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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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La relocalisation de lengraissement : Synthèse de létude menée de juin à décembre 2021
59 exploitations du réseau de la Confédération paysanne et de ses partenaires, dont une large part en agriculture biologique, ont été enquêtées en 2021, afin détudier les valorisations alternatives aux broutards pour les mâles allaitants et aux veaux de 8 jours pour les mâles laitiers. Les valorisations possibles pour les mâles, dans cet échantillon, sont : le buf, le taurillon et jeune bovin, le veau sous la mère (VSLM) et le veau de lait. Le document présente les caractéristiques des systèmes étudiés, les types de commercialisation utilisés, les caractéristiques de la production de VSLM et de bufs, ainsi que les trajectoires de systèmes naisseurs à naisseurs-engraisseurs. Enfin, des systèmes dengraissement sans naissage sont décrits. Pour conclure, le document dresse un rapide bilan et donne des perspectives quant à la relocalisation de lengraissement.
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Morbihan : Un élevage de porcs en sous-bois
Marc HENNIN, AuteurBenjamin Frezel et Régis Durand se sont installés, en 2019, au nord de Vannes (56), avec un projet de polycultures-polyélevages. Les 2 associés s'accordaient sur un modèle visant l'autonomie globale et la complémentarité des productions. Aujourd'hui, sur 85 ha, 65 ha sont cultivables (une quinzaine de cultures différentes), 10 sont en prairies permanentes et 10 sont boisés. C'est dans les sous-bois qu'un des ateliers de la ferme de Trévero a pris place. 10 truies allaitantes et entre 150 et 200 porcs pour l'engraissement, de race Duroc, originaire de l'est des États-Unis, y sont élevés en partie. Les truies produisent entre 10 et 13 porcelets par portée, avec une faible mortalité. L'activité de la ferme de Trévero se décline en 3 autres ateliers : un élevage de broutards avec vente directe de viande ; un élevage de poules, installé dans un verger de 2,5 ha, pour la production dufs ; un atelier grandes cultures avec transformation pour l'alimentation humaine (farines, huiles, graines décortiquées).
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Repères technico-économiques - Conversion en agriculture biologique : Cas concret : Valorisation des mâles de races allaitantes
La conversion à lagriculture biologique amène les éleveurs de bovins allaitants à se questionner sur la valorisation de leurs veaux mâles et sur le type danimal quils vont vendre. Cette fiche a pour objectif daider les éleveurs dans leur choix. Pour cela, quatre hypothèses liées à la valorisation des veaux mâles sont simulées : 1 Veaux sous la mère (avec 75 % de veaux mâles gras) ; 2 100 % broutards ; 3 Bufs finis (soit à 26 mois, soit à 30 mois, soit à 36 mois) ; 4 Inséminations artificielles sexées pour produire un maximum de femelles et un minimum de mâles. Ces différentes hypothèses ont été simulées sur un système naisseur-engraisseur de femelles et de taurillons, basé dans les Deux-Sèvres, comprenant 38 vêlages en race charolaise. Avant sa conversion en bio, cet élevage a déjà des pratiques proches de lagriculture bio : absence de fertilisation azotée, autonomie alimentaire, finition des femelles à lherbe et finition des taurillons à laide de luzerne et dun mélange triticale-pois... Cette fiche détaille, pour chacune des hypothèses testées, les changements au niveau du système de production, ainsi que les résultats économiques obtenus après le passage en bio de lélevage. Les meilleurs résultats économiques sont obtenus avec la production de bufs jeunes (26 mois) ou de veaux sous la mère.
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« Valoriser au mieux nos bêtes »
François D'ALTEROCHE, AuteurSébastien, Benoît et Nicolas Héry, les trois associés du Gaec du Bois Joli, élèvent 115 vaches Blondes dAquitaine bio sur 194 ha. Leur ferme est en Loire-Atlantique, à 40 km de Nantes. Ces associés ont fait le choix de ne pas augmenter leurs volumes, mais de porter une attention particulière à la valorisation de leur production. Chaque année, ils passent une vingtaine de bovins en vente directe, soit environ une vache par mois et un veau tous les deux mois. Ils proposent trois types de colis de viande (« tradition », « découverte » et « grillade »), à des tarifs oscillant entre 13 et 15,50 /kg, selon le type danimal et le type de colis. Les autres animaux sont vendus à Unébio, exceptés les broutards qui sont écoulés via Bovinéo dans des circuits conventionnels. Ces broutards restent cependant assez bien valorisés (1 076 /tête en moyenne durant lannée 2020). Comme Unébio sanctionne les carcasses de plus de 510 kg, les trois agriculteurs passent prioritairement en vente directe les vaches les plus lourdes et les moins bien conformées. Cette année, les associés ont également vendu à Unébio six jeunes femelles (non destinées à la reproduction) valorisées en veaux rosés.
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Bovins allaitants : Produire du buf bio : une alternative à la production de broutards ?
Lise FABRIÈS, AuteurEn 2018, seuls 3 % des mâles bovins biologiques étaient valorisés en bufs (contre 43 % en broutards exportés, 44 % en jeunes bovins, 7 % en veaux de boucherie...). Quels avantages à mettre en place un atelier naisseur-engraisseur ? Pour Michel et Pierre Besson, éleveurs en AB depuis 2016 dans le Cantal, cest une solution pour engraisser tous les animaux, sans vendre de broutards hors des circuits bio. Pour sadapter au mieux aux demandes de la filière (besoin de bufs de 400 à 480 kg pour 30 à 38 mois dâge, avec une conformation R=/+ et une finition de 3), ces éleveurs ont aussi fait évoluer leur cheptel. Ils ont introduit de lAngus avec leurs Limousines pour obtenir des carcasses plus légères et des animaux plus précoces, tout en diminuant le nombre de vêlages, mais un nombre d'UGB constant. Des données économiques (INRAE et Institut de lElevage) de 2018 montrent quun système naisseur-engraisseur est un peu plus rentable quun système broutards classique. Cette production demande une autonomie alimentaire importante, de bien valoriser lherbe et le pâturage, davoir de la trésorerie en période de transition (compensable par la vente de vaches dont le nombre diminue pour rester à un niveau dUGB constant), ou encore d'avoir des bâtiments adaptés, avec assez de place pour loger tous les animaux en période dhivernage. Néanmoins, produire des bufs est peu exigeant en main duvre, avec un temps de travail moins important quen broutards (avec le même nombre d'UGB), hors phase de finition.
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« Laromathérapie, une médecine complémentaire à explorer »
Sophie BOURGEOIS, AuteurCet article est extrait dun dossier intitulé « Vacciner contre les troubles respiratoires en engraissement » et explique comment laromathérapie peut être utilisée pour aider à lutter contre les maladies respiratoires des broutards au sevrage ou des jeunes bovins en phase dengraissement. Pour cela, il sappuie sur les propos dAlexandre Fauriat, un vétérinaire basé dans la Loire qui travaille pour la Févec (Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention). Celui-ci préconise dutiliser les huiles essentielles en prévention, par brumisation, à chaque fois que de nouveaux animaux rentrent dans le bâtiment. Les huiles essentielles peuvent également être employées de manière curative quand des signes cliniques de maladies respiratoires sont observés. Elles sont alors directement appliquées sur lépi dorsal : une partie est absorbée à travers la peau et lautre est inhalée. Si aucune amélioration nest observée dans les 24 heures, un autre traitement doit être administré. Cet article rappelle également quelques points sur la réglementation qui encadre le recours à laromathérapie (il est interdit dacheter des huiles essentielles sans ordonnance pour soigner ses animaux).
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Coûts de production des ateliers bovins viande en Agriculture Biologique
Pascal BISSON, Auteur ; Delphine BRETON, Auteur ; Baptiste CORNETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2019Cette brochure analyse les performances technico-économiques dateliers bovins viande conduits en agriculture biologique. Les résultats économiques de 81 ateliers situés en Pays de la Loire ou dans les Deux-Sèvres ont été analysés. Cet échantillon était composé de 60 systèmes naisseurs, 14 systèmes naisseurs - engraisseurs de veaux sous la mère et 7 systèmes naisseurs - engraisseurs de bufs. Ce document commence par décrire les grandes caractéristiques (valeurs moyennes) de ces trois systèmes de production : main duvre, UGB total, nombre de vêlages, chargement, SAU, assolement (part dherbe, de cultures fourragères, de céréales et protéagineux autoconsommés et de cultures de vente), etc. Les coûts de production et les produits générés par ces systèmes sont ensuite plus amplement détaillés, ainsi que des références technico-économiques pour les différentes catégories danimaux (broutards, veaux sous la mère, bufs, vaches de réforme). Enfin, des pistes sont évoquées pour améliorer les performances économiques de ces élevages.
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Polyculture-élevage dans la Drôme : « Rester maître de mes débouchés »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÀ 29 ans, Léo Girard est lauréat des Talents de Tech&Bio 2019. Il sest installé (hors cadre familial) en 2013, en bio, et est maintenant à la tête dun système polyculture-élevage diversifié, qui emploie trois salariés à plein temps et un apprenti. Son objectif est de valoriser ses productions au maximum grâce à la transformation et à la vente directe, en travaillant le plus possible sur son autonomie et en économie circulaire. Sa ferme, Dessine-moi une brebis, est composée de 30 ha et de quatre ateliers : un atelier ovin lait dune centaine de brebis, dont le lait est transformé sur place (fetas, faisselles, fromages aux herbes ) ; un atelier naisseur-engraisseur bovin viande avec 15 mères Aubrac ; un atelier dengraissement de 60 porcs ; et un atelier dail de semences (culture à forte valeur ajoutée). Les animaux sont abattus à Romans-sur-Isère, à 30 km de la ferme, à raison dun cochon de 6 mois (120 kg de PV), toutes les semaines ; de cinq agneaux âgés dun mois, de février à avril ; et d'un broutard de 14 mois, tous les deux mois (210 à 220 kg de viande après découpe). Bien que Léo Girard vise lautonomie alimentaire, il doit tout de même acheter une partie des fourrages et des concentrés. Il lui faudrait 50 à 60 ha de SAU pour être autonome, mais le coût des terres agricoles est prohibitif et ne cesse daugmenter. Pour linstant, le jeune entrepreneur ne soctroie que 500 de revenu et continue dinvestir dans sa ferme.
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Références technico-économiques : Agriculture Biologique : Région Lorraine : Bovin viande Bio Campagne 2018
Ce document présente des références technico-économiques de fermes bovines allaitantes biologiques basées en Lorraine. Ces références ont été élaborées grâce à un suivi réalisé, en 2018, par le réseau ECOBIO Viande (réseau dacquisition de références technico-économiques bio des Chambres dagriculture de Lorraine) et par les réseaux dÉlevage INOSYS. Au total, 13 fermes ont été enquêtées. Ces dernières ont, en moyenne, une SAU de 150 ha, dont les 2/3 sont occupés par des fourrages, et possèdent 54 mères pour un total de 92 UGB. Elles produisent des bufs, des génisses, des réformes, des broutards ou des veaux. Les moyennes des poids de carcasses et les prix nets sont donnés pour chacune de ces catégories danimaux, ainsi que les GMQ et les âges d'abattage moyens pour les bufs, les broutards et les veaux. Ces fermes dégagent, en moyenne, 1 250 euros de produit brut par hectare (de 634 à 1 694 /ha), avec un revenu disponible moyen de 21 289 /UTH (de 11 254 à 46 644 /UTH). En plus des données technico-économiques, ce document fournit les données dabattage sur les vaches de réforme : prix, conformation, note dengraissement Un exemple de conversion en bio d'une ferme naisseur est proposé. Il détaille également les caractéristiques de trois systèmes de production différents : Limousines en vêlages dautomne, Charolaises en vêlages dautomne et Charolaises en vêlages de printemps.
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Les boeufs en système allaitant bio : un intérêt économique indéniable sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou
Bertrand DAVEAU, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurPour les systèmes bovins viande bio des Pays de la Loire, les mâles issus de troupeaux allaitants sont vendus majoritairement en broutards dans le circuit conventionnel. Pourtant, il existe un intérêt économique indéniable à valoriser au moins une partie de ces mâles en bufs bio, daprès lexpérimentation sur plusieurs années de la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, dont le système est détaillé dans larticle. Cette dernière valorise actuellement 16 bufs bio de 31 mois par an, pour 70 vêlages. Une simulation estime les effets technico-économiques dun changement vers un système tout broutard/sans buf, en gardant lobjectif dautonomie alimentaire du troupeau sur la ferme, avec pâturages et cultures. Larrêt des 16 bufs/an permettrait de réaliser 12 vêlages en plus, mais dégagerait 6 250 de marge brute en moins. Des repères sont ensuite donnés pour réussir la croissance des bufs et basculer son système vers de lengraissement, dont la réussite passe par la maîtrise des phases de croissance différenciées (optimiser la croissance sous la mère, économies en hiver, valoriser le pâturage au maximum, gérer la finition).
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Dossier : Agriculture bio
Valérie GODEMENT, Auteur ; C. JAHNICH, AuteurTrois articles composent ce dossier : 1) Le secteur bio a le vent en poupe. Il est fait état des chiffres 2017 de la bio en France. Ceux-ci montrent la progression importante de la bio, et, dans certaines régions, plus particulièrement dans les filières de la viticulture, des fruits, des légumes et des volailles (de chair et ufs). Un zoom sur la bio en Europe est proposé ; 2) "En viande, il faut aller jusqu'à la finition". Cézallier Bio, Bio 15 et Bio 63 ont organisé une journée portes ouvertes chez Jean-François Pagès, éleveur allaitant bio qui engraisse ses animaux pour les valoriser au maximum. Cette journée a été l'occasion de rappeler qu'il manque encore, en Auvergne, une filière pour valoriser les broutards bio. Un zoom sur l'abattoir de Neussargues (15), agréé en bio, est proposé ; 3) Collectif. Bio Massif, point de vente collectif de producteurs avec des produits 100 % locaux et bio à Besse (63), a été inauguré le 21 mars.
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Les 16 exploitations suivies dans le cadre du projet BioRéférences Massif Central
Cette fiche présente les résultats technico-économiques, durant la campagne 2015, de fermes biologiques en bovins viande basées dans le Massif Central. Ces données ont été collectées grâce au suivi de 16 exploitations, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences. Pour analyser leurs résultats, ces fermes ont été classées en trois grands groupes selon leur système de production : le groupe « veaux sous la mère » (4 fermes), le groupe « mixte » (4 fermes) et le groupe « bufs » (6 fermes). Au sein de ces groupes, trois circuits de commercialisation différents sont utilisés : les animaux sont, soit commercialisés via des circuits conventionnels (broutards), soit via une OP (organisation de producteurs), soit en vente directe. Afin dillustrer limpact de ces différentes stratégies sur la marge dégagée par léleveur, un premier graphique présente le prix du kilo vendu au regard de la marge brute et du circuit de distribution. Un autre graphique met en évidence la grande disparité des revenus disponibles de ces différentes fermes en fonction de leurs choix stratégiques (type de production et stratégie de commercialisation). Enfin, le coût de production moyen de chacun des 3 groupes de fermes est détaillé. Cette fiche illustre le fait que plusieurs stratégies délevage et de commercialisation peuvent conduire à une rémunération identique.
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Un exemple de prospective agricole : Linstallation dans la Nièvre
Elsa EBRARD, AuteurQuel avenir pour le tissu agricole dans la Nièvre, qui se caractérise aujourdhui par des exploitations de moins en moins nombreuses, de taille importante (90 ha en moyenne, le double de la moyenne nationale), essentiellement des systèmes spécialisés en élevages bovins allaitants ou en grandes cultures ? Très souvent gérées par un exploitant seul, ces fermes sont effectivement difficiles à reprendre (fort capital, revenus limités, charges de travail importantes), et dans un contexte de vieillissement des agriculteurs, on observe plus dagrandissements des surfaces que de nouvelles installations. Face à cette situation, il a été mené, de lautomne 2013 à juin 2014, une étude prospective centrée sur linstallation et la transmission dans ce département, dont les résultats ont été communiqués en février 2015. Cette étude sest traduite par un travail collectif, regroupant Chambres dagriculture, agriculteurs, MSA, SAFER, syndicats, filières à travers des ateliers déchanges animés par un cabinet détude. Six scénarii prospectifs ont ainsi été définis, allant du maintien de la tendance actuelle, à la dérégulation des marchés, en passant par le renforcement du bio ou encore par une forte volonté politique de préservation de lenvironnement ou encore larrêt du broutard. Pour chaque scénario, ont été établies des recommandations afin de donner aux décideurs et aux élus des outils pour avancer sur la question du renouvellement en agriculture. Ce travail a aussi permis une prise de conscience collective sur lexistence de possibles modèles productifs différents. Il a aussi mis en évidence des leviers importants à prendre en compte : i) la formation et laccompagnement des porteurs de projets, et ii) la gestion du foncier.
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Synthèse : Bovins viande Agri BIO - 2015
Cette synthèse de lobservatoire Inosys des Réseaux délevage présente la moyenne des résultats technico-économiques des élevages bovins viande biologiques suivis en 2015, en séparant les naisseurs spécialisés et les autres (production de veaux et/ou de bufs). Pour les 20 élevages suivis, sont présentés les chiffres liés à la structure de lexploitation (UGB, SAU ), à latelier bovin viande (productivité numérique, coût des aliments/kg, prix de vente ), à léconomie (charges, marge brute, EBE ), à lenvironnement (azote, énergie) et aux coûts de production (achats, travail, produits, prix de revient, rémunération ). En 2015, les élevages bovins viande bio ont maintenu leurs performances et leurs revenus. Les écarts de productivité demeurent mais les systèmes bénéficient de la baisse des charges de structure et renforcent encore un peu leur niveau defficacité économique.