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Alpage, estive : le coût et les avantages de l'extensif
Impératif pour les uns, choisi pour les autres, traditionnel pour la plupart des pratiquants, l'alpage ou l'estive des troupeaux ovins s'estime en termes économiques et en termes de qualité. Témoignage de deux éleveurs de la Loire, situés, l'un dans la Vallée du Gier, l'autre, au pied du Massif du Pilat, au sud-ouest de Lyon. Par nécessité et par goût, Alain et Bernadette Reynard de Dargoire pratiquent un système d'élevage extensif depuis 17 ans qu'ils élèvent des moutons. Chaque année, ils montent 550 mères et agneaux en alpage. En 1997, le Parc Naturel du Pilat proposait, à des éleveurs, une convention d'entretien des Crêts, dans le cadre des mesures agri-environnementales. Profitant de cette occasion pour changer de système d'élevage, Joëlle et Daniel Cote de la Terrasse sur Dorlay ont alors opté pour l'estive, l'extensif correspondant mieux à leur état d'esprit : 120 jours d'estive pour 600 brebis, en convention avec le Parc du Pilat. Ces deux éleveurs pratiquent la vente directe et, même s'il a un coût, l'extensif permet une meilleure valorisation des agneaux, nourris essentiellement à l'herbe, les consommateurs recherchant la qualité des agneaux.
Autonomie alimentaire : Facile avec le foin ventilé
Raymond Guibert trait un troupeau de 524 brebis Lacaune, la production laitière est de 217 l par brebis présente. Pour diminuer le coût alimentaire, cet éleveur a construit, en 1995, une fosse permettant le séchage des balles. En ventilant le foin qu'il récolte, il diminue ainsi de 30 à 35 % le coût alimentaire de ses brebis. Le système utilisé se révèle très pratique à utiliser. Description de la technique et de la méthode.
En bergerie : Des alternatives au soja
L'apport de protéines à des brebis ou des agneaux en bergerie peut être réalisé de différentes façons, en utilisant des fourrages riches en protéines, comme la luzerne, ou des aliments concentrés comme les graines de protéagineux, d'oléoprotéagineux et les tourteaux issus de la fabrication de l'huile. Pois, lupin, féverole sont des alternatives intéressantes à une CAMV (Complémentation Minérale Azotée Vitaminée) pour apporter des protéines, et ce sont également des sources énergétiques. Les graines de lin, de colza ou de tournesol, et les tourteaux qui en sont issus peuvent être utilisés pour alimenter les brebis ou les agneaux.
Des brebis "Lacaune" dans les Monts d'Arrée
Chantal Kerven et Jakez Perros sont éleveurs de brebis laitières de race Lacaune dans le Finistère. Installés en bio en 1989, sur une ferme de 13 hectares en friche, ils transforment et commercialisent leur lait sous forme de tomme et de yaourts. Les éleveurs ont diversifié le mode de commercialisation : marchés, vente directe à la ferme, et une fois par semaine, coopératives bio et grossistes. Leurs produits sont bien valorisés et leur permettent de dégager un revenu qui fait vivre une famille dans un cadre de vie agréable et préservé. Chantal et Jakez résument ainsi leur choix de vie : "contents de faire le métier que l'on fait, dans un environnement exceptionnel que l'on cherche à préserver par la bio ".
Dans les Ardennes : Le pâturage d'abord
A Blanchefosse, au nord-ouest des Ardennes, Bruno Miser s'installe en 1990 avec 110 brebis sur 16 hectares, puis crée un GAEC père-fils avec 20 vaches Blanc Bleu Belge, 38 limousines croisées avec un taureau BBB pour produire des boeufs. L'an passé l'exploitation comptait 69 broutards en Limousin de race pure et 146 brebis. Pour ses brebis Texel et ses vaches limousines, Bruno Miser a tout misé sur l'herbe. Avec succès, semble-t-il, pour diminuer le travail et accroître le revenu.
Effet d'un produit phytothérapique sur le désaisonnement des brebis en agriculture biologique
La maîtrise de la reproduction en élevage ovin permet d'étaler la production d'agneaux tout au long de l'année et de mieux profiter de la production fourragère. Le cahier des charges en agriculture biologique n'autorise pas l'utilisation de méthodes hormonales. Seules les méthodes zootechniques (flushing, effet bélier) ou alternatives (traitement photopériodique, produit phytothérapique) peuvent être utilisées. Afin d'évaluer l'intérêt d'un produit phytothérapique, le produit "spécial lutte", une étude a été réalisée sur quatre lots de brebis en contre saison sexuelle afin de tester l'efficacité du produit sur des animaux ayant subi ou non un traitement photopériodique. L'expérimentation réalisée ne permet pas de conclure à un effet significatif du produit "spécial lutte" sur la fécondité des brebis en contre saison sexuelle. Cependant, ce produit pourrait légèrement améliorer la fécondité chez les animaux ayant subi le traitement photopériodique, ce qu'il conviendrait de préciser dans une étude à plus large échelle. Ce document est une pré-étude, une étude complémentaire sera mise en place fin 2002.
La ferme de Baume Rousse, un petit "paradis"
La Drôme est le département regroupant la plus grande densité d'agriculteurs biologiques. Au nord du département, au pied d'une falaise calcaire des contreforts du Vercors, se trouve la ferme de Marion et Stéphane, la ferme de Baume Rousse. Actuellement, ils travaillent une vingtaine d'hectares de terres, dont 8 ha de surface labourable répartis dans quatre endroits différents. Les deux productions essentielles de la ferme sont : les brebis et la lavande. Pour eux, il est intéressant de relier ces deux productions car c'est une association traditionnelle en région méditerranéenne. Découverte de ce petit "paradis".
L'herbe : Une ressource en protéines
Au cours de cinq hivers, des expérimentations sur la conduite à l'herbe de brebis gestantes prolifiques ont été menées sur les fermes du Mourier et de Glane. Le résultat montre un meilleur maintien de l'état corporel des brebis qui pâturent de décembre à février, par rapport à des brebis conduites en bergerie recevant de l'enrubannage et du foin à volonté. L'obtention de bons résultats à l'herbe passe avant tout par une bonne maîtrise du pâturage. Au bilan, le pâturage en hiver diminue les besoins en concentré, notamment azoté.
Légumineuses : Pâturer c'est possible
La culture de légumineuses apporte une solution en couvrant une partie ou la totalité des besoins en protéines d'une exploitation. Selon le mode de distribution du fourrage, de gestion de pâturage adoptés, les apports alimentaires seront différents, l'animal consommant préférentiellement les feuilles. Cet article restitue les connaissances acquises sur la luzerne à la ferme expérimentale de Glane où cette légumineuse est cultivée depuis 1994. Fanée, enrubannée ou pâturée, la luzerne associée à une céréale couvre les besoins alimentaires de brebis gestantes ou allaitantes.
Un système herbager économe
Barthélemy Le Provost, installé dans les Côtes d'Armor, s'est spécialisé en production ovine. Il mène actuellement un troupeau de 510 brebis de race Ile de France sur 59 ha. Depuis plusieurs années, il a fait le choix d'un système herbager extensif avec un niveau d'intrants réduit, pour concilier travail, environnement et rentabilité. L'élevage devrait être bientôt certifié dans le cadre de la démarche CQVO (Code Qualité Viande Ovine) et la signature d'un CTE est également prévue pour prendre le relais des mesures agri-environnementales.
Valorisation des parcours : Comment profiter des fruits en fin d'automne
Dans les élevages utilisateurs de parcours, la saison de "fin d'automne" est le plus souvent définie au niveau alimentaire par le souci de valoriser au mieux les fruits d'arbres, tout en ne comptant plus trop sur la pousse de l'herbe. La recherche de ces aliments préférés, qui sont parfois rares mais néanmoins probables, mobilise un temps d'activité considérable, sans pour autant entraîner une consommation efficace, ni surtout aboutir à un régime équilibré. Les chèvres tout comme les brebis, ont une préférence alimentaire marquée pour les fruits. Découvrez, dans cet article, des tactiques simples pour valoriser les fruits d'arbres tombés à l'automne tout en maintenant l'équilibre des rations pâturées par les troupeaux.
Diagnostics d'aptitude à la conversion à l'agriculture biologique
Afin d'aider les conseillers et les éleveurs souhaitant s'engager dans une démarche de conversion, l'Institut de l'Elevage a réalisé un ensemble de fiches (prise d'informations, diagnostic et synthèse). Cette méthode de diagnostic permet d'apprécier les handicaps et les aptitudes d'une exploitation pour se convertir à l'agriculture biologique. Basée sur des diagnostics testés et validés dans plusieurs régions, elle vise à mesurer les écarts qui séparent la situation de départ de la situation finale. Les fiches sont disponibles pour les productions suivantes : bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins.
No easy route to profits
Dans le premier d'une série d'articles consacrés aux résultats d'une étude récente menée par le Ministère de l'Agriculture anglais sur l'économie agricole en AB, Susan Fowler (qui travaille au Welsh Institute of Rural Studies et qui est un membre du Conseil de la Soil Association) donne un aperçu de la situation financière des élevages de bovins et ovins biologiques (les recettes et les dépenses sont comparées avec celles des élevages conventionnels) pour les périodes de 1995-96 et 1997-98, en Grande-Bretagne.
Troubles nerveux chez la brebis : Ne pas confondre
Peu de mesures sont pratiquées sur le dosage des minéraux chez les brebis dans les contextes d'élevages français. Or il est important de diagnostiquer une carence avant de penser à la tremblante. Les signes cliniques sont : - une attitude dépressive chez la brebis, - un ralentissement de la respiration, - des tremblements musculaires, - une faiblesse de la physiologie des muscles, - un renversement du sternum, - une agitation de la tête.
Valoriser des parcours avec peu d'investissements
En élevage d'ovins viande, des brebis qui passent toute l'année à l'herbe, c'est possible. L'an dernier, trois exploitations du Larzac ont été étudiées sous de multiples aspects dans le but de comprendre quelles règles régissent ce type d'élevage. Il ressort de l'étude que pour une meilleur autonomie fourragère et le maintien du troupeau en bon état, il est nécessaire de caler la conduite du troupeau sur la production végétale des parcours.