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Gestion du cavaillon : Adapter ses stratégies, tester les innovations
Robin EUVRARD, AuteurLa gestion de lherbe sur le cavaillon est une problématique importante en bio. Les viticulteurs ont longtemps utilisé une combinaison doutils de type décavaillonneuse et de lames interceps qui laissent le cavaillon très propre. Mais, aujourdhui, ils se tournent davantage vers des équipements plus rapides permettant de travailler lensemble du parcellaire du fait de fenêtres météo restreintes. Dautres viticulteurs ne font plus de travail du sol sur le cavaillon et gèrent lenherbement par des tondeuses à fil rotatif, voire à lames. Des essais sont également menés pour étudier lintérêt de déplacer la couverture herbacée vers le cavaillon, en conservant la possibilité de travailler linter-rang. Le cavaillon nest plus travaillé dans ce cas et il reste couvert, soit avec un enherbement spontané (conseillé au départ), soit avec un semis. Cependant, cette approche reste aussi à adapter en fonction des conditions pédoclimatiques Dautres essais sont également menés à lIFV et au FiBL sur de nouvelles alternatives (désherbage électrique ). Enfin, Romain Malidain, viticulteur produisant du Muscadet, témoigne sur ses pratiques et sur leurs évolutions.
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Les clés pour réussir le désherbage mécanique
Christophe GAVIGLIO, AuteurChristophe Gaviglio, ingénieur spécialisé dans la mécanisation du vignoble à lInstitut Français de la Vigne (IFV), détaille les principaux points à respecter pour réussir le désherbage mécanique du cavaillon. Pour cela, il se base à la fois sur une approche technique, avec des réglages à maîtriser, et sur une approche agronomique. En effet, selon lui, la substitution des herbicides par le désherbage mécanique nécessite avant tout dadopter une nouvelle stratégie dintervention : il faut anticiper la croissance des adventices, gérer les déplacements de terre engendrés par le travail du sol et penser aux impacts du désherbage mécanique sur le reste de litinéraire technique (il ne faut pas, par exemple, que les fils de relevage soient au sol au moment du désherbage). Il est également nécessaire de connaître les potentiels des outils disponibles : décavaillonneuses, houes rotatives, lames bineuses, brosses sur axe horizontal Enfin, il est également possible doptimiser le travail par le réglage des outils, notamment en définissant la profondeur du travail mécanique et en sassurant que les outils sont bien positionnés
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Cobot Toutilo PW : Un désherbage toujours plus précis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de répondre aux besoins des agriculteurs, et notamment des producteurs de jeunes pousses, lentreprise Touti Terre a créé un nouveau module de désherbage de précision millimétrique pour son cobot (robot collaboratif) Toutilo. Ce module a été développé en lien avec Bonduelle Frais Europe, qui est à la recherche de technologies plus respectueuses de lenvironnement. Ce cobot est polyvalent : il peut servir à planter, à récolter, à transporter, et il peut effectuer, lors dun même passage, du binage en inter-rang et des interventions manuelles plus précises sur le rang (les opérations humaines peuvent être réalisées en position ergonomique, allongée ou assise). Le nouveau module apporte une précision de désherbage au millimètre, ce qui permet daller jusquau pied de la plante au stade cotylédon. Ce désherbage de précision a pour objectif de limiter le travail de désherbage dans la suite de la culture. Grâce à lautomatisation du guidage, une seule personne est nécessaire pour suivre et contrôler le travail du cobot, via une commande qui lui permet de monter ou descendre les outils dans le sol.
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Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
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Un porte-intercep porté avant déporté
Ludovic VIMOND, AuteurSébastien Rauscher et ses parents, Benoît et Véronique, ont un domaine viticole de 12 ha en Alsace. Ils sont actuellement en période de conversion à lagriculture biologique. Afin de pouvoir travailler mécaniquement leurs vignes, ils ont arraché, dans les parcelles les plus étroites, un rang sur trois afin que le tracteur puisse circuler dans lancien rang. De plus, pour travailler le sol entre les ceps, Sébastien et Benoît Rauscher cherchaient un porte-outil capable denjamber un rang complet afin de travailler le sol en déporté. Ils ont alors étudié la possibilité de transformer une ancienne machine à vendanger en porte-intercep. Cependant, les premiers essais ont vite montré les limites de cet outil en matière de maniabilité. Ils ont donc construit une version portée à partir de tubulures carrées du commerce. Depuis la publication de photos et de vidéos de leur porte-intercep autoconstruit sur les réseaux sociaux, Sébastien Rauscher a été sollicité pour construire dautres porte-outils, sur le même modèle.
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Le travail du sol en viticulture biologique en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Christophe AUVERGNE, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; ET AL., AuteurQuil soit réalisé sous le rang ou sur la totalité de la parcelle, le travail du sol est une pratique importante en viticulture biologique. Il permet de désherber, dameublir le sol, de le décompacter, denfouir les amendements et de maintenir un sol plat entre les inter-rangs. Toutefois, sil est mal réalisé, il peut engendrer une baisse de la portance du sol, un risque accru dérosion, la destruction des racines superficielles, une consommation importante en gazole, ou encore une accélération du processus de minéralisation (impliquant une perte de carbone). Afin dallier performances techniques et économiques, il est important de choisir un outil de travail du sol adapté. Ce dernier dépendra des objectifs recherchés, de la configuration de la vigne, de la nature du sol et de la pente, de lorganisation du travail, de la facilité de réglage de l'outil Les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de neuf outils (travaillant le rang ou linter-rang) sont détaillés. Même si les coûts liés au travail du sol peuvent être très variables dune exploitation viticole à une autre, notamment en fonction de leurs conditions pédoclimatiques, un tableau apporte quelques références technico-économiques (coûts de production, temps de travail). Enfin, il est rappelé que, pour maîtriser ses coûts de production, il est possible de limiter sa consommation de carburant en jouant sur le choix de loutil de travail du sol, la période de reprise du sol et la profondeur de travail.
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Vu aux Culturales ; A découvrir aussi
Les deux pages « Nouveautés » de la revue Biofil décrivent trois innovations en lien avec les productions végétales, qui ont été présentées durant le salon professionnel Les Culturales en juin 2021, ainsi que deux autres innovations en lien avec les productions animales : 1 la faucheuse inter-rangs, développée par Eco-Mulch, permet de gérer la croissance de la luzerne dans une association céréale-luzerne ; 2 Farmdroïd FD20, un robot développé par Stecomat, permet deffectuer plus facilement des semis et du désherbage mécanique sur le rang et linter-rang ; 3 Biolys, un engrais développé par ICL, permet dapporter du SO2 aux plantes et est obtenu à partir dune roche riche en minéraux, la polyhalite, sans subir aucune transformation chimique ; 4 Actichar C Bio, un charbon actif végétal bio développé par Bordet, permet daugmenter les performances animales, daméliorer limmunité, déliminer les substances toxiques, tout en réduisant la production de méthane ; 5 Ecomet, une alternative à la méthionine développée par Provimi Cargill, permet déquilibrer les formules daliments pour pondeuses plus facilement.
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Arboriculture : la fin du glyphosate aura un coût
Adrien LASNIER, AuteurEn France, le glyphosate fait lobjet dun plan de sortie pour ses principaux usages dès 2021. Cest dans ce contexte que lInrae a évalué les différences de coûts entre un désherbage chimique et des pratiques de désherbage alternatives. Après la parution dun premier rapport en juillet 2019 sur la viticulture, celui sur larboriculture est paru en janvier 2020. Les techniques alternatives (désherbage mécanique sur le rang, enherbement total et couverture du sol sur le rang) entraînent des temps de travaux supplémentaires : elles prennent 2 à 4 fois plus de temps, le désherbage mécanique présente les temps les plus élevés. Ces techniques entraînent également un surcoût : il est estimé entre 9 et 42 % du résultat courant (RCAI), soit 6 à 20 % de lexcédent brute dexploitation (EBE) selon les années et les différentes hypothèses testées. Cependant, le surcoût induit par ces techniques alternatives peut être réduit (les agriculteurs qui construisent ou adaptent eux-mêmes leurs matériels, temps de travail réduit avec l'expérience).
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Des couvre-sols pour les abricotiers
Muriel MILLAN, Auteur ; Timmy DEFERT, AuteurDans les vergers conduits en agriculture biologique, lentretien du rang se fait mécaniquement. Cette technique, coûteuse en temps et en énergie, peut blesser les troncs et détruire les racines superficielles de larbre. Pour éviter ces inconvénients dans les vergers adultes dabricotiers bio, le projet Placohb (conduit par le CTIFL) a tenté délaborer des mélanges de plantes couvre-sols appropriés. Ces derniers permettraient également de favoriser la biodiversité, ainsi que la régulation des ravageurs. Les tests ont été réalisés sur le site de Balandran (Gard) et ont permis de comparer cinq modalités : le travail mécanique, le couvert spontané, et trois couverts semés, dont un couvert avec des espèces plus couvrantes, un autre avec des légumineuses (apport dazote) et un autre avec des plantes répulsives pour les rongeurs. Aucune différence de vigueur et de rendement na été observée entre les différentes modalités. Les couverts contenant des légumineuses et des plantes répulsives sont plus intéressants en matière de recouvrement et de diversité spécifique.
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Cultiver des paillis valorisables en intercep
Véronique BARGAIN, AuteurLe projet de recherche Domino (projet Eranet Core-Organic) a pour objectif daméliorer la durabilité et lempreinte écologique des vergers et vignobles bio. Il rassemble treize partenaires européens, dont le Ctifl, et a été lancé en 2018 pour trois ans. Lun des axes étudiés dans ce projet est limplantation dune culture sur le rang afin de maîtriser lenherbement tout en générant un revenu complémentaire. Pour cela, il a fallu trouver des espèces au développement rapide (pour concurrencer les adventices), avec un enracinement peu profond (pour quelles ninterfèrent pas avec le développement racinaire de la vigne ou des arbres), pérennes (pour assurer une couverture du sol toute lannée) et adaptées aux conditions locales. Trois couverts ont été retenus : de la potentille, des fraisiers et des herbes médicinales. Des essais ont été mis en place en 2018 et 2019 par deux partenaires italiens pour les tester. Si les résultats obtenus en 2019 sont concluants en verger, ils le sont moins en viticulture (les couverts ne sont pas assez développés). De plus, la récolte des couverts est difficile : elle implique labsence de traitements durant leur période de production (ou alors des traitements autorisés à la fois sur la culture et sur le couvert). De nouveaux essais sont prévus en 2020.
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Deux stratégies dentretien du sol mécanique à la loupe
Justine GRAVÉ, AuteurLes interventions dentretien du sol sont le premier poste de dépenses en viticulture biologique. Nicolas Constant, ingénieur chez Sudvinbio, a mené un suivi de consommation de GNR (Gazole non routier) sur deux domaines bio situés en Occitanie (en IGP oc) de 2016 à 2018. Ces deux domaines cultivent de la vigne sur des sols productifs mais ont des stratégies dentretien du sol complètement différentes : le domaine A (70 ha) cherche à maximiser ses rendements en limitant lenherbement toute lannée, tandis que le domaine B (30 ha) maximise les couverts végétaux en hiver et les réduit à linterrang en été. Ainsi, le domaine A réalise 8 à 9 interventions par an et utilise des outils assez puissants qui consomment beaucoup de GNR (ex : houe rotative à axe horizontal). Il a consommé 160 L/ha de GNR sur trois ans, ce qui correspond à une émission de 0,43 t/ha de CO2 durant cette période. Le domaine B cumule 6 à 7 interventions et combine des interventions dentretien du rang et de linterrang. Au total, il na consommé que 67 L/ha de GNR sur trois ans (soit 0,18 t/ha de CO2). Il faut également noter que la différence de rendement nest pas élevée entre ces deux domaines (80 hL/ha pour le domaine A contre 70 hL/ha pour le domaine B).
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Dossier : Désherbage mécanique
Pierre-Joseph DELORME, Auteur ; Pascal BORDEAU, AuteurCe dossier, dédié au désherbage mécanique, sinscrit dans un contexte conventionnel. Il est constitué de deux articles. Le premier restitue les résultats dun essai mené en Haute-Loire sur le désherbage mécanique dun maïs ensilage. Cinq modalités ont été comparées : deux passages de herse étrille ; un passage de roto-étrille + un passage de bineuse ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse équipée de doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse sans doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de roto-étrille. Les rendements vont de 9,1 tMS/ha (deux passages de herse étrille) à 12,8 tMS/ha (herse étrille + bineuse équipée de doigts Kress). Il est possible de gagner en précision et en débit en utilisant une bineuse équipée dun guidage par caméra. Le second article est consacré aux systèmes de guidage par caméra. Après avoir présenté les caractéristiques de différents systèmes de guidage, plusieurs présidents de Cuma effectuent des retours dexpériences. Ils reconnaissent quil faut prendre le temps de bien maîtriser loutil pour le rendre efficace.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.
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Entretien du sol : Comment limiter la consommation de gazole non routier ? Être efficace pour être économe !
Nicolas CONSTANT, AuteurLors dune conversion à lAB, lentretien du sol est souvent un changement majeur dans les systèmes de production viticoles. La maîtrise des adventices en AB augmente alors parfois le nombre dinterventions et la consommation de Gazole Non Routier (GNR). Loptimisation des stratégies dentretien du sol est primordiale pour concilier performance agronomique et économie de carburant. Globalement, les interventions dentretien du couvert herbacé consomment moins de GNR que les opérations de travail du sol. Toutefois, lenherbement total ne convient pas à toutes les situations et de nombreuses stratégies intermédiaires sont possibles. Pour le travail du sol, il est important de bien choisir son outil en fonction de son objectif. Laugmentation de la vitesse de travail, qui est possible pour certaines catégories doutils (ex : outils passifs), permet de réduire la consommation de GNR par hectare. Il est également possible de combiner des outils (interrangs et interceps) pour limiter les passages. Enfin, les interventions qui consomment le plus sont les interventions réalisées dans de mauvaises conditions (mauvais réglages, mauvaises conditions climatiques) et qui nobtiennent pas le résultat souhaité.
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Des essais de désherbage électrique prometteurs
Marie-Noëlle CHARLES, AuteurEn 2020, des essais ont permis de tester lefficacité de loutil de désherbage électrique intercep XPower (encore à létat de prototype). Un premier essai a consisté à passer cet outil trois fois, entre mars et juin, sur les cavaillons dune parcelle. Cette parcelle ne présentait pas une densité dadventices excessive. Dans ces conditions, loutil sest révélé efficace. Dans un second essai, XPower a été testé sur une zone totalement enherbée. Ceci a permis de tester lefficacité du désherbage électrique en fonction du taux de couverture et du type dadventices. Bilan : le désherbage électrique na eu quun effet foliaire lorsque la densité dadventices était forte, alors quil a eu un effet racinaire lorsque la densité dadventices était faible. Par ailleurs, lefficacité varie de 10 à 100 % selon les espèces dadventices (en fonction de leur morphologie), avec une moyenne à 70 %.