Thésaurus
> PRODUCTION VEGETALE > VEGETAL > FOURRAGE > MELANGE CEREALES PROTEAGINEUX
MELANGE CEREALES PROTEAGINEUXSynonyme(s)MÉTEILVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (272)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Associations de graminées et de légumineuses exotiques : Des cultures adaptées aux enjeux climatiques et alimentaires creusois ?
Diane MAGNAUDEIX, AuteurEn 2019, la Chambre dagriculture de la Creuse, en partenariat avec la société SEMENTAL, a mis en place plusieurs plateformes fourragères afin de tester des associations de cultures à base de graminées et de légumineuses exotiques. Cet article sintéresse plus particulièrement à lessai mis en place au GAEC des Deux M. Cette ferme laitière en AB, située à 650 m daltitude, a de plus en plus de difficultés à constituer ses stocks fourragers en raison des sécheresses estivales. Lassociation sorgho monocoupe et cowpea a été testée sur deux parcelles (3,24 ha en tout). Ce mélange est destiné à être récolté en ensilage. Après avoir présenté les caractéristiques techniques de ces deux cultures et des parcelles qui ont accueilli lessai, larticle détaille les rendements et les valeurs alimentaires de lensilage récolté pour chacune des deux parcelles. Globalement, lannée na pas été favorable au développement de cette association de cultures (gelées tardives et sécheresse estivale) et les rendements sont assez faibles (4,9 et 5,9 tMS). Les valeurs alimentaires sont intéressantes mais un peu faibles en MAT (7,3 et 9,1 %). Il faut également noter que les variétés de cowpea homologuées en France nont pas de nodulations actives, ce qui réduit lintérêt agronomique de cette légumineuse.
Bien conserver les mélanges riches en protéagineux
Cyrielle DELISLE, AuteurDe plus en plus déleveurs implantent des mélanges fourragers riches en protéagineux pour assurer lautonomie fourragère et protéique de leur exploitation. Ces mélanges sont récoltés de bonne heure (avant fin mai) en ensilage afin de conserver des valeurs nutritives intéressantes. Comme ces méteils présentent de faibles teneurs en matière sèche (MS) sur pied (environ 13,6 %), les problèmes de conservation sont assez fréquents. Pour rappel, lensilage doit atteindre au minimum 25 % de MS pour se conserver (il est même conseillé de viser 30 ou 35 % de MS pour être sûr déviter le développement de microorganismes nuisibles). Pour augmenter le séchage des méteils durant la récolte, il est recommandé de ne pas former des andains directement après la fauche. Au contraire, il est plutôt conseillé de préfaner entre 48 heures et 72 heures après la fauche. Le fanage est inapproprié car il risque dincorporer de la terre au fourrage et de casser les gousses et les feuilles. Le choix de la faucheuse a également son importance, notamment pour éviter de rouler sur le fourrage. Les avantages et les inconvénients de trois types de faucheuses (faucheuse à plat, faucheuse-conditionneuse à rouleaux, faucheuse-conditionneuse à fléaux) sont détaillés dans un tableau.
Céréales, oléagineux, protéagineux bio du Grand Ouest : anticiper et sorganiser pour valoriser au mieux ses productions
BIO EN NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; INITIATIVE BIO BRETAGE (IBB), Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2020Dans le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie), comme à l'échelle nationale, la filière céréales, oléagineux et protéagineux bio poursuit son développement, portée par la demande. De nombreuses structures (le réseau des GAB-FRAB, les Chambres d'agriculture, les Interprofessions bio, la Coopération Agricole Ouest) se sont regroupées pour adresser quelques conseils aux producteurs, afin de sécuriser les revenus et d'assurer un développement cohérent de la filière. Un tableau présente, par opérateur, leurs besoins de collecte pour les cultures et les associations de cultures, en agriculture biologique et en 2ème année de conversion.
Changement climatique : Comment sécuriser son système fourrager ?
David STEPHANY, AuteurDidier et Alexandre Pichon sont éleveurs laitiers bio dans le sud de la Dombes (Ain) et font partie du groupe Dephy Polyculture Elevage porté par l'ADABIO. Pour faire face au changement climatique, notamment à la difficulté d'avoir du fourrage lors des étés secs, ils tentent de récolter un maximum de stocks au printemps et, parallèlement, diversifient leurs cultures fourragères récoltables en été. L'essai avec du trèfle violet, semé en même temps que leur mélange de méteil ensilage, à l'automne 2017, s'est avéré concluant. Ils ont également introduit, en 2018, du sorgho fourrager dans leur assolement pour tenter de pallier le trou d'herbe estival, mais avec un bilan plus mitigé.
Des chiffres sur le semis automnal de prairie sous couvert
François D'ALTEROCHE, AuteurLes semis de prairies seffectuent habituellement en fin dété. Toutefois, les sécheresses et les épisodes caniculaires sont de plus en plus fréquents à cette période. Le semis de prairie sous couvert semble alors être une bonne alternative afin de décaler cette opération de quelques semaines et de bénéficier de conditions météorologiques plus favorables. La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire) a testé le semis dune prairie multiespèce (mélange RGA, fétuque élevée, trèfle blanc, trèfle hybride et lotier corniculé) sous couvert dun méteil (mélange triticale-pois). Trois modalités ont ainsi été comparées : deux en semis sous couvert (une où le méteil a été récolté sous forme densilage et une autre où le méteil a été récolté en grains) et une « témoin » avec un semis classique (prairie semée en fin dété, à la suite du méteil). Pour les semis sous couvert, la prairie et le méteil ont été implantés le même jour, début octobre, grâce à un semoir à double caisson. Concernant la modalité méteil ensilage, la prairie sest bien développée après que le mélange triticale-pois ait été récolté au printemps, et, au bout de deux ans, le couvert a produit plus de biomasse que le témoin. Pour la modalité méteil grain, le rendement du mélange triticale-pois a fortement été impacté par la présence de la prairie.
En dérobée, le cowpea plus prometteur que le lablab
Costie PRUILH, AuteurCet article est dédié aux résultats dun essai qui avait pour objectif de comparer diverses dérobées estivales à vocation fourragère. Bien quil ait été réalisé dans un contexte conventionnel, il apporte des informations intéressantes pour permettre aux élevages bio de sadapter au changement climatique tout en améliorant leur autonomie protéique. Il a été réalisé en 2019, dans lIndre, à la ferme expérimentale des Bordes. Onze bandes de dérobées estivales différentes (céréales pures ou mélanges céréales-protéagineux) ont ainsi été implantées et comparées. Même si les espèces testées avait la réputation de pousser en conditions chaudes et sèches, les rendements obtenus ont été assez faibles, notamment pour les légumineuses, ce qui laisse supposer quelles ont quand même souffert de stress thermique et hydrique. Par ailleurs, certaines associations semées en deux passages ont été impactées par le double semis (ex : le moha naime pas les sols tassés et il a rencontré des difficultés à lever lorsquil était implanté après un semis de lablab). Quant au lablab et au cowpea, ils ne se sont pas suffisamment développés et ont produit de faibles biomasses. Le sorgho et le millet perlé (en pur ou en association) ont présenté les meilleurs rendements.
Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats dessais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années dessais sur la fertilisation organique de printemps du blé dhiver. Il présente ensuite, à laide dun tableau synthétique, les conclusions dun ensemble dessais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur lessai ROTALEG, qui vise à optimiser lintégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de lessai na reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats dun essai qui a testé lefficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent dêtre mis en place pour tester lagriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.
Dossier : Légumes secs : Des cultures délicates à sécuriser
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes légumes secs séduisent un grand nombre dagriculteurs bio. Ils présentent à la fois des avantages agronomiques (diversification des assolements, restitution dazote atmosphérique ) et économiques (valeur ajoutée élevée). Toutefois, leur culture est délicate en AB. Cest pourquoi ce dossier présente différents leviers pour arriver à sécuriser leur production et leur récolte. Il commence par retranscrire une interview de Gwénola Riquet (référente technique lentille chez Terres Inovia) et de Quentin Lambert (référent technique pois chiche dans le même institut technique). Tous deux apportent des conseils pour réussir ces cultures. Larticle suivant est dédié au pois chiche : il détaille les différents verrous techniques qui empêchent le développement de cette culture dans le Sud-Est et le Sud-Ouest : manque de renouvellement variétal, date optimale de semis difficile à déterminer, maladies difficiles à gérer. Il décrit également pourquoi les surfaces en pois chiches sont en hausse à la Corab (coopérative basée dans le Poitou-Charentes). Le troisième article apporte des informations et des conseils techniques pour associer la lentille à dautres espèces : lentille-cameline, lentille-céréales dhiver, lentille-céréales de printemps, lentille-plantain. Enfin, ce dossier est clôturé par deux témoignages dagriculteurs. En Charente, Céline et François Peloquin cultivent 86 ha de terres argilo-calcaires en bio. Les lentilles et les pois chiches occupent en moyenne 15 ha de leur assolement et leurs itinéraires techniques ont évolué suite aux différents aléas climatiques. Raphaëlle et Christian Jorgensen sont, quant à eux, installés en bio dans les Alpes-de-Haute-Provence, sur 28 ha. Ils cultivent 5 à 6 ha de pois chiches et ont créé un atelier de transformation pour mieux valoriser ce légume sec.
Dossier : Maîtriser le stockage de ses céréales pour une bonne conservation
Cindy SCHRADER, AuteurCertains éleveurs bio cultivent leurs propres céréales pour nourrir ou complémenter les rations de leurs animaux. Pour distribuer des céréales de qualité, la conservation des grains est une étape-clé et elle peut être assez technique, notamment en AB. Ce dossier rapporte les témoignages de trois éleveurs bio bretons (Olivier Josset, Loeïz Lanneschoa et Pierre Queniat), qui cultivent des céréales en pur ou en mélange, pour nourrir leurs vaches, leurs porcs ou leurs volailles. Les éleveurs insistent tout dabord sur la nécessité danticiper la récolte et de bien nettoyer en amont le matériel de stockage. Ils nont pour le moment jamais rencontré de problème de charançons sur leurs cultures, mais Pierre Queniat a déjà été confronté à ce problème à cause de céréales achetées à une coopérative. Il a alors mis de la terre de Diatomée autour de son silo et a rapidement consommé les céréales avant de sempresser de tout nettoyer. Pour éviter les problèmes de conservation, ces éleveurs recommandent davoir des cultures les plus "propres" possible (les graines dadventices peuvent participer à humidifier la récolte), de bien attendre la maturité avant de récolter, dimplanter des mélanges qui arrivent à maturité en même temps et de ne pas négliger les réglages de la moissonneuse-batteuse. Enfin, ils apportent des conseils par rapport au nettoyage, au tri et au stockage des grains (en silo ou à plat).
Dossier : Méteils et prairie multiespèce : de savants mélanges
Jérémie JOST, Auteur ; Théophane SOULARD, Auteur ; Romain LESNE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la place des méteils et des prairies multiespèces dans les systèmes fourragers des élevages caprins. Les associations de graminées et de légumineuses permettent en effet daméliorer la durabilité des systèmes délevage et de répondre à plusieurs enjeux : recherche dautonomie alimentaire et protéique, mise en place de cultures bas intrants et vertueuses dans les rotations Le premier article est dédié aux méteils récoltés en grain. Il apporte des recommandations techniques, établies à partir de références acquises par le réseau REDCap (qui a analysé 190 méteils récoltés, par 75 éleveurs caprins bio et conventionnels basés en Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, entre 2016 et 2019), ainsi que des témoignages déleveurs conventionnels. Larticle suivant donne des informations sur les prairies semées sous couvert de méteil. Pour cela, il sappuie sur les résultats de plusieurs expérimentations réalisées en Pays de la Loire. Le dernier article retrace les huit années de travaux nécessaires pour établir un mélange prairial garantissant des prairies multiespèces robustes (le suivi des travaux a été réalisé par le réseau REDCap). Il fournit également des préconisations, ainsi que des retours du terrain.
Les grandes cultures dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, une enquête a été réalisée dans 16 exploitations d'élevage biologiques de ruminants du Massif Central. L'objectif : mieux comprendre la place des grandes cultures dans ces élevages et leur conduite. Les céréales d'automne, cultivées pures ou en mélange avec des protéagineux, sont les plus présentes dans les assolements et entrent dans des rotations longues avec des prairies. Ces cultures sont en grande partie destinées à l'autoconsommation. La principale difficulté dans la conduite de ces cultures est la gestion des adventices et plusieurs leviers sont mis en uvre par les éleveurs pour optimiser les rendements.
Implanter des prairies sous couvert : des itinéraires techniques innovants pour sadapter aux aléas météorologiques
B. DAVEAU, Auteur ; S. FORTIN, Auteur ; D. DUCHENE, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies sont généralement implantées en fin dété ou en sortie dhiver. Trois types daléas météorologiques perturbent de plus en plus limplantation et/ou linstallation des prairies : i) les sécheresses estivales prolongées ; ii) lexcès deau hivernal ; iii) les sécheresses précoces de fin de printemps. Le semis sous couvert de céréales ou dassociations céréales/protéagineux semble être une solution prometteuse pour contourner ces aléas et produire une ressource alimentaire supplémentaire (fourrage ou grains). A partir dessais et dobservations sur différents sites du Grand Ouest de la France, cet article propose une synthèse sur cette question. Pour contourner les sécheresses estivales, dans des sols sains et profonds, des implantations sous couvert de céréales de printemps en sortie dhiver restent des solutions intéressantes. Dans des sols à plus forte alternance hydrique (hydromorphes et séchants), des itinéraires plus novateurs, avec une implantation simultanée à la mi-octobre de prairies pérennes sous couvert de céréales/protéagineux (en fourrage tardif ou en grains), sont désormais éprouvés. Ils permettent i) de contourner la sécheresse de fin dété ; ii) de concilier une valorisation optimale du couvert ; iii) de garantir limplantation dune prairie. Une modalité dimplantation à lautomne, mais avec une récolte plus précoce du couvert, est également en cours détude. Plusieurs stratégies prometteuses avec une clé dentrée suivant le type de sol et lobjectif de valorisation du couvert (fourrage ou grains) sont proposées en synthèse.
Lablab et cowpea : Résultats des plateformes fourragères 2019
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurEn 2019, les Chambres dagriculture de la Creuse et de la Dordogne ont mis en place des plateformes fourragères afin dobtenir des références sur le lablab et le cowpea. Lobjectif est dassocier lune de ces légumineuses à une céréale fourragère (maïs, sorgho ou moha) afin de gagner en biomasse et daugmenter la teneur en matière azotée des fourrages. Lexpérimentation réalisée en Creuse a porté sur des cultures fourragères destinées à être récoltées. Elle a comparé quatre modalités : sorgho pur, mélange sorgho et cowpea, maïs pur, mélange maïs et lablab. Les modalités à base de sorgho ont été enrubannées le 30 juillet, et les modalités à base de maïs ont été ensilées le 10 septembre. Les résultats obtenus montrent que maïs est le fourrage énergétique le plus productif et le moins cher à produire. Quant aux associations despèces, elles nont pas apporté les gains escomptés. Toutefois, les résultats obtenus doivent être replacés dans le contexte de lannée 2019 (printemps frais et sécheresse estivale). Lexpérimentation conduite en Dordogne portait sur des couverts destinés à être pâturés. Lessai, conduit en AB, comprenait six bandes : sorgho pur, mélange sorgho et cowpea, cowpea pur, mélange cowpea et moha, moha pur, mélange trèfle flèche et trèfle dAlexandrie. Les associations nont pas permis de gagner en biomasse, par rapport aux espèces semées en pur. En revanche, le cowpea pur permet un gain de biomasse de 1,7 tMS/ha par rapport au mélange de trèfles. Cette piste peut savérer intéressante pour gérer le déficit fourrager estival.
Laurent Mothe, dans le Gers : Un objectif : minimiser les charges
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLaurent Mothe est céréalier bio dans le Gers. Il sest installé, en 1996, sur des terres déjà en bio. Il cultive 103 ha et produit de manière à se dégager un revenu tout en limitant ses charges, notamment de fertilisation et de mécanisation (son objectif est de réaliser 180 000 de chiffre daffaires par an, hors aides PAC). La majorité de ses sols sont constitués de terres argilocalcaires assez profondes et à bon potentiel, le reste est plus superficiel. Trente-trois hectares sont irrigables, mais seulement 20 à 25 ha sont irrigués tous les ans. Laurent Mothe a deux rotations-types, une sur ses parcelles irriguées (deux années de soja, puis oignon ou blé-féverole) et une sur ses terres non irriguées (blé-féverole, lentille, pois chiche, tournesol). Même si ses rotations sont courtes, ce céréalier nobserve pas de problèmes particuliers liés aux maladies ou aux ravageurs. Depuis plusieurs années, il diminue le soja car ses rendements ont chuté (de 30-35 q/ha à 25 q/ha) avec le manque de pluie, même si le nombre de tours deau dirrigation a été augmenté. Concernant la fertilisation des cultures, Laurent Mothe emploie des engrais organiques du commerce, mais il en utilise très peu : seul loignon est fertilisé (soit un apport tous les six ans sur les parcelles irriguées). Néanmoins, lintégralité des résidus de récolte est retournée au sol.
Méteils et dérobées estivales pour sécuriser les fourrages
Thiziri SIDI SAÏD, AuteurCet article détaille plusieurs pistes pour sécuriser le système fourrager des élevages face aux épisodes récurrents de sécheresse et de canicule. Il est tout dabord possible dimplanter des méteils MPCI (mélanges céréaliers riches en protéagineux immatures) à lautomne, en même temps que les prairies. Ces méteils permettent dassurer de bonnes valeurs alimentaires et un rendement potentiel fin avril de 5 t MS/ha (voire 7 t MS/ha pour une récolte autour du 10-15 mai. Autre piste évoquée : les dérobées estivales, qui peuvent être implantées derrière des fourrages récoltés au printemps (méteil ou prairie dégradée). La période de semis préconisée est mi-mai car, passée cette période, il faut faire attention au manque deau. Enfin, de nouvelles espèces prometteuses, comme le blé égyptien et le teff grass, sont en cours dexpérimentation pour aider à faire face à ces aléas climatiques.