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Documents disponibles dans cette catégorie (109)


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2022 : L'année qui a secoué le secteur bio en Allemagne
Michael BÖHM, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio connaît une crise sans précédent. En 2022, elle enregistrait une baisse de ses ventes de 12,3 %, alors que les ventes bio ont progressé de 3,2 % en grande distribution. Le discount est le circuit qui affiche la plus grande croissance, notamment concernant les ventes de produits frais bio (+ 13 % en valeur), en raison d'une augmentation importante de ses prix (+ 11 %) car les volumes n'augmentent que de 2 %. Si les prix du bio ont augmenté plus lentement que les prix des produits conventionnels, l'image du bio en tant que "produit cher" et le contexte d'inflation ont poussé des consommateurs à se détourner du bio. Par ailleurs, concernant les prix agricoles, le prix payé aux producteurs bio s'approchant du prix payé aux producteurs conventionnels, la dynamique de conversion vers l'agriculture biologique semble menacée. Le bilan des ouvertures et des fermetures de magasins bio, en 2022, en Allemagne, est négatif : face à l'explosion des coûts (personnel, énergie), 50 magasins bio (et particulièrement les plus petits) ont dû mettre la clé sous la porte...
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Activité en magasins bio ; GMS : les PGC FLS bio et non bio à fin décembre 2022 ; Une année 2022 difficile pour le bio en GSA dans un contexte défavorable ; GMS : les PGC FLS bio et non bio en janvier 2023
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn magasins bio, en 2022, le chiffre d'affaires des ventes de produits bio est revenu au niveau de l'avant-Covid. Les ventes de produits alimentaires résistent, tandis que celles des produits du rayon DPH (droguerie, parfumerie, hygiène) et les compléments alimentaires ont fortement chuté (respectivement -39 % et -23 %). En janvier 2023, en GMS, les ventes de produits bio ont connu encore un recul, accentué par la baisse de l'offre bio (-6 % en 3 ans). L'hygiène beauté bio a également reculé en valeur en GMS, mais les ventes ont progressé en volume.
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Allemagne : Quelques signaux positifs malgré la tourmente
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, comme en France, la tendance de la consommation est à la baisse. Pour les entreprises bio, l'année 2022 a été délicate financièrement, et ce fut également le cas pour la vente directe, qui a vu chuter la fréquentation des points de vente. Néanmoins, malgré une demande en baisse, les prix bio connaissant une hausse plus lente et plus modérée que leurs conventionnels, l'avantage des produits bio n'en est que plus marqué pour le consommateur : une bonne nouvelle pour le secteur qui montre des signes de reprise. Par exemple, l'association nationale « Verband Ökokiste e. V. » (un groupement de 50 entreprises locales réparties sur l'ensemble du territoire allemand), qui assure la livraison à domicile de paniers bio, gagne de nouveaux adhérents. Globalement, la baisse de l'activité semble passagère, avec un nombre de magasins bio qui reste stable, et une poursuite du développement des marques de distributeurs bio en GMS.
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En avril 2023, une collecte en baisse et des prix du bio en dessous du conventionnel
Serge CAZENEUVE, AuteurCette note de conjoncture fait le point sur la filière laitière française en avril 2023, avec des éléments de comparaison par rapport à l'année 2022 et aux années précédentes (jusqu'à 2013). En avril 2023, et depuis plusieurs mois, la collecte de lait de vache en France est en baisse (-2,1 % en un an). Les prix à la production, cependant, étaient en hausse en 2022 et, malgré une baisse début 2023, ils ont progressé de 9,7 % en un an. En revanche, le prix du lait bio, filière qui représentait, en avril 2023, 5,7 % de la collecte laitière, a baissé de façon plus forte que le prix du lait conventionnel, devenant ainsi inférieur à celui-ci pour ce mois-là (-3 pour le prix standard et -5 pour le prix réel). Les tendances sont également décrites par bassin laitier, pour les produits laitiers transformés (avec des fabrications en recul sur un an), les laits de chèvre et de brebis conventionnels.
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Baromètre des produits biologiques en France 2023 : Consommation et Perception : Synthèse
En 2022, les produits biologiques ont connu une baisse d'attractivité, en partie due au contexte inflationniste, qui pousse les consommateurs à sacrifier la qualité pour restreindre leurs dépenses alimentaires. Sur les 4 semaines précédant l'enquête, la part d'acheteurs de produits biologiques a chuté (-17 points par rapport à 2021). Cependant, on constate, en parallèle, une intensification de la consommation bio par les consommateurs réguliers de produits alimentaires biologiques : près d'un quart des consommateurs estiment à plus de 75 % la part de bio dans leur consommation alimentaire (+10 points par rapport à 2021). Un second frein, en forte progression, et qui indique un étiolement de l'image de la bio, concerne les doutes des consommateurs quant à sa réalité. Cependant, les Français restent convaincus que la bio préserve l'environnement et crée de l'emploi.
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Le bio en baisse : Simple ralentissement ou véritable décrochage ?
En France, alors que le marché bio connaît, depuis 2021, une baisse de son chiffre daffaires, Terra Nova a cherché à comprendre quelles étaient les causes de cette baisse de la consommation. Dans le même temps, loffre bio a continué à se développer. Dans ce rapport, Terra Nova formule des propositions pour faire connaître et reconnaître la bio, améliorer la structuration de la filière, assurer des revenus aux producteurs, poursuivre la démocratisation de sa consommation. L'objectif poursuivi est de faire en sorte que ce ralentissement de la consommation ne vienne pas compromettre les efforts engagés pour accélérer la transition écologique de l'agriculture.
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Les chiffres du bio : Panorama 2022
En 2022, linflation a mis à mal le pouvoir dachat des Français et les a conduit à devoir dépenser plus pour leurs achats, ce qui a eu pour conséquence de réduire la consommation. Si les chiffres des ventes de produits alimentaires de 2022 (conventionnels et biologiques confondus) sont en hausse de 3 milliards d'euros par rapport à 2021, c'est du fait de la hausse des prix car, ramenés sur la base des prix de l'année 2021, ces chiffres indiquent qu'en réalité la consommation alimentaire est en baisse (-5,1 %) par rapport à 2021. Dans ce document, l'Agence BIO dévoile les chiffres 2022 du secteur bio. La part de produits bio dans les courses alimentaires des Français est en recul (de 6,44 % en 2021 à 6,06 % en 2022). Le nombre d'exploitations bio s'élève à 60 483 (+3,5 % par rapport à 2021, mais des conversions au bio en baisse), tandis que le nombre d'entreprises engagées en bio (préparateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs) est en recul de 2,2 % par rapport à l'année précédente. Au sommaire de ce dossier de presse : - Bio et consommation ; - Bio et production agricole ; - Bio et souveraineté alimentaire ; - Bio et local : Territoire bio engagé et Établissement bio engagé ; - Bio en France et ailleurs ; - Bio et viticulture.
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Crise de la bio : Arrêt sur limage
Lucie GILLOT, AuteurAprès plusieurs années de forte croissance, la consommation de produits biologiques connaît un coup darrêt, en France. Elle se heurte à la crise inflationniste. Dans ce contexte, et avec un surcoût estimé à 30 % par rapport au conventionnel, les produits bio ont moins séduit les consommateurs. Le décalage entre loffre et la demande a entraîné des déclassements (produits bio réorientés vers le conventionnel), ainsi que des déférencements dans les grandes et moyennes surfaces. Le risque de déconversions inquiètent la France, dautant quelle sest engagée, comme dautres pays européens, à accroître ses surfaces agricoles bio. Cette crise nest, toutefois, pas causée uniquement par linflation. Le label AB pâtit également dun problème dimage. La bio est concurrencée par une multitude dautres logos et le phénomène de « conventionnalisation » de la bio (intensification des modes de production et distanciation avec les consommateurs) a également engendré de la méfiance. Les consommateurs doutent que les produits soient « totalement bio », alors que lobtention du logo AB est soumise à une réglementation stricte. Parallèlement, le programme de recherche Metabio a montré que la bio tire les pratiques agricoles vers le haut : à mesure que la bio se développe, les pratiques conventionnelles tendent aussi à sagroécologiser. Un effet positif pour lagriculture, mais qui a tendance, pour les consommateurs, à mettre la bio au même niveau que les autres modes de production. Par ailleurs, le développement de la bio ne dépend pas uniquement du marché, il dépend aussi des politiques publiques. Globalement, la bio est peu aidée au regard des services environnementaux quelle génère. Cet article est accompagné de trois encarts : lun résume lhistoire de la bio, un autre effectue un point sur l'évolution de la bio en Europe, et le dernier propose un remodelage du label AB (avec intégration du bilan carbone et de dimensions sociales).
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Une croissance trop rapide du bio ?
Julien RAPEGNO, AuteurFace au fléchissement de la demande en produits bio, lié notamment à linflation, Marie Griffaton, productrice dufs bio en Dordogne et membre du bureau de la FRSEA Nouvelle-Aquitaine, regrette que les coopératives aient installé trop déleveurs bio ces dernières années et que lécart entre les prix bio et les prix conventionnels se resserre trop. Néanmoins, la situation actuelle ne provoquerait pas de sorties intempestives de la bio, selon Laure Verdeau, directrice de lAgence BIO, les déconversions étant principalement le fait de départs en retraite. Néanmoins, les conversions sont en baisse alors que le renouvellement des générations en agriculture est un vrai défi et que de nombreux nouveaux arrivants en agriculture souhaitent sinstaller en bio. Le déficit de communication du bio est mis en avant, ainsi que la concurrence des labels qui se revendiquent « verts ».
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Le dossier : La Bio augmentée : Les 6 réponses majeures à la crise
Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurFace à la baisse de la consommation bio, la distribution spécialisée bio doit se réinventer, et mettre en avant une « bio augmentée ». Au sommaire de ce dossier : - Le défi de la désirabilité ; - Le défi du nouveau locavorisme ; - Le défi de l'aliment nu ; - Le défi de la biodiversité produit ; - Le défi des nouveaux formats, circuits, univers ; - Le défi du magasin relationnel et vie légère.
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Dossier : Distribution spécialisée : Le marché en 2022
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurAu sommaire de ce bilan 2022 de la distribution spécialisée bio en France : - Activité en magasins bio durant les 11 premiers mois 2022 ; - Ouvertures, fermetures 2022 : Un bilan inédit ; - Carte de France 2022 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales en 2022 ; - Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2022 ; - Les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre service) bio et non bio en GMS à fin novembre 2022 ; - L'année se termine dans la tourmente pour les PGC FLS bio.
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Faible augmentation des prix en MSB sur un an !
OPTI-MIX, AuteurEntre octobre 2021 et octobre 2022, les prix des produits de grande consommation et frais libre service bio (PGC-FLS) ont augmenté de 10,4 % dans la grande distribution. En magasins bio, ces prix ont augmenté, de façon plus modérée, de 3,8 %. D'avril à octobre 2022, l'inflation, en très forte augmentation en GMS (+7,5 %), a connu un ralentissement dans les enseignes bio (+1,2 %). Les produits bio du rayon boulangerie et pâtisserie industrielles sont les plus impactés par la hausse des prix...
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Légumes frais : Les surfaces en stagnation
Tanguy DHELIN, AuteurLes rencontres techniques légumes en agriculture biologique se sont déroulées, le 29 novembre 2022, au centre CTIFL de Balandran. Elles ont été loccasion de faire un point sur la filière des légumes biologiques destinés au marché du frais. Face à une baisse inquiétante de la consommation des fruits et légumes biologiques, la filière stoppe sa dynamique de croissance pour essayer de maintenir lexistant. Les surfaces cultivées en légumes biologiques destinés au marché du frais étaient de 29 404 ha en 2021, soit un chiffre équivalent à 2020. Selon Forébio, fédération des organisations de producteurs (OP) 100 % bio, la stratégie des OP est de soutenir les producteurs historiques et ceux qui ont réalisé récemment des investissements. Elles ne recrutent plus de nouveaux producteurs. Plusieurs questions ont également été soulevées lors de ces rencontres : au vu de la conjoncture économique, comment répercuter la hausse des coûts de production sur les prix de vente alors que le consommateur nest pas prêt à payer plus cher ? Il faut aussi prendre en compte le fait que les GMS ont tendance à déréférencer des produits bio. Lespoir de la filière repose sur une augmentation de la consommation de légumes frais biologiques en restauration hors domicile, notamment dans les cantines dans le cadre de la loi Egalim.
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Lettre Info Marchés - Mai 2023
FNAB, AuteurCette Lettre Info FNAB fait un bilan de l'évolution des marchés de l'agriculture biologique entre 2019 et début 2023, période marquée par différentes crises successives (Covid-19, guerre en Ukraine, inflation). En magasins spécialisés, le chiffre d'affaires est en baisse début 2023 et retrouve ainsi son niveau de 2019, après des augmentations en 2020 et 2021. Cette baisse reste toutefois modérée grâce aux bonnes ventes de fruits et légumes (+5 % en 2023, par rapport à 2022), dont les prix sont restés relativement stables, contrairement aux fruits et légumes conventionnels et aux autres familles de produits. En grande distribution (GMS), les ventes de produits bio ont également baissé début 2023, par rapport à début 2022 (entre -11,6 et -15 %), et à un rythme plus poussé que pour les produits conventionnels. En magasins spécialisés comme en GMS, l'inflation s'avère moins marquée pour les produits biologiques que pour les produits conventionnels. Un zoom est proposé sur l'Allemagne, où le marché des produits bio est aussi en repli, et sur la Belgique, qui a mis en place un observatoire des prix bio en magasins spécialisés et en grande distribution.
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"Le marché de la viande bovine bio est dégradé"
Cyrielle DELISLE, AuteurDécryptage du marché de la viande bovine bio avec Philippe Sellier, président de la commission bio dInterbev et éleveur de Charolaises. Une réduction de 20 % de la consommation devrait être enregistrée en 2022, ce qui bouscule les opérateurs de la filière habitués aux croissances à deux chiffres dans ce secteur. La prolifération de marques privées, labels prônant un plus pour lenvironnement (mais loin du cahier des charges bio), lattrait pour les produits locaux, linflation et le choix des consommateurs de ne pas rogner sur les loisirs ou la communication expliquent cette chute des ventes. Côté production, les volumes dabattage sont aussi en régression à cause de la décapitalisation du cheptel et dune commercialisation dune partie des animaux élevés en bio dans le circuit conventionnel. La demande du consommateur évolue également avec une clientèle régulière pour du haché bio, au détriment de la valorisation bouchère des carcasses. Cest pourquoi des opérateurs essayent de développer la valorisation de l'ensemble des carcasses. Pour faire face à cette baisse de consommation, Interbev a lancé une opération de communication, en octobre 2022, pour mettre en avant les atouts de la viande bio. L'interprofession a également accompagné la campagne BioRéflexe mise en place par lAgence BIO. Enfin, il est nécessaire d'insister auprès des élus locaux pour que les lois Egalim 1 et 2 soient respectées.