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Documents disponibles dans cette catégorie (130)


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Innovations et nouvelles pratiques agroécologiques : Des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens
Le programme So_Perfects de la région Nouvelle-Aquitaine a permis à des éleveurs et à des techniciens de coopératives, à des organisations agricoles et à des organismes denseignement et de recherche de travailler sur les enjeux de durabilité en élevages ovins. Ce document regroupe les communications de la journée de restitution du programme du 10 février 2023, qui constituent de nouvelles références sur des sujets en lien avec l'agroécologie : - le pâturage des brebis derrière les vaches en hiver ; - le pâturage du sorgho et du millet en été ; - le pâturage de légumineuses moins communes (fenugrec et sainfoin) ; - la silphie, nouvelle plante plus résistante à la sécheresse ; - les pistolets drogueurs connectés, pour limiter les doses d'antiparasitaires ; - la qualité du colostrum ; - le tænia chez les agneaux ; - les luttes naturelles de printemps ; - la dolomie en litière ; - la tonte des brebis et des agneaux...
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Des brebis sous les pommiers, une autre gestion du verger
Fabrice VASSORT, AuteurPour faire face aux sécheresses récurrentes, les éleveurs sont de plus en plus à la recherche de ressources fourragères complémentaires. Deux programmes de recherche se sont intéressés au pâturage de vergers par des troupeaux ovins. Le projet Brebis Link a notamment permis de poser les bases de ce type de pâturage et d'en observer les avantages pour l'éleveur et l'arboriculteur : ressource alimentaire intéressante pour les brebis avec les jeunes herbes et les pommes tombées au sol ; des passages de broyeurs évités pour les arboriculteurs et un apport de matière organique pour les pommiers. Le pâturage commence après la récolte des pommes et se poursuit jusqu'au printemps, voirE l'été, selon le type de verger (palissé ou hautes tiges). Le programme Ecorce a testé plusieurs dispositifs de protection des arbres pour éviter la consommation des feuilles par les brebis et ainsi permettre de prolonger la présence des animaux au verger.
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Dossier spécial Viticulture : Diversification : Entre nécessité et opportunité, ouvrir le champ des possibles
Stéphanie FLORES-NAGANT, Auteur ; Thierry TRICOT, Auteur ; Eléonore DALY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier donne quelques exemples concrets et quelques clés sur la diversification en viticulture. Il existe bien sûr différentes voies de diversification possibles pour chaque ferme. Dans tous les cas, il est primordial de réfléchir et dorganiser en amont la mise en place dun atelier de diversification (adéquation entre le projet et le porteur de projet, loutil de production, la viabilité économique, l'organisation du travail au quotidien et lors des pics de travail). Sont présentés des témoignages sur la production de raisins de table, le pâturage des vignes par des brebis, la viticulture en ferme de polyculture-élevage, la production de baies de gojis et l'oenotourisme sur une ferme viticole, ainsi que sur une ferme très diversifiée ayant un atelier viticole.
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Faire pâturer les couverts plutôt que les broyer
Laurence SAGOT, AuteurLe pâturage de couverts végétaux par des brebis en lieu et place du broyage a été expérimenté sur quatre exploitations céréalières. Les résultats obtenus sont globalement concluants, avec des économies en matière de mécanisation et pas de conséquences négatives observées sur la culture suivante.
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Le portrait du mois : Du fromage au dessert
Antoine BESNARD, AuteurAprès une rupture de GAEC, Nicolas Fauvel, éleveur ovin lait bio à Marpiré, en Ille-et-Vilaine (35), a complètement repensé son système qui fonctionnait déjà avec une salariée. De la production de lait réalisée en monotraite et dont la moitié était transformée en fromages par son ex-associée, Nicolas a adapté son laboratoire de transformation à la production de yaourts, qu'il commercialise, en partie, en GMS. Il a également embauché deux nouveaux salariés. Afin d'éviter les ruptures d'approvisionnement, l'éleveur organise son troupeau en deux lots de brebis, avec des mises bas décalées de 6 mois, ce qui lui permet de traire toute l'année, à raison de deux traites par jour. Les ajustements étant bien établis sur la ferme, Nicolas et ses trois salariés peuvent se permettre quelques libertés, comme celle de repasser périodiquement en monotraite afin de se ménager. Somme toute, malgré l'augmentation de la charge de travail, cette transition a permis au système de Nicolas de gagner en efficacité, en productivité et de créer de l'emploi.
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Le programme lumineux en filière ovine : Témoignage dun éleveur
Said TAHENNI, AuteurDans la filière ovine, la question de la saisonnalité de la production de viande dagneau est un enjeu prioritaire pour répondre à la demande française. La période de reproduction des brebis est saisonnée : la saison sexuelle débute à la fin de lété et se termine en hiver (janvier, février). Cette saisonnalité est liée à la photopériode, cest-à-dire au rapport entre la durée de la nuit et du jour : la reproduction est activée quand les jours raccourcissent, et elle est inhibée lorsque les jours sallongent. Il existe plusieurs méthodes pour déclencher des ovulations de brebis en dehors de leur saison sexuelle (lobjectif étant détaler les ventes dagneaux). En agriculture conventionnelle, les éleveurs utilisent principalement des hormones. Ces dernières sont proscrites en agriculture biologique. Les éleveurs bio ont, en revanche, recours à leffet bélier ou au traitement lumineux. Après quelques rappels sur la reproduction des ovins, cet article rapporte le témoignage dun éleveur, installé dans le nord des Deux Sèvres, qui utilise des traitements lumineux depuis neuf ans. Il a mis en place deux programmes différents : un premier qui commence en novembre, pour une mise en lutte de fin mars à début mai ; et un autre qui débute fin janvier, pour une mise en lutte de la mi-avril à la mi-juin (avec un taux de fertilité moindre, comme les jours « courts » du programme lumineux ont lieu au printemps période durant laquelle la durée du jour est longue et les brebis pâturent dehors).
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Des brebis dans les vignes en hiver
Laurence SAGOT, AuteurParmi les pratiques de gestion de l'enherbement dans les vignes, l'introduction de brebis en pâturage hivernal est de plus en plus plébiscitée. Elle présente différents avantages, notamment en ce qui concerne la charge de travail, mais aussi le maintien d'une flore diversifiée.
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Le conseil de saison : Des drêches de brasserie sources dazote
Laurence SAGOT, AuteurLes drêches de brasserie sont des résidus issus de la transformation de céréales pour la fabrication de bière. Ces drêches peuvent constituer une source dazote pour les brebis. Elles se présentent sous formes sèches ou humides, et leurs valeurs alimentaires peuvent fortement varier selon la qualité de la matière première, le processus de transformation et le mode de conservation. Pour intégrer cette source dazote dans la ration des brebis, une transition alimentaire de plusieurs jours est nécessaire, avec une augmentation progressive des quantités distribuées. La forme déshydratée sutilise comme un tourteau. En revanche, les drêches humides, qui sont composées de 75 à 80 % deau, ne peuvent pas être stockées longtemps (seulement quelques jours) pour éviter le développement de bactéries ou de moisissures pouvant entraîner des problèmes sanitaires sur le troupeau.
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Etat des lieux de la filière ovins bio en 2019
Cette synthèse présente une photographie détaillée de la filière ovine allaitante biologique en 2019. Elle a été réalisée dans le cadre par ForéBIO, dans le cadre du projet Casdar ReVABio (la REgularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique) et a été obtenue grâce aux données 2019 de lObservatoire des volumes dagneaux bio de la Commission Bio Interbev, de lAgence BIO et des organisations économiques de producteurs. Elle montre que le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % en 2019 par rapport à 2018 (en tonnage équivalent carcasse). Celui de la viande de brebis sest maintenu depuis quune reprise du marché a été observée en 2018. Globalement, les filières ovines biologiques sont bien organisées. Les groupements de producteurs drainent 71 % des volumes dagneaux bio abattus à l'échelle nationale (hors vente directe). La distribution des viandes ovines bio reste diversifiée, allant de la grande et moyenne surface à la boucherie artisanale, en passant par la restauration collective et les magasins spécialisés. Une part importante des ovins bio est valorisée en vente directe (23 % des agneaux et 19 % du chiffre daffaires). Si les opérateurs ont toujours du mal à faire coïncider sorties et besoins du marché, la couverture des besoins à Pâques continue à saméliorer, en partie grâce au partenariat entre abatteurs et producteurs. Ce partenariat permet de revaloriser les agneaux à cette période et délargir les approvisionnements entre le nord et le sud de la France (qui ont des périodes de production différentes dans l'année). En parallèle, des efforts ont été effectués par la Commission Bio Interbev pour relancer la consommation de la viande dagneau à lautomne.
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Portrait : Partenariat éleveur céréalier : quand lun mène son troupeau sur les terres de lautre
Danaé GIRARD, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 46 Décembre 2021) / p. 10-11 (2)Rencontre avec Daniel Starck, céréalier bio, et Vincent Helbringer, éleveur bio, dans le nord de lAlsace, qui décident de mettre en place, en 2020, le pâturage des intercultures de Daniel par les moutons de Vincent. Dans cet article, ils partagent leur expérience et les enseignements quils en ont tirés.
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Dossier : Le vitipastoralisme fait son chemin
Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurLa recherche de solutions alternatives au désherbage chimique ou l'envie de limiter les interventions mécaniques conduisent certains viticulteurs à réintroduire des animaux dans leurs vignes. Une autre source de motivation concerne le désir de retrouver une certaine biodiversité. L'impact sur la vie du sol de la présence d'animaux dans les parcelles fait aussi partie des raisons de cette démarche. Les témoignages apportés illustrent la pertinence de l'association entre vignes et animaux pour contribuer à des objectifs environnementaux et mettent en lumière les conditions de sa mise en place : - Brebis_Link élabore des règles de bon pâturage ; ce projet, qui se déroule sur une parcelle du Lycée agricole de la Brie, à Monbazillac (24), a été lancé en 2018 par la Chambre d'agriculture de Dordogne, et a pour objectif de définir un guide pratique pour accompagner les viticulteurs qui souhaitent installer des brebis dans leurs vignes ; - Faire appel à une société de prestation ; Edouard Massart, vigneron en conversion bio dans le Pays Nantais, a fait appel à Pâture & Co, qui a installé 8 brebis dans ses vignes avec une attention particulière destinée à concilier les objectifs du vigneron et les contraintes du prestataire ; - Des animaux variés pour des objectifs différents ; Dans la Nièvre, le domaine du Château de Tracy a introduit des cochons Pata Negra, et constate avec satisfaction des résultats très satisfaisants en matière de gestion des adventices ; ce témoignage est complété par ceux d'autres viticulteurs qui ont introduit des ânes, des poules, des oies ou des vaches ; - Ce qu'il faut savoir avant de se lancer ; présentation des enseignements à tirer de plusieurs initiatives de vitipastoralisme.
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La monte naturelle en élevage ovin lait : résultats de quatre campagnes et expérimentations pour de nouvelles perspectives
Au vu du cahier des charges qui encadre lagriculture biologique, les éleveurs ovins lait bio réalisent la reproduction de leur troupeau en monte naturelle. Afin daméliorer les conseils apportés aux éleveurs sur ce type de reproduction, Unotec, organisme technique de conseil et développement de la production ovine en Aveyron, sest intéressé aux résultats de reproduction obtenus par des élevages réalisant uniquement de la monte naturelle. Pour cela, 98 élevages ont été étudiés (dont 63 élevages biologiques), en 2019. L'étude a été conduite durant quatre campagnes : 2009, 2015, 2016 et 2019. En parallèle, cet organisme a participé à des expérimentations afin daméliorer ce type de reproduction. Létude des fermes a permis de distinguer deux grands types de systèmes : les systèmes tardifs (avec une période de reproduction de juillet à décembre, ce qui est en accord avec le cycle naturel de la brebis) et les systèmes précoces (où la reproduction est désaisonnée, notamment pour répondre à la demande des laiteries, et seffectue de février à juin). Ce document fournit ainsi des données techniques sur la reproduction en monte naturelle pour ces deux types de systèmes.
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Le mouton ardennais tacheté
Camille VENAYRE, AuteurCamille Venayre et Théophile Stévenot, deux jeunes éleveurs de moutons installés dans les Ardennes, à la Ferme du Pan, ont souhaité ajouter à leur projet d'élevage une dimension de sauvegarde d'une race locale. Leurs recherches les ont conduits à identifier 3 races : le mouton ardennais roux, le mouton ardennais tacheté et l'Entre-Sambre-et-Meuse. Leur choix s'est finalement porté sur le mouton ardennais tacheté, dont il ne reste qu'une cinquantaine d'animaux en France. Aujourd'hui, avec 40 brebis de cette race, ils possèdent le plus gros troupeau français de moutons ardennais tachetés. Camille décrit les caractéristiques de cette race ovine et explique en quoi elle est adaptée à leur vision de l'élevage.
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Dossier : Brebis laitières, alimenter au bon moment
REUSSIR PATRE, AuteurCe dossier est consacré à lalimentation des brebis laitières. Il a été réalisé à partir dun nouveau guide, intitulé « Lalimentation des brebis laitières », rédigé par le Comité national brebis laitières (CNBL) à partir des recommandations effectuées en 2018 par lInra (recommandations effectuées dans le cadre du projet Casdar Autelo 2015-2019). Ce guide sarticule en quatre parties : lalimentation des brebis durant la phase de gestation, dallaitement, de traite exclusive et de reproduction. Bien que ce dossier sattache à décrire lalimentation des brebis dans un contexte conventionnel, il peut contenir des informations intéressantes pour les éleveurs bio. Il commence par décrire la clé du rationnement des brebis laitières : trouver un équilibre entre besoins et capacité dingestion à une période donnée. Il explique ensuite limportance de reconstituer les réserves corporelles des brebis durant leur gestation et donne des conseils pour y parvenir. À la suite, il précise pourquoi les meilleurs fourrages doivent être distribués durant lallaitement, puis il apporte des conseils sur lalimentation des brebis durant la phase de traite exclusive.
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Dossier : Des plaquettes de bois en guise de litière
Laurence SAGOT, AuteurCe dossier est consacré à lutilisation de plaquettes de bois en guise de litière dans les élevages ovins. Cette litière semble être une bonne alternative à la paille, notamment lorsque les prix de cette dernière flambent. Toutefois, elle reste peu utilisée par les éleveurs ovins en raison dun manque de références. Pour obtenir davantage de données sur cette alternative, treize essais comparant des litières paillées et des litières composées de plaquettes de bois ont été menés dans cinq sites expérimentaux ou lycées agricoles du Massif Central (étude Climagrof 2017-2019 pilotée par le Ciirpo). Ils ont permis de tester plusieurs essences darbres (pin sylvestre, frêne, peuplier, chêne, aulne ) et ont porté sur des lots danimaux à différents stades physiologiques (agneaux sevrés, brebis vides, en fin de gestation et en lactation). Les performances des animaux, leur bien-être et leur comportement ont, à chaque fois, été évalués. Les résultats montrent que les litières sont aussi confortables lune que lautre à condition de respecter un itinéraire technique assez précis pour la fabrication des plaquettes. Un point reste cependant à éclaircir : la qualité des fumiers et l'impact des apports sur les qualités agronomiques des sols. Ce dossier détaille plus amplement litinéraire technique pour confectionner les plaquettes, les références acquises au cours de ces essais, ainsi que les résultats obtenus en matière de confort et de performance chez les brebis et les agneaux.