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![]() MELANGE CEREALES PROTEAGINEUXSynonyme(s)MELANGE CEREALE LEGUMINEUSE MÉTEILVoir aussi |


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10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
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1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
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2 - Dynamique de l'AB, trajectoires et déterminants
Jean-Marie MORIN, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; ET AL., AuteurCe chapitre regroupe plusieurs articles sur les dynamiques de l'AB, trajectoires et déterminants, issus des présentations au colloque DinABio (Tours, 13 et 14 novembre 2013) Un premier article présente la formation sur l'agriculture biologique. Ensuite, une partie, consacrée à la dynamique des filières et des territoires, aborde plusieurs études de cas : développement de la filière légumes de plein champ bio, conséquences de l'introduction de cultures associées à graines dans les filières, filières biologiques de proximité en Rhône-Alpes, développement de l'agriculture biologique en Camargue, recherche action sur les innovations de l'économie bio, étude des transferts minéraux de l'agriculture conventionnelle vers l'agriculture biologique. Ensuite, les trajectoires et conversion font l'objet d'un second chapitre qui comporte une analyse spatiale des politiques de soutien et de la diffusion de l'AB, les méthodes et outils innovants mis au point pour développer l'élevage laitier biologique en piémont et montagne, et enfin une étude du rôle des facteurs économiques dans la décision de conversion. Le dernier chapitre porte sur les références et la transmission des savoirs. Les questions méthodologiques sont abordées à travers le projet RefAB. Les références des systèmes d'élevage bio du Massif Central sont analysées dans une approche transversale. Une approche multi-niveaux des besoins d'expérimentation en productions végétales est présentée et enfin la transmission professionnelle en AB fait aussi l'objet d'un article.
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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2015, une année de forts changements pour les aides
La réforme de la PAC entraîne une modification des montants d'aides à l'hectare pour certaines cultures qui s'adresse à tous les producteurs, ainsi qu'un soutien spécifique pour les protéines. Un montant de 100 à 150 /ha sera alloué aux éleveurs qui implantent des surfaces fourragères comportant plus de 50 % de légumineuses afin de renforcer leur autonomie. Le soja, les autres protéagineux et la luzerne déshydratée seront soutenus à hauteur de 100 /ha à 200 /ha. Quant à la production de semences fourragères de légumineuses ou de mélanges, elle sera soutenue entre 150 et 200 /ha. Concernant les aides à la conversion bio et au maintien, leur montant respectif sera probablement de : 300 et 160 /ha pour les grandes cultures et les prairies artificielles à base de légumineuses ; 130 et 90 /ha pour les prairies permanentes ; 450 et 250 /ha pour les légumes de plein champ.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2014-2015 : Région Pays de la Loire
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2014-2015 en Région Pays de la Loire, ainsi que les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique (pour les différentes cultures) ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - La gestion de la fertilité du sol. Lensemble de cette campagne dessais a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale, et l'opération suivie par les experts de la recherche en grandes cultures biologiques et la Chambre dagriculture des Pays de la Loire avec ses partenaires.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2015-2016 - Région des Pays de la Loire
De nombreuses expérimentations en grandes cultures biologiques sont conduites chaque année par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et leurs partenaires techniques. Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2015-2016 et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Contexte climatique 2015-2016 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - Optimiser la densité de semis des céréales à paille dhiver ; - Gestion de la fertilité du sol. Chaque thématique fait l'objet d'un fascicule.
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Actualité technique : Du côté des essais grandes cultures du réseau bio des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire
Renan MAURICE, AuteurL'objectif des essais étudiés est de comparer, sur plusieurs années, des espèces végétales, des variétés, ainsi que des associations céréales + protéagineux. Pour cela, 3 plateformes de céréales ont été implantées à Thorigné d'Anjou (49), Courcelles la Forêt (72) et Le Poiré sur Vie (85), à l'automne 2009. L'article décrit et commente, à l'aide d'un tableau, les différents essais réalisés. Les modalités testées à Thorigné d'Anjou ont porté sur des blés, triticales, épeautre, blés fourragers, seigle..., orges, modalités de protéagineux et d'association avec des céréales. Celles testées à Courcelles la Forêt ont porté sur des blés, triticales et blés fourragers. Celles testées à Le Poiré sur Vie ont porté sur blés, triticales et blés fourragers, protéagineux, associations de céréales/protéagineux. Par ailleurs, l'article fait un point sur les variétés les plus connues : Renan (blé), Attlass (blé), Bienvenu (triticale)... et établit une comparaison entre Iréna et Gladice, variétés de féverole implantées chez 3 éleveurs (Rémy et Bernard Daniel à Mouais (44), Carl Sheard, à Noyant la Gravoyère (49), et Philippe Betton, à Sacé (53)).
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Actualité technique : Ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou : Une bonne valorisation des ensilages d'associations céréales-protéagineux par les vaches allaitantes
Jean-Paul COUTARD, AuteurLes ensilages associant céréales/protéagineux pourraient présenter une alternative intéressante à l'ensilage de maïs à fort besoins en eau. La ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou a mené depuis 2006 des essais agronomiques sur ces associations et un essai zootechnique en vaches allaitantes. Les résultats montrent que ces ensilages présentent de bonnes valeurs énergétique et azotée, ils sont simples et peu coûteux à produire. Distribués durant trois hivers consécutifs à des vaches mères, les ensilages d'associations ont permis des niveaux d'ingestion comparables à un ensilage de maïs, de faibles variations de poids et d'état des vaches et des performances de reproduction analogues, une croissance élevée des veaux. Ces associations peuvent donc contribuer efficacement à la recherche d'autonomie alimentaire des troupeaux de vaches allaitantes.
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Actualité technique : Témoignage d'un éleveur du Sud Mayenne : Hyacinthe Rousselet : (A paraître dans Alter Agri n° 109 - sept/oct 2011)
Didier DESARMENIEN, AuteurHyacinthe Rousselet est producteur de lait sur la Commune de Châtelain (Sud-Est de la Mayenne). L'exploitation est conduite en bio depuis bientôt 15 ans. Avec une SAU de 57 ha, l'exploitation produit annuellement 210 à 220 000 litres de lait avec un troupeau de 40 à 42 vaches Montbéliardes et croisées Prim'Holstein x Montbéliardes. Avec les génisses de renouvellement, le cheptel représente en moyenne 65 UGB. Pour nourrir ce cheptel, la surface fourragère varie habituellement entre 45 et 50 ha selon les années, le chargement moyen étant de 1,35 UGB/ha de SFP (Surface fourragère principale). En 2010, l'exploitation a subi de plein fouet la sécheresse : le rendement en herbe a chuté au-dessous des 4 t/ha (habituellement compris entre 6,5 t/ha et 8 t/ha). Le rendement en betteraves est resté correct. Pour pallier ce manque de stocks pour l'hiver 2010/2011, Hyacinthe a utilisé plusieurs leviers : utilisation d'un peu de stocks de report (environ 10 tMS) ; achat de 37 t de foin Sur 2011, Hyacinthe a augmenté au maximum sa surface fourragère en gardant seulement 3,7 ha de mélo (mélange céréales-protéagineux) pour les besoins en grain de l'exploitation (54 ha de surface fouragère). Cependant, la sécheresse du printemps 2011 a pénalisé les rendements d'herbe à nouveau et, malgré l'augmentation de la surface fourragère, l'éleveur va encore manquer de fourrages pour l'hiver 2011/12
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Une adaptation nécessaire des filières
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Pierre TRIBOULET, Auteur ; Marie-Benoit MAGRINIET, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2013La valorisation d'associations céréales/protéagineux cultivées par des agriculteurs peut nécessiter une adaptation des différents maillons de la filière. Au-delà d'un conseil agricole spécifique lié à la conduite de ces cultures, une logistique particulière en termes de stockage et éventuellement de tri peut entraîner des bénéfices, mais aussi des coûts. Pour inciter les différents acteurs des filières à s'investir sur ces associations, la valeur ajoutée qui lui est associée doit être partagée, et demande donc une bonne coordination. Trois agriculteurs bio de Haute-Normandie, dont un également directeur de la coopérative céréalière Biocer, témoignent de leurs expériences de cultures d'associations.
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Adaptations au changement climatique : fermoscopie au GAEC Bioloval
Vincent BROSSILLON, AuteurEn sud-Vendée, le GAEC Bioloval élève une soixantaine de vaches laitières et leur suite. L'élevage a été converti à l'agriculture biologique en 2009, et a été orienté vers un système herbager économe. L'assolement compte 70 ha d'herbe, dont 55 ha de prairies multi-espèces, 6 ha de maïs fourrage et 6 ha de méteil, utilisable en grain ou en fourrage. Laurent et Valérie, les éleveurs, ressentent de plus en plus les effets du réchauffement climatique sur leur système et, depuis quelques années, ils échangent sur le sujet avec un groupe d'éleveurs. Ensemble, ils réfléchissent aux adaptations possibles selon trois catégories : adaptations de court terme, de moyen terme et de long terme. Les applications concrètes mises en uvre sur le GAEC Bioloval sont décrites. Sur le court terme, Laurent et Valérie tentent d'anticiper au mieux les besoins en fourrages, ainsi que la production fourragère. A moyen terme, ils adaptent les besoins du troupeau, en tarissant, en regroupant les vêlages entre le 15 août et le 30 octobre, ou encore en mettant les vaches en fin de lactation sur des "parcelles parking" peu productives. Les espèces fourragères font aussi l'objet de réajustements, que ce soit pour les prairies ou les fourrages annuels. De plus, le méteil est parfois implanté directement dans une prairie. A long terme, le couple d'éleveurs envisage d'adapter le chargement pour avoir plus de sécurité alimentaire, soit en agrandissant les surfaces, soit en diminuant le cheptel et la production.
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Adapter ses fourragères au changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurLimpact des aléas climatiques peut remettre en question lautonomie fourragère. De ce fait, des recherches se multiplient sur le sujet. LInra a simulé le climat des étés à venir sur différentes espèces, afin de déterminer les plus résistantes. Du côté des éleveurs qui subissent directement ces impacts, la diversification semble leur offrir une solution de sécurisation à court terme. Lors du dernier Salon de lherbe, de nombreux semenciers ont témoigné de laugmentation de la mise en place de fourragères résistantes à la sécheresse (méteils semés à lautomne, sorgho, etc.). Du côté des prairies temporaires, il est préconisé de mettre en place des prairies multiespèces avec des espèces ayant des caractéristiques complémentaires, afin de maintenir la production dans toutes les conditions. Enfin, du point de vue de l'autonomie alimentaire, la luzerne est une valeur sûre par son taux de production de protéines à lhectare. Les semenciers doivent sadapter aussi au changement et ils sont les premiers à constater lévolution des pratiques. Daprès les données du Gnis, le marché des semences fourragères évolue avec, notamment, une augmentation de la part des légumineuses, des espèces de courte durée et une évolution des espèces de graminées, en lien avec la volonté de favoriser lautonomie fourragère.
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Agir pour plus dautonomie alimentaire
Loïc MADELINE, Auteur ; Jean-Claude DORENLOR, Auteur ; Patrick CARTOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014Réalisées dans le cadre du projet Alimauto, ces six fiches présentent les choix stratégiques d'éleveurs bas-normands, 2 en agriculture conventionnelle et 4 en agriculture biologique, pour optimiser l'autonomie de leurs troupeaux bovins (lait et viande). Ces stratégies sont basées sur : - le pâturage tournant ; - la mise en place d'un système économe ; - la production de méteils fourragers et grains (en AB) ; - une organisation globale du système (en AB) ; - la production de lait à l'herbe (en AB) ; - une gestion optimisée de l'herbe (en AB).
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Les agriculteurs témoignent de leurs réussites
François BOISSINOT, Auteur ; Virginie RIOU, Auteur ; Gilles RAMBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce bulletin de Grain de réussite, onze agriculteurs biologiques du Maine-et-Loire apportent leurs témoignages sur une culture spécifique qui leur a particulièrement réussi : le lupin, l'association céréales-protéagineux, l'association blé-féverole, le blé panifiable, l'orge de printemps, le lupin blanc de printemps, le tournesol, le soja, le maïs, le sarrasin et l'interculture de trèfle. Chacun présente son exploitation, son itinéraire technique, ainsi que les intérêts et les points clés de la culture.