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Alternatives au désherbage chimique et au travail du sol en fortes pentes
Amandine FAURIAT, AuteurPour certains vignobles situés dans des zones en fortes pentes, la mécanisation, notamment pour le désherbage, est très difficile, voire impossible. Les vignerons du groupe DEPHY Côtes du Rhône Septentrionales ont testé plusieurs alternatives au désherbage chimique ou au treuil : paillage de chanvre, paillage au miscanthus, paillage de laine, enherbement au sédum (petite plante grasse locale). Les avantages et les inconvénients de chacune sont présentés. Aucune alternative ne s'est avérée réellement satisfaisante et le groupe poursuit ses investigations.
Des alternatives aux paillages en plastique à l'étude sur le melon : Paillages biodégradables en cultures maraîchères
Margaux KERDRAON, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurLes paillages biodégradables représentent une alternative intéressante aux paillages plastiques, dont l'utilisation augmente toujours, mais les références manquent pour fiabiliser leur utilisation. C'est d'autant plus le cas pour les paillages non plastiques biodégradables, pour lesquels la dégradation et l'impact sur la culture sont encore plus méconnus. En 2022, la station expérimentale CTIFL de Balandran a mené un essai sur melon, visant à évaluer la dégradation, l'impact économique et agronomique de plusieurs types de paillages. Le chanvre, le papier enduit et la fibre de pin enduit ont présenté les résultats les plus prometteurs, avec notamment de bons résultats de dégradation. À noter que 2022, année très sèche, a favorisé la tenue de ces paillages. Une partie des résultats de cet essai est présentée dans cet article. Des doutes subsistent concernant le chanvre, pour lequel la pose a été fastidieuse. En 2023 et 2024, d'autres stations expérimentales doivent ajouter l'évaluation de ces paillages non plastiques biodégradables à leur programme.
Des pratiques innovantes sur les microfermes maraîchères en agriculture biologique : Une association de cultures prometteuse : Courge butternut et maïs doux
Juliette PELLAT, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurDans le cadre du projet MMBio, le CTIFL a évalué lintérêt de lassociation de cultures courge butternut - maïs doux. Les essais, menés en 2020 et 2021, ont été conduits en agriculture biologique. Plusieurs facteurs ont été testés : la culture (en association ou courge butternut seule), couplée à des apports de matière organique (fumier de mouton ou compost de déchets verts, chacun testé à deux doses différentes). Les résultats montrent que lassociation de cultures entraîne des diminutions de rendement en courge butternut, par rapport au rendement obtenu avec la culture seule sur la même surface. Cependant, un gain de productivité est observé pour lassociation de cultures en cumulant les deux productions (rendements en courges et en maïs). Pour aller plus loin, il serait intéressant dévaluer cette association dans des conditions plus favorables au maïs doux. Les différentes modalités de fertilisation nont, en revanche, pas eu dimpact sur les rendements en courge butternut. Le GRAB a conduit une expérimentation similaire sur sa station dexpérimentation, à Avignon. Il a également testé lassociation de cultures et la culture de courge butternut seule, et a comparé lapport massif de déchets verts (couche de 6 cm en surface) à un témoin au sol nu. Les résultats pour lassociation/culture seule ont été similaires à ceux obtenus par le CTIFL. Lapport massif de déchets verts a, en revanche, permis daugmenter les rendements (par rapport à la modalité témoin sol nu), de mieux contrôler le développement des adventices, de tamponner la température du sol et de garder lhumidité.
Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
Salon Tech&Bio 2021 : Les posters techniques
Les posters techniques du salon Tech&Bio 2021 portent sur : - Arboriculture : Désherber autrement en arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : étudier la cohabitation de l'élevage ovin et de l'arboriculture ; - Arboriculture : Projet Écorce : expérimentation 2021 sur la Ferme du Valentin ; - Arboriculture : Groupe 30 000 : améliorer les performances des vergers par l'utilisation de stratégies alternatives ; - Haies, arbres et biodiversité : Agrifaune en AURA : une convention régionale qui unit agriculteurs et chasseurs pour la biodiversité ; - Biodiversité : Agrifaune : concilier économie, agronomie, environnement et faune sauvage ; - La biodiversité : Vous avez dit biodiversité ? ; - Haies, arbres et biodiversité : Être rémunéré pour entretenir et améliorer les haies présentes sur son exploitation, comment ça marche ? ; - Biodiversité : Concours des pratiques agro-écologiques ; - La biodiversité : haie, arbre : Projet Dephy Expé Empusa : évaluer les services écosystémiques en systèmes agroforestiers fruitiers ; - Bovins lait : Projet AP3C : adaptation des pratiques culturales aux changements climatiques ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : évaluation du bien-être animal ; - Bovins lait : Bâtiment et changement climatique : mesures dans le bâtiment ; - Bovins lait : montagnes et piémonts Massif Central : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait : spécialisés de plaine : Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique (2019) ; - Bovins lait et système élevage AB : L'irrigation en élevage : une réponse face aux changements climatiques ? ; - Bovins lait : Le taux protéique dans les fermes AB : les constats... ; - Bovins viande : Les systèmes allaitants bio : gagnants à tous les coûts ? ; - Bovins viande : Vente directe et vente en filière longue : deux voies complémentaires ; - Couverts végétaux : Les couverts végétaux : des régulateurs thermiques ; - Eau et environnement/Ecophyto ENI : Biodiversité des champs : suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l'environnement.
Paillage : Oser le chanvre !
Jean HARZIG, AuteurEn matière de paillage, de nouveaux matériaux sont disponibles. La société Géochanvre propose en effet des matériaux issus de circuits dapprovisionnement locaux et réfléchis pour être compatibles avec la mouvance dagriculture sur sol vivant. Cette start-up, créée en 2014 et basée en Bourgogne, fabrique des géotextiles et des toiles de paillage en fibres végétales françaises. Elle sappuie sur une technologie spécifique par projection deau sous haute pression pour produire un textile végétal non tissé et sans adjuvant. Ce procédé permet de valoriser des pailles locales (chanvre, lin, ortie). La toile obtenue peut être utilisée pour lutter contre les adventices, réchauffer le sol, mais elle permet aussi dinduire des économies deau avec son effet buvard. Il est également possible de réaliser un semis direct dessus puisquelle est composée uniquement de matière organique. Sur le plan sanitaire, lentreprise fait en sorte dutiliser des pailles indemnes de produits phytosanitaires. Fort des résultats agronomiques obtenus chez ses clients, Frédéric Roure, créateur de la société, souhaite reproduire ce modèle dans dautres régions afin de continuer à travailler en circuits courts.
Des solutions pour lutter contre l'enherbement
Véronique BARGAIN, AuteurAu Sival, des entreprises ont présenté de nouveaux matériels de désherbage mécanique ou thermique, de désinfection des sols et de paillage : diffuseur thermique de désherbage sur le rang et de calcination des spores de tavelure en arboriculture ; géotextiles et paillages non tissés biodégradables, à base de chanvre ; bineuse pour biner sur le rang ; automate de désinfection des sols à la vapeur ; bineuse spécifique à la culture de petits fruits ; tracteur porte outil adapté au plein champ.
Utiliser le BRF en paillage : Des effets à retardement
Frédérique ROSE, AuteurLa Station expérimentale maraîchage de Bretagne Sud (Sehbs), à Auray dans le Morbihan, expérimente, depuis dix ans, le bois raméal fragmenté (BRF) en paillage sur deux parcelles en bio. Il est apporté sans travail du sol, chaque année, à des cultures en plein champ et sous abris. Maët Le Lan, responsable de la station Sehbs de la Chambre dAgriculture Régionale de Bretagne, rapporte que les résultats sont mitigés. La manipulation et le désherbage sont chronophages, une baisse des rendements est observée. Néanmoins, le BRF permet, sous abris, une économie de 20 à 30 % dapport en eau, la période de faim dazote est plus courte que prévue et une nette amélioration de la vie du sol est observée. En 2015, l'apport de BRF a été arrêté. L'année suivante, un arrière-effet est observé : les cultures issues des parcelles ayant reçu du BRF ont donné un meilleur rendement que celles n'en ayant jamais reçu. L'apporter de temps en temps plutôt qu'en systématique semble une piste intéressante.
Désherbage alternatif en maraîchage : 2ème partie : Paillage et matériel de désherbage
Les fiches régionales PACA « Ressources » diffusent les références techniques acquises dans le cadre des travaux d'expérimentation des stations régionales fruits et légumes de la région PACA. Elles portent sur les techniques alternatives et la protection biologique intégrée. Cette fiche s'intéresse au paillage et au matériel de désherbage alternatif en maraîchage. Plusieurs paillages sont présentés : films plastiques fins en polyéthylène, films biodégradables, mulchs végétaux, toiles tissées en polypropylène. Le désherbage thermique et sa comparaison avec le désherbage mécanique sont ensuite abordés. Les techniques du désherbage mécanique sont traitées : cultivateurs à roue, motobineuses et motoculteurs, traction animale, bineuses, herse étrille. Enfin, quelques itinéraires de désherbage (carotte, panais, betterave, chou, poireau) concluent la fiche.
Paillage : avantage au feutre végétal
Xavier DELBECQUE, AuteurDans le cadre du projet « Zéroherbicides » coordonné par l'IFV Rhône-Méditerranée, plusieurs types de paillages sur jeunes vignes ont été testés : des granulés de paille compressée, un feutre de fibres végétales en deux grammages (1400 et 1800 g/m²) et deux largeurs (50 et 70 cm), et un film plastique. Le feutre végétal d'une largeur de 50 cm a montré des résultats intéressants en termes de facilité de mise en place, de tenue du paillage, de contrôle des adventices, de rendement de la vigne et de dégradation.
L'abricotier en agriculture biologique : Vers un verger écologiquement intensif et économe en intrants ?
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Michel JAY, AuteurLa gestion de la fertilité des vergers biologiques est délicate en raison du coût élevé des unités fertilisantes et de la lenteur de minéralisation. La nécessité de travailler le sol sur le rang contre l'enherbement a des effets délétères sur le fonctionnement du sol. Une expérimentation bio dans le Gard s'est basée sur les principes de l'agriculture écologiquement intensive pour pallier ces inconvénients. Des abricotiers de variétés Tom Cot et Toyaco ont été plantés en 2013 avec différents précédents d'engrais verts (ray-grass italien, phacélie, vesce) et différentes modalités de fertilisation. Le compost de déchets verts apporté sur le rang procure une moins bonne disponibilité de l'azote que le charbon végétal (Biochar). Les essais de paillage montrent que le foin de luzerne (6 à 7 cm d'épaisseur) apporte 100 U d'N supplémentaires, surtout dans le mois qui suit l'épandage. La paille de blé est efficace contre l'enherbement, contrairement au BRF qui laisse proliférer les astéracées. Les indices foliaires de nutrition azotée sont également meilleurs dans les modalités paillées. Cependant, le BRF crée une faim d'azote qui facilite la mise en place des couverts de légumineuses. Les effets de la mycorhization avec Glomus sp. sont significatifs pour la croissance de biomasse racinaire, mais délicats à interpréter pour l'appareil aérien. Des comptages de nématodes permettent de caractériser la santé du sol.
Expérience : Ils veulent développer les débouchés locaux du miscanthus
Stéphanie SEYSEN-FOUAN, AuteurCinq agriculteurs conventionnels du Thymerais, en Eure-et-Loir, se sont lancés en 2007 dans la production de miscanthus. Cette culture pluriannuelle est peu exigeante et ne nécessite ni désherbage ni aucun intrant. Une fois que la culture est bien mise en place, la seule opération est la récolte. Pour valoriser localement cette culture encore peu connue et en manque de débouchés, ils ont créé ensemble en 2011 la société Miscanplus, dont le principal produit est destiné à une utilisation en paillis horticole ou en litière animale. La litière de miscanthus a en effet un fort pouvoir absorbant. Jean-Michel Loyer et Éric Maisons, deux des cinq agriculteurs cofondateurs de la société, présentent dans cet article les étapes de la création de Miscanplus et les difficultés rencontrées.
Cover Crops and No-till Management for Organic Systems
Le semis direct est une technique culturale favorisant la conservation des sols, requérant moins de passages de machineries et diminuant la consommation de carburants fossiles. Les techniques de semis direct en agriculture biologique diffèrent des pratiques utilisées en agriculture conventionnelle entre autres à cause de l'interdiction d'utilisation des herbicides. Les principes utilisés en production biologique consistent à faire pousser une importante biomasse d'engrais verts et de les détruire dans le même passage que le semis de la culture principale. Trois techniques sont utilisées pour détruire les engrais verts : la tonte, le scalpage et le roulage-écrasement. Le semis direct, contrairement au système de travail du sol conventionnel, génère une diminution des coûts de production de 20 %. L'institut Rodale a réalisé un essai de maïs et de soya en semis direct à l'aide du rouleau-crêpeur. Les engrais verts sont roulés-écrasés au sol et le semis est effectué à l'aide d'un semoir adapté directement à travers le paillis créé par la biomasse. Les auteurs présentent des exemples de rotations à long terme intégrant des engrais verts (grandes cultures et maraîchage). Ils détaillent également les caractéristiques du rouleau-crêpeur utilisé. Cet outil détruit plus efficacement la végétation lorsque celui-ci est monté sur le devant du tracteur. Différents budgets concernant les coûts des équipements, les coûts de production et les coûts énergétiques de cultures de maïs et de soya sont présentés.
Use of Perennial Legumes Living Mulches and Green Manures for the Fertilization of Organic Broccoli
Frédéric THERIAULT, Auteur ; Katrine A. STEWART, Auteur ; Philippe SEGUIN, Auteur¸Cette étude présente les résultats d'un essai sur la fertilisation d'une culture de brocolis biologiques fertilisée à l'aide de compost ou d'engrais verts de légumineuses. Plusieurs fermes maraîchères du Québec ne possèdent pas de sources de fumier ainsi que très peu de compost. Cet essai tente d'améliorer les connaissances sur la fertilisation à l'aide d'engrais verts et de paillis vivants de légumineuses pérennes. Les légumineuses utilisées sont le trèfle rouge (Trifolium pratense L.) et la luzerne (Medicago sativa L.). Le dispositif expérimental comporte neuf traitements différents soient : - Aucune fertilisation; - Compost à 135 kg N /ha; - Compost à 68 kg N /ha; - Luzerne en paillis vivant coupé; - Luzerne en paillis vivant non coupé; - Trèfle rouge en paillis vivant coupé; - Trèfle rouge en paillis vivant non coupé; - Luzerne en engrais vert enfoui; -Trèfle rouge en engrais vert enfoui. Les chercheurs ont mesuré les rendements, la productivité en biomasse des paillis vivants, la teneur en azote des engrais verts, la teneur en l'azote du sol, la teneur en azote dans les plants de brocolis, le temps de maturité et l'occurrence de tiges creuses. L'engrais vert enfoui, pour les deux espèces de légumineuses, a généré de meilleurs rendements, une teneur en azote des brocolis et une disponibilité d'azote dans le sol plus importantes ainsi qu'une incidence des tiges creuses plus grande que les autres traitements. La compétition entre la culture de brocolis et le paillis vivant a nui à la culture et a donné des résultats équivalents au témoin non fertilisé. Les paillis vivants ont un potentiel d'apport d'azote important, mais devraient être coupés plus souvent pendant l'été afin d'éviter des problèmes de compétition. Les engrais verts enfouis et le compost fournissent l'azote beaucoup plus rapidement à la culture que le paillis vivant coupé.
Tomate - Mulch végétal
But de l'essai : tester l'efficacité d'un paillage végétal contre les mauvaises herbes en remplacement du paillage plastique.