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Plan Alimentation Durable : L'A à Z du plat protidique durable
Le Plan Alimentation Durable 2015-2020 adopté par le Conseil de Paris le 1er juillet 2015 vise à atteindre les objectifs fixés par la municipalité pour 2020 : 50 % dalimentation durable (bio, Label Rouge, pêche durable), augmentation de la part dalimentation de saison locale et de proximité et diminution de 20 % de la part carnée. Le Conseil de Paris sest engagé, entre autres, à servir un plat végétarien hebdomadaire dans les restaurants scolaires parisiens et un plat végétarien quotidien dans les restaurants du personnel. Ce carnet a pour but daider les gestionnaires de restauration collective parisienne à atteindre progressivement les objectifs du Plan en matière de plat protidique durable, en fournissant des réponses et des conseils stratégiques et opérationnels, mais aussi des outils pratiques (fiches-recettes, listes dingrédients).
Retour à la nature avec les bonnes vaches nourrices
Bernadette OEHEN, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Franziska HÄMMERLI, AuteurVu le prix de vente du lait biologique, lutiliser pour nourrir ses veaux peut sembler un non sens économique. Aussi nombre des veaux en élevage lait biologique sont vendus à quatre semaines en conventionnel pour être engraissées. Cet article, à travers notamment le cas de deux exploitations suisses, présente une alternative à ce système : le recours à des vaches nourrices. Premier avantage : cela limite le travail de nourrissage des veaux qui se débrouillent seuls avec leur mère dadoption qui peut ainsi nourrir deux veaux. De plus, le fait quune vache nourrice de race laitière puisse nourrir deux veaux peut être la solution pour produire plus danimaux engraissés. Bertha Mlosch et René Rickenbacher ont même fait le choix darrêter la vente de lait pour produire de la viande, sans changer le troupeau, et avec lachat de veaux auprès dautres fermes afin de produire plus danimaux, grâce au recours aux vaches nourrices. Dans la deuxième ferme, en plus des veaux issus de leur troupeau de 25 vaches, les Grieder achètent 10 à 15 jeunes veaux par an et produisent ainsi 23 bovins dengraissement vendus en filière longue et une quinzaine danimaux dédiés à la vente directe, pour moitié des veaux et pour lautre moitié des bufs de deux ans.
Animal, viande et société : des liens qui s'effilochent : Actes du colloque : 31 mai 2016, Institut Pasteur
Pierre-Michel ROSNER, Auteur ; Philippe GUÉRIN, Auteur ; Éric BIRLOUEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Tour Matteï, 207 rue de Bercy - TSA 41309, 75 564, FRANCE) : CIV - Viande, Sciences et Société | 2016Le Centre dInformation des Viandes est une association de Loi 1901 qui a pour mission de contribuer, sur une base scientifique, à la connaissance et à la mise en débat des questions sociétales relevant des filières élevage et viande (buf, veau, agneau, chèvre, porc, viande chevaline et produits tripiers). Ce document rend compte des interventions prononcées à loccasion du colloque "Viande, animal et société : des liens qui seffilochent", qui sest tenu en mai 2016, à Paris, en présence de 300 personnes. Les interventions sont classées en trois grandes parties : - Trois analyses sur la place que les hommes font aux animaux délevage et à leur viande dans notre société ; - Dans quelle mesure lévolution de nos liens aux animaux délevage et à la viande influe-t-elle sur les pratiques des consommateurs et de la distribution ? ; - Des animaux et des hommes, de nouvelles frontières à établir ?
Dossier : Elevage bovin allaitant
C. BOUCHER, Auteur ; Marie-Cécile SEIGLE-BUYAT, Auteur ; Camille PEYRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des témoignages de conseillers, dacteurs de laval ou dagriculteurs, aborde les facteurs clés à retenir sur lélevage bovin allaitant bio. Ce dernier est une production en développement (+ 15 % du nombre des abattages entre 2013 et 2014), en lien avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Si les perspectives sont bonnes, léleveur doit néanmoins veiller à bien mûrir son projet, par exemple au moment de la conversion. En Rhône-Alpes, pour aider les nouveaux éleveurs bio, les acteurs du développement peuvent apporter le conseil nécessaire, notamment à travers le diagnostic de conversion. La question de lautonomie alimentaire est aussi fondamentale, en lien avec la recherche dune bonne valorisation de la ressource fourragère. Ceci est particulièrement important du fait dun autre enjeu majeur pour cette production : la finition. En effet, pour aller au bout de la démarche bio, mais aussi améliorer ses revenus, la finition dun maximum danimaux en bio est un plus, à condition de produire des animaux finis de qualité, répondant aux besoins de la filière, avec une bonne autonomie de lexploitation. Diverses options soffrent à léleveur : finition des vaches de réforme, veaux rosés, bufs, circuit court, circuit long. Les témoignages repris ici illustrent cette diversité, mais soulignent aussi limportance danticiper, notamment en filière longue. Ainsi, avant même la fin de sa conversion, il faut avoir préparé sa commercialisation. De même, des acteurs de laval, notamment à travers des primes, incitent les producteurs à anticiper sur la sortie de leurs animaux, le tout pour permettre un développement harmonieux de la filière.
Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
Les exploitations en viande bovine en agriculture biologique du Massif Central - Résultats campagne 2014
Cette synthèse donne les résultats techniques et économiques de la campagne 2014 des 16 exploitations en bovins viande bio suivies dans le cadre du projet BioRéférences, porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central. Sont notamment présentés : les structures des exploitations suivies, les résultats technico-économiques de l'atelier bovin viande, les résultats économiques de l'exploitation, les coûts de production de l'atelier bovin viande.
Is there a future for organic production in high ecological value ecosystems ?
A. HORRILLO, Auteur ; M. ESCRIBANO, Auteur ; F. J. MESIAS, Auteur ; ET AL., AuteurDans le Sud-Ouest de l'Espagne et au Portugal, les dehesas sont des systèmes agro-sylvo-pastoraux traditionnels. Les troupeaux y pâturent dans de grands parcours arborés. Ces systèmes se démarquent par leurs fortes valeurs environnementale et socio-économique, et l'élevage y joue un rôle essentiel pour leur préservation. Cette étude analyse le potentiel de ces systèmes traditionnels à se convertir à l'agriculture biologique, en se focalisant sur le cas des élevages de bufs. Un panel de 47 experts des institutions publiques, de l'agriculture, des organismes de recherche, des organismes agricoles et des entreprises, a été réuni. Parmi les aspects étudiés, figurent l'évolution du système de production, la commercialisation des produits et les effets, positifs ou négatifs, que peuvent engendrer les mesures agro-environnementales de la PAC. Ainsi, des éléments pouvant entraver le passage d'une ferme traditionnelle à l'AB ont été identifiés, comme le risque de stagnation des ventes, le manque d'autonomie alimentaire pour les troupeaux, ou encore la difficulté d'accéder à des abattoirs certifiés en AB. La mise en place de subventions, une meilleure commercialisation et l'augmentation des prix du marché pourraient permettre de garantir la continuité des exploitations concernées. Par ailleurs, le passage à l'AB de ces systèmes devrait se traduire par une augmentation des externalités positives de l'agriculture locale, permettant d'améliorer la préservation des dehesas traditionnelles.
La viande bio pour la transformation est très recherchée. Deux possibilités.
Eric MEILI, Auteur ; Franz J. STEINER, AuteurEn Suisse, pour répondre à la demande en viande biologique importante, deux possibilités sont étudiées avec leurs plus et leurs moins : lengraissement de vaches de réforme ou encore la production de bufs issus des veaux mâles de vaches laitières. Lengraissement de vaches de réforme (toutes races) peut être un débouché pour les vaches issues de son élevage ou encore un éleveur peut se spécialiser dans la finition de tels animaux (avec alors achat danimaux à engraisser). Lengraissement de vieilles vaches demande du doigté et lanimal doit être en bonne santé. Mais les prix actuels sont bons et lengraissement peut se faire sans concentrés, à partir de fourrages de qualité. Lengraissement de bufs à partir de veaux mâles bio issus de races laitières (sauf les races laitières "extrêmes") est aussi en développement. Facile, les animaux étant peu exigeants côté alimentation, cela peut être un moyen de valoriser tous ses animaux en bio si on est en production laitière. Ceci peut être aussi intéressant pour des fermes en grandes cultures sans bétail, car cela permet de valoriser les fourrages produits dans les rotations, dapporter du fumier, de créer un nouveau produit à valoriser très demandé, voire dans certains cas, de bénéficier daides.
L'agriculture biologique en viande bovine : Pays de la Loire - Deux-Sèvres
Baptiste BUCZINSKI, Auteur ; Hubert FILATRE, Auteur ; Bertrand GALISSON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce dossier comporte un document de 4 pages (présentant notamment les principaux chiffres en bovins viande bio en Pays de la Loire - Deux-Sèvres et en France, la réglementation en élevage bovin viande bio et les aides publiques à l'AB en 2015), ainsi que 4 fiches : - Une conversion réussie en viande bovine ; - Naisseur en agriculture biologique ; - Naisseur engraisseur veaux de lait sous la mère en agriculture biologique ; - Produire des bufs en agriculture biologique.
Caractérisation de l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants biologiques d'Auvergne
Bien qu'en élevage bovin viande biologique il n'y ait pas de débouchés pour les animaux maigres, ces derniers sont peu nombreux à être engraissés. Ainsi, 70 % des mâles ne sont pas valorisés dans la filière biologique. Pourtant, la demande pour des bovins bio engraissés existe. L'étude qui fait l'objet de ce mémoire d'ingénieur agronome s'est penchée sur la filière auvergnate, à travers une enquête sur quinze élevages de la région qui valorisent leurs animaux dans la filière bio. Des metteurs en marché ont également été rencontrés. L'objectif était d'apporter des éléments techniques et économiques sur l'engraissement des mâles dans les élevages bovins allaitants bio d'Auvergne, en vue de développer l'engraissement. Différentes stratégies de valorisation (100 % veaux, 80 % bufs, 70 % veaux + 30 % gros bovins), associées à des profils d'élevages différents, ont pu être mises en évidence.
L'élevage du boeuf en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage du buf en agriculture biologique" et traite des points suivants : - La production de bufs de race allaitante en agriculture biologique ; - La position de la filière ; - La conduite technique : Le choix des mâles ; La castration ; La conduite technique ; Repères de croissance des bufs nés en automne ; Repères de croissance des bufs nés au printemps ; - Courbe de croissance bufs nés au printemps ; - Courbe de croissance bufs nés en automne.
Un nouveau "contrat boeuf" à UNEBIO pour la valorisation des mâles en bio
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurL'engraissement des mâles est une piste pour assurer une valorisation des broutards bio qui partent dans le circuit conventionnel. C'est pourquoi l'Union des éleveurs bio (UNEBIO) a lancé un "contrat boeuf", début 2015, visant à garantir une valorisation des bufs contractualisés 100% en bio, et une plus-value de 0.10 / kg pour les bufs qui répondront à un ensemble défini de critères qualitatifs au moment de l'abattage. Le contrat est établi entre l'éleveur et la société UNEBIO.
Polyculture élevage : Une porte ouverte réussie au GAEC La Ferme des Bourettes
Marianne PHILIT, Auteur ; Jean-Claude MARTIN, AuteurLe GAEC La Ferme des Bourettes, dans le Rhône, a ouvert ses portes aux visiteurs, soit une douzaine d'éleveurs, le 16 octobre 2014, à l'occasion de la Quinzaine de la Bio. Les deux associés, Magali et Mathieu Razi, valorisent l'ensemble de leurs veaux en bufs bio, commercialisés en vente directe. Pour optimiser l'autonomie de l'élevage, les prairies temporaires courtes et en association graminées-légumineuses ont remplacé le maïs.
Thorigné d'Anjou : ferme expérimentale AB spécialisée en ruminants
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, mise en place en 1998, à l'initiative de la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire, est conduite entièrement en agriculture biologique. Ses 137 hectares de SAU et les 115 UGB de son troupeau de bovins allaitants (race Limousine) participent activement à la recherche en AB, et au transfert des connaissances ainsi produites. Du côté des productions végétales, l'assolement compte surtout des surfaces fourragères, avec quatre axes de recherche : - les prairies à flore variée ; - les associations céréales-protéagineux récoltées en grain et en fourrages ; - l'implantation de prairies sous couverts d'associations céréales-protéagineux semées à l'automne ; - les légumineuses de fauche. Du côté du troupeau, les expérimentations portent sur : - l'alimentation hivernale du couple mère-veau conduit en vêlage d'automne ; - la conduite du couple mère-veau en pâturage tournant ; - la production de bufs de 30-32 mois ; - la maîtrise de la finition des femelles ; - le rythme de croissance des génisses destinées à un vêlage à 30 mois.
Engraisser et valoriser ses bovins mâles dans la filière viande bio
Guillaume LE JAL, Auteur ; Aurèle DE PREAUMONT, Auteur ; Blandine MASSOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014De nombreux veaux mâles produits dans les structures allaitantes biologiques ne sont pas valorisés dans la filière biologique et poursuivent leur carrière et leur finition en circuit conventionnel. Cette situation constitue une perte de "matière première", alors même que la consommation de viande bovine biologique continue de se développer et que l'offre peine parfois à couvrir les besoins croissants. Par ailleurs, elle laisse aux éleveurs un sentiment de travail inachevé, souvent évoqué. Fort de ce constat, UNEBIO et ses partenaires ont entrepris d'étudier les différentes voies de finition des mâles biologiques. Du veau au buf en passant par le "Baron bio" dont les schémas techniques ont été construits dans ce projet, cette étude présente les différentes possibilités qui s'offrent aux éleveurs. De l'approche technique, à la valorisation des carcasses et l'analyse des qualités de viande, en passant par l'évaluation de l'intérêt économique des différentes stratégies, elle apporte aux éleveurs les conseils et les éclairages nécessaires pour optimiser la finition de leurs mâles en circuit biologique.