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Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viande bio sur le Massif central - Fiches rééditées en 2023 dans le cadre de la tranche 2 de BioViandes
Ces quatre fiches synthétisent les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine biologique basés sur le Massif central. Chacune de ces fiches porte sur une catégorie d'animaux : bufs, génisses, vaches ou veaux (qu'ils soient de races allaitantes ou laitières). Sous forme de graphiques, elles indiquent les caractéristiques attendues en matière dâge, de poids carcasse, de conformation et de note détat d'engraissement, selon les principaux débouchés auxquels ces viandes peuvent être destinées : la boucherie artisanale, les rayons traditionnels de magasin (avec un boucher), les rayons libre-service de magasin, la restauration hors domicile, la transformation (ex : en steaks hachés ou en plats préparés). En complément, une analyse des données dabattage 2021 des bovins bio allaitants nés sur le Massif central permet de visualiser la proportion danimaux qui répondent à ces attentes. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BioViandes tranche 2. Il sagit dune réactualisation des fiches éditées en 2020 dans le cadre de la tranche 1 de ce projet.
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Prix de la viande bovine en AB en 2022 : Enquête des prix de base des carcasses par catégories état 3 dengraissement rendu abattoir
Cette fiche apporte des informations chiffrées sur lévolution de la cotation de la viande bovine biologique au cours de lannée 2022, en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle indique les prix moyens pratiqués en février, en juin et en octobre 2022 pour : les vaches de races allaitantes de moins de 10 ans (catégories U et R), les génisses de plus de 30 mois (catégories U et R), les bufs de moins de 42 mois (catégories U et R), les veaux rosés de moins de 8 mois (catégories E, U et R), les veaux de lait rosés clairs de moins de 6 mois (catégories E, U et R), les vaches laitières de réforme (catégories O et P) et les taureaux (toutes races). Ces prix moyens ont été acquis grâce à des enquêtes menées auprès des opérateurs économiques de la filière sur les prix de base des carcasses rendues abattoir. Cette fiche offre aussi des indications sur les plus-values (ex : engagement, planification, qualités bouchères ) et les moins-values (état dengraissement supérieur ou inférieur à 3, vaches de plus de 10 ans, bufs de plus de 42 mois ) pratiquées par ces opérateurs économiques.
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Valoriser les veaux mâles laitiers : Des partenariats entre éleveurs allaitants et laitiers ; Eric et Patricia Guihery, en Mayenne : Préparer l'adoption des veaux laitiers sous nourrice ; Germain Gougeon, en Mayenne : Accueillir des veaux laitiers et réduire son cheptel allaitant
Frédéric RIPOCHE, AuteurFin 2019, une quinzaine déleveurs bovins bio de Mayenne, maintenant organisés au sein du GIEE Valorisation des veaux laitiers, se sont penchés sur la question du maintien de veaux sur la ferme et dans la filière, alors quun bovin sur deux né en bio finit en conventionnel (45 % en allaitant, surtout des mâles, et 55 % en laitier, presque 100 % des mâles et quelques femelles). Afin de trouver des solutions, ces éleveurs ont choisi de travailler sur la piste de partenariats entre éleveurs laitiers et éleveurs engraisseurs. Lidée est que des engraisseurs, réduisant par exemple leur cheptel allaitant, accueillent des vaches nourrices avec 2 à 3 veaux laitiers, nourrices en capacité de nourrir aussi des veaux allaitants. Les veaux sont élevés pour être valorisés en bufs denviron 30 mois. Cette démarche est maintenant à lorigine dune étude régionale, Valomalebio, dont le but est de collecter des références, notamment sur la faisabilité et la rentabilité de ces pratiques. Deux éleveurs impliqués dans ce projet témoignent. Éric et Patricia Guihéry, producteurs laitiers, travaillent avec plusieurs éleveurs engraisseurs qui leur « commandent » des vaches nourrices, en fait de futures réformes, accompagnées chacune de 2 à 3 veaux laitiers croisés avec une race à viande type Angus. Germain Gougeon achète des nourrices accompagnées de veaux laitiers pour produire des bufs. Cet éleveur possède un troupeau de vaches charolaises, en partie croisées, quil envisage de réduire pour accueillir plus danimaux dorigine laitière. Même si ces pratiques demandent dêtre vigilant sur la phase dadoption des veaux par les nourrices ou sur les aspects sanitaires, elles peuvent apporter des réponses intéressantes à la valorisation des veaux laitiers mâles en cohérence avec les valeurs de lAB, à tel point que des réflexions sont en cours, au niveau national, pour poursuivre et étendre à dautres régions les travaux de Valomalebio qui doit sachever en 2025.
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Zoom attentes de la filière : Les systèmes bovins allaitants biologiques du Massif central qui engraissent majoritairement à lherbe répondent-ils aux attentes de la filière ?
Suite aux suivis délevages bovins viande biologiques basés dans le Massif central, effectués dans le cadre des projets BioViandes et BioRéférences, un zoom a été réalisé sur la qualité des carcasses des animaux finis (conformation, état dengraissement et poids carcasse) de onze de ces exploitations. Globalement, ces élevages bio, qui valorisent au maximum lherbe dans lalimentation de leurs animaux, obtiennent des poids carcasses équivalents à ceux obtenus dans dautres exploitations. Au sein de léchantillon étudié, les qualités de carcasse sont majoritairement conformes aux différentes attentes de la filière longue. La vente directe permet de commercialiser les animaux qui ne correspondent pas aux attentes des circuits longs. Après cette approche générale, des focus sont réalisés sur les différents types danimaux commercialisés en filière longue : les femelles (vaches et génisses) et les mâles (bufs et veaux). Pour chacune de ces catégories, les qualités des carcasses obtenues dans les élevages étudiés sont illustrées par des graphiques : poids carcasse, conformation, état dengraissement et, pour les veaux, couleur de la viande.
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Zoom bovins allaitants : Les systèmes allaitants biologiques du Massif central qui engraissent majoritairement à lherbe sont-ils performants sur le plan technique, économique et environnemental ?
Le projet BioViandes (tranche 2) a cherché à évaluer les performances des exploitations bovins viande bio du Massif central. Pour cela, 28 exploitations qui engraissent la majorité de leurs animaux en valorisant la ressource herbagère du territoire ont été étudiées. Afin de regarder leurs performances en fonction de leur degré de valorisation de lherbe (ces exploitations reposent toutes sur des systèmes herbagers, mais certaines ont une valorisation de l'herbe supérieure à celles des autres élevages), un indicateur a été créé pour discriminer les fermes selon la part dherbe dans la ration. Du point de vue de la performance économique, cet indicateur a permis de montrer que les fermes qui valorisent le plus lherbe ont une meilleure efficacité économique et semblent dégager un meilleur niveau de revenu. Concernant les performances techniques, ce projet a démontré quil est possible dengraisser la majorité des animaux avec une quantité limitée de concentrés et que les carcasses sont majoritairement conformes aux attentes de la filière longue. Pour le volet des performances environnementales, lensemble des systèmes étudiés a des émissions de gaz à effet de serre limitées et est peu consommateur dintrants. Une tendance semble également se détacher : une valorisation de lherbe plus importante améliore lempreinte carbone. Dun point de vue sociétal (emprise de lélevage en matière de surfaces et compétition feed-food), ces élevages valorisent des prairies non labourables pour produire des aliments (viande) pour lHomme. La plupart des élevages qui valorisent beaucoup lherbe sont même des producteurs nets de protéines disponibles pour lHomme. Une schématisation de ces différentes performances, sous forme de radar, a été développée afin didentifier rapidement les points forts et les points faibles des systèmes, et de faciliter les comparaisons entre les différents systèmes de production.
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Zoom : Estimation des coûts de production 2022 des élevages suivis en référence sur le Massif central
Cette synthèse présente une première estimation des coûts de production 2022 des élevages bovins allaitants biologiques du Massif central suivis dans le cadre des projets BioViandes et BioRéférences. Lannée 2022 a été marquée, sur le plan climatique, par une sécheresse quasi généralisée sur lensemble du territoire français et, sur le plan économique, par une forte inflation des intrants (+ 20 % en un an). Cette inflation est, en partie, compensée par la hausse des prix des gros bovins et des animaux maigres (type broutard). Comment sen sortent les élevages allaitants bio (suivis depuis plusieurs années dans le cadre de ces projets) ? Quen est-il de lévolution de leurs coûts de production entre 2020 et 2022 ? Des graphiques détaillent les évolutions, pour les élevages étudiés, des coûts de production des systèmes naisseurs-engraisseurs de bufs bio et des systèmes naisseurs-engraisseurs de veaux bio. Globalement, même si les élevages étudiés sont de faibles consommateurs de concentrés, ils en achètent néanmoins une petite part et ils ont subi laugmentation des prix entre 2021 et 2022. Par ailleurs, limpact de la hausse du prix du carburant se traduit par une hausse importante des charges de mécanisation. Ainsi, comme lensemble des charges ont augmenté entre 2021 et 2022, les coûts de production des systèmes étudiés ont connu une hausse de 10 %.
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Les BioThémas 2022 : Agriculture biologique et environnement : quelles adaptations et quels impacts ?
Marc BENOIT, Auteur ; Simon BROSSILLON, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 6 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les adaptations et les impacts de lagriculture biologique sur lenvironnement ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Marc Benoit, dInrae, a inauguré ce cycle de conférences en sinterrogeant sur « Quel élevage pour une agriculture biologique performante et adaptée au contexte énergétique à venir ? ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux dun stagiaire sur limpact du degré de valorisation de lherbe sur les performances des systèmes allaitants bio du Massif Central. Léquipe du projet CapProtéines, dont le volet élevage vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires, a ensuite apporté des repères sur lautonomie protéique en ovins viande bio. Léquipe du projet Salamix, qui compare des systèmes délevages herbagers autonomes et valorisant lherbe au maximum, a ensuite présenté les diverses performances engendrées par une association ovins-bovins en système herbager bio. Léquipe du projet BioRéférences, qui produit des références technico-économiques actualisées sur les élevages bio du Massif Central, a présenté les travaux dune stagiaire sur ladaptation et la résilience au changement climatique des systèmes allaitants bio du Massif Central. Enfin, la FNAB a présenté les travaux autour de la création doutils dévaluation environnementale spécifiques à la bio. Il est également possible de regarder ces différentes conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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En chantier : Pour une meilleure valorisation des bovins mâles
Fabien CHAMPION, AuteurEn France, la majorité des bovins allaitants mâles sont destinés à lexport (en vif ou sous forme de viande). Les veaux laitiers mâles sont, quant à eux, destinés au marché du veau de boucherie ou à lexport en vif. Les incertitudes liées à ces marchés et la dépendance aux exportations questionnent les éleveurs depuis des années. En 2021, la Confédération Paysanne a analysé des initiatives conduisant à une meilleure valorisation des bovins mâles. Cette étude sest déroulée en deux phases : une enquête téléphonique auprès dune soixantaine déleveurs volontaires qui mettent en place des initiatives, et un examen technico-économique approfondi de 25 élevages. Plus de 80 % des fermes interrogées durant la première phase sont en agriculture biologique. Les mâles sont essentiellement valorisés en bufs ou en veaux sous la mère (VSLM). Les fermes qui engraissent des bufs reposent sur des systèmes très herbagers. La quasi-totalité des fermes valorisent au moins deux types de mâles (VSLM, buf, broutard ) et/ou conduisent une activité en plus de lélevage bovin (maraîchage, gîtes, élevage caprin ). Concernant la commercialisation, 44 pratiquent la vente directe, 18 la vente en circuit court avec un intermédiaire et 38 la vente en circuit long. Cette enquête a aussi mis en évidence la complémentarité entre la valorisation des mâles et les autres activités de la ferme (débouchés, fertilisation, valorisation de certaines parcelles ). Létude technico-économique approfondie montre également que ces pratiques sont rémunératrices. La Confédération Paysanne souhaite que ce travail danalyse débouche sur des propositions politiques pour lever les principaux freins au développement de ces initiatives.
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Les chiffres des premiers croisés de Thorigné
François D'ALTEROCHE, AuteurDans le Maine-et-Loire, la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, conduite en agriculture biologique, travaille sur un nouvel itinéraire technique visant à produire des bouvillons et des génisses abattus plus jeunes et plus légers. Les animaux concernés sont issus de croisements entre des génisses limousines et un taureau Angus. Lancée en 2019, cette expérimentation a publié ses premiers résultats à l'automne 2022, présentés dans cet article.
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Circuits courts : Produire, transformer et commercialiser de la viande bovine en circuits courts
Le CERD (Centre détude et de Ressources sur la Diversification) et le réseau des Chambres dagriculture ont conduit une enquête auprès de 71 producteurs de viande bovine, dont certains en bio, commercialisant, en moyenne, une vingtaine de bovins par an en circuits courts. Cette enquête, réalisée en 2019, fournit des repères sur différents modes dorganisation pour commercialiser en circuits courts (transformation à la ferme ou via un prestataire de service), sur différentes stratégies commerciales, ainsi que sur le temps de travail. Elle a également permis de recueillir des données économiques. Ce document présente une synthèse de ces résultats. Il est structuré en six parties : 1 - Structure, trajectoire et place de latelier viande bovine sur les exploitations ; 2 - Commercialisation ; 3 - Organisation de labattage, de la découpe et de la transformation ; 4 - Choix des animaux pour les circuits courts et gestion de la qualité ; 5 - Organisation du travail ; 6 - Rentabilité de lactivité viande bovine en circuits courts.
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Une conversion réussie malgré les années sèches
Emmanuel DESILLES, AuteurJoël Dufour élève un troupeau de bovins allaitants dans l'Allier, certifié en agriculture biologique depuis 2019. Ce naisseur-engraisseur finit des vaches, des génisses et des bufs de races Charolaise et Aubrac. Lors de sa conversion à l'AB, il a été confronté à plusieurs années de sécheresse. Toutefois, grâce à une possibilité d'agrandissement de sa SAU en 2019 (passant de 131 à 172 ha) et à une bonne diversité de cultures, notamment fourragères (méteil à double fin, maïs ensilage, prairies permanentes, temporaires et artificielles de luzerne et de trèfle), l'élevage est autonome en fourrages. Les animaux finis sont globalement plus lourds que ceux des élevages de référence du bassin charolais (497 kg contre 444 kg pour les bufs), et sont mieux valorisés grâce à la période de vente choisie par Joël qui permet de bénéficier de primes de saison (engraissement hivernal).
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Dossier : Le pâturage
Nathalie DELAGNES, Auteur ; ÉQUIPE DE CONSEILLERS TECHNIQUES BIOLAIT, Auteur ; Erwan LE ROUX, Auteur ; ET AL., AuteurL'herbe, et notamment le pâturage, est une des clés de voûte de l'élevage de bovins biologiques. Dans ce dossier, réalisé après un été 2022 sec et chaud partout en France, des conseillers, des experts techniques et des agriculteurs partagent leurs expériences autour de la gestion du pâturage en bio, et ce, à différents stades de vie des bovins. Bien qu'étant une pratique ancestrale, le pâturage n'en requiert pas moins une certaine technicité, et il ne cesse d'être testé et évalué. Sont ainsi abordées différentes thématiques et techniques : les principes de base à respecter, les différentes techniques (libre, au fil, topping...), l'aménagement du parcellaire (sur le GAEC du Coteau de l'Aber, dans le Finistère), le pâturage tournant et ses variantes (dynamique ou simplifié), les points de vigilance quant à la couverture des besoins alimentaires et à la gestion des risques sanitaires, la gestion du parasitisme lors de la mise à l'herbe des génisses (chez Jean Raynal, éleveur dans le Doubs), le pâturage des veaux dès le plus jeune âge (sur la station expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, et chez Mathias Ploteau et Noémie Richard, en Loire-Atlantique), la complémentation de la ration avec des feuillages d'arbres (chez Joël Clavel, éleveur en Haute-Loire), le technopâturage (sur la SCEA de la Ferme du Parc dans l'Aube, chez Emmanuel Desbois en Loire-Atlantique et sur le GAEC de la Renardière dans la Manche), l'élevage de bufs croisés à l'herbe en complément d'un système laitier (chez Stéphane Mancel dans la Manche), le pâturage des vaches taries (au GAEC les Prés de Trégréhen dans le Morbihan), le pâturage régénératif pour les taries et les génisses (chez Jean-Marc Huet, en Sarthe), le pâturage toute l'année (sur l'EARL du Grand Molard, dans le Rhône), et le co-pâturage, pâturage de plusieurs espèces d'herbivores (au GAEC du Coudray, dans l'Eure).
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Engraissement des bovins allaitants : Produire des boeufs en bio
Lisa AUBRY, Auteur ; Lola JEANNINGROS, AuteurEn élevage bio, produire des bufs peut permettre de créer de la valeur économique sur lexploitation, tout en répondant à un marché avec un produit plus en adéquation avec la demande sociétale. Or, cette production demande de revoir en profondeur son système. Il faut tenir compte, dabord, de la demande du marché pour des bufs assez jeunes, de moins de 42 mois, relativement légers (carcasses de moins de 450 kg) avec une conformation R/U et un état dengraissement de 3. Le travail de sélection génétique et le choix des veaux dans le troupeau sont importants. Le choix de la période de castration et de la méthode employée est aussi un élément-clé, qui doit tenir compte du cahier des charges bio. Par ailleurs, développer le buf augmente le chargement global, si on nopère pas une réduction des vêlages. Le type de buf produit (période de naissance et âge à labattage) a aussi des conséquences en termes de marge sur les coûts alimentaires et sur les places utilisées en bâtiment. Les itinéraires techniques de production doivent répondre aux besoins des animaux, mais être raisonnés pour limiter les coûts. Cest ce que soulignent les travaux menés sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, qui montrent lintérêt doptimiser la phase lactée (ex. repousser le sevrage à 9 mois pour bénéficier dune alimentation riche à moindre coût) ; limportance dun pâturage bien conduit ; le plus que peut apporter le croisement avec des races précoces type Angus ; ou encore la croissance compensatrice au pâturage qui peut permettre de distribuer des rations économes lhiver en bâtiment. La nouvelle PAC peut être un plus pour cette production, laide couplée bovins étant plus favorable aux UGB et à lengraissement. Au final, la production de bufs bio peut être une opportunité, mais il faut bien tenir compte du nouveau cahier des charges bio qui, par exemple, rend maintenant impossible la finition en bâtiment.
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Engraisser des bovins à l'herbe en agriculture biologique
Monique ROQUE, AuteurDans le cadre du projet Proverbial, piloté par l'Institut de lÉlevage et qui réunit une douzaine de partenaires, les performances de finition des bovins mâles à l'herbe sont étudiées. Alors qu'en agriculture biologique, seuls 29 % des bovins abattus en France sont des mâles, et que de nombreux veaux partent à l'export dans des filières broutards conventionnelles, l'enjeu est de mieux valoriser cette voie mâle dans la filière bio. Ainsi, ce projet explore différentes conduites techniques pour l'engraissement à l'herbe, sur des fermes ou en stations expérimentales. Les premiers résultats obtenus concernent des veaux, sur la Ferme des Bordes d'Arvalis, dans l'Indre, et à l'Inrae de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, et concernent également des bufs rajeunis sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, dans le Maine-et-Loire. Ces résultats ont été présentés lors de conférences organisées, au Sommet de lÉlevage, par le Pôle Bio Massif Central et l'Itab.