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Documents disponibles dans cette catégorie (82)


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Les BioThémas 2022 : Agriculture biologique et environnement : quelles adaptations et quels impacts ?
Marc BENOIT, Auteur ; Simon BROSSILLON, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 6 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec les adaptations et les impacts de lagriculture biologique sur lenvironnement ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Marc Benoit, dInrae, a inauguré ce cycle de conférences en sinterrogeant sur « Quel élevage pour une agriculture biologique performante et adaptée au contexte énergétique à venir ? ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux dun stagiaire sur limpact du degré de valorisation de lherbe sur les performances des systèmes allaitants bio du Massif Central. Léquipe du projet CapProtéines, dont le volet élevage vise à accroître lautonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires, a ensuite apporté des repères sur lautonomie protéique en ovins viande bio. Léquipe du projet Salamix, qui compare des systèmes délevages herbagers autonomes et valorisant lherbe au maximum, a ensuite présenté les diverses performances engendrées par une association ovins-bovins en système herbager bio. Léquipe du projet BioRéférences, qui produit des références technico-économiques actualisées sur les élevages bio du Massif Central, a présenté les travaux dune stagiaire sur ladaptation et la résilience au changement climatique des systèmes allaitants bio du Massif Central. Enfin, la FNAB a présenté les travaux autour de la création doutils dévaluation environnementale spécifiques à la bio. Il est également possible de regarder ces différentes conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Circuits courts : Produire, transformer et commercialiser de la viande bovine en circuits courts
Le CERD (Centre détude et de Ressources sur la Diversification) et le réseau des Chambres dagriculture ont conduit une enquête auprès de 71 producteurs de viande bovine, dont certains en bio, commercialisant, en moyenne, une vingtaine de bovins par an en circuits courts. Cette enquête, réalisée en 2019, fournit des repères sur différents modes dorganisation pour commercialiser en circuits courts (transformation à la ferme ou via un prestataire de service), sur différentes stratégies commerciales, ainsi que sur le temps de travail. Elle a également permis de recueillir des données économiques. Ce document présente une synthèse de ces résultats. Il est structuré en six parties : 1 - Structure, trajectoire et place de latelier viande bovine sur les exploitations ; 2 - Commercialisation ; 3 - Organisation de labattage, de la découpe et de la transformation ; 4 - Choix des animaux pour les circuits courts et gestion de la qualité ; 5 - Organisation du travail ; 6 - Rentabilité de lactivité viande bovine en circuits courts.
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La relocalisation de lengraissement : Synthèse de létude menée de juin à décembre 2021
59 exploitations du réseau de la Confédération paysanne et de ses partenaires, dont une large part en agriculture biologique, ont été enquêtées en 2021, afin détudier les valorisations alternatives aux broutards pour les mâles allaitants et aux veaux de 8 jours pour les mâles laitiers. Les valorisations possibles pour les mâles, dans cet échantillon, sont : le buf, le taurillon et jeune bovin, le veau sous la mère (VSLM) et le veau de lait. Le document présente les caractéristiques des systèmes étudiés, les types de commercialisation utilisés, les caractéristiques de la production de VSLM et de bufs, ainsi que les trajectoires de systèmes naisseurs à naisseurs-engraisseurs. Enfin, des systèmes dengraissement sans naissage sont décrits. Pour conclure, le document dresse un rapide bilan et donne des perspectives quant à la relocalisation de lengraissement.
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Valorisation des bovins allaitants : « Maximiser le taux de finition » ; Valorisation des bovins allaitants - Témoignage : Mâles et femelles finis en bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurRépondre aux demandes du marché, en produisant des animaux finis valorisant au mieux lherbe et en limitant la consommation de concentrés, est un point-clé en élevage bovin allaitant biologique. Les travaux conduits depuis de nombreuses années sur la ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou ont permis, notamment, de définir 2 itinéraires techniques permettant de produire, avec de bons résultats, des bovins finis en race limousine. Deux limites ont cependant été identifiées : des animaux avec des poids carcasse trop lourds et une consommation de concentrés, certes autoproduits, encore à réduire. Pour ce faire, la ferme expérimentale sest engagée, depuis 2019, dans de nouveaux essais centrés sur le croisement avec de lAngus en voie terminale pour gagner en précocité. Les premiers résultats sont intéressants, mais restent à finaliser et à compléter. Deux éleveurs de 180 mères limousines en AB, à cheval sur la Haute-Vienne et la Vienne, témoignent de leurs pratiques et de leurs choix pour finir tous leurs animaux, mâles et femelles, en valorisant lherbe au mieux. Exploitant 100 ha de prairies permanentes, 250 ha de prairies temporaires et plus de 40 hectares de méteil, ces producteurs visent lautonomie complète. Pour faire face aux aléas climatiques, ils cultivent aussi, depuis 4 ans, du sorgho fourrager et ont réduit la taille de leur troupeau de 20 mères. Avec deux périodes de vêlages, ils visent à produire des animaux âgés de 28 à 36 mois, bien finis, mais pas trop lourds, car plus faciles à vendre. Aujourdhui, face à lapplication du nouveau cahier des charges bio, ils réfléchissent à de nouvelles conduites de finition. Parmi les pistes envisagées : optimisation du pâturage tournant et du parcours à lherbe, ou encore mise en place de plateformes de distribution au champ avec des protections contre la pluie.
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Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2019
Cette synthèse présente les principales références technico-économiques de 13 élevages de bovins viande biologiques du Massif Central pour la campagne 2019 (ces données ont été collectées dans le cadre du projet BioRéférences, un projet piloté par le Pôle Bio Massif Central). Ces 13 exploitations peuvent être distinguées en deux groupes : les fermes produisant principalement des veaux lourds ou des veaux sous la mère, et les fermes produisant majoritairement des jeunes bovins ou des bufs. Pour chacun de ces groupes, cette synthèse présente : la structure des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de leur atelier bovins viande, les résultats économiques des exploitations, ainsi que les coûts de production de leur atelier bovins viande.
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"Lherbe est pâturée le plus longtemps possible"
François D'ALTEROCHE, AuteurDabord en conventionnel à son installation en 1990, avec alors deux ateliers naisseurs-engraisseurs, un en bovins et un en porcs, Jean-Pierre Bousseau, producteur en Loire-Atlantique, est aujourdhui en AB et a un atelier bovins viande quil conduit au maximum à lherbe. Pour tenir compte de ses 129 hectares très séchants qui ne peuvent être cultivés en méteil que sur 12 hectares, cet éleveur a mis le pâturage au cur de son système qui compte un troupeau de 57 vaches. Disposant de terrains portants, les animaux profitent au mieux des pousses dautomne et dhiver, alors que les ressources en herbe sont plutôt limitées en été. Avec une conduite très rigoureuse de son troupeau (fort taux de renouvellement, vêlages à 2 ans, mise à lengraissement des vaches non gravides, vêlages entre fin août et début septembre ) et du pâturage tournant, cet éleveur finit tous ses animaux, dont les mâles, qui sont, par ailleurs, castrés peu de temps après la naissance à lélastique. Il produit ainsi des bufs de 30 mois, qui passent lhiver dehors et dont la mise à lengraissement démarre en fin dété, avec des rations à base densilage dherbe à volonté, complété par du méteil, puis par du maïs grain. Cette conduite très fine, valorisant fortement le pâturage, se traduit par de bons résultats économiques.
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Repères technico-économiques - Conversion en agriculture biologique : Cas concret : Valorisation des mâles de races allaitantes
La conversion à lagriculture biologique amène les éleveurs de bovins allaitants à se questionner sur la valorisation de leurs veaux mâles et sur le type danimal quils vont vendre. Cette fiche a pour objectif daider les éleveurs dans leur choix. Pour cela, quatre hypothèses liées à la valorisation des veaux mâles sont simulées : 1 Veaux sous la mère (avec 75 % de veaux mâles gras) ; 2 100 % broutards ; 3 Bufs finis (soit à 26 mois, soit à 30 mois, soit à 36 mois) ; 4 Inséminations artificielles sexées pour produire un maximum de femelles et un minimum de mâles. Ces différentes hypothèses ont été simulées sur un système naisseur-engraisseur de femelles et de taurillons, basé dans les Deux-Sèvres, comprenant 38 vêlages en race charolaise. Avant sa conversion en bio, cet élevage a déjà des pratiques proches de lagriculture bio : absence de fertilisation azotée, autonomie alimentaire, finition des femelles à lherbe et finition des taurillons à laide de luzerne et dun mélange triticale-pois... Cette fiche détaille, pour chacune des hypothèses testées, les changements au niveau du système de production, ainsi que les résultats économiques obtenus après le passage en bio de lélevage. Les meilleurs résultats économiques sont obtenus avec la production de bufs jeunes (26 mois) ou de veaux sous la mère.
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Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viandes bio sur le Massif Central
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Rédigées dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, ces quatre fiches synthétisent, sous forme de graphiques, les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine bio (âge, poids carcasse, conformation et état d'engraissement des bovins) pour les quatre catégories d'animaux (bufs, génisses, vaches et veaux), qu'ils soient de race allaitante ou laitière. Les données proviennent d'enquêtes, réalisées en 2018 par des partenaires du projet, sur ladéquation offre-demande en viande bovine bio, auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. En face des attentes des opérateurs, les données effectives d'abattage sont présentées.
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Bovins allaitants : Produire du buf bio : une alternative à la production de broutards ?
Lise FABRIÈS, AuteurEn 2018, seuls 3 % des mâles bovins biologiques étaient valorisés en bufs (contre 43 % en broutards exportés, 44 % en jeunes bovins, 7 % en veaux de boucherie...). Quels avantages à mettre en place un atelier naisseur-engraisseur ? Pour Michel et Pierre Besson, éleveurs en AB depuis 2016 dans le Cantal, cest une solution pour engraisser tous les animaux, sans vendre de broutards hors des circuits bio. Pour sadapter au mieux aux demandes de la filière (besoin de bufs de 400 à 480 kg pour 30 à 38 mois dâge, avec une conformation R=/+ et une finition de 3), ces éleveurs ont aussi fait évoluer leur cheptel. Ils ont introduit de lAngus avec leurs Limousines pour obtenir des carcasses plus légères et des animaux plus précoces, tout en diminuant le nombre de vêlages, mais un nombre d'UGB constant. Des données économiques (INRAE et Institut de lElevage) de 2018 montrent quun système naisseur-engraisseur est un peu plus rentable quun système broutards classique. Cette production demande une autonomie alimentaire importante, de bien valoriser lherbe et le pâturage, davoir de la trésorerie en période de transition (compensable par la vente de vaches dont le nombre diminue pour rester à un niveau dUGB constant), ou encore d'avoir des bâtiments adaptés, avec assez de place pour loger tous les animaux en période dhivernage. Néanmoins, produire des bufs est peu exigeant en main duvre, avec un temps de travail moins important quen broutards (avec le même nombre d'UGB), hors phase de finition.
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Complémentation des animaux à la pâture : Un choix à raisonner
Nicolas DESMARIS, AuteurUn éleveur peut choisir de complémenter ses animaux à la pâture : cela peut permettre de réduire la durée de finition ou de compenser une herbe moindre en qualité ou/et en quantité. Cela doit être alors un choix raisonné, selon ses objectifs techniques et économiques, son système, lherbe disponible ou encore les animaux produits. Par exemple, la complémentation peut avoir un effet marqué chez les veaux, mais il semble intéressant de ny recourir que si la croissance permise par lherbe ne correspond pas aux objectifs attendus. De même, pour les bufs, cette pratique nest à envisager que si la ressource en herbe devient limitante. Dans tous les cas, et surtout en systèmes bovins allaitants biologiques où la part de lherbe est importante, la priorité est une bonne gestion de cette dernière, par le pâturage tournant par exemple.
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Dossier : Bovins Bio : Des pistes pour réussir lengraissement
Lucie POUCHARD, AuteurLa production de viande bovine biologique continue à se développer avec, par exemple, 5 % du troupeau allaitant français engagé en AB en 2019. Or, la finition rencontre certaines contraintes techniques en bio, notamment à cause du prix élevé des concentrés, ce qui incite à favoriser les ressources produites sur la ferme. Aussi, finir en bio sous-entend une gestion rigoureuse de lherbe, aussi bien pâturée que récoltée, comme le montre le témoignage de Jérôme Maugeais, naisseur-engraisseur dans le Maine-et-Loire, qui engraisse tous ses animaux pour la vente en filière longue, tout en étant autonome au niveau alimentaire. Cela demande aussi dadapter sa production au potentiel de son exploitation. La question de lâge à labattage est également à prendre en compte pour s'en sortir économiquement. La Ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou a analysé les données recueillies sur 356 vaches limousines élevées en AB et suivies de 2000 à 2015. Les résultats obtenus montrent, en plus de fortes variations individuelles dans les performances des animaux, quengraisser des vaches de plus de six ans est moins rentable : « Les derniers kilos coûtent cher à produire ». Par ailleurs, produire des carcasses plus légères est une piste à étudier, même si les filières traditionnelles peinent à valoriser les plus légères. Avoir des animaux plus précoces serait une solution pour faciliter la finition en AB, soit grâce au croisement (par ex. avec de lAngus, piste étudiée sur la Ferme de Thorigné, mais aussi par lINRAE sur le site expérimental de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme), soit en faisant évoluer la génétique des races françaises, sélectionnées aujourdhui plutôt pour produire des broutards qui partent à l'engraissement à l'exploitation.
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Dossier : Veaux mâles
Jean-François DEGLORIE, Auteur ; Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ; Paul-Marie AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe devenir des veaux mâles laitiers dans la filière biologique devient un sujet de préoccupation. L'absence de débouchés est un problème, peut-être plus éthique qu'économique. Dans la majorité des cas, ces veaux sont orientés vers des élevages conventionnels de type industriel. Pourtant, la viande issue du cheptel laitier offre des réponses très pertinentes aux défis écologiques actuels. Alors, pourquoi cette question a-t-elle du mal à progresser ? La réponse est complexe, tenant à la fois du politique et du culturel. Pour comprendre les enjeux et tenter de saisir toute la complexité du sujet des veaux mâles en élevage laitier bio, ce dossier alterne interviews de scientifiques et témoignages d'éleveurs qui ont mis en place des ateliers de valorisation de ces animaux.
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Dossier Viande Bio : La viande bio ignore la crise
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande bovine biologique suit la tendance générale de lAB et continue donc son développement. La crise de la Covid 19 a plutôt conforté lengouement pour la bio, même si les données statistiques 2020 ne sont pas encore connues : il faudra notamment voir léventuel impact de la crise économique prévue pour lautomne. Ce dossier, après un retour sur les chiffres relatifs à la croissance de lAB, présente une interview croisée des responsables du Synabio, de la FNAB et de lAgence Bio, pour qui le développement de cette agriculture se poursuivra, avec parmi les points-clés, la question des aides publiques, la place de lAB dans la future PAC ou encore le risque de décroissance de la démographie agricole dans les prochaines années. Par ailleurs, des références technico-économiques issues du Massif Central montrent la diversité des systèmes allaitants biologiques, avec des stratégies de commercialisation elles aussi diverses, pouvant associer vente directe et circuit long, et plusieurs productions (veaux, génisses, bufs ). Cest ce quillustre notamment lexploitation bio corrézienne du GAEC des Gariolles, qui associe plusieurs ateliers (noix, volailles ) à la production de viande qui représente plus de 50% de son chiffre daffaires global. Elle produit notamment des veaux rosés, commercialisés en vente directe ou par le biais de la Société coopérative agricole Le Pré Vert. Cette dernière, en 100 % bio, sest largement développée ces 20 dernières années en diversifiant ses débouchés, notamment la restauration hors domicile. Enfin, ce dossier revient sur un des enjeux techniques clés en viande bovine biologique : la production danimaux finis plus jeunes (difficulté avec les races allaitantes françaises en limitant la consommation de concentrés ; croisement avec de lAngus testé sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou).
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Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les principales références technico-économiques collectées dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central, pour 16 élevages de bovins viande biologiques du Massif Central sur la campagne agricole 2018. Ces 16 exploitations peuvent être distinguées selon trois groupes : les éleveurs de veaux lourds ou de veaux sous la mère, les éleveurs de jeunes bovins ou de bufs, et un groupe intermédiaire entre ces deux systèmes. Dans cette synthèse, sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovins viande, les résultats économiques de l'exploitation et les coûts de production de l'atelier bovins viande. Les résultats pluriannuels de cet échantillon d'exploitations, pour les campagnes 2014 à 2018, sont également présentés, permettant ainsi de suivre l'évolution de ces fermes sur cinq ans.
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Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2019
Lucie ALLART, Auteur ; Stéphane BRISSON, Auteur ; Lucille BOUCHER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Cette synthèse présente les poids et prix de vente des bovins commercialisés sur le bassin Charolais en 2019. Elle compile ainsi plus de 657 000 données commerciales fournies par des opérateurs, pour les broutards, les jeunes bovins, les vaches allaitantes et les génisses finies. Pour ce qui concerne les animaux élevés en agriculture biologique, leur nombre a augmenté entre 2018 et 2019 et les prix sont restés stables : 4,31 /kg pour les vaches finies, 4,56 /kg pour les génisses finies et 4,37 /kg pour les bufs, en moyenne, sur 2019.
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Production danimaux issue des cheptels bio : Résumé de létude - Septembre 2020
A partir de lanalyse croisée de différentes bases de données, cette étude a analysé, pour 96 % des exploitations en AB ayant, de 2010 à 2018, des bovins (laitiers et allaitants), quels animaux étaient produits et leur devenir. Létude montre notamment que la production est dynamique et en progression, pour atteindre 37 000 tonnes équivalent carcasse danimaux finis en 2018 (contre 15 000 en 2010). Cependant, il existe une importante « fuite » danimaux issus de ces cheptels vers les filières conventionnelles : en 2018, 142 000 bovins produits en AB ont quitté la filière bio (ex. vente de broutards bio en conventionnel), chiffre à rapporter aux 129 000 bêtes issues de ces mêmes élevages et abattues la même année. Par ailleurs, en synthèse, on peut retenir que les bovins abattus en AB ont, globalement, des poids moyens inférieurs à ceux obtenus en conventionnel, avec aussi une proportion plus forte danimaux maigres et de conformation inférieure, en lien avec la difficulté rencontrée en bio pour la phase de finition. On peut aussi noter quil est produit plus de bufs en bio pour le cheptel allaitant (11 % des mâles vs 3 %) ; que lengraissement de jeunes bovins est largement minoritaire en bio (ex. 6 % des bovins bio allaitants vs 41 % en conventionnel) ; que la finition de génisses de boucherie est moins répandue en AB ou encore que les veaux finis en allaitant sont plus représentés en bio, avec un âge dabattage plus vieux. Autre résultat : le croisement est plus fréquent parmi les éleveurs laitiers bio, avec un tiers des naissances en 2018, vs 18.3% en conventionnel. Les résultats de cette étude sont autant déléments pouvant aider à identifier de possibles leviers daction pour augmenter la production de viande bio, au-delà de la simple augmentation des cheptels suite aux conversions, toujours en progression depuis 2018.
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Production de boeufs bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude menée, en 2018, sur l'offre en bufs bio sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. Léchantillon analysé, denviron 750 têtes, est composé en majorité de bufs de races Charolaise (39 %) et Limousine (33%), à 9 % de races mixtes et laitières, à 7 % de races viandes et rustiques, et à 12 % de croisés laitiers. Les conformations et les notes détat dengraissement des bufs à labattage sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. Pour les bufs, il est recommandé de viser les notes U3 et R3, pour des animaux de 360 à 450 kg. Deux graphiques indiquent les prix constatés des bufs bio issus de léchantillon 2017, ainsi que leur évolution sur lannée. Ils montrent une variation selon létat dengraissement, la conformation, la saisonnalité et la planification. Le prix médian constaté, tous états corporels confondus, varie de 4,25 à 4,52 pour les bufs charolais, et de 4,41 à 5,01 pour les races rustiques.
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Réseau Bio Massif Central : - Finir femelles et mâles en bio ; - Intérêt d'engraisser les mâles
Ces deux posters ont été réalisés à l'occasion du Rendez-vous Tech&Bio Élevage qui s'est tenu les 9 et 10 septembre 2020 en Bourgogne-Franche-Comté. Ils présentent une partie des résultats obtenus pour la filière Bovins viande, dans le cadre du projet BioRéférences piloté par le Pôle Bio Massif Central. Ce projet réalise, entre autres, depuis la campagne 2014, le suivi de 70 fermes de ruminants bio sur le Massif Central, parmi lesquelles une quinzaine en bovins viande. Sont décrits les principaux résultats technico-économiques obtenus : prix au kg vendu, soldes disponibles, coûts de production..., pour trois types de systèmes de production : producteurs de veaux, producteurs diversifiés, producteurs de bufs ou de jeunes bovins. Un zoom sur les résultats des naisseurs-engraisseurs de veaux et de bufs ou de jeunes bovins est présenté.
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Un système bio productif et rentable
Sophie BOURGEOIS, AuteurDavid Gélineau sétait installé en GAEC avec ses deux frères, en vaches allaitantes, dans le Maine-et-Loire. En 2014, il a fait le choix de se séparer du GAEC et a entamé une conversion à lagriculture biologique. Il a alors réduit son troupeau (65 vaches Limousines) et il est progressivement passé à un système basé sur la production de bufs. Ces derniers sont vendus en direct, via une Amap située près dAngers. David Gélineau conduit son troupeau de manière rigoureuse afin de limiter les UGB improductifs : lIVV est autour de 365 jours et le taux de mortalité des veaux est inférieur à 5 %. Cet éleveur fait également très attention à la gestion de ses prairies et effectue du pâturage tournant. Sa SAU de 160 ha est composée de 104 ha de prairies naturelles, 25 ha de prairies temporaires multi-espèces, 5 ha de trèfle violet, 10 ha de luzerne et 16 ha de mélanges céréales-protéagineux. Par ailleurs, il possède peu de matériel propre, mais travaille beaucoup en Cuma ou achète en copropriété. Il veille également à ce que son rapport EBE/produit brut reste au-dessus de 50 % et à disposer de plus de 2 500 /mois de prélèvements privés.
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Les systèmes naisseurs-engraisseurs en élevage bovin bio, un modèle éthiquement responsable pour nos filières
Myriam LOLOUM, Auteur ; Blandine MASSOT, Auteur ; Hervé MOINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa gestion des veaux mâles nés dans les élevages laitiers biologiques, et plus particulièrement leur difficile valorisation en bio, pose de nombreuses questions éthiques. Le sujet, abordé précédemment dans le dossier "Veaux mâles" publié dans la Voix Biolactée n°99 de mars 2020, a encore du mal à progresser. Pourtant, comme le montrent les initiatives présentées par le groupement de producteurs Unébio et par deux éleveurs laitiers, des solutions plus éthiques, écologiques et favorables à une cohérence globale des systèmes d'élevage existent. Unébio a mis en place, en 2015, un contrat Buf. Cette garantie d'enlèvement des bufs, sous trois conditions principales, vise à encourager les éleveurs bovins laitiers et allaitants à valoriser leurs mâles en AB. Sur leurs élevages laitiers situés respectivement dans le Maine-et-Loire et en Normandie, les associés de l'EARL Bureau et de l'EARL Mercher élèvent quelques veaux sous la mère ou sous une vache nourrice, ainsi que des bufs. Leurs démarches et les résultats techniques, économiques et éthiques qu'ils en retirent sont présentés. Outre la meilleure valorisation des mâles, cette démarche a par exemple permis à l'EARL Bureau de faire face au dispositif de réduction des volumes de lait sur le 2ème trimestre, mis en place par Biolait en 2019 pour mieux gérer l'afflux de lait bio (baisse de 10 % du lait livré).
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Les 17 exploitations suivies dans le cadre du projet BioRéférences
Cette fiche présente les résultats technico-économiques, durant la campagne 2017, de fermes biologiques en bovins viande du Massif Central. Ces données ont été collectées grâce à au suivi de 17 exploitations, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour analyser les résultats, ces fermes ont été classées en trois grands groupes selon leur système de production : le groupe « veaux sous la mère » (5 fermes), « mixte » (4 fermes) et « bufs » (8 fermes). Cette fiche présente les grandes caractéristiques de ces groupes : SAU, surface en herbe, nombre de vêlages, nombre dUGB, production de viande vive/UGB, productivité animale, kilos de concentrés/UGB Certaines de ces données sont comparées à celles obtenues, en 2014, dans le cadre du même suivi réalisé par le collectif BioRéférences. Cette fiche présente également le coût de production moyen 2017 pour les groupes « veaux sous la mère » et « boeufs ». Globalement, la productivité par UGB sest maintenue depuis 2014, elle a même progressé en système bufs. En revanche, lautonomie alimentaire des exploitations doit être préservée.
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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Le buf : Une opportunité pour valoriser les mâles en bio
Diane MAGNAUDEIX, AuteurLa production de bufs peut être une opportunité pour valoriser les bovins mâles en agriculture biologique. Cet article revient sur les points clés de la conduite de cette production en bio. Notamment, il convient de bien répondre aux demandes du marché (pour UNEBIO, plutôt des animaux de moins de 42 mois, entre 350 et 480 kg et avec un état dengraissement et de conformation R/U3). Il est aussi important de bien sélectionner ses animaux (ex., le coté docile). Trois méthodes de castration sont possibles (pose délastique, à la pince ou ablation chirurgicale), lélastique étant la moins traumatisante mais la pose intervient très tôt et ne permet pas de choisir les mâles selon leur croissance naissance-sevrage. Un bon suivi sanitaire des animaux est important (prise de colostrum, parasitisme...). Utiliser au mieux la ressource herbe, via en particulier le pâturage tournant, est à la base dune conduite économe, le concentré étant plutôt à réserver en troisième année, pour la phase de finition à lherbe ou à lauge. A noter que la période en bâtiment ne doit pas dépasser 3 mois, sauf aléa météorologique. Lobjectif est de vendre les boeufs avant lâge de 36 mois et de ne pas trop alourdir les animaux.
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Coûts de production des ateliers bovins viande en Agriculture Biologique
Pascal BISSON, Auteur ; Delphine BRETON, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2019Cette brochure analyse les performances technico-économiques dateliers bovins viande conduits en agriculture biologique. Les résultats économiques de 81 ateliers situés en Pays de la Loire ou dans les Deux-Sèvres ont été analysés. Cet échantillon était composé de 60 systèmes naisseurs, 14 systèmes naisseurs - engraisseurs de veaux sous la mère et 7 systèmes naisseurs - engraisseurs de bufs. Ce document commence par décrire les grandes caractéristiques (valeurs moyennes) de ces trois systèmes de production : main duvre, UGB total, nombre de vêlages, chargement, SAU, assolement (part dherbe, de cultures fourragères, de céréales et protéagineux autoconsommés et de cultures de vente), etc. Les coûts de production et les produits générés par ces systèmes sont ensuite plus amplement détaillés, ainsi que des références technico-économiques pour les différentes catégories danimaux (broutards, veaux sous la mère, bufs, vaches de réforme). Enfin, des pistes sont évoquées pour améliorer les performances économiques de ces élevages.
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Dossier : Bio : De la difficulté dengraisser tous les mâles bio
François D'ALTEROCHE, AuteurEn production bovin viande biologique, le constat est double : la demande et loffre sont en croissance (les tonnages danimaux allaitants abattus ont plus que doublé en 10 ans), mais le potentiel de production des cheptels bovins biologiques est loin dêtre valorisé dans sa totalité en AB. En majorité, les éleveurs valorisent en bio essentiellement les femelles, écoulant le plus souvent les mâles en broutards dans le circuit conventionnel, avec des prix de vente souvent pénalisés pour cause danimaux trop légers car non complémentés. Produire de jeunes taurillons en AB est difficile car la part de concentrés dans la ration journalière est limitée et que le coût des concentrés biologiques est élevé. Face à cela, nombre déleveurs sengagent dans la production de veaux (veau de lait sous la mère, veau rosé, veau dAveyron...). Lautre alternative est la production de bufs, avec le problème de leur longue immobilisation sur pied et leurs besoins en place ou en stock de fourrages. Néanmoins, cette production permet de fournir une viande finie avec un minimum de concentrés. Lenjeu est souvent de réduire lâge dabattage, en valorisant au mieux le pâturage et les fourrages ou en travaillant aussi sur la génétique (doù la question des atouts possibles de races plus précoces que les races françaises). Pour éclairer ces questions, ce dossier présente les conduites menées sur deux fermes expérimentales, toutes deux en race Limousine : celle de la Ferme des Bordes qui produit des bufs lourds, tardifs (autour de 38 mois) mais valorisant bien les fourrages grossiers, et celle de la Ferme de Thorigné dAnjou, qui commercialise des bufs gras, lourds mais abattus à un peu plus de trente mois. Ce dossier présente aussi un élevage en Haute-Vienne qui commercialise tous ses mâles, soit en veaux sous la mère, soit en bufs dun peu plus de 30 mois. Le dernier cas présenté est celui dun GAEC dans le Cher qui soriente vers le veau rosé mais teste aussi la production de JB finis après un second passage à lherbe.
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Engraissement des boeufs en système économe-autonome
Vincent BROSSILLON, AuteurAprès avoir travaillé durant une dizaine dannées dans un centre comptable à Nantes, Danielle Rabaud sest installée individuellement, en 1995, sur la ferme de ses beaux-parents. Cette exploitation est située sur un territoire herbagé préservé, comportant des haies et des prairies humides. A l'arrivée de Danielle, le système de production était assez intensif : 55 vêlages sur 63 ha, dont 30 ha cultivés (rotation RGI-maïs-blé), avec engraissement des taurillons. Lexploitation nétait pas autonome en fourrages. Danielle a alors entrepris de faire évoluer le système pour mieux valoriser les prairies et pour renforcer lautonomie de son exploitation. Pour cela, elle s'est rapprochée du Grapea et du Gab et a suivi plusieurs formations. Elle est passée en bio en 2001. Sa ferme est maintenant composée de 85 ha et de 40 vaches charolaises. Elle est aidée par un apprenti ou un salarié à temps partiel. Depuis 2017, elle valorise tous les mâles en bufs, vendus à 34 mois à Unebio. Le chargement est resté identique (1,1 UGB/ha). Les bufs sont castrés à 8 ou 9 mois par un vétérinaire. Au printemps suivant, ils sortent, avec les génisses, sur des prairies gérées en pâturage tournant. Lhiver, ils sont nourris avec le méteil et les fourrages (foin et enrubannage) de la ferme.
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Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2017
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences (porté par le Pôle Bio Massif Central) issus du suivi d'un réseau de 16 fermes en bovins viande bio du Massif Central. Ces exploitations peuvent être distinguées selon trois groupes : les éleveurs de veaux lourds ou de veaux sous la mère, les éleveurs de jeunes bovins ou de bufs, et un groupe intermédiaire entre ces deux précédents systèmes. Sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovin viande, les résultats économiques de l'exploitation, les coûts de production de l'atelier bovin viande. Ces derniers sont, en moyenne, de 697 /100 kg vifs produits pour les veaux lourds et les veaux sous la mère (5 exploitations) et de 605 /100 kg vifs produits pour les jeunes bovins et les bufs (8 exploitations). A noter que ces résultats sont à relativiser du fait du nombre limité de l'échantillon.
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Grille Panse Bêtes : Bovins viande : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Michel BOUY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 8 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, maladies digestives et métaboliques en élevage, maladies digestives et métaboliques en engraissement, santé des veaux, maladies parasitaires, troubles de la mamelle, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
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Références technico-économiques : Agriculture Biologique : Région Lorraine : Bovin viande Bio Campagne 2018
Ce document présente des références technico-économiques de fermes bovines allaitantes biologiques basées en Lorraine. Ces références ont été élaborées grâce à un suivi réalisé, en 2018, par le réseau ECOBIO Viande (réseau dacquisition de références technico-économiques bio des Chambres dagriculture de Lorraine) et par les réseaux dÉlevage INOSYS. Au total, 13 fermes ont été enquêtées. Ces dernières ont, en moyenne, une SAU de 150 ha, dont les 2/3 sont occupés par des fourrages, et possèdent 54 mères pour un total de 92 UGB. Elles produisent des bufs, des génisses, des réformes, des broutards ou des veaux. Les moyennes des poids de carcasses et les prix nets sont donnés pour chacune de ces catégories danimaux, ainsi que les GMQ et les âges d'abattage moyens pour les bufs, les broutards et les veaux. Ces fermes dégagent, en moyenne, 1 250 euros de produit brut par hectare (de 634 à 1 694 /ha), avec un revenu disponible moyen de 21 289 /UTH (de 11 254 à 46 644 /UTH). En plus des données technico-économiques, ce document fournit les données dabattage sur les vaches de réforme : prix, conformation, note dengraissement Un exemple de conversion en bio d'une ferme naisseur est proposé. Il détaille également les caractéristiques de trois systèmes de production différents : Limousines en vêlages dautomne, Charolaises en vêlages dautomne et Charolaises en vêlages de printemps.
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Les boeufs en système allaitant bio : un intérêt économique indéniable sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou
Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, en Pays de la Loire, teste la valorisation de la voie mâle en Limousine bio, avec une conduite en double vêlage, et 16 bufs élevés et abattus à 31/32 mois (finition à lauge). Pour mesurer lintérêt économique des bufs, une modélisation technique et économique du système actuel a été réalisée et comparée à la simulation dun retour en système broutard (arrêt de 16 bufs pour 12 vêlages de plus). Sur la ferme, lengraissement de bufs entraîne une amélioration de la marge brute globale du système de près de 390 par buf élevé par rapport à un système naisseur. La conduite délevage des bufs est présentée (comparaison des GMQ de croissance sous la mère et dengraissement selon la période de naissance des veaux) ; ainsi que quelques repères quantitatifs pour basculer vers lengraissement de bufs (compter 1 buf en plus pour 0,75 vêlage en moins).
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Les boeufs en système allaitant bio : un intérêt économique indéniable sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou
Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurPour les systèmes bovins viande bio des Pays de la Loire, les mâles issus de troupeaux allaitants sont vendus majoritairement en broutards dans le circuit conventionnel. Pourtant, il existe un intérêt économique indéniable à valoriser au moins une partie de ces mâles en bufs bio, daprès lexpérimentation sur plusieurs années de la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, dont le système est détaillé dans larticle. Cette dernière valorise actuellement 16 bufs bio de 31 mois par an, pour 70 vêlages. Une simulation estime les effets technico-économiques dun changement vers un système tout broutard/sans buf, en gardant lobjectif dautonomie alimentaire du troupeau sur la ferme, avec pâturages et cultures. Larrêt des 16 bufs/an permettrait de réaliser 12 vêlages en plus, mais dégagerait 6 250 de marge brute en moins. Des repères sont ensuite donnés pour réussir la croissance des bufs et basculer son système vers de lengraissement, dont la réussite passe par la maîtrise des phases de croissance différenciées (optimiser la croissance sous la mère, économies en hiver, valoriser le pâturage au maximum, gérer la finition).
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Élever et finir des gros bovins viande en bio : une production valorisant l'herbe
Emmanuel DESILLES, AuteurÉleveur naisseur-engraisseur près de Montmarault (03), Bernard Dupré s'est engagé en AB en 2009. Aujourd'hui, il élève 37 vaches, la majorité de race Charolaise, et quelques vaches d'une race rustique. Son système de production repose sur 88 ha, dont 64 ha en prairies naturelles. Il veille au bien-être de ses animaux. Dans son système, l'herbe est une ressource essentielle et bien valorisée. Le taux de finition est important sur la ferme grâce à la finition, entre autres, des bufs. La commercialisation est réalisée dans la filière bio (74 % des ventes le sont en boucherie). La valorisation de l'herbe peut s'évaluer sur les 3 dernières années par l'économie en concentrés : son élevage en consomme 3 fois moins que d'autres élevages en bio du Collectif BioRéférences.
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Valoriser les mâles du troupeau allaitant biologique en boeufs jeunes et finis
J. FORTIN, Auteur ; B. DAVEAU, Auteur ; E. JOUANIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018. Trois veaux mâles allaitants bio sur quatre rejoignent le circuit conventionnel. Comparée à d'autres itinéraires de valorisation (veaux sous la mère, barons), la production de bufs semble une voie prometteuse. Cette étude vise à proposer un itinéraire technique éprouvé sappuyant sur des phases de croissance différenciées et une finition adaptée pour produire des bufs jeunes et finis, économiquement intéressants. Une synthèse des performances obtenues sur trois générations du troupeau de 70 Limousines biologiques conduit en double période de vêlages de la Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou a été réalisée. Litinéraire est appliqué comme suit : une phase délevage sous la mère optimisée, une conduite économe en hiver, la recherche dune croissance maximale au pâturage, puis une finition vers 27-32 mois. Le GMQ à lengraissement est plus élevé pour les bufs nés au printemps (1350 g/j contre 1090 g/j) en raison de la phase de pré-engraissement au pâturage. Les lots dautomne sont engraissés pendant 1 mois de plus. L'engraissement des bufs permet une amélioration de la marge brute globale du système de 390 /buf élevé par rapport à un système naisseur.
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Les 16 exploitations suivies dans le cadre du projet BioRéférences Massif Central
Cette fiche présente les résultats technico-économiques, durant la campagne 2015, de fermes biologiques en bovins viande basées dans le Massif Central. Ces données ont été collectées grâce au suivi de 16 exploitations, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour analyser leurs résultats, ces fermes ont été classées en trois grands groupes selon leur système de production : le groupe « veaux sous la mère » (4 fermes), le groupe « mixte » (4 fermes) et le groupe « bufs » (6 fermes). Au sein de ces groupes, trois circuits de commercialisation différents sont utilisés : les animaux sont, soit commercialisés via des circuits conventionnels (broutards), soit via une OP (organisation de producteurs), soit en vente directe. Afin dillustrer limpact de ces différentes stratégies sur la marge dégagée par léleveur, un premier graphique présente le prix du kilo vendu au regard de la marge brute et du circuit de distribution. Un autre graphique met en évidence la grande disparité des revenus disponibles de ces différentes fermes en fonction de leurs choix stratégiques (type de production et stratégie de commercialisation). Enfin, le coût de production moyen de chacun des 3 groupes de fermes est détaillé. Cette fiche illustre le fait que plusieurs stratégies délevage et de commercialisation peuvent conduire à une rémunération identique.
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Croisements allaitants-laitiers : Une étude sur l'intérêt de jeunes boeufs et génisses croisés
Cyrielle DELISLE, AuteurDans les élevages laitiers, certains éleveurs croisent leurs vaches Prim'Holstein avec des mâles de races à viande précoces (Limousin, Angus, Hereford). L'objectif est ensuite d'engraisser les jeunes bufs et génisses issus de ces croisements pour les abattre vers 13-15 mois. Face à l'émergence de cette pratique, Interbev Bretagne a mis en place des expérimentations, notamment pour mieux cerner la place de tels produits sur le marché de la viande bovine. Les résultats obtenus pour des veaux Limousins, Angus et Hereford sont en cours de comparaison ; une analyse organoleptique auprès des consommateurs a été réalisée ; et deux modalités d'itinéraires techniques ont été appliquées, avec des différences en termes de régime alimentaire. L'analyse des premiers résultats, sur les animaux croisés Limousin x Holstein, sont concluants. Globalement, les génisses sont plus légères mais mieux conformées que les mâles. Cet essai, réalisé sur la station expérimentale de Mauron, dans le Morbihan, n'est pas conduit en agriculture biologique.
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Elevage Bovins viande : Résultats du troupeau allaitant biologique à la ferme expérimentale des Bordes
Julie PEYRAT, Auteur ; Rémi BROCHIER, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, située à Jeu-Les-Bois dans lIndre, est engagée en AB depuis 1998 sur une partie de son exploitation. Le système bio est centré sur la production de bufs et de génisses lourdes. Ce document dresse un bilan pluriannuel (depuis 1999 dans certains cas) de divers éléments : autonomie fourragère massique, itinéraire moyen de production des bufs, performances du troupeau (reproduction, engraissement ), conduite des génisses. Ce système naisseurengraisseur avec un troupeau de 23 vaches Limousines et leur suite a besoin, par an, de 110 TMS de fourrages et 250 quintaux de concentrés. Lobjectif est dêtre autonome au maximum, mais les données présentées montrent la difficulté croissante à y parvenir. Ainsi, lautonomie en fourrage nest pas toujours atteinte, et les teneurs en matière azotée des fourrages sont parfois faibles. Si le rendement des prairies semble quelque peu diminuer entre 2001 et 2016, cest surtout limpact des aléas climatiques qui explique cette situation qui amène à lachat régulier de fourrages et/ou de luzerne déshydratée. Par ailleurs, la production de concentrés est basée depuis 2007 exclusivement sur la culture de mélanges céréales-protéagineux récoltés en grains, les cultures en pur présentant trop de variabilité, voire de mauvais résultats. Lenjeu aujourdhui est de maintenir lautonomie sur le long terme et, pour cela, certains objectifs du système, par exemple en termes de conduite du troupeau, seront à revoir pour renforcer sa durabilité et ses performances.
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Lettre Filières Viande n° 6
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurLa Lettre Filières Viande n° 6 est composée des articles suivants : - La production de bufs en race allaitante ; - Parasitisme chez les petits ruminants : quelles réponses de nos confrères européens ? ; - Les Éleveurs Bio de France ; - Les substances à base de plantes et leur utilisation en santé animale : des évolutions réglementaires nécessaires et urgentes ! ; - PAC 2014-2020 : quels soutiens à la bio dans les élevages européens ?
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Plan Alimentation Durable : L'A à Z du plat protidique durable
Le Plan Alimentation Durable 2015-2020 adopté par le Conseil de Paris le 1er juillet 2015 vise à atteindre les objectifs fixés par la municipalité pour 2020 : 50 % dalimentation durable (bio, Label Rouge, pêche durable), augmentation de la part dalimentation de saison locale et de proximité et diminution de 20 % de la part carnée. Le Conseil de Paris sest engagé, entre autres, à servir un plat végétarien hebdomadaire dans les restaurants scolaires parisiens et un plat végétarien quotidien dans les restaurants du personnel. Ce carnet a pour but daider les gestionnaires de restauration collective parisienne à atteindre progressivement les objectifs du Plan en matière de plat protidique durable, en fournissant des réponses et des conseils stratégiques et opérationnels, mais aussi des outils pratiques (fiches-recettes, listes dingrédients).
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Retour à la nature avec les bonnes vaches nourrices
Bernadette OEHEN, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Franziska HÄMMERLI, AuteurVu le prix de vente du lait biologique, lutiliser pour nourrir ses veaux peut sembler un non sens économique. Aussi nombre des veaux en élevage lait biologique sont vendus à quatre semaines en conventionnel pour être engraissées. Cet article, à travers notamment le cas de deux exploitations suisses, présente une alternative à ce système : le recours à des vaches nourrices. Premier avantage : cela limite le travail de nourrissage des veaux qui se débrouillent seuls avec leur mère dadoption qui peut ainsi nourrir deux veaux. De plus, le fait quune vache nourrice de race laitière puisse nourrir deux veaux peut être la solution pour produire plus danimaux engraissés. Bertha Mlosch et René Rickenbacher ont même fait le choix darrêter la vente de lait pour produire de la viande, sans changer le troupeau, et avec lachat de veaux auprès dautres fermes afin de produire plus danimaux, grâce au recours aux vaches nourrices. Dans la deuxième ferme, en plus des veaux issus de leur troupeau de 25 vaches, les Grieder achètent 10 à 15 jeunes veaux par an et produisent ainsi 23 bovins dengraissement vendus en filière longue et une quinzaine danimaux dédiés à la vente directe, pour moitié des veaux et pour lautre moitié des bufs de deux ans.
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Animal, viande et société : des liens qui s'effilochent : Actes du colloque : 31 mai 2016, Institut Pasteur
Pierre-Michel ROSNER, Auteur ; Philippe GUÉRIN, Auteur ; Éric BIRLOUEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Tour Matteï, 207 rue de Bercy - TSA 41309, 75 564, FRANCE) : CIV - Viande, Sciences et Société | 2016Le Centre dInformation des Viandes est une association de Loi 1901 qui a pour mission de contribuer, sur une base scientifique, à la connaissance et à la mise en débat des questions sociétales relevant des filières élevage et viande (buf, veau, agneau, chèvre, porc, viande chevaline et produits tripiers). Ce document rend compte des interventions prononcées à loccasion du colloque "Viande, animal et société : des liens qui seffilochent", qui sest tenu en mai 2016, à Paris, en présence de 300 personnes. Les interventions sont classées en trois grandes parties : - Trois analyses sur la place que les hommes font aux animaux délevage et à leur viande dans notre société ; - Dans quelle mesure lévolution de nos liens aux animaux délevage et à la viande influe-t-elle sur les pratiques des consommateurs et de la distribution ? ; - Des animaux et des hommes, de nouvelles frontières à établir ?
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Dossier : Elevage bovin allaitant
C. BOUCHER, Auteur ; Marie-Cécile SEIGLE-BUYAT, Auteur ; Camille PEYRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des témoignages de conseillers, dacteurs de laval ou dagriculteurs, aborde les facteurs clés à retenir sur lélevage bovin allaitant bio. Ce dernier est une production en développement (+ 15 % du nombre des abattages entre 2013 et 2014), en lien avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Si les perspectives sont bonnes, léleveur doit néanmoins veiller à bien mûrir son projet, par exemple au moment de la conversion. En Rhône-Alpes, pour aider les nouveaux éleveurs bio, les acteurs du développement peuvent apporter le conseil nécessaire, notamment à travers le diagnostic de conversion. La question de lautonomie alimentaire est aussi fondamentale, en lien avec la recherche dune bonne valorisation de la ressource fourragère. Ceci est particulièrement important du fait dun autre enjeu majeur pour cette production : la finition. En effet, pour aller au bout de la démarche bio, mais aussi améliorer ses revenus, la finition dun maximum danimaux en bio est un plus, à condition de produire des animaux finis de qualité, répondant aux besoins de la filière, avec une bonne autonomie de lexploitation. Diverses options soffrent à léleveur : finition des vaches de réforme, veaux rosés, bufs, circuit court, circuit long. Les témoignages repris ici illustrent cette diversité, mais soulignent aussi limportance danticiper, notamment en filière longue. Ainsi, avant même la fin de sa conversion, il faut avoir préparé sa commercialisation. De même, des acteurs de laval, notamment à travers des primes, incitent les producteurs à anticiper sur la sortie de leurs animaux, le tout pour permettre un développement harmonieux de la filière.
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Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
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Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2014
Cette synthèse donne les résultats techniques et économiques de la campagne 2014 des 16 exploitations en bovins viande bio suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central. Sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovin viande, les résultats économiques de l'exploitation, les coûts de production de l'atelier bovin viande.
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Is there a future for organic production in high ecological value ecosystems ?
A. HORRILLO, Auteur ; M. ESCRIBANO, Auteur ; F. J. MESIAS, Auteur ; ET AL., AuteurDans le Sud-Ouest de l'Espagne et au Portugal, les dehesas sont des systèmes agro-sylvo-pastoraux traditionnels. Les troupeaux y pâturent dans de grands parcours arborés. Ces systèmes se démarquent par leurs fortes valeurs environnementale et socio-économique, et l'élevage y joue un rôle essentiel pour leur préservation. Cette étude analyse le potentiel de ces systèmes traditionnels à se convertir à l'agriculture biologique, en se focalisant sur le cas des élevages de bufs. Un panel de 47 experts des institutions publiques, de l'agriculture, des organismes de recherche, des organismes agricoles et des entreprises, a été réuni. Parmi les aspects étudiés, figurent l'évolution du système de production, la commercialisation des produits et les effets, positifs ou négatifs, que peuvent engendrer les mesures agro-environnementales de la PAC. Ainsi, des éléments pouvant entraver le passage d'une ferme traditionnelle à l'AB ont été identifiés, comme le risque de stagnation des ventes, le manque d'autonomie alimentaire pour les troupeaux, ou encore la difficulté d'accéder à des abattoirs certifiés en AB. La mise en place de subventions, une meilleure commercialisation et l'augmentation des prix du marché pourraient permettre de garantir la continuité des exploitations concernées. Par ailleurs, le passage à l'AB de ces systèmes devrait se traduire par une augmentation des externalités positives de l'agriculture locale, permettant d'améliorer la préservation des dehesas traditionnelles.
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La viande bio pour la transformation est très recherchée. Deux possibilités.
Eric MEILI, Auteur ; Franz J. STEINER, AuteurEn Suisse, pour répondre à la demande en viande biologique importante, deux possibilités sont étudiées avec leurs plus et leurs moins : lengraissement de vaches de réforme ou encore la production de bufs issus des veaux mâles de vaches laitières. Lengraissement de vaches de réforme (toutes races) peut être un débouché pour les vaches issues de son élevage ou encore un éleveur peut se spécialiser dans la finition de tels animaux (avec alors achat danimaux à engraisser). Lengraissement de vieilles vaches demande du doigté et lanimal doit être en bonne santé. Mais les prix actuels sont bons et lengraissement peut se faire sans concentrés, à partir de fourrages de qualité. Lengraissement de bufs à partir de veaux mâles bio issus de races laitières (sauf les races laitières "extrêmes") est aussi en développement. Facile, les animaux étant peu exigeants côté alimentation, cela peut être un moyen de valoriser tous ses animaux en bio si on est en production laitière. Ceci peut être aussi intéressant pour des fermes en grandes cultures sans bétail, car cela permet de valoriser les fourrages produits dans les rotations, dapporter du fumier, de créer un nouveau produit à valoriser très demandé, voire dans certains cas, de bénéficier daides.
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L'agriculture biologique en viande bovine : Pays de la Loire - Deux-Sèvres
Baptiste BUCZINSKI, Auteur ; Hubert FILATRE, Auteur ; Bertrand GALISSON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce dossier comporte un document de 4 pages (présentant notamment les principaux chiffres en bovins viande bio en Pays de la Loire - Deux-Sèvres et en France, la réglementation en élevage bovin viande bio et les aides publiques à l'AB en 2015), ainsi que 4 fiches : - Une conversion réussie en viande bovine ; - Naisseur en agriculture biologique ; - Naisseur engraisseur veaux de lait sous la mère en agriculture biologique ; - Produire des bufs en agriculture biologique.
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Caractérisation de l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants biologiques d'Auvergne
Bien qu'en élevage bovin viande biologique il n'y ait pas de débouchés pour les animaux maigres, ces derniers sont peu nombreux à être engraissés. Ainsi, 70 % des mâles ne sont pas valorisés dans la filière biologique. Pourtant, la demande pour des bovins bio engraissés existe. L'étude qui fait l'objet de ce mémoire d'ingénieur agronome s'est penchée sur la filière auvergnate, à travers une enquête sur quinze élevages de la région qui valorisent leurs animaux dans la filière bio. Des metteurs en marché ont également été rencontrés. L'objectif était d'apporter des éléments techniques et économiques sur l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants bio d'Auvergne, en vue de développer l'engraissement. Différentes stratégies de valorisation (100 % veaux, 80 % bufs, 70 % veaux + 30 % gros bovins), associées à des profils d'élevages différents, ont pu être mises en évidence.
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L'élevage du boeuf en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage du buf en agriculture biologique" et traite des points suivants : - La production de bufs de race allaitante en agriculture biologique ; - La position de la filière ; - La conduite technique : Le choix des mâles ; La castration ; La conduite technique ; Repères de croissance des bufs nés en automne ; Repères de croissance des bufs nés au printemps ; - Courbe de croissance bufs nés au printemps ; - Courbe de croissance bufs nés en automne.
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Un nouveau "contrat boeuf" à UNEBIO pour la valorisation des mâles en bio
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurL'engraissement des mâles est une piste pour assurer une valorisation des broutards bio qui partent dans le circuit conventionnel. C'est pourquoi l'Union des éleveurs bio (UNEBIO) a lancé un "contrat boeuf", début 2015, visant à garantir une valorisation des bufs contractualisés 100% en bio, et une plus-value de 0.10 / kg pour les bufs qui répondront à un ensemble défini de critères qualitatifs au moment de l'abattage. Le contrat est établi entre l'éleveur et la société UNEBIO.