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La forêt fournit du bois pour l'éleveur et du fourrage pour le troupeau
Damien HARDY, AuteurDenis Souveplane est éleveur depuis 1975. Ses chèvres tirent une grande partie de leur alimentation des ressources de la colline boisée du Vigan, dans le Gard. Profitant des parcours boisés l'été, elles se nourrissent de glands et de châtaignes à l'automne, et aucun concentré provenant du commerce n'est distribué, du tarissement à la mise bas. L'écorce fait aussi partie des aliments consommés par les chèvres de Denis et, à condition qu'elles n'en mangent pas de grandes quantités à la montée de la sève, cela a un effet vermifuge notable, au point qu'elles n'ont pas eu besoin d'être traitées contre le strongle depuis 3 ans. La recherche d'un équilibre entre nourriture des animaux et protection des jeunes arbres fait partie des préoccupations de Denis. Il lui faut aussi assurer un bon entretien des sous-bois, organiser les coupes, valoriser le bois coupé, etc. Pour Fabienne Launay, du service fourrages et pastoralisme à l'Institut de l'élevage, le sylvopastoralisme, qui consiste à associer exploitation forestière et pâturage, est parfaitement adapté aux caprins, mais nécessite des interventions sur les arbres, et il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par les Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF) et les conseillers agricoles.
Une mini-ferme à la maison : 8 mini-guides craquants pour vivre " comme à la campagne "
Présentés en 8 mini-livres insérés dans un plateau coloré, des informations clés et des conseils pratiques sont donnés pour s'approprier quelques-uns des savoir-faire de la campagne : - Élever ses poules ; - Élever ses lapins ; - Élever ses chèvres ; - Récolter ses légumes ; - Cueillir ses fruits ; - Faire son fromage ; - Faire ses conserves et confitures ; - Faire son miel.
Pas d'impasse sur le tarissement des chèvres !
Christel NAYET, AuteurEn caprin, la gestion du tarissement permet de limiter les taux cellulaires pour la lactation suivante. L'article présente différentes stratégies selon le degré d'infection. Seules les chèvres récemment et peu sévèrement infectées pourront guérir spontanément pendant le tarissement. L'utilisation des produits allopathiques de synthèse en bio doit respecter les règles : pas plus de 3 par an et un doublement du délai d'attente. Quant aux injections intramammaires d'huiles essentielles, les essais n'ont pas démontré leur efficacité. Dans tous les cas, le tarissement doit durer au moins 60 jours.
Info Bretagne : Electronisation des chèvres et des moutons : Puçage électronique : De quoi parle-t-on ?
Katell GUEGUEN, AuteurDepuis 2005, il est obligatoire de boucler tous les moutons et chèvres avec un système de "double boucles"... Depuis juillet 2010, en France, lorsque des éleveurs commandent des boucles, une des deux boucles est électronique. A partir de juillet 2013, cette boucle devient obligatoire. Présentation : Une boucle électronique ? A quoi ça sert et comment ça marche ? Pourquoi est-ce devenu obligatoire ? Qu'est-ce que l'électronisation ? Un plus pour les éleveurs bio ?
Le petit élevage bio de la chèvre
P. ALADENISE, Auteur ; C. FOUGERE, Auteur | BATS (Diffusion Différente, 402 Route des Pyrénées, 40 320, FRANCE) : ÉDITIONS D'UTOVIE | 2013Ce guide pratique (écrit par des chevriers bio) invite d'abord à une leçon humoristique de sciences naturelles et de découverte de la nature qui traite de l'anatomie et de la reproduction de la chèvre. Dans un 2ème temps, il étudie : le choix des races avec comparaison ; l'habitat avec descriptifs et plans ; l'alimentation, dans une optique d'élevage bio et écologique. Technique sans être ardu, simple et drôle sans être simpliste, ce livre conviendra aussi bien à ceux qui veulent se lancer dans l'élevage (jusqu'à 50 bêtes), qu'à ceux qui se contenteront d'avoir une, deux ou trois chèvres pour un usage familial.
Témoignage d'éleveurs : Des solutions qui ont fait leurs preuves
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEmilie Brugière et Franz Breckerfeld élèvent une soixantaine de chèvres, dans la Drôme. Installés en agriculture biologique, ils sont particulièrement attentifs au niveau d'infestation parasitaire de leur troupeau. Pour le limiter, ils misent sur une gestion rigoureuse du pâturage, une alimentation variée (pâturage dans des sous-bois, utilisation de fourrages riches en tanins comme le sainfoin ) et utilisent des médecines naturelles (homéopathie, aromathérapie, phytothérapie) pour les cas d'infestation, identifiés grâce à une coprologie.
L'agriculture biologique : Ses acteurs, ses produits, ses territoires : Edition 2012
L'édition 2012 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation (L'agriculture bio en France ; La transformation et la distribution ; L'importation ; La consommation ; Les produits bio en restauration collective ; La structuration des filières bio, des engagements sur tout le territoire) ; - Focus sur les filières bio végétales en France (Les grandes cultures ; Le secteur des fruits et légumes ; La filière viticole ; Le secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur les filières bio animales en France (Les filières laitières ; Le secteur des viandes bovine, ovine et porcine ; Les filières avicoles ; L'apiculture ; L'aquaculture) ; - L'agriculture biologique dans les régions (Fiches régionales) ; - Autres informations (Aides publiques : repères ; Qu'est-ce que l'Agence Bio ?). Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196. Fin 2011, la France comptait 23 135 exploitations agricoles engagées en bio, soit 4,5% des exploitations françaises, avec une augmentation de 12,3% en un an. Elles couvraient 975 141 ha conduits en agriculture biologique, dont 699 300 ha certifiés biologiques et 275 841 ha en conversion (soit 28% du total). Après une année 2010 record, les surfaces bio ont continué de progresser en France avec 130 000 ha supplémentaires en 2011 (soit +15,3%). Elles représentaient, fin 2011, plus de 3,5% de la SAU nationale, contre 3,1% en 2010.
« Avant de se lancer, il faut faire des formations »
Virginie JOURDAN, AuteurAprès son diplôme de responsable qualité en productions animales, Solène Larzul a fait le choix de s'installer sur une exploitation caprine dans le Finistère. N'étant pas éligible à la dotation jeunes agriculteurs, elle a touché l'INA, une aide à l'installation des non aidés et pas encore installés. Son choix d'une installation en AB vient de son intérêt pour la biologie des populations et des écosystèmes, dans laquelle la notion d'équilibre est importante, comme en bio, et notamment en ce qui concerne le bien-être animal. Par ailleurs, le GAB29 lui a apporté une expertise encourageante et le fait que les terres acquises étaient en friche a permis une certification directe. Solène a cherché à optimiser organisation et temps de travail : bâtiment opérationnel, matériel neuf, monotraite pour un seul cycle de transformation... A l'avenir, elle aimerait investir dans un tank, pour ne pas transformer tous les jours, et embaucher un salarié une partie de l'année. La production caprine était encore marginale en Bretagne, les formations proposées n'étaient pas toujours adaptées au projet de l'agricultrice, mais le GAB lui a permis de rencontrer d'autres éleveurs et de profiter de leurs expériences. La solidarité entre agriculteurs et la participation à des formations sur l'élevage ont été d'une grande aide pour son installation. Aujourd'hui, le manque d'accompagnement en post-installation peut être un problème.
Changement de système fourrager en élevage caprin : du maïs ensilage au pâturage
Claire MIMAULT, Auteur ; Agathe BONNES, AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 275-278 (4)Tiffany et Jérémie Errien sont deux jeunes éleveurs, non-issus du milieu agricole, qui se sont installés en 2009 sur une exploitation caprine du Maine-et-Loire après un an de contrat de parrainage. Pour des raisons économiques et personnelles, ils ont fait le choix de réorienter le système qu'ils ont repris, axé jusque là sur une ration à base de maïs ensilage, vers le pâturage. Les objectifs sont d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau et de réduire les charges. Ainsi, des prairies multispécifiques ont été implantées et la part des concentrés a diminué, tout en maintenant le niveau de production grâce à l'amélioration génétique et à la qualité de la ration. A l'avenir, le couple d'éleveurs souhaite atteindre complètement l'autonomie en céréales et en fourrages et tendre vers l'autonomie protéique. Une conversion à l'agriculture biologique est également programmée.
Ferme laitière caprine : Trois points clés pour la réussite
Anne-Laure SIMON, AuteurSur l'exploitation caprine de Maryvonne et Eric Boisbras (convertie à l'agriculture biologique en 1999), dans le Morbihan, la principale difficulté est de faire coïncider la production laitière avec la demande en fromages de chèvre. En effet, ce couple d'éleveurs transforme à la ferme et commercialise ses fromages sur deux marchés, et la fidélisation des clients passe alors par un approvisionnement régulier. Ainsi, pour limiter la contrainte de la saisonnalité, ils ont choisi de constituer des lots de chèvres qui auront des périodes de mise-bas différentes. Cela nécessite beaucoup d'organisation mais permet une production de lait 10 mois sur 12. Deux autres stratégies sont mises en place pour assurer une lactation longue : ne pas limiter l'alimentation quitte à acheter à l'extérieur si besoin, et travailler sur la génétique du troupeau pour favoriser une génétique forte et des chèvres qui sauront supporter une baisse ponctuelle d'alimentation. Ces éleveurs ont ainsi mis en place une organisation rigoureuse avec une mise en adéquation des différents ateliers : cultures, élevage, transformation et commercialisation.
Du producteur au consommateur : Innova'bio : Produire et transformer localement : la filière bio innove à l'Ouest
Elodie MERABTINE, AuteurLa troisième édition du concours Innova'bio s'est achevée, avec la remise des prix aux finalistes, sur le salon La Terre est Notre Métier. L'innovation technologique associée à la production locale est reconnue à l'entreprise L'Chanvre (2ème prix) qui, outre une technique particulière pour le décorticage de la graine de chanvre et sa transformation (huile, graines ), envisage, pour 2013, une chanvrière artisanale ; la SARL Plurielles fabrique des desserts brassés uniquement à base de graines ; le Safran de Vauloge a procédé à la réimplantation du safran, dans la Sarthe, en bio ; la savonnerie La Dryade, de Delphine Ferrari, utilise une méthode spécifique de saponification à froid (à partir de laits bio et d'huiles végétales) ; Vanessa André s'est lancée dans la valorisation de laine mohair (chèvres angora élevées en bio). Deux projets participent à la distribution en restauration collective : Biopousses, « couveuse de maraîchers bio », est un projet multi-acteurs de la Manche (1er prix) ; « De l'assiette au champ, santés durables » est un réseau d'approvisionnement en produits paysans bio ou durables locaux (pays de Redon (35)). Des fournisseurs de biens et services ont été repérés : Terrateck, qui fabrique des outils spécifiquement adaptés au maraîchage bio pour faciliter le travail du sol, a été récompensé (3ème prix) ; Gaëlle Frémont qui a créé Ingrébio, le webzine des fournisseurs de la transformation biologique. Côté modes de distribution originaux, ont été remarqués : « Balade gourmande » (vente à domicile) ; Mam'bio (produits bio pour enfants) ; Bio2ailes (vente ambulante notamment de paniers « santé »). En nutriton et santé, ont été retenus : Tiboost, sur le segment des barres énergétiques en bio et « Une histoire bio » pour ses chocolats et pâtisseries au sarrasin (Prix Spécial du Pays des Vallons de Vilaine).
Utilisation des prairies par les chèvres laitières dans les conditions du Sud-Est de la France
Yves LEFRILEUX, Auteur ; A. POMMARET, Auteur ; P. MORAND-FEHR, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 279-288 (10)Longtemps restreints à l'élevage en bâtiments, les élevages caprins montrent de plus en plus d'intérêts pour le pâturage. Ainsi, la station expérimentale du Pradel, en Ardèche, a mené une série d'essais et d'observations sur des troupeaux caprins afin de montrer et comprendre la capacité des chèvres à atteindre un bon niveau de production en valorisant des prairies temporaires et avec une faible quantité de concentrés. L'observation du couvert végétal et la date de mise à l'herbe sont apparues comme des éléments déterminants et le maintien de la qualité de l'herbe passe par un ajustement des chargements, permettant une bonne valorisation des prairies. Une étude comparative entre pâturage tournant et pâturage continu complète ces données, avec peu de différence entre les deux si ce n'est que le pâturage tournant facilite la constitution de stocks.
La fromagerie des Cévennes produit du biogaz avec son lactosérum
Jean-François RIVIERE, AuteurLa fromagerie coopérative des Cévennes, qui produit une gamme de six fromages de chèvre, a installé une station d'épuration du lactosérum par méthanisation en 2009. Cette unité traite les effluents composés essentiellement d'eau, de produits de lavage, de rinçage et de lactosérum. L'unité se compose d'une première entité destinée à éliminer les graisses, d'une cuve principale où se trouvent les bactéries et où a lieu la méthanisation et d'une unité de traitement biologique où l'azote et le phosphore présents dans le biogaz produit sont éliminés. Les boues sont déshydratées et épandues sur les terres des éleveurs de la coopérative. Le méthaniseur produit environ dix mètres cubes de boues, et 54 000 m³ de biogaz par an. Le biogaz ainsi produit a fourni à la coopérative la moitié du gaz qu'elle consomme avec toutefois une consommation d'électricité qui a augmenté. L'unité nécessite toutefois une maintenance par deux salariés et doit faire l'objet d'une attention particulière car tout défaut de fonctionnement peut entraîner la destruction des bactéries de l'unité de méthanisation. Or, le réensemencement et l'évacuation par camion des effluents vers d'autres stations d'épuration coûtent jusqu'à 30 000 euros. Pour 2012, la fromagerie envisage de lancer une version bio de sa gamme actuelle de fromages de chèvre.
Quasi-autonomes grâce à la forêt
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurThierry et Patrick Faure sont éleveurs de chèvres dans les Bouches-du-Rhône. Leurs animaux pâturent tous les jours dans le massif de Mimet (en 2010, les chèvres ne sont restées que cinq jours en chèvrerie). Les animaux disposent de 200 ha de pins d'Alep, de chênes verts, blancs et kermès de la forêt méditerranéenne. Les besoins sont couverts à 75% par le pâturage sur parcours et cela sans abîmer la forêt. En effet, la pâture de la broussaille permet de lutter contre les incendies et évite l'embroussaillement des sous-bois. Concernant les résultats, si la productivité laitière est faible, les prix élevés du fromage permettent de valoriser le litre à près de quatre euros. L'article présente les points de vue d'Elsa André, de l'office national des forêts des Bouches-du-Rhône, et Gérard Gautier, du syndicat des propriétaires forestiers des Bouches-du-Rhône. Ils parlent notamment de l'importance du pastoralisme dans la prévention des risques d'incendies et des aspects règlementaires de ce pâturage.
Chèvre, vache et mouton
Nicolas DUBRANNA, AuteurNicolas Dubranna poursuit la série d'observation des animaux (après l'âne et le lapin), et veut montrer que chacun, à condition d'observer avec tous ses sens, peut pratiquer la phénoménologie goethéenne. Pour cela, l'auteur propose de comparer trois animaux laitiers à cornes, paraissant assez proches au premier abord : la chèvre, la vache et le mouton. Les domaines d'observation accessibles concernent l'aspect de l'animal, son biotope, ses habitudes alimentaires, son comportement à l'état sauvage, la famille zoologique dont il fait partie. Chacun peut, sur la base de ce qu'il perçoit directement, penser la réalité fondamentale d'un animal... Sont présentés l'aspect extérieur de la chèvre, celui du mouton et celui de la vache, puis l'étude est affinée par l'observation de quelques détails de la vie de ces trois ruminants : les cornes, la peau et les poils, les déjections, le lait, le comportement.