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Associer élevage ovin et grandes cultures avec un troupeau peu consommateur d’intrants : Journée de restitution du 25 janvier 2024 : Recueil des communications
Le projet Sobriété, qui s’inscrit dans le programme Européen d’Innovations (PEI) et auquel participait Bio Centre, avait pour objectif d’étudier l’introduction d’ateliers ovins dans des fermes de grandes cultures. Quatre agriculteurs conventionnels ont participé à ce travail en imaginant, avec leur conseiller, les modifications de leur assolement, en améliorant la vie de leurs sols et en tendant vers plus d’autonomie. Parallèlement, à Inrae de Bourges, des suivis ont été réalisés, pendant deux campagnes, avec des brebis Berrichonnes de l’Indre et des brebis Romanes qui pâturaient toute l’année dans cette zone céréalière et qui ont valorisé des luzernes, des couverts végétaux et des prairies permanentes, tout en consommant peu d'aliment concentré. Les principaux enseignements de ce suivi concernent : la reproduction (des luttes courtes au printemps), l’alimentation (à partir de la mi-octobre, pâturage des couverts par les brebis et leurs agneaux), le côté sanitaire (surveillance du parasitisme), le bien-être animal et l’économie (des marges brutes élevées avec de bonnes productivités). En fin de document, des conseils sont apportés sur le pâturage des surfaces de grandes cultures, pour les céréales (stade tallage, 1 à 3 jours maximum…), pour les couverts végétaux (sans transition alimentaire et sans apport de concentré) et pour les colzas grains (pâturage d’automne, à proscrire en janvier ; surveillance quotidienne pour éviter le surpâturage…).
Des éleveurs engagés pour constituer des références en élevages ovins bio
Catherine VENINEAUX, Auteur ; Gilles SAGET, AuteurLe nombre de fermes ovines bio est de 3380 en 2022, soit le double de 2012. Le dispositif INOSYS Réseaux d'élevage suit un panel d’éleveurs jusqu'en 2027, afin d’optimiser leurs systèmes et de constituer des références, dont des systèmes ovins biologiques, principalement allaitants. Deux tendances de systèmes se dessinent : un modèle tourné vers les circuits longs, avec des races lourdes et 2 périodes d’agnelages par an ; l’autre modèle, orienté vers la vente directe, est étalé en 3-4 agnelages avec, en général, des races plus rustiques et un système plus herbager. La plupart des systèmes bio cherchent à développer leur autonomie alimentaire, plus facilement atteinte dans les systèmes de polyculture. Au final, la consommation de concentré est très variable, de 1 à 12 kg par kg de carcasse d’agneau. Delphine Petit, éleveuse bio, utilise le minimum de concentré et explique que ses brebis pâturent 11 mois par an, avec de l'enrubannage au besoin, pour une rentabilité à 140€/femelle.
Ferme du Chaudron, ou la vie heureuse
Jean-Marc CONVERS, AuteurSylvain et Lisa Wangermee, du GAEC du Chaudron, sont agriculteurs bio sous mention Nature & Progrès depuis 2016. Après une première installation en élevage pastoral en Ardèche, suivie d'une aventure en collectif en Isère, le couple s'est installé en élevage et transformation laitière bio, à Anost (71), en 2022. Les Wangermee élèvent 150 brebis et 50 chèvres de races rustiques, qu'ils mènent en estive, traient à la main et dont ils transforment le lait en fromages (tommes), en lactiques et en yaourts ; ils possèdent aussi des volailles, des vaches, des porcs, des chevaux et un âne. Dans ce portrait, les éleveurs décrivent leur modèle agricole résilient et leur mode de vie semi-nomade, en famille, proche de la nature et au contact des animaux.
Liste des aliments fourragers 2024 : Principes pour la fabrication et l'utilisation des aliments fourragers dans les fermes Bio Suisse
Cette "Liste des aliments fourragers" forme la base réglementaire 2024, en Suisse, pour la fabrication et l’utilisation des aliments fourragers en agriculture biologique (aliments fourragers, minéraux, agents d’ensilages, etc.). Elle est basée sur les ordonnances fédérales concernant l’agriculture biologique et sur le Cahier des charges pour la production, la transformation et le commerce des produits Bourgeon (CDC) de Bio Suisse. Elle concerne les procédés autorisés pour la fabrication d'aliments fourragers, les aliments simples, les additifs et les minéraux.
Nouvelle filière : La laine : une filière qui donne du fil à retordre
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Pierre BOUILLET, AuteurCet article a été rédigé suite à une « journée filière », consacrée à la filière laine, organisée en centre Bretagne, par le GAB56. L'arrêt des exportations de Chine après la crise Covid (70% vers la Chine) a laissé les éleveurs avec des stocks importants de laine brute, difficiles à écouler ou à éliminer. Or, la valorisation de cette laine brute pose de nombreuses contraintes qui bloquent encore la réémergence de cette filière, au niveau des éleveurs et au niveau de la transformation (consommation d'eau et d'énergie élevée pour l'étape de lavage). Le process de la Petite Filature Bretonne (22) est présenté.
Opérateurs des viandes bio : Une carte pour les identifier tous !
Niels BIZE, AuteurLe réseau GAB-FRAB de Bretagne a créé une cartographie référençant les opérateurs des filières viandes biologiques qui travaillent en direct, souvent en prestations, pour les fermes biologiques de Bretagne. Cet outil permet d'afficher, sur une carte, les transformateurs certifiés, par type d'activité (abattage, découpe, mise sous vide, transformation chaude ou froide, surgélation) et par espèces (bovins, caprins, ovins, porcins, volailles et gibiers). Il est notamment utile dans le cadre de projets de diversification pour identifier rapidement des partenaires potentiels.
Le point avec Ecocert : Le guide de lecture évolue
Marie CARRIE, AuteurEcocert propose un point réglementation après les modifications de novembre 2023 du guide de lecture (GDL) édité par l’INAO. 1. Le terme « déchets ménagers » est remplacé par « biodéchets » dans le règlement 2021/1165. Le concept de biodéchets est plus large, englobant notamment les sous-produits animaux, les déchets de la grande distribution. De plus, des précisions sont apportées sur leur collecte, avec notamment l’autorisation d’utiliser des sacs plastiques biodégradables. 2. La note de lecture MRV (matériel de reproduction végétale) concernant les dérogations pour les petits fruits, en cas d’impossibilité de produire des plants bio, a été supprimée. Le site Semae (semences-biologiques.org) présente la disponibilité des plants. 3. Les espèces non-agricoles (forestières, arbres et arbustes ornementaux, etc.) ne nécessitent plus de dérogation pour être implantées sur des parcelles biologiques, sauf lorsque l’espèce est tout de même productive. 4. Désormais, les chevaux de loisir et les centres équestres sans production agricole peuvent être certifiés bio, dans la mesure où tout équin peut finir à l’abattage à un certain stade de vie. 5. L’usage de lumière artificielle en hiver, pour stimuler les chaleurs chez les ovins et les caprins, est autorisé, à condition qu’une période de repos nocturne soit respectée. 6. La différence entre un prémélange d’additifs et un additif sous forme de préparation est précisée dans la note d’étiquetage des produits biologiques, le prémélange étant soumis à certification, contrairement à la préparation. Une préparation est composée d’un additif (substance active), accompagné uniquement d’additifs technologiques ; ces derniers exercent une fonction uniquement sur la substance active (stabilisation, homogénéisation, etc.), mais sans fonction pour l’alimentation animale. A contrario, si on mélange plusieurs additifs, ou si on mélange un additif avec un support (matière première, eau), il s’agira d’un prémélange, alors soumis à certification.
Produire pour Pâques en zone nord : Tenter l’agneau de report ? ; Qualité des carcasses et des viandes d'agneaux : Des résultats encourageants, à parfaire
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour étaler la production et vendre à des moments-clés, comme Pâques, l’agneau de report (né au printemps et vendu un an après) peut être une piste, surtout en bio. Dans le cadre du projet Casdar Revabio, des expérimentations ont été conduites entre 2021 et 2022, dans deux lycées agricoles du Centre-Val de Loire. Dans chacun d’eux, deux lots de 30 agneaux mâles entiers ont été conduits, l’un mené exclusivement à l’herbe et l’autre rentré en bergerie à l’automne pour être fini. L’objectif était d’avoir ainsi des agneaux repoussés de 10 à 12 mois (âge maximal avant déclassement en brebis de réforme) pour Pâques. Avec une conduite économe, mais technique, les résultats montrent que les agneaux à l’herbe « s’en sortent mieux », produisant des animaux de bonne qualité commerciale. Un point de vigilance : le parasitisme. Par ailleurs, la qualité des carcasses et des viandes de ces agneaux repoussés a été étudiée, en comparaison avec deux lots de 12 agneaux mâles entiers de contre-saison, élevés en bergerie. Les poids des carcasses des agneaux repoussés montrent une certaine hétérogénéité, ce qui peut parfois poser problème (risque d’un prix au kilo plus faible pour les petits gabarits). Les viandes des agneaux à l’herbe sont parfois plus sombres, moins juteuses et moins tendres. Par contre, le jury de 13 experts ayant dégusté les viandes ne note aucune différence entre les lots en matière d’odeur ou de flaveur marquées. Des résultats intéressants, à confirmer et à compléter par un volet économique.
Produire sur des prairies naturelles et diversifiées : Des éleveurs et éleveuses isérois.es innovent pour gagner en autonomie dans leur système d’élevage pâturant
Charlène MIGNOT, Auteur ; Olivier MOLY, Auteur ; Vincent GILBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | GRENOBLE (Marché d’Intérêt Général, 117 Rue des Alliés, 38 030, FRANCE) : ADDEAR 38 | 2024En Isère, un GIEE (Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental) d'éleveurs et d'éleveuses, animé par l'ADDEAR 38, a réalisé un travail, de 2020 à 2023, autour de l'autonomie des systèmes d'élevage. Lors de ces 3 ans de projet, les 12 éleveurs et éleveuses, tous en bio, ont beaucoup échangé sur leurs activités et ont réfléchi à des pistes à suivre pour améliorer l'autonomie de leurs systèmes. Ce document, fruit des travaux du GIEE, présente un panel de leviers, expérimentés dans les fermes accompagnées, autour de 3 axes : Axe 1 - Valoriser toutes les végétations pour gagner en autonomie alimentaire sur la ferme : Fabriquer du report sur pied des végétations ; Intégrer des ligneux dans la ration au pâturage ; Jouer sur l'équilibre azote-cellulose entre le pâturé et le distribué ; Faire varier ses objectifs de production en fonction des ressources à chaque saison. Axe 2 - Santé animale : gagner en autonomie et réduire le parasitisme : Identifier les périodes à risque parasitaire élevé ; Développer l'immunité des animaux aux parasites d'herbage ; Accompagner, réduire ou éliminer les parasites et autres pathogènes avec l'appui des plantes ; Monter en compétences sur le diagnostic sanitaire et les premiers soins. Axe 3 - Qualité et valorisation des produits transformés : Intégrer des levains indigènes en fromagerie pour plus de typicité et d'autonomie ; Engraisser et finir à l'herbe les animaux ; Calculer son coût de revient pour définir un prix de vente rémunérateur. En plus d'expliciter ces trois axes, le document compile les retours d’expériences des fermes.
Visible spectroscopy on lamb fat and muscle to authenticate the duration of pasture finishing
Lucille REY-CADILHAC, Auteur ; Donato ANDUEZA, Auteur ; Sophie PRACHE, AuteurLes systèmes d'élevage basés sur le pâturage sont considérés comme étant les plus respectueux du bien-être animal et de l'environnement. De fait, ils répondent, à travers cette image, à la demande de nombreux consommateurs en quête de produits de qualité. Toutefois, au-delà de l'étiquette et de la confiance qu'on lui attribue, est-il possible de distinguer un produit issu d'un élevage à l'herbe d'un autre ? C'était l'enjeu de l'étude, réalisée sur la station expérimentale Herbipôle-INRAe, qui visait à : - tester la capacité de la spectroscopie visible à distinguer différentes durées de pâturage au travers de l'étude de la graisse péri-rénale, de la graisse dorsale et du muscle d'agneau ; - et déterminer à partir de quelle durée de pâturage une telle distinction du produit obtenu est rendue possible. Quatre lots de 35 agneaux ont été suivis sur deux ans : le premier groupe a été engraissé en bâtiment (aux concentrés), les autres groupes ont été finis au pâturage, respectivement 21, 42 et 63 jours avant abattage. Les quatre lots n'ont pas pu être distinctement discriminés, dans aucun des tissus analysés, néanmoins la spectroscopie visible a permis de distinguer les produits issus d'agneaux engraissés au pâturage de ceux engraissés en bâtiment. Dans le gras, la "signature" du pâturage a pu être identifiée à partir d'une durée de 21 jours au pré. Dans le muscle, cette signature apparaît à partir de 42 jours de pâturage.
L’abreuvement au pâturage
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, Auteur ; HERBE ET FOURRAGES CENTRE, AuteurLa consommation d’eau des animaux varie selon différents facteurs : elle est plus importante si les aliments sont secs, si la température extérieure s’élève, et elle évolue en fonction du stade physiologique et de la production laitière de l’animal. Trois tableaux fournissent les consommations d’eau moyennes, dans diverses conditions, pour les vaches laitières, les vaches allaitantes et les ovins. Dans les prairies, la taille de l’abreuvoir et son débit sont à adapter, en particulier en fonction de la distance entre l’abreuvoir et la zone de pâturage. S’il n’existe pas de normes de « potabilité animale », des recommandations sur la qualité de l’eau en élevage sont néanmoins fournies par les GDS (Groupements de défense sanitaire). Cette qualité peut aussi évoluer dans le temps (chaleur…) et selon les lieux de prélèvements (source, abreuvoir…). Un point réglementaire aborde l’abreuvement au cours d’eau et les forages. Un tableau récapitule, par ressource (eau du réseau, source…), par distribution (ruisseau, tonne à eau…) et par énergie utilisée (solaire, éolienne) : les caractéristiques, les avantages et les inconvénients.
L’agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes – Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de l’agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par l’Observatoire Régional de l’Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur l’ensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre d’exploitations bio, d’hectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés…). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS…), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes…), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales…).
Alimentation des brebis à l'herbe : Le pâturage des céréales destinées à la récolte
Dans le cadre de trois projets (PATURALE, POSCIF et BREBIS_LINK), 27 essais ont été réalisés, en agricultures conventionnelle et biologique, afin de déterminer les conditions de réussite du pâturage de céréales en hiver par des brebis, avant une récolte en grains. Le principale règle à respecter pour maintenir le rendement de cette récolte est de faire pâturer les brebis au stade tallage de la céréale. Dans ces conditions, le rendement a été majoré sur 62 % des parcelles pâturées (dont 100 % de celles conduites en agriculture biologique). La portance est aussi un critère de réussite important. Autre observation : les surfaces de feuilles nécrosées étaient plus faibles sur les parcelles pâturées que sur celles qui ne l'ont pas été. D'un point de vue zootechnique, le pâturage de céréales en hiver ne permet pas d'apporter une biomasse en quantité importante (100 à 800 kg de matière sèche par hectare, soit 1 à 3 jours de pâturage pour des animaux à faibles besoins), mais elle est de bonne qualité.
Alternative à la paille : le miscanthus en litière
Changement climatique et crises économiques impactent fortement le prix des intrants agricoles, et notamment celui de la paille. Dans le cadre d'une étude "CASDAR Arpida paille", plusieurs alternatives à la paille, pour un usage en litière, ont été explorées par les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, par des établissements scolaires et par le SYDED : miscanthus, copeaux et sciures de bois, déchets verts, Dollit... Dans cet article, les informations relatives à la culture et à l'usage du miscanthus en litière sont présentées : implantation, récolte et stockage, usage en litière malaxée, en aire paillée, ou encore en logettes. Cette culture pérenne peut être récoltée à partir de la 2ème année et permet d'espérer des rendements de 10 à 15 t/ha, pour un coût de production de 70 €/t. Utilisable en litière dès la récolte, les éleveurs qui l'ont testé ont noté des bienfaits sur la santé de leurs animaux (moins de coliques en équins, moins de mammites et de cellules en bovins). Son fumier est facile à composter et à épandre.
Les arbres fourragers : Comment les utiliser ? Planter ou se servir de l’existant ?
Comment valoriser les arbres comme source de fourrages ? Toutes les espèces d’arbres n’ont pas le même intérêt, selon la teneur en protéines ou encore la digestibilité de leurs feuilles, comme le montrent les données présentées dans ce document, issues d’une étude menée sur diverses espèces par INRAE de Lusignan (Vienne). A cela, s’ajoute la question de l’appétence qui dépend autant des habitudes alimentaires du troupeau que de l’espèce animale consommatrice. Le document présente plusieurs pratiques d’éleveurs en la matière. La technique la plus fréquente pour utiliser les arbres comme fourrage est la coupe de rames déposées au sol. Une autre technique, la table d’alimentation, permet aux animaux de prélever directement la ressource sur l'arbre ou l'arbuste. Cette possibilité est aussi en test sur le site d’INRAE de Lusignan. Peu de données sont disponibles sur les quantités de fourrage apportées par les arbres. Plusieurs données issues de la recherche et de tests de producteurs (avec, par exemple, l’exploitation d’arbres taillés en trogne) sont reprises dans ce document. Les arbres peuvent ainsi être une ressource possible pour les producteurs disposant déjà de haies, de lisières ou de bois, sans trop de frais. Planter aujourd’hui n’apportera pas de ressources fourragères immédiates, mais cela permet de capter du carbone, de produire de l’ombre ou encore d’améliorer la biodiversité.