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INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL |
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Elle a du flair pour les spécialités
Beat GROSSRIEDER, AuteurElsbeth Mettler a travaillé sur la ferme de son mari avant de suivre sa propre voie. Cette mère de famille de cinq enfants a grandi sur une exploitation laitière traditionnelle suisse, avant de se marier à 19 ans et de rejoindre son mari, qui avait, lui aussi, des vaches laitières. Elle a alors développé la restauration à la ferme. Lors du départ à la retraite de son mari, un de leurs fils a repris la ferme, mais il ne souhaitait pas conserver lactivité de restauration. Par ailleurs, après plus de trente ans de vie commune, Elsbeth Mettler sest séparée de son mari. Suite à ces évènements, elle a décidé de sinstaller seule. En 2021, elle a repris deux hectares sur lesquels elle cultive de multiples plantes en agriculture biologique : plantes aromatiques et médicinales, petits fruits et légumes. Son leitmotiv est de favoriser la biodiversité. En complément de sa production, elle organise des cours et des évènements à la ferme, qui portent sur des thématiques diverses : préparation de pommades, de tisanes, de teintures mères, fonctionnement de lintestin et phytothérapie, fabrication de pain Elle sest, pour cela, formée et fait, parfois, appel à des spécialistes. La combinaison entre production et pédagogie plaît à cette quinquagénaire dynamique.
Espaces-test agricoles : Faciliter les installations
Eric CHARBONNIER, AuteurLes espaces-test agricoles sont des dispositifs qui permettent à des porteurs de projet d'expérimenter leur activité agricole, dans un contexte sécurisant, avant leur installation. Ils favorisent le renouvellement de la population agricole grâce à un accompagnement humain et technique, souvent nécessaire aux nouveaux agriculteurs non issus du milieu agricole pour réaliser leur projet. Aujourd'hui, il existe plus d'une soixantaine d'espaces-test en fonctionnement en France, sous des formes variées (associations, Coopératives d'Activités et d'Emploi, SCIC...). Ceux-ci suscitent la coopération de collectivités territoriales, de réseaux d'accompagnement et d'aide à la création d'entreprises, mais aussi d'entreprises locales, d'associations de consommateurs... au travers de partenariats. En cela, les espaces-test agricoles constituent, non seulement un outil d'appui à la professionnalisation, mais aussi l'opportunité de créer de nouvelles formes de coopération entre les acteurs d'un territoire.
Étude : Installation en bio : Qui sont les porteurs de projet innovants ?
Sébastien JULLIARD, AuteurLa diversité des projets et des personnes candidates à l'installation en bio est parfois déroutante pour les structures accompagnatrices. Partant de ce constat, la FRAB Bretagne et le GAB 56 ont décidé de mener une étude visant à mieux comprendre ce que sont ces projets atypiques, qui sont les personnes qui les portent et quels sont leurs besoins en matière d'accompagnement. Dans ce cadre, la FRAB et le GAB 56 ont rendu visite à 8 fermes bio bretonnes, installées de façon innovante entre 2012 et 2018. Ils ont dégagé 3 différents profils de porteurs de projet : les Autonomes (avec un projet de vie basé sur l'autosuffisance alimentaire, généralement des autodidactes), les Déterminés (des personnes en reconversion professionnelle vers un métier en phase avec leurs valeurs, prêtes à des sacrifices pour concrétiser leur projet), les Entrepreneurs (des personnes pro-actives, motivées par les nouvelles expériences, avec un projet pouvant évoluer rapidement). Chacun de ces trois profils est décrit en détail et des conseils, adaptés à chaque situation, sont fournis.
Une exploitation viticole créée hors cadre familial
Catherine GERBOD, AuteurMarine Houttemonne et Simon Pitoizet ont créé le domaine viticole Arica (conduit en agriculture biologique), en 2018, sur lîle de Ré. Ils étaient convaincus du potentiel agronomique et commercial de ce territoire. Leur modèle est en rupture avec le modèle viticole de lîle : ils souhaitent assurer la vinification et la vente de toutes leurs bouteilles (alors que la coopérative Uniré gère la quasi-totalité de la production de lîle) et ils se positionnent sur des bouteilles haut de gamme vendues entre 12 et 19 (alors que les vins de la coopérative sont vendus entre 2,50 et 13 ). Ingénieurs agronomes et nologues, ces deux porteurs de projet ont commencé à réfléchir à leur installation dès 2014. Ils ont réalisé une véritable étude de marché, puis ont cherché un accompagnement plus global, notamment pour trouver des solutions juridiques. Ils se sont alors tournés vers le cabinet Aucap, spécialiste du secteur viticole et basé en Bourgogne. Leur rêve a pu se concrétiser lorsquun viticulteur en recherche de transmission a été séduit par leur projet. Celui-ci possédait 9 ha dugni blanc dédiés au cognac. Il a alors facilité la reprise de son exploitation par ces deux jeunes gens. Aucap a ensuite beaucoup travaillé sur le plan prévisionnel. Il leur a également conseillé le statut dEARL pour les premières années et leur a déconseillé le statut de double actif. Le domaine a maintenant recruté deux salariés et participe à la vie économique de lîle.
Une ferme collaborative et diversifiée
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurDans le Calvados, Gaëlle Bonnieux et Claire Wills Diquet se sont installées, en 2019, sur une micro-ferme bio de 14 hectares, la Ferme de GonneGirls. Elles y cultivent 2000 m² en maraîchage (dont une partie sous serre), élèvent 800 poules pondeuses dans un poulailler mobile et sur un parcours arboré, et gèrent une pension pour chevaux et un gîte à la ferme. Les sols sont cultivés selon les principes de l'agriculture régénérative. Dans cet entretien, réalisé à l'occasion d'un webinaire organisé par Fermes en Vie, elles présentent leur parcours, ainsi que des réflexions sur ce projet au deuxième anniversaire de sa concrétisation.
La ferme de Grand Lieu en Loire-Atlantique : Six fromages « Il lait là ! » pour donner un repère
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2016, Pascal et Gwenaëlle Falchi ont repris une ferme laitière bio en Loire-Atlantique, dans le cadre dune installation hors cadre familial. La transmission sest faite en douceur. Leurs 50 vaches laitières pâturent près de 300 jours par an, sur les 110 ha de la ferme (composés de 57 ha de prairies multi-espèces et de 53 ha de prairies naturelles dans les marais du lac de Grand Lieu). Les veaux sont élevés sous leur mère ou par des vaches nourrices. En 2019, le couple choisit de se lancer dans la transformation fromagère. Ils transforment 70 000 L de lait par an. Le reste (200 000 L) est collecté par Biolait. En deux ans, ces éleveurs-transformateurs ont confectionné une gamme de six fromages vendus en direct à la ferme, dans un marché de producteurs et dans des magasins bio. Ces fromages arborent tous le repère « Il lait là ! » qui a été créé, fin juin 2022, par Biolait. Ce repère peut être affiché par tous les transformateurs qui utilisent le lait issu de fermes collectées par Biolait. Lobjectif est de communiquer et de faire connaître les pratiques des éleveurs collectés par Biolait, car ces derniers suivent une démarche qualité encore plus exigeante que le cahier des charges bio européen : les fermes sont toutes 100 % certifiées AB, avec une alimentation des animaux composée à 90 % dherbe et de fourrages (autonomie alimentaire maximale avec 250 jours de pâturage en moyenne), et lalimentation achetée devant obligatoirement être dorigine France, etc.
Fermes collectives : Le guide (très) pratique
Comment faire converger les projets des personnes en reconversion professionnelle qui se tournent vers l'agriculture avec les enjeux de transmission des fermes ? En effet, des centaines, voire des milliers, de fermes de plusieurs dizaines d'hectares vont chercher des repreneurs, dans les 5 à 10 ans qui viennent. Or, de moins en moins d'enfants d'agriculteurs envisagent de reprendre la ferme familiale, et les porteurs de projet non issus du milieu agricole ne se positionnent pas forcément sur des reprises de fermes. En effet, la plupart envisage de s'installer en maraîchage bio sur petite surface et de créer ex nihilo une microferme. Le monde agricole s'apprête donc à voir le nombre d'agriculteurs diminuer considérablement dans les années qui viennent, tandis que les exploitations agricoles vont s'agrandir encore et encore. Face à ce constat, les réseaux alternatifs agricoles étudient attentivement les types de transmission/restructuration de fermes, qui passent inévitablement par des installations de nouveaux collectifs d'agriculteurs. L'objectif de ce livre est de proposer un récit alternatif au discours manichéen présentant l'installation dans des microfermes maraîchères comme seule voie d'avenir face à une agriculture intensive décriée. Des initiatives, encore relativement rares, fleurissent aux quatre coins de la France : des personnes se tournent vers l'agriculture de groupe, reprennent des fermes de taille moyenne, font de la polyculture-élevage en agroécologie, transforment et valorisent leur production, innovent par l'organisation collective de leur travail et par le nouveau rapport à la paysannerie qu'ils inventent. Ce guide donne des indications pratiques pour aider à l'installation et au fonctionnement d'une projet de ferme collective.
Hôtes et autosuffisants
Julien RAPEGNO, AuteurLudovic et Sophie Landais ont créé, dans un hameau de montagne, dans le Puy-de-Dôme, "La Grange à Ludo", un espace daccueil (tables et chambres d'hôtes) et une petite ferme bio (Les bonheurs de Sophie), composée dun troupeau de chèvres et de brebis (qui permet de produire des fromages de chèvres et de brebis, des yaourts et des glaces), de maraîchage, dune basse-cour et de quelques cochons, lensemble alimentant la table dhôte. Le couple, très engagé dans la vie associative, a décidé de transmettre la partie accueil à deux jeunes.
L'installation agricole en collectif ; Ariège : À la ferme du Carregaut, le collectif recherche l'autonomie
Cyrielle BIGNONNEAU, Auteur ; ARDEAR OCCITANIE, AuteurLes 7 et 8 juillet 2022, à l'occasion des rencontres occitanes de l'installation agricole en collectif, plus de 170 personnes se sont réunies sur une ferme collective, à Barjac, en Ariège. Des porteurs et des porteuses de projet ont pu échanger avec des installés en collectif sur leur parcours à l'installation (craintes, motivations, freins...). Une table ronde, réunissant des élus et des représentants de plusieurs structures accompagnatrices, a permis de soulever, parmi d'autres enjeux, celui du renouvellement des générations agricoles. En effet, les statistiques montrent qu'une installation en collectif permet de dégager un revenu plus rapidement et favorise davantage le maintien de l'activité agricole qu'en exploitation individuelle, ce qui rend aussi le métier de paysan·ne plus attractif. L'article qui suit présente le parcours d'installation, l'organisation et la gestion quotidienne du GAEC de la Ferme du Carregaut, en Ariège : portrait d'une ferme collective, comptant 3 associés, éleveurs bio de bovins lait en système herbager et de porcins, avec transformation et vente directe.
Des jeunes installés qui ont opté pour la monotraite
Emeline BIGNON, AuteurSylvia Marty et Jean-François Cornic, producteurs de lait biologique dans le Morbihan, aujourdhui quinquagénaires, présentent un parcours atypique. Installés hors cadre familial en 2015, ces éleveurs avaient déjà chacun une carrière longue, lui, comme data manager et elle, comme commerciale et autoentrepreneuse. Dès leur installation, ils ont fait des choix forts pour faire évoluer la ferme de 56 hectares, comptant alors un troupeau de 50 PrimHolstein. Ainsi, ils ont arrêté les cultures pour passer à un système tout herbe, implantant des prairies adaptées au contexte séchant local. Puis, ils ont acheté 10 Jersiaises, race qui prédomine aujourdhui dans le troupeau de 51 mères, comprenant aussi des vaches croisées. Enfin, en août 2020, ils sont passés en monotraite totale, passage favorisé par des vaches rustiques produisant 4000 litres de lait. Un de leurs objectifs-clés est de gagner en qualité de vie et, aujourdhui, ils estiment travailler chacun 28 heures par semaine et sont satisfaits de leurs revenus. Certes, le volume de lait produit a diminué de 25 %, mais cela a été compensé par des augmentations de 3 points du taux butyreux et de 2 points du taux protéique, le tout sans problème notable de cellules. Ce lait de très bonne qualité, produit avec des coûts maîtrisés, est bien valorisé par leur laiterie. De plus, le système a gagné en souplesse. Si la monotraite intéresse de plus en plus déleveurs, à chacun de faire son calcul économique, cette pratique restant plus adaptée pour des systèmes très économes ou/et pour des éleveurs plutôt en fin de carrière.
Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
Des légumes bio tout autour de la ville
Julien BIGAY, AuteurDes ceintures vertes, avec installation et accompagnement de maraîchers bio, se mettent en place autour de villes (Pau, Valence, Limoges), afin de favoriser lapprovisionnement local en légumes, notamment en restauration collective. La structure juridique employée est une SCIC (Société coopérative dintérêt collectif), qui permet dassocier des investisseurs publics et privés. La SCIC offre, au maraîcher, le terrain aménagé (serre, bâtiment de stockage ). Le maraîcher reverse, ensuite, à la SCIC, une cotisation mensuelle.
Portrait : Rencontre avec Margot Valentin, jeune éleveuse nouvellement installée en chèvre laitière à Saint-Stail (88)
Julia SICARD, AuteurRencontre avec Margot Valentin, jeune éleveuse de chèvres bio en moyenne montagne, dans les Vosges (88), installée en 2021. Margot a choisi une race rustique et locale, la chèvre de Lorraine, pour son troupeau de 45 chèvres (en production laitière depuis 2022) qu'elle mène sur 15 ha de prairies permanentes de montagne et sur 7 ha de friches. Elle livre la totalité de la production de lait à une laiterie située à proximité. Après un an d'expérience, Margot fait évoluer l'alimentation de ses chèvres et a pour projet de faire des graines germées pour améliorer l'assimilation - et ainsi réduire la distribution - des concentrés. Dans cette interview, Margot raconte son parcours de formation et d'installation et partage ses conseils pour les porteurs de projets en caprins lait bio.
Retour sur LTNM La Terre est Notre Métier : Multiples pistes pour relever les défis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon La Terre est Notre Métier (LTNM), le salon officiel de la FNAB, sest tenue les 21 et 22 septembre à Rétiers, près de Rennes. Près de 10 000 visiteurs sont venus rencontrer les 140 exposants, et assister aux 200 conférences, démonstrations et animations. Ce salon a été organisé par les réseaux dagriculture bio de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie. Il a été loccasion déchanger sur les adaptations des fermes bio au changement climatique et au marché. Plus que jamais, la bio a été positionnée comme une agriculture de solutions, qui répond à divers enjeux (santé, biodiversité, eau, emploi, alimentation locale, économie de ressources ). Cet évènement a également été loccasion de questionner la robotique et le numérique au sein de lagriculture bio. Ces derniers peuvent en effet apporter de nombreux avantages (confort de travail, diminution de la charge mentale, solution pour pallier le manque de main duvre ), mais il ne faut pas quils conduisent à une simplification des itinéraires techniques bio, avec des pertes de savoirs et de savoir-faire. Autres points largement abordés lors de ce salon : les émissions de gaz à effet de serre et la relocalisation de la bio ; la complémentarité entre plusieurs ateliers (qui peut permettre de pérenniser une ferme, de faciliter des installations ou des transmissions) et les atouts du polyélevage (élevage de deux espèces animales ou plus) ; la transmission des exploitations. Un encart est réservé à une race bovine à petit effectif, mise en avant lors de ce salon : lArmoricaine (race mixte plutôt valorisée pour sa viande).
Sinstaller en lait, mais pas à nimporte quel prix
Costie PRUILH, AuteurLionel Morel et Morgan Chambas se sont rencontrés en 2018, par lintermédiaire des deux cédants à qui ils ont racheté l'exploitation laitière. Cette ferme bio, située dans le Rhône, repose sur un système très pâturant, avec transformation à la ferme et participation à un magasin de producteurs. Depuis janvier 2022, Lionel et Morgan sont seuls à la tête de ce GAEC qui compte aussi 3 salariés. Cette reprise est en fait un projet à plusieurs têtes, les cédants sétant fortement impliqués pour que cela réussisse, malgré la crise Covid, par exemple en investissant dans une cave daffinage. Cette installation sest également doublée dun agrandissement, suite à lachat dune ferme voisine dont le propriétaire a, lui aussi, joué le jeu, notamment en engageant la conversion assez tôt pour que les terres soient en bio au moment de la cession. Ainsi, en 2022, la ferme compte 89 ha contre 53 ha en 2018, avec plus de parcelles directement accessibles pour le pâturage. La mise de départ, denviron 450 000 plus 180 000 pour lachat de la ferme voisine, est conséquente, mais elle est à relativiser, du fait des atouts de la ferme : peu de matériels en propre (appel à une CUMA), des investissements à venir contenus, la transformation et la vente directe sources de fortes plus-values. Le temps de retour sur investissement est estimé à 14 ans. Un projet bien réfléchi, avec lequel Lionel et Morgan cherchent à se rémunérer, mais aussi à se préserver du temps libre (5 semaines de vacances, 1 week-end sur 3 de libre et des journées finies à 18h30), pari tenu à ce jour.