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Contre les thrips sur poireau : Trouver des plantes répulsives efficaces est difficile
Marion COISNE, AuteurLe projet Casdar Repulse (2020-2023), piloté par le CTIFL, vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les principaux ravageurs des cultures légumières. Ce projet sintéresse plus particulièrement à mettre en place des stratégies contre les thrips en culture de fraise et de poireau, contre les pucerons en culture de courgette et de fraise, et contre les mouches en culture de chou. Le 17 mars 2022, lors du Sival, à Angers, Sébastien Picault, ingénieur de recherche et dexpérimentation en agroécologie au CTIFL, a fait le point sur les essais contre les thrips en culture de poireau. Plusieurs plantes répulsives ont été testées : coriandre, fenouil, céleri et basilic. Aucune dentre elles na donné de résultats satisfaisants en matière de répulsion. La coriandre a même eu pour effet de freiner la croissance des poireaux. Une nouvelle piste va toutefois être explorée : la gaulthérie. Des tests réalisés en laboratoire ont validé leffet olfactif répulsif de cette plante contre Thrips tabaci. Des essais au champ associant gaulthérie et culture de poireau seront mis en place en 2022.
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Agroécologie en cultures légumières : Les composés organiques volatils au secours des plantes
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar Repulse vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les thrips, les pucerons et certaines mouches. Ce projet, coordonné par le CTIFL, se décompose en trois axes : 1 identifier des plantes induisant un comportement dévitement ou de répulsion, puis les caractériser dun point de vue biochimique (identification de leurs composés organiques volatils COV) ; 2 identifier les conditions favorables à lappropriation, par les producteurs de légumes, de pratiques culturales impliquant lassociation de ces plantes répulsives ; 3 concevoir des stratégies de protection reposant sur ces plantes et évaluer leurs performances agronomiques, techniques et sociales. Repulse repose ainsi, à la fois, sur des tests de comportement, des analyses sur les COV émis par les plantes, des caractérisations du paysage chimique des cultures, des expérimentations au champ et des enquêtes sociologiques.
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Agroécologie en cultures légumières : Protection intégrée des cultures de carotte contre les mouches
Ségolène DANDIN, AuteurDepuis quelques années, le CTIFL mène des actions afin de définir et dévaluer des techniques plus agroécologiques pour gérer les mouches en culture de carottes. Lobjectif est également de favoriser ladoption de ces nouvelles techniques par les producteurs. Ces actions sont principalement menées dans le cadre du projet Apiacées (2021-2023, soutenu par la région Normandie), et dans le cadre du projet Casdar REPULSE (2020-2023). Les zones de production du Nord-Ouest de la France sont particulièrement touchées par les dégâts provoqués par les mouches. Les stratégies de protection étudiées se basent sur latténuation de lintensité des dégâts de façon suffisante pour réduire, voire éviter, lutilisation de pesticides contre ces mouches, tout en maintenant la rentabilité de la culture. Deux stratégies seront plus particulièrement étudiées : détruire précocement les mouches après hivernation et limiter laccès du ravageur à la culture. Les premiers travaux ont permis de constater que les associations de plantes ne pénalisent pas les carottes et que des différences variétales se dessinent quant à leur comportement face aux bioagresseurs. Les travaux se tournent maintenant vers létude de plantes de services, la dissuasion visuelle et olfactive de la ponte dans les carottes, mais aussi la destruction mécanique des pupes avant la phase infestante.
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Méthodes alternatives de protection en vergers : Maîtriser les pucerons des arbres fruitiers en limitant lutilisation des insecticides
Bertrand ALISON, AuteurLobjectif du projet Casdar SIMPA (2021-2024) est didentifier, dévaluer, de maîtriser et de diffuser des leviers agroécologiques pour gérer les pucerons des arbres fruitiers, en tenant compte du contexte pédoclimatique et des systèmes de culture. Deux pucerons dimportance majeure sont pris comme modèles : Dysaphis plantaginea (le puceron cendré du pommier) et Myzus persicae (le puceron vert du pêcher). Le projet repose sur trois actions : 1 Lidentification et lévaluation de lefficacité de différents leviers agroécologiques (plantes de service, extraits végétaux, produits de biocontrôle) dans le but de comprendre les interactions entre le verger, les ravageurs et les substances ou plantes de service testées ; 2 La maîtrise des leviers identifiés et leur intégration dans les systèmes de production ; 3 Le transfert vers la profession de ces stratégies innovantes de protection. Lefficacité des produits de biocontrôle et des extraits végétaux est testée sur différents sites expérimentaux. Des essais systèmes sont également mis en place pour évaluer les effets et les impacts économiques de différentes plantes de service (répulsives ou attractives). Une enquête auprès des producteurs permettra ensuite de connaître leurs attentes et leurs réticences vis-à-vis des nouvelles méthodes de protection.
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Les plantes de services : Levier efficace de contrôle de lenherbement et des bioagresseurs
Durant lédition 2021 du salon Tech&Bio, lITAB et le CTIFL ont organisé un cycle de conférences commun. Parmi les conférences proposées, lune delles portait sur lutilisation de plantes de services dans les cultures de légumes biologiques. Elle sest déroulée le 22 septembre 2021. Deux intervenants ont apporté leurs connaissances sur ce sujet : 1 - Pierre Lasne, de la SERAIL, a présenté en quoi les infrastructures agroécologiques sont un outil efficace de lutte contre les ravageurs en maraîchage (résultats obtenus par la SERAIL et le GRAB dans le cadre du projet Casdar IP COSYNUS) ; 2 - Sébastien Picault, du CTIFL (site de Carquefou), a apporté des éléments sur la protection des cultures légumières à laide de plantes répulsives (résultats du projet Casdar IP REPULSE).
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Des couvre-sols pour les abricotiers
Muriel MILLAN, Auteur ; Timmy DEFERT, AuteurDans les vergers conduits en agriculture biologique, lentretien du rang se fait mécaniquement. Cette technique, coûteuse en temps et en énergie, peut blesser les troncs et détruire les racines superficielles de larbre. Pour éviter ces inconvénients dans les vergers adultes dabricotiers bio, le projet Placohb (conduit par le CTIFL) a tenté délaborer des mélanges de plantes couvre-sols appropriés. Ces derniers permettraient également de favoriser la biodiversité, ainsi que la régulation des ravageurs. Les tests ont été réalisés sur le site de Balandran (Gard) et ont permis de comparer cinq modalités : le travail mécanique, le couvert spontané, et trois couverts semés, dont un couvert avec des espèces plus couvrantes, un autre avec des légumineuses (apport dazote) et un autre avec des plantes répulsives pour les rongeurs. Aucune différence de vigueur et de rendement na été observée entre les différentes modalités. Les couverts contenant des légumineuses et des plantes répulsives sont plus intéressants en matière de recouvrement et de diversité spécifique.
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Les rencontres techniques Ctifl/Itab agriculture biologique légumes : Plantes de services et couverts végétaux
Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurEn 2018, les rencontres techniques Ctifl/Itab dédiées à la production de légumes en agriculture bio se sont déroulée à Bellegarde, le 29 mars 2018. Techniciens, conseillers, chercheurs, producteurs et représentants dentreprises dagrofourniture ont échangé sur la thématique des plantes de services, qui représentent un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les dernières avancées, en matière de recherche et dexpérimentation, sur les plantes de services et les couverts végétaux, ont ainsi été présentées. Pour les bioagresseurs aériens, les plantes de service peuvent être utilisées pour leur émission de composés volatils qui perturbent l'action de ravageurs ou comme plantes hôtes des auxiliaires. Concernant la gestion des bioagresseurs telluriques, les plantes de services peuvent être utilisées comme plantes assainissantes du sol ou biofumigantes. Plus globalement, les plantes de services peuvent aussi jouer le rôle dengrais verts dans la gestion de la fertilité du sol, voire de couvert végétal pour réduire le travail du sol. Ces techniques sont bien développées en grandes cultures, mais la faisabilité est encore à évaluer en maraîchage.
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Utilisation des plantes attractives / répulsives en arboriculture : "Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales pour le verger : pourquoi ? comment ?"
Fleur MOIROT, Auteur ; Brice LEMAIRE, AuteurLes « Café agro » sont des lieux déchanges créés dans le cadre du projet ALTO, qui vise à développer de nouveaux systèmes de production de fruits à bas intrants. Le 12 février 2019, en présence de Tarek Dardouri (INRA) et de Guillaume Frémondière (Iteipmai), le sujet abordé était : lusage des PPAM (Plantes à parfum, aromatiques et médicinales) dans les vergers. Les PPAM, associées aux arbres fruitiers, peuvent jouer différents rôles : - attractifs pour les auxiliaires et les pollinisateurs (source de nectar, pollen et habitat) ; - répulsifs pour certains ravageurs (masquage des volatiles émis par larbre fruitier, répulsion directe par lodeur, effet sur le comportement du ravageur et sur sa fécondité) ; - production secondaire ; - gestion des adventices, etc. Pour que la répulsion soit efficace, Guillaume Frémondière insiste sur limportance du choix de la variété (et non seulement de lespèce) et des pratiques culturales (niveau dirrigation, association d'espèces, etc.) pour favoriser les émissions volatiles et accorder la lutte au cycle du ravageur. Ces émissions doivent être à proximité des arbres mais des questions se posent sur une éventuelle concurrence entre les PPAM et les arbres fruitiers, sur la mécanisation et sur le pilotage des arbres fruitiers qui ne doit pas pénaliser les PPAM. Des témoignages dagriculteurs et dexpérimentateurs accréditent lutilisation des PPAM en répulsif et un tableau synthétique résume les effets de différentes plantes aromatiques sur différents ravageurs et auxiliaires.
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Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
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Sept ans d'essais en bio
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis sept ans, seize programmes d'expérimentation en maraîchage et en arboriculture, spécifiques à la bio, ont été engagés dans les Pays de la Loire. Lensemble des résultats des essais sont disponibles sur le site internet de la Chambre d'Agriculture régionale. Un bref retour sur cinq dentre eux est proposé : - des plantes relais (orge) pour réduire le nombre de pucerons des cucurbitacées sous abris ; - la sélection participative à Bio Loire Océan ; - le fauchage contre les mouches mineuses du poireau ; - Quassia amara contre lhoplocampe du pommier ; - des plantes écrans (chanvre) contre la mouche de la carotte.
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Biodiversité fonctionnelle en cultures légumières : Vers une gestion agroécologique des pucerons et des thrips
Sébastien PICAULT, AuteurAGATH est un projet collaboratif porté par le Ctifl (2013 2015), qui a pour objectif de mettre au point et d'évaluer un ensemble de pratiques agro-écologiques susceptibles de limiter la pression exercée par les pucerons dans les cultures de melon et par les thrips dans les cultures de poireau. Un des buts est d'observer les effets de la mise en place d'infrastructures agroécologiques (jachères fleuries, bandes enherbées ) sur les auxiliaires des parasites. Des rotations seront aussi testées, ainsi que l'utilisation de plantes « de service » (plantes-écran, plates-piège ou plantes répulsives) ou de kaolin. Le projet AGATH comporte ainsi quatre axes : 1- Perturber l'installation d'Aphis Gossypii dans les melons et de Thrips Tabaci dans les cultures de poireau, 2- Favoriser les processus de régulation naturelle dans les cultures, 3- recherche et intégration de l'innovation en milieu producteur, 4- Diffusion et valorisation des résultats.
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La biodiversité fonctionnelle est sur les rails
Véronique BARGAIN, AuteurLa biodiversité fonctionnelle a fait l'objet d'une journée organisée par l'INRA et le CTIFL, à la station CTIFL de Carquefou (44), le 13 juin 2013. Les essais menés dans le cadre du projet Biodivleg ont montré que certaines espèces de staphylins et carabidés sont des prédateurs significatifs des mouches du genre Delia. Les staphylins semblent se diffuser activement dans la parcelle parce qu'ils y sont attirés tandis que les carabidés ne passent de la haie à la parcelle que si la haie est surpeuplée. Un essai est mis en place sur poireau pour tester l'efficacité de bandes et de patchs floraux en bordure de parcelle sur la régulation naturelle du thrips. Cependant, il reste difficile de savoir si les auxiliaires se sont réellement alimentés sur les fleurs ; des méthodes sont à l'étude sur ce point. L'utilisation de plantes pièges constituant une barrière autour des parcelles est aussi étudiée, tout comme les plantes répulsives et attractives. Des travaux menés à Agrocampus Ouest montrent que l'environnement paysager influence la colonisation des cultures de choux par la mouche du chou et la répartition des auxiliaires. L'augmentorium, une installation qui piège les ravageurs mais pas les auxiliaires, a donné des résultats intéressants à la Réunion.
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Gestion agro-écologique du puceron Aphis gossypii en cultures de melon : Biodiversité fonctionnelle et plantes répulsives
Ce mémoire d'ingénieur de VetAgro Sup traite de la gestion agro-écologique du puceron du melon, étudiée dans le cadre d'un stage réalisé au Groupement de recherche en agriculture biologique (GRAB) d'Avignon. Deux stratégies agro-écologiques, qui font appel aux fonctionnalités de l'écosystème, ont été testées, dans le cadre du projet AGATH, sur Aphis gossypii en melon de plein champ : la mise en place de romarin répulsif qui perturbe la colonisation des melons, et l'aménagement des abords de parcelles (bandes fleuries et bandes enherbées) afin de réguler naturellement le puceron via ses ennemis naturels. Le romarin n'a pas significativement perturbé la colonisation et le développement d'Aphis gossypii, d'après les résultats de la première année d'essais. Par contre, l'installation de bandes fleuries a permis d'attirer plus précocement des auxiliaires sur la parcelle, et a renforcé les populations d'auxiliaires (prédateurs et parasitoïdes) dans la culture. Des études complémentaires, qui prennent en compte les rendements des melons, sont nécessaires.
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Lutter contre les insectes bioagresseurs en agriculture Changer d'échelle : de la parcelle au paysage
François-Régis GOEBEL, AuteurLa pression des insectes ravageurs augmente depuis une vingtaine d'années, conséquence des monocultures industrielles et de l'intensification des pratiques agricoles. Les paysages sont uniformisés, la biodiversité est réduite, les équilibres biologiques sont perturbés et les bioagresseurs développent des résistances aux insecticides et aux toxines produites par les OGM. La lutte contre les bioagresseurs s'est longtemps limitée à l'utilisation d'insecticides, gérée à l'échelle de la parcelle ou de l'exploitation. Dans l'optique d'une lutte agroécologique, il est important de travailler à l'échelle du paysage pour tirer parti de toutes ses composantes et de coordonner les actions des acteurs, voire de construire le paysage. En Australie, la coordination, à l'échelle du paysage, de la lutte contre le hanneton ravageur de la canne à sucre a permis d'éviter la multiplication des foyers d'infestation tout en réduisant la quantité d'insecticides employée. En Afrique du Sud, les plantes attractives, pièges et répulsives, permettent d'améliorer la lutte contre le foreur de tige de la canne à sucre. Ces exemples montrent qu'il est important de connaître et prendre en compte les interactions entre l'insecte et le paysage dans toutes ses composantes. Dans cet objectif, des recherches sont nécessaires pour mieux connaître la biologie et les mécanismes de régulation des insectes. Les champs de recherche doivent porter sur l'identification des messages chimiques et les processus écologiques, mais aussi sur la stratégie des acteurs. Enfin, la lutte agroécologique est multidisciplinaire.
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Le projet PADEC-KANDI
Le projet d'appui au développement de la circonscription urbaine de Kandi vise à renforcer les capacités organisationnelles des paysans afin qu'ils puissent mieux défendre leurs intérêts dans la société, définir et gérer le processus du développement dans leur localité. Un volet de ce projet veut aboutir à la mise en place d'une filière de coton biologique rentable au Bénin. Ce programme a débuté en mai 1996, il ne vise pas la conversion totale de la production de coton conventionnel en coton biologique mais cherche à encourager l'intégration de pratiques culturales plus durables.