OGM"" est-elle envisageable ? Devant le refus des OGM largement exprimé par les consommateurs, les organisations professionnelles ont demandé, à l'automne 1998, à l'INRA, d'étudier la faisabilité technique et économique d'une telle filière. Le premier travail des chercheurs s'est d'abord tourné sur l'intérêt de créer une filière sans OGM, et donc, par la force des choses, de préciser ce que l'on désigne par aliment avec ou sans OGM. Aux vues des résultats de l'étude qui viennent de paraître, la mise en place d'une telle filière semble difficilement réalisable, tant sur le plan technique que sur le plan économique. En effet, scientifiques et professionnels ayant collaboré à l'étude s'accordent sur le fait que le ""zéro OGM"" est impossible, étant donné les risques d'impuretés de semences, de pollinisation d'un champ à l'autre et de mélanges fortuits à de nombreux points de la chaîne de collecte et de transformation. D'autre part, l'impact économique de l'adaptation des filières (séparation, traçabilité et contrôles) dépend étroitement du taux de contamination accepté. En conclusion, il n'y a pas de place pour une troisième filière ""sans OGM"". Mais cette étude n'aura pas été inutile, ses résultats sont parfaitement applicables à la traçabilité des OGM."
Organic farming and GMOs - we are lost without a ring fence
Vouloir construire une filière garantie sans OGM ne peut se faire sans mettre en place des systèmes de protection. Ce qui signifie en premier lieu d'avoir des périmètres de protection au niveau des exploitations et à toutes les étapes de transformation, mais il faut aussi le dire au consommateur. L'enjeu est d'importance pour l'agriculture biologique et par rapport aux attentes des consommateurs.