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Cheptel & renouvellement : Élevage des cochettes, faut-il cocher toutes les cases ?
Cécile RICHARD, AuteurEn élevage porcin, la sélection et l'élevage des cochettes destinées à la reproduction du troupeau sont des points-clés pour avoir une bonne génétique et, donc, de bons résultats zootechniques. En agriculture biologique, où l'achat de reproducteurs doit être limité à 20 % du cheptel, l'auto-renouvellement et le croisement alternatif (inséminations alternativement avec des semences mâles de races différentes) sont les pratiques les plus fréquentes. Le choix des mères des futures cochettes est également important, avec des critères propres à chaque ferme selon ses objectifs : état de santé, qualités maternelles... Une fois les cochettes nées, plusieurs étapes de sélection sont possibles, de la naissance à la mise à la reproduction. Les conditions d'élevage ont également une importance particulière, d'une part pour assurer aux cochettes un bon état corporel et de santé, et d'autre part pour optimiser leurs relations avec l'éleveur (apprivoisement).
Steroidome and metabolome analysis in gilt saliva to identify potential biomarkers of boar effect receptivity
Ghylène GOUDET, Auteur ; Armelle PRUNIER, Auteur ; Lydie NADAL-DESBARATS, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage porcin biologique, l'utilisation de traitements hormonaux étant interdite, la synchronisation des cycles de reproduction se fait généralement par la mise en présence d'un verrat (effet mâle). Toutefois, cette pratique est encore assez mal maîtrisée, plus particulièrement lors de la première mise à la reproduction. Les cochettes passent, avant leur puberté, par une phase de pré-puberté durant laquelle une exposition à un verrat peut induire et synchroniser la première ovulation, à condition toutefois que les cochettes soient réceptives physiologiquement. Ainsi, lors de cette période de potentielle réceptivité à l'effet mâle, une équipe de scientifiques français a recherché, chez 30 cochettes, des biomarqueurs salivaires - métabolites et stéroïdes - susceptibles de faciliter la détection des cochettes réceptives ou non-réceptives à l'effet mâle. Les résultats obtenus à différents stades (25 et 11 jours avant l'introduction d'un mâle dans la bande, le jour de son introduction, et 3 à 7 jours après), ont été comparés pour six cochettes étant entrées en chaleur quelques jours après l'introduction du verrat (et donc réceptives à l'effet mâle) et pour six cochettes n'étant pas entrées en chaleur. Sur 29 stéroïdes et 31 métabolites détectés, les concentrations de six stéroïdes et de trois métabolites se sont montrées significativement différentes entre les cochettes réceptives et celles non-réceptives à l'effet mâle. D'autres études, sur de plus larges échantillons, devront venir affirmer ces résultats. Toutefois, même si l'utilisation de tels dosages en élevage s'avère difficile, ces biomarqueurs pourraient permettre de mieux repérer les femelles prêtes à être exposées au verrat, et ainsi faciliter la gestion de la reproduction en élevage porcin, notamment biologique.
L'huile essentielle de lavande pour induire la puberté chez la cochette ?
Stéphane FERCHAUD, Auteur ; Armand CLOPEAU, Auteur ; Yoann BAILLY, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage biologique, l'utilisation d'hormones de synthèse pour la gestion de la reproduction est interdite. Ainsi, des méthodes alternatives permettant de mieux organiser les périodes de mises-bas et donc le travail sur l'élevage sont envisageables, comme l'effet mâle. Toutefois, ce dernier est peu efficace en élevage porcin. Une équipe de recherche de l'Inra s'est alors penchée sur l'utilisation d'huile essentielle de lavande pour induire la puberté ou le premier strus chez des cochettes, avec ou sans présence d'un verrat. Les résultats montrent l'apparition d'strus plus précoces dans le lot de cochettes soumis à une pulvérisation d'huile essentielle de lavande à 170 jours d'âge. Ils devront être confirmés par des travaux complémentaires.
Les meilleurs éleveurs privilégient l'approche animalière
Trente et un naisseur-engraisseurs bretons ont été choisis par les techniciens des EDE (Etablissement Départemental d'Elevage) et Chambre d'Agriculture au regard de deux critères : leurs performances techniques supérieures à la moyenne régionale de 1998, et leurs faibles coûts de supplémentation en post-sevrage et engraissement. Ils ont fait l'objet d'une enquête approfondie afin de comprendre comment ils peuvent concilier ces deux caractéristiques. D'après les résultats, le sens animalier des éleveurs et la surveillance accordée aux animaux semblent être des points essentiels dans les pratiques d'élevage : surveillance à la réception des cochettes, quarantaine sur paille située à la périphérie ou en dehors du site d'élevage, surveillance des porcelets en post-sevrage et des porcs charcutiers en engraissement...