Thésaurus


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
![]()
![]()
30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
![]()
![]()
Actualité technique : Témoignage d'un éleveur du Sud Mayenne : Hyacinthe Rousselet : (A paraître dans Alter Agri n° 109 - sept/oct 2011)
Didier DESARMENIEN, AuteurHyacinthe Rousselet est producteur de lait sur la Commune de Châtelain (Sud-Est de la Mayenne). L'exploitation est conduite en bio depuis bientôt 15 ans. Avec une SAU de 57 ha, l'exploitation produit annuellement 210 à 220 000 litres de lait avec un troupeau de 40 à 42 vaches Montbéliardes et croisées Prim'Holstein x Montbéliardes. Avec les génisses de renouvellement, le cheptel représente en moyenne 65 UGB. Pour nourrir ce cheptel, la surface fourragère varie habituellement entre 45 et 50 ha selon les années, le chargement moyen étant de 1,35 UGB/ha de SFP (Surface fourragère principale). En 2010, l'exploitation a subi de plein fouet la sécheresse : le rendement en herbe a chuté au-dessous des 4 t/ha (habituellement compris entre 6,5 t/ha et 8 t/ha). Le rendement en betteraves est resté correct. Pour pallier ce manque de stocks pour l'hiver 2010/2011, Hyacinthe a utilisé plusieurs leviers : utilisation d'un peu de stocks de report (environ 10 tMS) ; achat de 37 t de foin Sur 2011, Hyacinthe a augmenté au maximum sa surface fourragère en gardant seulement 3,7 ha de mélo (mélange céréales-protéagineux) pour les besoins en grain de l'exploitation (54 ha de surface fouragère). Cependant, la sécheresse du printemps 2011 a pénalisé les rendements d'herbe à nouveau et, malgré l'augmentation de la surface fourragère, l'éleveur va encore manquer de fourrages pour l'hiver 2011/12
![]()
![]()
Conduite d'élevage : L'élevage des jeunes génisses, donner du lait jusqu'à six mois
Nathalie GOUEREC, AuteurHubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, lors d'une intervention en Bretagne, insiste sur l'importance du lait dans l'alimentation des veaux. Les systèmes de sevrage très précoces ne sont pas adaptés à la physiologie du veau. Un veau devrait recevoir du lait pendant six mois, mais un lait de qualité capable de cailler quand il arrive dans la caillette. Des tests de micro-caillage peuvent être faits par les éleveurs dans des tubes à essai. A partir de trois mois, il faut diminuer la quantité de lait et compléter avec du foin de bonne qualité. Au pâturage, le veau commence très vite à manger de l'herbe. Ensuite, la quantité d'herbe ingérée augmente progressivement.
![]()
![]()
Croisements allaitants-laitiers : Une étude sur l'intérêt de jeunes boeufs et génisses croisés
Cyrielle DELISLE, AuteurDans les élevages laitiers, certains éleveurs croisent leurs vaches Prim'Holstein avec des mâles de races à viande précoces (Limousin, Angus, Hereford). L'objectif est ensuite d'engraisser les jeunes bufs et génisses issus de ces croisements pour les abattre vers 13-15 mois. Face à l'émergence de cette pratique, Interbev Bretagne a mis en place des expérimentations, notamment pour mieux cerner la place de tels produits sur le marché de la viande bovine. Les résultats obtenus pour des veaux Limousins, Angus et Hereford sont en cours de comparaison ; une analyse organoleptique auprès des consommateurs a été réalisée ; et deux modalités d'itinéraires techniques ont été appliquées, avec des différences en termes de régime alimentaire. L'analyse des premiers résultats, sur les animaux croisés Limousin x Holstein, sont concluants. Globalement, les génisses sont plus légères mais mieux conformées que les mâles. Cet essai, réalisé sur la station expérimentale de Mauron, dans le Morbihan, n'est pas conduit en agriculture biologique.
![]()
![]()
Dossier : L'élevage des génisses
Ludovic BILLARD, AuteurL'introduction de ce dossier rappelle l'importance de l'élevage des génisses dans une ferme laitière. Le choix de pratiques d'élevage qui visent un meilleur bien-être animal, une meilleure santé du troupeau, mais aussi de meilleures conditions de travail, sans sacrifier les performances économiques des fermes, compte dans la recherche d'équilibre de cet élevage. Le partage d'expériences entre éleveurs, dans ce cadre, présente de nombreux atouts. Ainsi, des éleveurs témoignent sur certains de leurs choix : - Vêlages 2 ans, 3 ans ? Avantages et inconvénients (Isabelle Mathy, 01) ; - Déléguer l'élevage des veaux à des vaches nourrices pour avancer dans la simplification du système (Gérard Grandin, 61) ; - Le lait fermenté (Joëlle et Jean-Yves Lyonnet, 42) ; - Kéfir et élevage des génisses : deux facteurs indissociables pour moi aujourd'hui (Frédéric Thiriet, 88) ; - Le kéfir de lait (Jean-Yves Papin, 49) ; - Les veaux sous la mère (Didier Bourgeois, 89) ; - Respecter la physiologie est primordiale (résumé d'une intervention de Marine Lemasson, conseillère en systèmes ruminants bio et durables) ; - L'expérimentation des vaches nourrices (Laurent Brunet, 88) ; - Changer de mode d'élevage pour éradiquer la Cryptosporidiose (Alain Guiffès, 49) ; - Le colostrum ou l'or liquide (Nadine Savary, 53) ; - Les vaches nourrices (fermoscopies de 3 exploitations laitières).
![]()
![]()
A Durdat-Larequille, dans l'Allier : Premier hiver concluant pour la litière plaquettes
François D'ALTEROCHE, AuteurSur la ferme expérimentale du Lycée agricole de Durdat-Larequille, à côté de Montluçon, dans l'Allier, des litières de plaquettes de bois ont été expérimentées lors de l'hiver 2012 sur un lot de génisses. Sur le plan technique, les génisses sont restées en forme Jean-François Canaud, l'un des professeurs de ce lycée, précise : "sur le parcellaire de l'exploitation, nous avons beaucoup de haies et d'arbres de bord de ruisseau. La paille à plus de 100 euros la tonne a conforté l'exploitation dans son choix ". En outre, l'entretien du bocage est indispensable. L'article donne des indications sur les deux protocoles suivis pour l'expérimentation : les plaquettes ont été utilisées dans deux stabulations hébergeant des génisses de 1 et 2 ans. L'article est complété par des encarts (« Une solution intéressante quand la paille est hors de prix » ; "Déchiqueter du bois frais suffisamment tôt") et par la présentation d'une enquête dans l'Allier et la Nièvre.
![]()
![]()
Elevage Bovins viande : Résultats du troupeau allaitant biologique à la ferme expérimentale des Bordes
Julie PEYRAT, Auteur ; Rémi BROCHIER, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, située à Jeu-Les-Bois dans lIndre, est engagée en AB depuis 1998 sur une partie de son exploitation. Le système bio est centré sur la production de bufs et de génisses lourdes. Ce document dresse un bilan pluriannuel (depuis 1999 dans certains cas) de divers éléments : autonomie fourragère massique, itinéraire moyen de production des bufs, performances du troupeau (reproduction, engraissement ), conduite des génisses. Ce système naisseurengraisseur avec un troupeau de 23 vaches Limousines et leur suite a besoin, par an, de 110 TMS de fourrages et 250 quintaux de concentrés. Lobjectif est dêtre autonome au maximum, mais les données présentées montrent la difficulté croissante à y parvenir. Ainsi, lautonomie en fourrage nest pas toujours atteinte, et les teneurs en matière azotée des fourrages sont parfois faibles. Si le rendement des prairies semble quelque peu diminuer entre 2001 et 2016, cest surtout limpact des aléas climatiques qui explique cette situation qui amène à lachat régulier de fourrages et/ou de luzerne déshydratée. Par ailleurs, la production de concentrés est basée depuis 2007 exclusivement sur la culture de mélanges céréales-protéagineux récoltés en grains, les cultures en pur présentant trop de variabilité, voire de mauvais résultats. Lenjeu aujourdhui est de maintenir lautonomie sur le long terme et, pour cela, certains objectifs du système, par exemple en termes de conduite du troupeau, seront à revoir pour renforcer sa durabilité et ses performances.
![]()
![]()
Elevage en bref : ReVABio : des agneaux toute lannée ; Brebis : les aléas climatiques détériorent les résultats ; Bovins : Santé et bien-être des génisses sous nourrices ; 10 projets Casdar lauréats en 2020
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCette double page, intitulée « Elevage en bref », est composée de quatre brèves portant chacune sur des projets de recherche-développement en élevage biologique. La première brève est consacrée au Casdar ReVABio Régularité des ventes, clé de développement de lagneau bio , piloté par lIdele et lItab (2020-2023). Ce projet a prévu danalyser : 1- létalement de la production dagneaux bio et son acceptabilité ; 2 - les complémentarités et concurrences des bassins de production ; 3 - les impacts des techniques de finition et détalement sur la qualité de la viande. La seconde brève apporte des informations sur une étude analysant limpact du changement climatique sur les fermes spécialisées en ovins viande bio. Cette étude met en évidence le fait que les sécheresses diminuent les performances des fermes ovines en influençant négativement les ressources fourragères et le parasitisme (elle a été réalisée par le collectif BioRéférences et pilotée par le Pôle Bio Massif Central). La troisième brève est consacrée au programme Sebea Savoirs déleveurs, bien-être animal et santé qui est porté par lInrae de Mirecourt. Ce programme a pour objectif dapprofondir la question du parasitisme, ainsi que de la santé et du bien-être des jeunes génisses en élevage laitier. Il va, pour cela, croiser des expériences déleveurs et des apports scientifiques. Enfin, la dernière brève présente les dix programmes Casdar lauréats de lappel à projets 2020 : Tropicow, Valorage, ErgoTraite, Proverbial, Cocorico, Métha-BioSol, PhosphoBio, Leveab, Simpa et Moca.
![]()
![]()
Elevage des futures laitières : Respecter la physiologie est primordial
Marie NAVAS, AuteurAvoir un troupeau laitier en bonne santé, produisant en valorisant au mieux lherbe et les fourrages, passe par une attention particulière donnée à lélevage des génisses. Respecter la physiologie et les besoins de ces dernières, de la naissance à leur premier vêlage, est gage davoir des laitières en bonne santé et productrices. Cet article reprend les principaux enseignements issus dune journée de formation sur lélevage des veaux et génisses. Ces conseils sont à avoir en tête pour appuyer lobservation de son troupeau et améliorer ses pratiques. Parmi ces conseils, on peut retenir le besoin de permettre au veau de téter en quantité suffisante le colostrum de sa mère dans les deux heures suivant sa naissance. De même, un sevrage à six mois (au lieu de trois, âge minimal fixé dans le cahier des charges bio) contribue à renforcer les performances de la future laitière. Les veaux doivent être, si possible, mis en contact danimaux adultes (ex : une femelle tarie), notamment pour développer leur comportement alimentaire. Ne pas donner, ou alors peu, de concentré ou densilage avant un an : les veaux doivent apprendre à devenir des ruminants et la flore de leur rumen doit se développer pour permettre la digestion des fourrages, doù le besoin important de fourrages grossiers à cet âge.
![]()
![]()
L'élevage des veaux sous la mère : ça se pratique...
A Guilliers, Jean-Luc Gicquel a mis en place une méthode d'élevage peu répandue mais efficace : l'élevage des veaux sous la mère, une pratique qu'il a découverte chez Gérard Bescher, éleveur en Loire-Atlantique. Le déroulement et les avantages de cette méthode d'élevage : moins de problèmes sanitaires, une meilleure croissance des génisses et le fait que la mise en place de cette technique n'ait engendré aucun coût supplémentaire. Et, même si les éleveurs sont peu nombreux à pratiquer cette méthode, ils sont satisfaits des résultats, c'est-à-dire une meilleure croissance et un meilleur état sanitaire des animaux.
![]()
![]()
Elevage - Des veaux sous nourrices
Frédéric RIPOCHE, AuteurLélevage de génisses de renouvellement sous nourrices fait lobjet dune recherche, depuis 2016, à la Ferme expérimentale de lINRAE de Mirecourt, dans le cadre dune expérimentation système en bio, conduite en herbivorie stricte. Les mises-bas sont regroupées au printemps, ce qui permet davoir assez danimaux de même gabarit pour les adoptions. Après 24 h sous leur mère (pour le colostrum), 4 à 5 jours en nurserie en case collective, les veaux sont réunis à 3 avec une nourrice, une vache choisie pour des problèmes de cellules, de boiteries ou de reproduction, mais surtout avec un bon caractère maternel. Une fois adoptés, les veaux vont au pâturage avec leur nourrice et ne sont alors nourris quà lherbe. Rentrées en bâtiment en novembre, les génisses sont sevrées à 7 ou 8 mois. Létude montre que la période critique est la phase dadoption. Cependant, les résultats sont là : bonne croissance des génisses, bonne acquisition du comportement alimentaire, meilleure immunité naturelle contre les strongles, pas de problème de santé particulier, bien-être animal respecté, travail simplifié, suppression de lastreinte de distribution de lait. Prochaine étape : étudier cette pratique dans le cas de vêlages dautomne. Deux éleveurs bio, lun en Meurthe-et-Moselle et lautre en Bretagne, qui pratiquent lélevage de génisses sous nourrices depuis respectivement 3 et 11 ans, font les mêmes retours sur les avantages de cette pratique et soulignent aussi limportance de bien veiller à la phase dadoption.
![]()
![]()
Élever les génisses avec des vaches nourrices
Nathalie GOUEREC, AuteurMichel Hamon (en bio) et Didier Motais sont des éleveurs laitiers des Côtes d'Armor qui ont fait le choix, depuis un an, d'élever des génisses avec des vaches nourrices. Les veaux reçoivent du colostrum de leur mère à la naissance, puis sont placés avec des mères nourrices. L'adoption de 3 ou 4 veaux par la mère nourrice pose parfois problème. Les génisses vont ensuite téter pendant 6 à 10 mois. La présence de vaches adultes avec les génisses joue un rôle important dans l'apprentissage et la socialisation des jeunes, et permet de mieux gérer le parasitisme. Cependant, il est important de maintenir un lien fort entre l'éleveur et les génisses. C'est ce problème qui a conduit Yann et Claire Yobé à arrêter cette technique au bout de 10 ans, ainsi que pour des problèmes de croissance après que les veaux aient atteint 4 mois.
![]()
![]()
Estives et pensions avec la Coopérative "Groupe Estive du Limon" : La délégation d'élevage bovin, une option qui a de bonnes raisons d'être
Jean-Luc VERDIER, AuteurCréée en 1998, la Coopérative Groupe Estive du Limon permet à ses adhérents éleveurs de bovins de mettre une partie de leurs animaux en estive, sur la montagne du Limon, dans le Cantal. Elle propose également la mise en pension de génisses, laitières ou allaitantes. L'accès à du foncier supplémentaire, la sécurisation du système fourrager, ou encore l'allègement de la charge de travail comptent parmi les avantages mis en avant par les éleveurs qui recourent à ce service. Cet article présente l'organisation et le fonctionnement de cette coopérative, en s'appuyant sur deux témoignages : celui d'un éleveur qui met ses génisses en estive tous les ans depuis 20 ans et celui d'un agriculteur spécialisé dans l'élevage de génisses laitières.
![]()
![]()
L'expérience de deux éleveurs
Installé en Gaec à Sauveterre de Rouergue, dans l'Aveyron, Jean-Luc Mouysset a, depuis l'hiver dernier, entièrement modifié sa stratégie de lutte antiparasitaire, de façon à favoriser la mise en place de l'immunité. Jean-Claude Lafon, quant à lui, est installé depuis dix ans dans le Lot. Il pratique une prévention des infestations parasitaires par une adaptation des traitements aux références épidémiologiques. Témoignages.