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Documents disponibles dans cette catégorie (13)


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Les Seigneurs de la terre : 1. L'Appel de Cérès
Fabien RODHAIN, Scénariste ; Luca MALISAN, Dessinateur | GRENOBLE (Couvent Sainte-Cécile, 37 Rue Servan, 38 000, FRANCE) : ÉDITIONS GLÉNAT | 2016
Fabien Rodhain (Scénario) et Luca Malisan (Dessin) signent, avec "Les Seigneurs de la terre", une saga familiale placée sous le signe de lagriculture, décrivant les rouages de ce secteur, son implication dans notre société et son évolution au sein des mentalités. On suit ainsi, à travers la bande dessinée, le parcours initiatique dun jeune avocat à la découverte dun monde nouveau et impitoyable, avec en point dorgue la confrontation entre agriculture biologique et intensive. Dans le Tome 1 "L'Appel de Cérès" de cette bande dessinée : 1999. Florian, jeune avocat, est le fils dun puissant agriculteur en Sud Rhône-Alpes, président de la coopérative régionale. Alors quil ny connait rien (ou presque) au travail de la terre, Florian accompagne son père pour un voyage détudes au Paraguay, financé par un fournisseur de pesticides. Sur place, il est frappé par la misère et limpact désastreux de lagriculture occidentale industrialisée sur la population locale... et sur le monde. Cette épreuve est un choc pour Florian, qui sent alors retentir en lui lappel irrépressible de la terre. À son retour, impossible de résister : le jeune homme deviendra paysan. Mais, contrairement à son père, il privilégiera une agriculture écologique et responsable. Anne, sa fiancée, voit dun mauvais il ce revirement de carrière... Et que dire de son père...
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Une autre finance pour une autre agriculture
Patrick VIVERET, Auteur ; Léo COUTELLEC, Auteur ; Anne HUGUES, Auteur ; ET AL., Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2013
Comment se réapproprier collectivement, de façon solidaire, le devenir de l'agriculture et de notre alimentation ? Comment assurer le développement d'une agriculture paysanne, biologique, garante d'une alimentation de qualité ? L'enjeu est de taille et interpelle l'ensemble de la société. Pour les auteurs, le modèle productiviste qui vide nos campagnes et détruit notre environnement est structurellement lié à la financiarisation de l'agriculture. Celle-ci accentue aussi la concentration des fermes. Dès lors, une agriculture alternative ne peut se faire que dans le cadre d'une économie solidaire. Les auteurs précisent que le changement est déjà là, modeste mais audacieux, lent mais intense. Au coeur du livre, de multiples initiatives émergent, s'apparentant à des circuits courts de financement solidaire. Comprendre, faire connaître et agir, c'est tout l'enjeu de ce livre. Ce livre est un ouvrage collectif coordonné par le MIRAMAP (Mouvement Inter-Régional des AMAP).
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De la hausse des prix au retour du productionnisme : les enjeux du sommet sur la sécurité alimentaire de juin 2008 à Rome
Nicolas BRICAS, Auteur ; Benoît DAVIRON, AuteurCet article a été publié dans une autre revue en 2008, suite aux émeutes dites « de la faim » et au sommet sur la sécurité alimentaire de juin 2008 qui avait suivi. Le choix de republier cet article tient à certaines similitudes dans la situation actuelle avec celle de 2008. Les auteurs soulignent ici que, face à la situation de crises de 2008, les instances internationales, en particulier la FAO, ont privilégié, pour des raisons parfois purement politiques, la voie de l'augmentation de la production agricole, donc le productivisme. Or, les problèmes alimentaires à l'échelle du Monde ne sont pas seulement liés à un manque de nourriture mais, aussi, voire surtout, à un manque d'accessibilité à cette nourriture, notamment pour les populations pauvres des villes. Les auteurs soulignent les risques de cette approche : développement d'une agriculture intensive, non vivrière, source de revenu uniquement pour une part limitée de personnes, « chasse » aux terres agricoles avec achats croissants de terrains par des pays étrangers pour produire pour soi, crise écologique par les techniques productivistes utilisées et non prise en compte de tous les facteurs du problème, d'où des risques de crises alimentaires à chaque augmentation du coût des matières premières.
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Pour en finir avec ce vieux monde : Les chemins de la transition
Thomas COUTROT, Auteur ; David FLACHER, Auteur ; Dominique MÉDA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (61 Boulevard Mortier, 75 020, FRANCE) : ÉDITIONS UTOPIA | 2011
Crise économique, crise écologique, crise sociale, crise démocratique et plus profondément crise du sens : nos sociétés subissent, selon l'auteur, les conséquences d'un développement insoutenable et inégalitaire issu de l'idéologie néolibérale qui s'est répandue dans le monde ces trente dernières années. Mais au-delà de ce constat de plus en plus partagé, cet ouvrage vise à montrer pourquoi et comment il est possible d'adopter un mode de développement radicalement différent, non obsédé par la croissance. Comment passer d'une économie des quantités à une économie de la qualité ? Peut-on penser une prospérité sans croissance, avec quelles nouvelles définition et répartition des richesses ? Comment faire de la contrainte écologique une extraordinaire occasion de transformer le système économique et les rapports de travail pour que chacun accède à un travail décent ? Dans la transition vers ce nouveau monde, quels rôles peuvent jouer le système éducatif, la relocalisation des activités, le revenu d'existence, les coopératives, le revenu maximum, la reconnaissance de biens communs mondiaux ? Autant de questions abordées par des auteurs issus d'horizons théoriques et disciplinaires très divers, dont certains sont des théoriciens étrangers reconnus. Auteurs qui tous ressentent l'impérieuse nécessité de défricher ces nouvelles voies en abordant de près la question des transitions, afin de dessiner les chemins qui pourraient nous permettre de dépasser le capitalisme et ainsi nous rapprocher d'un monde soutenable. Les auteurs ici rassemblés n'ont pas une vision unique d'un nouveau modèle de société ni des moyens d'y parvenir. Mais ils partagent la conviction qu'aucune fatalité ne condamne l'humanité à détruire son habitat social et terrestre, à condition qu'elle reconnaisse les limites que lui impose la nature et qu'elle mobilise l'immense potentiel innovateur de son intelligence collective. La vocation de cet ouvrage est de tracer des pistes pour nourrir le débat et susciter l'action.
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Une révolution attendue : Éléments pour l'action
Gabriel Guet, d'origine rurale et qui a suivi des études supérieures en agronomie, a exercé dans la coopération en qualité d'ingénieur de formation. Par la suite, il s'est intéressé à l'agriculture biologique. Il a également exercé pendant une vingtaine d'années comme consultant international dans de nombreux pays. Cette diversité d'expériences lui a donné un regard particulier sur la crise actuelle. Pour Gabriel Guet, l'injustice sociale croissante, l'augmentation vertigineuse de l'extrême richesse et de l'extrême pauvreté... constituent un mélange détonant, rappelant, en plus fort, la situation en 1789. Pour réagir de façon constructive, l'auteur propose de démystifier le discours officiel sur la consommation, la croissance... et, partant de là, invite à tenter d'imaginer et de construire un autre type de société où le facteur humain et la logique de civilisation deviendraient les nouvelles priorités. L'ouvrage se compose comme suit : - I. Constat d'une société prérévolutionnaire (parallèle entre les causes de la Révolution française et l'époque actuelle et évocation notamment de perspectives allant dans le sens d'un changement conciliant l'économie, l'écologie et la société civile) ; - II. Analyse prospective (application des principes posés à la réflexion dans le contexte actuel, comment revenir aux fondamentaux de la démocratie, les pièges à éviter...) ; - III. Guide individuel : écologie mentale (rappel de quelques principes de bon sens, prise de conscience, changement des comportements....) ; - IV. Guide collectif (stratégie pour un vrai changement, comment trouver des alliés...).
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Antimanuel d'écologie
Yves Cochet a été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dans le gouvernement de Lionel Jospin. Docteur en mathématiques et militant écologiste depuis trente ans, il est aujourd'hui député vert de Paris. Face aux problématiques environnementales actuelles (Le dérèglement climatique est-il inéluctable ? Quelle est la responsabilité de l'être humain dans la disparition des espèces ? Doit-on craindre la raréfaction du pétrole et des matières premières ? Quelles conséquences aurait la relance du nucléaire dans le monde ?), Yves Cochet dresse un portrait inquiet de la planète. Précurseur dans la pensée écologiste, il défend la notion de "décroissance". Pour lui, le XXIème siècle sera écologique ou ne sera pas. L'ouvrage se penche sur les nouveaux enjeux environnementaux (ressources terrestres, agriculture productiviste et agriculture biologique, pêche, transport...) ; le rôle de l'homme (résolutions politiques, positionnement des décideurs, productivisme...) ; la portée de l'action politique (économie politique, démographie, nouvelle économie, décroissance...) et s'ouvre sur les perspectives du monde, à l'horizon 2022.
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Herbe
Matthieu LEVAIN, Auteur ; Olivier PORTE, Auteur | PARIS (52 Rue Charlot, 75 003, FRANCE) : BLAQ OUT | 2009Au coeur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d'éleveur laitier se confrontent. Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel... Au fil des rencontres et des témoignages, à travers l'exemple de l'élevage laitier, HERBE dresse un tableau humain et réaliste de la paysannerie contemporaine, déchirée entre un système productiviste influencé - directement ou indirectement - par la Politique Agricole Commune (PAC) et les systèmes coopératifs dominants, et un modèle alternatif. Plus largement, à travers la question agricole, le film documentaire de Matthieu Levain et Olivier Porte interroge sur la manière de subvenir aux besoins alimentaires et énergétiques d'une population mondiale qui ne cesse de s'accroître.
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Des OGM pour nourrir le monde ? Une mauvaise réponse technique à un problème politique
Christophe NOISETTE, Auteur ; Charlotte BERTHOU, Auteur ; Robert Ali BRAC DE LA PERRIÈRE, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RES'OGM INFO | 2009Concernant la question de la faim dans le monde, Rés'OGM info (qui développe des projets d'information sur les OGM et de valorisation des alternatives aux OGM) et Inf'OGM (qui décrypte l'actualité mondiale sur les organismes génétiquement modifiés et les biotechnologies), co-éditeurs de l'ouvrage, ont souhaité présenter une synthèse. Celle-ci fait état d'une analyse des nombreuses causes de la faim dans le monde, des liens entre les OGM et la problématique de la faim, et donne quelques pistes politiques ou agronomiques à explorer. L'ouvrage est conçu comme suit : - La faim : à causes multiples, solutions multiples ; - La faim, un phénomène complexe et multi-causal ; - Le modèle agricole dominant menace la souveraineté alimentaire ; - Les OGM : des plantes intégrées dans le schéma de l'agriculture productiviste ; - Des pistes pour lutter contre la faim.
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To bio or not to bio ? : Pour garder la planète en vie, cessons de vivre au-dessus de nos moyens
Les matières premières sont à la base de tout ce que l'on consomme. Elles conditionnent non seulement l'existence, mais également toutes les manifestations de la vie sur Terre. Or, l'homme vit largement au-dessus de ses moyens. L'ensemble des ressources de la planète, déjà mises à mal par les aléas du changement climatique et de l'essor démographique, subissent de plein fouet les effets d'une consommation humaine boulimique. L'environnement dans son ensemble en pâtit, les tensions géostratégiques pour le contrôle des ressources s'exacerbent, le fossé entre pauvres et riches se creuse, les crises se succèdent. Dans son ouvrage, Jacques-Pascal Cusin propose de passer du constat à l'action. Il incite notamment à alléger l'empreinte écologique, à reconsidérer la mondialisation des échanges et à encourager une agriculture propre, respectueuse du principe de souveraineté alimentaire. Ces "réformes" nécessitent une profonde modification des habitudes de consommation, étayée par une nouvelle définition des notions de progrès, de croissance, de développement et de bien-être.
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Les systèmes bios et intégrés cultivent les marges
Système productif, système intégré, système bio, système sans labour : pour comparer ces quatre systèmes de production de céréales, l'INRA a mis en place des essais. Au bout de dix ans d'essais, les systèmes ont livré leurs résultats : si aucun ne sort systématiquement en tête pour chaque critère (économique, pertes d'azote, pollution par les phytosanitaires), les systèmes bio et intégré apparaissent toutefois bien plus intéressants (atouts économiques et environnementaux) que les autres. Les résultats sont analysés sous l'angle des marges plutôt que sous l'angle des rendements. Malgré ces résultats, les agriculteurs restent méfiants. L'étude menée par l'INRA doit se poursuivre et, ce qui intéresse les chercheurs, ce sont les aspects matière organique, flore et microfaune du sol.
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Organismes génétiquement modifiés : planète en danger
Au-delà des problèmes d'environnement et de santé publique, le maïs transgénique renforce un choix de société. Choisir cette logique économique, c'est parachever l'intégration des paysans dans le capitalisme mondial et leur asservissement à l'idéologie technicienne.
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Passer d'une chimie dure à une chimie douce
Intimement liée à notre vie quotidienne, la chimie est présente dans le développement de domaines aussi variés que l'agriculture et l'élevage, l'habillement, l'emballage, le jardinage et plus encore la santé. Face à l'évolution des mentalités et des marchés, l'industrie chimique fait tout pour préserver ses bénéfices et garder auprès du public l'image d'un secteur synonyme de progrès et de bien-être, image aujourd'hui bien entamée. A quand une véritable remise en question, prélude à une chimie vraiment alternative ?
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Parole de terre
Sous forme de récit, Parole de terre dresse le bilan d'une civilisation qui, voulant dominer la Terre, la mutile, la torture et la désacralise. A travers le personnage principal s'expriment la souffrance et l'abandon dont sont victimes les peuples traditionnels du Sud, soumis à la logique désastreuse du productivisme agricole. Cette initiation africaine, d'une portée universelle, veut nous ouvrir les yeux et alerter nos consciences sur les exactions commises à l'encontre de la planète, mais aussi à notre détriment, car Pierre Rabhi nous le rappelle : notre destin est lié à celui de la Terre d'une manière irrévocable.