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Fiches réglementation 2014
La réglementation de l'agriculture biologique est répartie entre plusieurs textes européens et français, qui évoluent fréquemment. C'est pourquoi il n'est pas évident pour un producteur de savoir ce qui s'applique à ses productions et à sa ferme. Pour répondre à cette question, la FNAB propose une approche claire et pédagogique des textes au travers de 13 fiches thématiques téléchargeables, destinées aux agriculteurs biologiques, aux candidats à la conversion, et aux conseillers et animateurs qui les accompagnent : - Informations pratiques ; - Fiche productions végétales ; - Fiche cadre général de l'élevage ; - Fiche bovins lait ; - Fiche bovins viande et équidés ; - Fiche ovins et caprins, lait et viande ; - Fiche porcs ; - Fiche volailles de chair ; - Fiche poules pondeuses ; - Fiche apiculture ; - Fiche escargots ; - Fiche OGM ; - Fiche transformation.
Filière caprine bio : Les caprins bio progressent en Rhône-Alpes
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurSelon l'Observatoire bio, en Rhône-Alpes, ce sont les élevages de brebis laitières et de chèvres laitières qui ont connu le plus fort taux de développement, avec 6,2% d'augmentation du nombre d'exploitations entre 2012 et 2013. Avec 7 689 chèvres bio, cette région détient 17% du cheptel national. En majorité, les exploitations transforment le lait à la ferme et commercialisent leurs produits en vente directe. Les élevages caprins représentent 11% du total des exploitations bio de la région. Un schéma montre la répartition géographique par département des effectifs de chèvres laitières bio.
La forêt fournit du bois pour l'éleveur et du fourrage pour le troupeau
Damien HARDY, AuteurDenis Souveplane est éleveur depuis 1975. Ses chèvres tirent une grande partie de leur alimentation des ressources de la colline boisée du Vigan, dans le Gard. Profitant des parcours boisés l'été, elles se nourrissent de glands et de châtaignes à l'automne, et aucun concentré provenant du commerce n'est distribué, du tarissement à la mise bas. L'écorce fait aussi partie des aliments consommés par les chèvres de Denis et, à condition qu'elles n'en mangent pas de grandes quantités à la montée de la sève, cela a un effet vermifuge notable, au point qu'elles n'ont pas eu besoin d'être traitées contre le strongle depuis 3 ans. La recherche d'un équilibre entre nourriture des animaux et protection des jeunes arbres fait partie des préoccupations de Denis. Il lui faut aussi assurer un bon entretien des sous-bois, organiser les coupes, valoriser le bois coupé, etc. Pour Fabienne Launay, du service fourrages et pastoralisme à l'Institut de l'élevage, le sylvopastoralisme, qui consiste à associer exploitation forestière et pâturage, est parfaitement adapté aux caprins, mais nécessite des interventions sur les arbres, et il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par les Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF) et les conseillers agricoles.
Du fourrage des plaines dans les montagnes pyrénéennes
Jean-Noël PASSAL, AuteurDans des zones où l'exploitation mécanique des prairies est difficile voire impossible, le choix de ne produire ni fourrages ni concentrés est certes lourd économiquement, mais il apporte souplesse et satisfaction aux éleveurs caprins qui témoignent. La totalité du foin, de la paille et des céréales sont achetés à des agriculteurs de la plaine et livrés. Ils se concentrent ainsi sur la transformation et la commercialisation. En effet, le fait de ne pas devoir faner libère beaucoup de temps, ce qui leur permet d'optimiser les ventes durant la période touristique.
Grassland and herbivore production in Europe and effects of common policies
Christian HUYGHE, Auteur ; Alex DE VLIEGHER, Auteur ; Bert VAN GILS, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2014Les surfaces herbagères européennes ont fortement décru au cours des 30 dernières années, mais les prairies permanentes et temporaires couvrent toujours respectivement 33 % et 6 % de la SAU européenne. Quant aux surfaces certifiées en agriculture biologique, les prairies permanentes en couvrent 47 % à l'échelle communautaire, contre 31 % en agriculture conventionnelle. Cela s'explique par une plus grande facilité de gestion, notamment du désherbage, par rapport aux cultures annuelles. Les systèmes d'élevages pâturants européens sont analysés dans cet ouvrage abondamment illustré, notamment la productivité des prairies européennes et la densité de bétail par unité de surface, ainsi que ses conséquences agro-environnementales. Les conséquences des modes de gestion des prairies sur les émissions de gaz à effet de serre sont présentées, les auteurs considèrent que les retournements de prairies ont un bilan carbone plus néfaste que certaines cultures annuelles. Les vertus anti-érosives et dépolluantes des prairies sont présentées, ainsi que l'une de leurs plus importantes fonctions en Europe : leur haut niveau de biodiversité végétale et animale. La chute des surfaces en prairies semi-naturelles est donc préjudiciable à la biodiversité et au stockage du carbone. Bien que les prairies puissent se comporter comme des puits de carbone, leur effet est compensé par les émissions de protoxyde d'azote (N2O) des sols et de méthane (CH4) des ruminants. Une importance particulière est accordée aux services écosystémiques rendus par les prairies, ainsi qu'à leur valeur touristique. Les différents rapports de force mettant en jeu la conservation des prairies sont analysés : attentes des consommateurs ; contexte économique favorable aux cultures annuelles ; mesures des premier et second pilier de la PAC.
Un guide pour accompagner les démarches collectives de valorisation des produits des races à petits effectifs
C. COUZY, Auteur ; L. MARKEY, Auteur ; A. LAUVIE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Qualité des produits). Quand le souci de la pure sauvegarde d'une race à petits effectifs est écarté, apparaît celui de la commercialisation de ses produits, qui sont souvent loin des standards et toujours en faibles volumes. L'analyse de 29 démarches observées a confirmé et étoffé la connaissance des opportunités ou des verrous liés à la valorisation des races à petits effectifs (RPE). Elle a montré que les collectifs d'éleveurs peuvent tirer parti des caractéristiques de leurs races en transformant en atouts ce qui, au départ, pouvait paraître comme des contraintes. Mais, certains restent plus difficiles à dépasser. L'analyse des expériences a également nourri le guide « Varape » (VAlorisation des RAces à Petits Effectifs) en identifiant les bonnes questions à se poser, et les conditions de réussite des différentes options (marque, AOP ). Ce guide est un outil à destination des groupes d'éleveurs désirant mettre en place une filière collective de valorisation d'une race à petits effectifs. Il permet de diagnostiquer où en sont la race, ses produits et le collectif qui la porte afin d'aider ce dernier à se fixer des objectifs et un plan d'actions réaliste. De plus, il offre des ressources diverses (par exemple sur les signes officiels de qualité, les circuits courts, les analyses d'expériences ), pour nourrir les réflexions.
Ils ont testé la méthode Obsalim
Anne-Lise LEFORT, AuteurEn Ardèche, un éleveur de brebis viande et une éleveuse de chèvres bio témoignent de leur retour d'expérience sur la méthode Obsalim. Cette dernière postule que la moitié des problèmes sanitaires des éleveurs proviennent d'erreurs d'alimentation. Les éleveurs insistent sur la qualité des aliments et le mode d'alimentation, associés à une fine observation du troupeau. Les séquences et les horaires de distribution ont en effet une grande importance sur l'équilibre ruminal, et donc sur les symptômes mis en avant par la méthode, tels que la brillance et l'orientation du poil, les écoulements du nez ou le noir autour des yeux. L'analyse des déjections est également un indicateur de la qualité de la rumination.
J'ai bénéficié de l'aide d'une coopérative d'installation
Antonin FLEPP, AuteurLes porteurs de projet à l'installation hors cadre familial ont souvent des difficultés à trouver les financements nécessaires. En Loire-Atlantique, la Coopérative d'Installation en Agriculture Paysanne (Ciap) propose un accompagnement pour la reprise ou la création d'exploitations. Un éleveur de chèvres biologiques témoigne de son expérience : la Ciap a acheté une partie de l'actif de la ferme à reprendre et a octroyé une avance de trésorerie au porteur de projet. De plus, elle apporte un soutien institutionnel qui permet de mettre les banques en confiance pour le financement du reste de la reprise. Le porteur de projet devient stagiaire de la formation professionnelle au sein de la Ciap et touche, à ce titre, des indemnités. Le chiffre d'affaires de la ferme est versé à la Ciap, ce qui permet de rembourser les avances au cours de la période d'installation aidée.
Une mini-ferme à la maison : 8 mini-guides craquants pour vivre " comme à la campagne "
Présentés en 8 mini-livres insérés dans un plateau coloré, des informations clés et des conseils pratiques sont donnés pour s'approprier quelques-uns des savoir-faire de la campagne : - Élever ses poules ; - Élever ses lapins ; - Élever ses chèvres ; - Récolter ses légumes ; - Cueillir ses fruits ; - Faire son fromage ; - Faire ses conserves et confitures ; - Faire son miel.
Obsalim, ça leur parle !
AGRI BIO ARDECHE, AuteurTrois éleveurs, installés en Ardèche, et qui ont suivi la formation à la méthode Obsalim en 2013 ou en 2014, répondent à quelques questions : ce qui les a amenés à suivre la formation et l'intérêt principal qu'ils y ont trouvé, ce qui a changé sur leurs fermes depuis, ce qu'ils diraient de la méthode à un éleveur qui ne la connaît pas. C'est tout d'abord Firmin qui répond, installé avec 53 chèvres en transformation fromagère bio à Rompon, puis Christophe Monteux, avec 250 brebis viande à Pranles, et enfin Maud, avec 25 chèvres en transformation fromagère bio à Saint-Pierre sur Doux.
Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique : Edition décembre 2014 (données 2013)
Cette cinquième édition de l'Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique retrace l'évolution de l'agriculture biologique régionale. Elle présente de nombreuses données collectées au cours de l'année 2013 et au premier semestre 2014 à l'échelle des deux régions, Basse-Normandie et Haute- Normandie. Pour la production, sont dénombrés les exploitations, cheptels, surfaces en AB, la part de la SAU en bio. Les données sont départementales, consolidées au niveau régional et inter-régional. Au sommaire de ce document : - L'agriculture biologique en Normandie (2013 : la production bio poursuit sa croissance ; L'Orne : le premier département bio normand - en surfaces agricoles ; L'élevage bovin : l'activité dominante bio en Normandie) ; - Les productions animales bio en Normandie (bovins lait ; bovins viande ; porcs et volailles de chair ; poules pondeuses ; ovins ; chèvres) ; - Les productions végétales bio en Normandie (surfaces fourragères ; surfaces en céréales ; en oléagineux ; en protéagineux ; en légumes ; en fruits ; en plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur la filière viande bio en Normandie ; - Les préparateurs bio en Normandie (Retour sur les données nationales ; En Normandie) ; - La commercialisation et la consommation des produits bio (consommation alimentaire ; distributeurs bio ; vente directe, les Amap et collectifs d'achat en Normandie) ; - 10 ans de restauration collective bio (définition de la restauration collective ; manger bio en restauration collective : un projet en 4 étapes ; évolution de la typologie des repas bio de 2002 à 2014 ; des projets de territoire ; - Aller plus loin (nouveau règlement européen pour 2017 ; Ambition bio 2017 et ses déclinaisons en région).
L'origine des animaux élevés en agriculture bio
Juliette LEROUX, AuteurLes produits animaux bio (lait, viande, ufs et miel) doivent être issus d'animaux qui, depuis leur naissance ou leur éclosion, sont élevés dans des exploitations bio et ce, tout au long de leur vie. Il est également possible de convertir l'ensemble des animaux conventionnels d'une unité d'élevage lors de la conversion des terres (en simultané) et en respectant les durées de conversion. Il existe cependant trois dérogations bien encadrées : - pour les mammifères destinés à la reproduction (première constitution de cheptel ou renouvellement de cheptel) ; - pour les volailles ; - pour les abeilles. Enfin, les animaux conventionnels introduits doivent subir une période de conversion avant que leurs produits ne puissent être valorisés en bio. Cet article détaille ces trois dérogations et souligne les points de vigilance à ce sujet.
Ovins et caprins : Produire du lait avec des petits ruminants
Madeg JOIN-LAMBERT, AuteurL'élevage caprin et ovin pour la production de lait biologique augmente en Bretagne. Comment nourrir ses chèvres ou brebis laitières ? A partir du témoignage de quatre agriculteurs, des exemples concrets et chiffrés de rations, de conduite de troupeau ou de pâturage sont présentés en lien avec des questions clés comme le tarissement, les mises bas, la montée au pic de lactation ou encore la gestion des chevrettes ou des agnelles.
Parasitisme en petits ruminants : Les pistes naturelles pour éviter l'allopathie
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'homéopathie, l'aromathérapie et la phytothérapie peuvent-elles éviter les recours aux antiparasitaires dans les troupeaux ovins et caprins ? Quatre témoignages viennent éclairer cette question. Olivier Patout et Denis Fric, vétérinaires, insistent sur l'approche globale et préconisent d'éviter l'approche simpliste qui voudrait substituer à chaque antiparasitaire un produit naturel. Christel Nayet détaille la gestion du pâturage en rotation courte et souligne l'importance de la complémentation minérale dans la prévention contre les parasitoses. Un couple d'éleveurs de brebis Lacaune montre qu'il est possible de se passer de traitements allopathiques à condition de mettre tout en uvre pour maintenir un équilibre entre un niveau acceptable de parasitisme et la bonne santé globale du troupeau. Un encart rappelle la difficulté de concilier le respect de la réglementation en vigueur et les traitements naturels.
Pas d'impasse sur le tarissement des chèvres !
Christel NAYET, AuteurEn caprin, la gestion du tarissement permet de limiter les taux cellulaires pour la lactation suivante. L'article présente différentes stratégies selon le degré d'infection. Seules les chèvres récemment et peu sévèrement infectées pourront guérir spontanément pendant le tarissement. L'utilisation des produits allopathiques de synthèse en bio doit respecter les règles : pas plus de 3 par an et un doublement du délai d'attente. Quant aux injections intramammaires d'huiles essentielles, les essais n'ont pas démontré leur efficacité. Dans tous les cas, le tarissement doit durer au moins 60 jours.