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Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viandes bio sur le Massif Central
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Rédigées dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, ces quatre fiches synthétisent, sous forme de graphiques, les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine bio (âge, poids carcasse, conformation et état d'engraissement des bovins) pour les quatre catégories d'animaux (bufs, génisses, vaches et veaux), qu'ils soient de race allaitante ou laitière. Les données proviennent d'enquêtes, réalisées en 2018 par des partenaires du projet, sur ladéquation offre-demande en viande bovine bio, auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. En face des attentes des opérateurs, les données effectives d'abattage sont présentées.
Bovins allaitants : Produire du buf bio : une alternative à la production de broutards ?
Lise FABRIÈS, AuteurEn 2018, seuls 3 % des mâles bovins biologiques étaient valorisés en bufs (contre 43 % en broutards exportés, 44 % en jeunes bovins, 7 % en veaux de boucherie...). Quels avantages à mettre en place un atelier naisseur-engraisseur ? Pour Michel et Pierre Besson, éleveurs en AB depuis 2016 dans le Cantal, cest une solution pour engraisser tous les animaux, sans vendre de broutards hors des circuits bio. Pour sadapter au mieux aux demandes de la filière (besoin de bufs de 400 à 480 kg pour 30 à 38 mois dâge, avec une conformation R=/+ et une finition de 3), ces éleveurs ont aussi fait évoluer leur cheptel. Ils ont introduit de lAngus avec leurs Limousines pour obtenir des carcasses plus légères et des animaux plus précoces, tout en diminuant le nombre de vêlages, mais un nombre d'UGB constant. Des données économiques (INRAE et Institut de lElevage) de 2018 montrent quun système naisseur-engraisseur est un peu plus rentable quun système broutards classique. Cette production demande une autonomie alimentaire importante, de bien valoriser lherbe et le pâturage, davoir de la trésorerie en période de transition (compensable par la vente de vaches dont le nombre diminue pour rester à un niveau dUGB constant), ou encore d'avoir des bâtiments adaptés, avec assez de place pour loger tous les animaux en période dhivernage. Néanmoins, produire des bufs est peu exigeant en main duvre, avec un temps de travail moins important quen broutards (avec le même nombre d'UGB), hors phase de finition.
Complémentation des animaux à la pâture : Un choix à raisonner
Nicolas DESMARIS, AuteurUn éleveur peut choisir de complémenter ses animaux à la pâture : cela peut permettre de réduire la durée de finition ou de compenser une herbe moindre en qualité ou/et en quantité. Cela doit être alors un choix raisonné, selon ses objectifs techniques et économiques, son système, lherbe disponible ou encore les animaux produits. Par exemple, la complémentation peut avoir un effet marqué chez les veaux, mais il semble intéressant de ny recourir que si la croissance permise par lherbe ne correspond pas aux objectifs attendus. De même, pour les bufs, cette pratique nest à envisager que si la ressource en herbe devient limitante. Dans tous les cas, et surtout en systèmes bovins allaitants biologiques où la part de lherbe est importante, la priorité est une bonne gestion de cette dernière, par le pâturage tournant par exemple.
Dossier : Bovins Bio : Des pistes pour réussir lengraissement
Lucie POUCHARD, AuteurLa production de viande bovine biologique continue à se développer avec, par exemple, 5 % du troupeau allaitant français engagé en AB en 2019. Or, la finition rencontre certaines contraintes techniques en bio, notamment à cause du prix élevé des concentrés, ce qui incite à favoriser les ressources produites sur la ferme. Aussi, finir en bio sous-entend une gestion rigoureuse de lherbe, aussi bien pâturée que récoltée, comme le montre le témoignage de Jérôme Maugeais, naisseur-engraisseur dans le Maine-et-Loire, qui engraisse tous ses animaux pour la vente en filière longue, tout en étant autonome au niveau alimentaire. Cela demande aussi dadapter sa production au potentiel de son exploitation. La question de lâge à labattage est également à prendre en compte pour s'en sortir économiquement. La Ferme expérimentale de Thorigné-dAnjou a analysé les données recueillies sur 356 vaches limousines élevées en AB et suivies de 2000 à 2015. Les résultats obtenus montrent, en plus de fortes variations individuelles dans les performances des animaux, quengraisser des vaches de plus de six ans est moins rentable : « Les derniers kilos coûtent cher à produire ». Par ailleurs, produire des carcasses plus légères est une piste à étudier, même si les filières traditionnelles peinent à valoriser les plus légères. Avoir des animaux plus précoces serait une solution pour faciliter la finition en AB, soit grâce au croisement (par ex. avec de lAngus, piste étudiée sur la Ferme de Thorigné, mais aussi par lINRAE sur le site expérimental de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme), soit en faisant évoluer la génétique des races françaises, sélectionnées aujourdhui plutôt pour produire des broutards qui partent à l'engraissement à l'exploitation.
Dossier : Veaux mâles
Jean-François DEGLORIE, Auteur ; Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ; Paul-Marie AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe devenir des veaux mâles laitiers dans la filière biologique devient un sujet de préoccupation. L'absence de débouchés est un problème, peut-être plus éthique qu'économique. Dans la majorité des cas, ces veaux sont orientés vers des élevages conventionnels de type industriel. Pourtant, la viande issue du cheptel laitier offre des réponses très pertinentes aux défis écologiques actuels. Alors, pourquoi cette question a-t-elle du mal à progresser ? La réponse est complexe, tenant à la fois du politique et du culturel. Pour comprendre les enjeux et tenter de saisir toute la complexité du sujet des veaux mâles en élevage laitier bio, ce dossier alterne interviews de scientifiques et témoignages d'éleveurs qui ont mis en place des ateliers de valorisation de ces animaux.
Dossier Viande Bio : La viande bio ignore la crise
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande bovine biologique suit la tendance générale de lAB et continue donc son développement. La crise de la Covid 19 a plutôt conforté lengouement pour la bio, même si les données statistiques 2020 ne sont pas encore connues : il faudra notamment voir léventuel impact de la crise économique prévue pour lautomne. Ce dossier, après un retour sur les chiffres relatifs à la croissance de lAB, présente une interview croisée des responsables du Synabio, de la FNAB et de lAgence Bio, pour qui le développement de cette agriculture se poursuivra, avec parmi les points-clés, la question des aides publiques, la place de lAB dans la future PAC ou encore le risque de décroissance de la démographie agricole dans les prochaines années. Par ailleurs, des références technico-économiques issues du Massif Central montrent la diversité des systèmes allaitants biologiques, avec des stratégies de commercialisation elles aussi diverses, pouvant associer vente directe et circuit long, et plusieurs productions (veaux, génisses, bufs ). Cest ce quillustre notamment lexploitation bio corrézienne du GAEC des Gariolles, qui associe plusieurs ateliers (noix, volailles ) à la production de viande qui représente plus de 50% de son chiffre daffaires global. Elle produit notamment des veaux rosés, commercialisés en vente directe ou par le biais de la Société coopérative agricole Le Pré Vert. Cette dernière, en 100 % bio, sest largement développée ces 20 dernières années en diversifiant ses débouchés, notamment la restauration hors domicile. Enfin, ce dossier revient sur un des enjeux techniques clés en viande bovine biologique : la production danimaux finis plus jeunes (difficulté avec les races allaitantes françaises en limitant la consommation de concentrés ; croisement avec de lAngus testé sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou).
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2018
Cette synthèse présente les principales références technico-économiques collectées dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Bio Massif Central, pour 16 élevages de bovins viande biologiques du Massif Central sur la campagne agricole 2018. Ces 16 exploitations peuvent être distinguées selon trois groupes : les éleveurs de veaux lourds ou de veaux sous la mère, les éleveurs de jeunes bovins ou de bufs, et un groupe intermédiaire entre ces deux systèmes. Dans cette synthèse, sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovins viande, les résultats économiques de l'exploitation et les coûts de production de l'atelier bovins viande. Les résultats pluriannuels de cet échantillon d'exploitations, pour les campagnes 2014 à 2018, sont également présentés, permettant ainsi de suivre l'évolution de ces fermes sur cinq ans.
Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2019
Lucie ALLART, Auteur ; Stéphane BRISSON, Auteur ; Lucille BOUCHER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Cette synthèse présente les poids et prix de vente des bovins commercialisés sur le bassin Charolais en 2019. Elle compile ainsi plus de 657 000 données commerciales fournies par des opérateurs, pour les broutards, les jeunes bovins, les vaches allaitantes et les génisses finies. Pour ce qui concerne les animaux élevés en agriculture biologique, leur nombre a augmenté entre 2018 et 2019 et les prix sont restés stables : 4,31 /kg pour les vaches finies, 4,56 /kg pour les génisses finies et 4,37 /kg pour les bufs, en moyenne, sur 2019.
Production danimaux issue des cheptels bio : Résumé de létude - Septembre 2020
A partir de lanalyse croisée de différentes bases de données, cette étude a analysé, pour 96 % des exploitations en AB ayant, de 2010 à 2018, des bovins (laitiers et allaitants), quels animaux étaient produits et leur devenir. Létude montre notamment que la production est dynamique et en progression, pour atteindre 37 000 tonnes équivalent carcasse danimaux finis en 2018 (contre 15 000 en 2010). Cependant, il existe une importante « fuite » danimaux issus de ces cheptels vers les filières conventionnelles : en 2018, 142 000 bovins produits en AB ont quitté la filière bio (ex. vente de broutards bio en conventionnel), chiffre à rapporter aux 129 000 bêtes issues de ces mêmes élevages et abattues la même année. Par ailleurs, en synthèse, on peut retenir que les bovins abattus en AB ont, globalement, des poids moyens inférieurs à ceux obtenus en conventionnel, avec aussi une proportion plus forte danimaux maigres et de conformation inférieure, en lien avec la difficulté rencontrée en bio pour la phase de finition. On peut aussi noter quil est produit plus de bufs en bio pour le cheptel allaitant (11 % des mâles vs 3 %) ; que lengraissement de jeunes bovins est largement minoritaire en bio (ex. 6 % des bovins bio allaitants vs 41 % en conventionnel) ; que la finition de génisses de boucherie est moins répandue en AB ou encore que les veaux finis en allaitant sont plus représentés en bio, avec un âge dabattage plus vieux. Autre résultat : le croisement est plus fréquent parmi les éleveurs laitiers bio, avec un tiers des naissances en 2018, vs 18.3% en conventionnel. Les résultats de cette étude sont autant déléments pouvant aider à identifier de possibles leviers daction pour augmenter la production de viande bio, au-delà de la simple augmentation des cheptels suite aux conversions, toujours en progression depuis 2018.
Production de boeufs bio dans le Massif Central en 2017
AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE, Auteur ; COOP DE FRANCE RHÔNE-ALPES AUVERGNE, Auteur ; INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2020Réalisée dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, cette fiche synthétise les résultats d'une étude menée, en 2018, sur l'offre en bufs bio sur le Massif Central. Les résultats proviennent denquêtes réalisées auprès dopérateurs économiques du Massif Central, sur leurs données de 2017. Léchantillon analysé, denviron 750 têtes, est composé en majorité de bufs de races Charolaise (39 %) et Limousine (33%), à 9 % de races mixtes et laitières, à 7 % de races viandes et rustiques, et à 12 % de croisés laitiers. Les conformations et les notes détat dengraissement des bufs à labattage sont présentées, ainsi que des observations des acteurs de la filière. Pour les bufs, il est recommandé de viser les notes U3 et R3, pour des animaux de 360 à 450 kg. Deux graphiques indiquent les prix constatés des bufs bio issus de léchantillon 2017, ainsi que leur évolution sur lannée. Ils montrent une variation selon létat dengraissement, la conformation, la saisonnalité et la planification. Le prix médian constaté, tous états corporels confondus, varie de 4,25 à 4,52 pour les bufs charolais, et de 4,41 à 5,01 pour les races rustiques.
Réseau Bio Massif Central : - Finir femelles et mâles en bio ; - Intérêt d'engraisser les mâles
Ces deux posters ont été réalisés à l'occasion du Rendez-vous Tech&Bio Élevage qui s'est tenu les 9 et 10 septembre 2020 en Bourgogne-Franche-Comté. Ils présentent une partie des résultats obtenus pour la filière Bovins viande, dans le cadre du projet BioRéférences piloté par le Pôle Bio Massif Central. Ce projet réalise, entre autres, depuis la campagne 2014, le suivi de 70 fermes de ruminants bio sur le Massif Central, parmi lesquelles une quinzaine en bovins viande. Sont décrits les principaux résultats technico-économiques obtenus : prix au kg vendu, soldes disponibles, coûts de production..., pour trois types de systèmes de production : producteurs de veaux, producteurs diversifiés, producteurs de bufs ou de jeunes bovins. Un zoom sur les résultats des naisseurs-engraisseurs de veaux et de bufs ou de jeunes bovins est présenté.
Un système bio productif et rentable
Sophie BOURGEOIS, AuteurDavid Gélineau sétait installé en GAEC avec ses deux frères, en vaches allaitantes, dans le Maine-et-Loire. En 2014, il a fait le choix de se séparer du GAEC et a entamé une conversion à lagriculture biologique. Il a alors réduit son troupeau (65 vaches Limousines) et il est progressivement passé à un système basé sur la production de bufs. Ces derniers sont vendus en direct, via une Amap située près dAngers. David Gélineau conduit son troupeau de manière rigoureuse afin de limiter les UGB improductifs : lIVV est autour de 365 jours et le taux de mortalité des veaux est inférieur à 5 %. Cet éleveur fait également très attention à la gestion de ses prairies et effectue du pâturage tournant. Sa SAU de 160 ha est composée de 104 ha de prairies naturelles, 25 ha de prairies temporaires multi-espèces, 5 ha de trèfle violet, 10 ha de luzerne et 16 ha de mélanges céréales-protéagineux. Par ailleurs, il possède peu de matériel propre, mais travaille beaucoup en Cuma ou achète en copropriété. Il veille également à ce que son rapport EBE/produit brut reste au-dessus de 50 % et à disposer de plus de 2 500 /mois de prélèvements privés.
Les systèmes naisseurs-engraisseurs en élevage bovin bio, un modèle éthiquement responsable pour nos filières
Myriam LOLOUM, Auteur ; Blandine MASSOT, Auteur ; Hervé MOINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa gestion des veaux mâles nés dans les élevages laitiers biologiques, et plus particulièrement leur difficile valorisation en bio, pose de nombreuses questions éthiques. Le sujet, abordé précédemment dans le dossier "Veaux mâles" publié dans la Voix Biolactée n°99 de mars 2020, a encore du mal à progresser. Pourtant, comme le montrent les initiatives présentées par le groupement de producteurs Unébio et par deux éleveurs laitiers, des solutions plus éthiques, écologiques et favorables à une cohérence globale des systèmes d'élevage existent. Unébio a mis en place, en 2015, un contrat Buf. Cette garantie d'enlèvement des bufs, sous trois conditions principales, vise à encourager les éleveurs bovins laitiers et allaitants à valoriser leurs mâles en AB. Sur leurs élevages laitiers situés respectivement dans le Maine-et-Loire et en Normandie, les associés de l'EARL Bureau et de l'EARL Mercher élèvent quelques veaux sous la mère ou sous une vache nourrice, ainsi que des bufs. Leurs démarches et les résultats techniques, économiques et éthiques qu'ils en retirent sont présentés. Outre la meilleure valorisation des mâles, cette démarche a par exemple permis à l'EARL Bureau de faire face au dispositif de réduction des volumes de lait sur le 2ème trimestre, mis en place par Biolait en 2019 pour mieux gérer l'afflux de lait bio (baisse de 10 % du lait livré).
Les 17 exploitations suivies dans le cadre du projet BioRéférences
Cette fiche présente les résultats technico-économiques, durant la campagne 2017, de fermes biologiques en bovins viande du Massif Central. Ces données ont été collectées grâce à au suivi de 17 exploitations, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour analyser les résultats, ces fermes ont été classées en trois grands groupes selon leur système de production : le groupe « veaux sous la mère » (5 fermes), « mixte » (4 fermes) et « bufs » (8 fermes). Cette fiche présente les grandes caractéristiques de ces groupes : SAU, surface en herbe, nombre de vêlages, nombre dUGB, production de viande vive/UGB, productivité animale, kilos de concentrés/UGB Certaines de ces données sont comparées à celles obtenues, en 2014, dans le cadre du même suivi réalisé par le collectif BioRéférences. Cette fiche présente également le coût de production moyen 2017 pour les groupes « veaux sous la mère » et « boeufs ». Globalement, la productivité par UGB sest maintenue depuis 2014, elle a même progressé en système bufs. En revanche, lautonomie alimentaire des exploitations doit être préservée.
20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.