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Documents disponibles dans cette catégorie (27)


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La filière lait écologique naissante au Chili
Léo FUZEAU, AuteurAu Chili, l'association de producteurs Ecoterra essaie de mettre en place une filière longue de lait écologique. Créée en 2011 par des éleveurs de poules pondeuses, l'association a déjà réussi à faire certifier les ufs produits dans son réseau. A partir de 2017, elle a décidé de s'ouvrir à d'autres productions. 40 petits producteurs de lait de vaches élevées à l'herbe ont reçu une certification qui leur impose le respect des conditions suivantes : pas d'antibiotiques, pas d'hormones, peu de concentrés et 95 % de pâturage dans l'année. Pour le moment, cela concerne seulement de petits volumes de lait, mais Ecoterra souhaite se développer dans tout le Chili. L'objectif est aussi de faire certifier les fermes en bio et de poursuivre sa contribution active à la structuration des filières bio, dans toute l'Amérique du Sud.
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Fish4ever : La marque emblème d'une pêche écologiquement et socialement durable
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Fish4ever, créée en 2001 par Charles Redfern, entrepreneur et militant écologique de la première heure au Royaume-Uni, propose des produits de la mer en conserve, issus de la pêche responsable. Lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure, avec l'objectif d'une démarche de durabilité et de transparence, son ambition était d'appliquer les valeurs de la bio dans ce secteur, alors que les certifications de la pêche durable n'existaient pas encore. Sa définition de la pêche durable repose sur une attention aux volumes de pêche, aux méthodes de pêche et de transformation, ainsi qu'aux aspects sociaux et humains. Fish4ever s'appuie sur de nombreuses conserveries partenaires, essentiellement en Europe (Açores, Espagne, Écosse), et prochainement au Maroc, toujours situées sur des lieux de pêche et au plus près de petits pêcheurs locaux, sélectionnés pour leurs méthodes artisanales et respectueuses de la ressource. Fish4ever s'engage aussi auprès des ONG qui protègent l'océan et les espèces marines. Les produits de la marque sont, entre autres, vendus, depuis 2016, dans le réseau spécialisé bio français, que Charles Redfern considère particulièrement en phase avec les exigences de qualité et les engagements de la marque qu'il a créée.
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Le cocotier, l'arbre à tout faire
Laura DUPONCHEL, AuteurAux Philippines, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde (plus de 80 % des cocoteraies sont en Asie), le cocotier est souvent le seul patrimoine familial des producteurs. Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) estime que 10 millions de petits planteurs cultivent 96 % des surfaces plantées en cocotiers, et l'immense majorité ne dispose en moyenne que d'un hectare. Il est utile de rappeler que le commerce équitable lié au cocotier fait sens dans ces pays producteurs, et que c'est par la bio qu'il s'est très tôt mis en place. En bio, les planteurs associent très souvent d'autres cultures dans leurs cocoteraies. D'un point de vue botanique, le cocotier, qui pousse en zone tropicale humide, n'est pas un arbre, mais une plante. Et dans cette plante, tout est bon, chacune de ses parties trouvant un usage au quotidien. Le tronc, également appelé stipe, sert à la construction de maisons et à la fabrication de meubles. La partie centrale, fibreuse, est consommée en salade (c'est le "cur de palmier"). Les palmes, qui peuvent atteindre 7 m, sont utilisées entières pour couvrir les toits, et leurs folioles peuvent aussi être tressées en paniers, chapeaux, etc. La sève du tronc, récoltée après incision des inflorescences, est un jus sucré qui peut être consommé frais ou transformé en sirop, en sucre ou encore en vin. La chair blanche du fruit se déguste telle quelle ou transformée et sert à fabriquer le lait et la crème de coco. Cependant, la noix de coco impressionne aussi par ses possibilités de transformation et d'utilisations autres qu'alimentaires (huile pour la cosmétique, isolant, charbon, carburant...).
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Dossier : Au cur du monde des PPAM
Benoît JOULAIN, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Marie-Hélène CHAMBRETTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes plantes à parfum, aromatiques et médicinales ont une place particulière car elles se situent aux frontières entre aliment, médicament, bien-être ou encore cosmétique. Ceci amène les producteurs.trices à devoir faire face à une forte complexité juridique et réglementaire. Par ailleurs, la demande étant forte, le développement des filières se fait essentiellement par les acteurs de laval. Dans un tel contexte, les petits producteurs ou les cueilleurs de plantes sauvages ont du mal à commercialiser leurs produits, à faire face aux contrôles administratifs ou encore à vivre de leur métier. Ce dossier, à travers des témoignages de producteurs, montre les difficultés rencontrées par ces derniers et les solutions quils mettent en place. Parmi ces solutions, figure la création de dynamiques collectives (via des groupements par ex.), en divers endroits de France, pour mieux négocier face aux acteurs de laval, sentraider, échanger des expériences ou du matériel, ou simplement ne pas entrer en concurrence. Ce dossier revient aussi sur les démarches de la Confédération Paysanne pour mieux défendre les droits et les revendications de ces petits producteurs ou ceux des éleveurs qui veulent pouvoir soigner leurs animaux avec des plantes.
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Le bonheur est dans le près
Elsa JIROU, Auteur ; Thibault DUPONT, AuteurElsa Jirou et Thibault Dupont ont quitté Paris et le journalisme en 2017 pour créer une microferme en maraîchage biologique, en Normandie. Dans cet article, ils expliquent, à la façon d'une chronique villageoise, comment ils ont réussi à commercialiser petit à petit leur production auprès des commerçants locaux, en instaurant de la confiance dans les relations. Aujourd'hui, par rapport à leur objectif de mille euros de vente par semaine, les restaurateurs en représentent près de 20 % et l'Amap, qu'ils ont eux-mêmes créée en 2018, assure 40 % de leurs revenus. Fervents défenseurs des valeurs de la bio, ils n'ont de cesse d'expliquer leur travail et de rappeler ce qui fait le prix juste d'un produit de qualité.
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English Tea Shop
BIO-LINEAIRES, AuteurEnglish Tea Shop a d'abord commercialisé des thés en conventionnel, avant de résolument se tourner vers le bio. Basée en Angleterre, cette entreprise s'est construit un réseau d'environ 2000 petits producteurs bio, principalement au Sri Lanka. Ces producteurs ont laissé la monoculture conventionnelle pour se consacrer à la polyculture bio, ajoutant à leur palette de production des épices ou des fruits. Suranga Herath, le Président Directeur Général d'English Tea Shop, est particulièrement attaché à ce modèle responsable et durable basé sur des engagements profonds et concrets. Parallèlement à ce partenariat de long terme avec les producteurs, l'entreprise a développé un management collaboratif. Les 400 collaborateurs sont considérés comme les co-propriétaires de l'entreprise ; à ce titre ils ont accès aux informations, participent aux décisions et reçoivent les mêmes primes. Aujourd'hui, English Tea Shop est présent dans 53 pays et propose près de 600 références de thés et infusions à partir de 150 plantes bio différentes.
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Les Pousses Vertes... Une large gamme de légumes bio et de saison
Francis GIOT, AuteurEn Wallonie, Grégoire Pochet cultive des légumes bio sur un peu plus d'1 ha. C'est au sein d'une ferme rénovée et transformée en habitat groupé de plusieurs logements avec jardins que ce jeune maraîcher bio a créé Les Pousses Vertes. Les terres cultivées appartiennent à la copropriété qui lui les loue pour son activité. Le projet inclut, depuis sa conception, une forte dimension sociale. Grégoire propose des stages en maraîchage à des personnes en réinsertion. Les Pousses Vertes privilégie une gamme "locale et de saison". La commercialisation (vente directe) reste pour le moment aléatoire. Grâce à son adhésion à la coopérative Agricovert, Grégoire peut écouler une petite partie de sa production et bénéficier de l'opportunité d'acheter à d'autres producteurs pour étoffer son offre en cas de besoin. L'ancrage local reste le but poursuivi. Grégoire fait partie d'un "Groupe d'Achat Solidaire de lAgriculture Paysanne" (GASAP) qui lui permet de vendre aussi sa production dans la région bruxelloise. Il a pour projet d'introduire des animaux sur sa ferme, et d'aller vers une plus grande autonomie.
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Une exploitation aux productions diverses
Manon DESSALCES, AuteurAncien instituteur, Roland Ayel s'occupe seul de sa ferme, en Haute-Loire, sur des terres appartenant à sa famille. Il possède un dizaine de chèvres et quelques vaches, dont il transforme le lait. Un hectare de méteil bio (pois, seigle, vesce, triticale et épeautre) lui permet d'être autonome en fourrage. Son idée de dresser ses vaches à l'attelage lui est venue des souvenirs de ses grands-parents paysans. Deux à trois fois par semaine, il utilise ses vaches pour transporter le fumier ou passer la herse. Adhérent de Nature & Progrès, il produit également des légumes et des petits fruits, qu'il vend sur les marchés. Investi dans de nombreuses autres activités, Roland Ayel participe aussi, régulièrement, à des formations avec Bio 63 ou Haute-Loire Biologique, notamment pour apprendre à soigner ses animaux grâce à des méthodes alternatives.
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Optimiser son système maraîcher et produire sur petites surfaces : Quels potentiels en Rhône-Alpes ?
LA LUCIOLE, AuteurCet article présente deux expériences de maraîchers bio installés dans l'Isère, sur des surfaces d'environ 8 000 m2 chacun : Jacques Brochier, maraîcher depuis 31 ans à Montagnieu (38) et Ludovic Sframelli, maraîcher depuis 5 ans à Villette d'Anthon (38). Afin d'augmenter la productivité par mètre carré, ils sont amenés à densifier davantage leurs cultures. Cela nécessite de bien penser la planification des cultures et l'organisation du travail.
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Les PPAM bio en Bretagne : Une jeune filière dynamique et un fort besoin d'échanges
Fabienne DELABY, AuteurLa production de PPAM bio en Bretagne (10ème rang national), qui couvre 58 ha, se caractérise par de petites structures, orientées vers des circuits courts de commercialisation. Seule exception, l'entreprise Yves Rocher, qui produit, sur son site de 55 ha de La Gacilly (35), une vingtaine d'ha de plantes utilisées pour la fabrication de ses produits cosmétiques. Les petits porteurs de projets sont nombreux et fortement demandeurs d'informations sur les aspects techniques et réglementaires, sur l'organisation du travail et sur les débouchés. En février 2016, a eu lieu une Journée Filières et Techniques consacrée aux PPAM bio. Plusieurs facettes de la filière ont été présentées, reflétant les spécificités bretonnes. Des témoignages et des conseils ont illustré les problématiques et enjeux de cette production et de cette filière en Bretagne.
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Retour d'une ferme québécoise en maraîchage bio-intensif sur petite surface : Jean-Martin Fortier, Les Jardins de la Grelinette au Québec (CA)
Rémi COLOMB, Auteur ; Pauline BONHOMME, AuteurJean-Martin Fortier a partagé son expérience lors d'une formation organisée par l'ARDAB. Sur un terrain de 2 ha au total, dont une partie boisée, il cultive 0,8 ha en maraîchage bio. Sa méthode "bio intensive" est une approche pour augmenter la productivité par m2. Au cours de l'intervention, des facteurs de réussite de son système ont pu être identifiés.
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Des tomates aux couleurs de la biodiversité : Première partie : Le piège des tomates dites "anciennes"
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurGrâce au travail patient de jardiniers amateurs qui ont, depuis une dizaine d'années, sélectionné et cultivé des variétés de tomates anciennes, les consommateurs ont pu découvrir et apprécier l'originalité à la fois esthétique et gustative de ces tomates. Bien valorisées par des petits producteurs précurseurs, elles ont permis un temps à ceux-ci de gagner correctement leur vie. L'arrivée, dans ce marché, des grandes surfaces de production et de distribution, qui proposent des tomates "anciennes" de qualité aussi décevante que celles dont les consommateurs cherchaient à se débarrasser (et de surcroît, au prix fort...), utilisant au passage jusqu'au nom des tomates (des "cur de buf" qui sont en réalité des "liguria"), risque bien de créer de la défiance vis-à-vis de ces tomates anciennes. Pour lutter et défendre ces produits, il est important que les petits producteurs et les paysans bio puissent réagir, en choisissant de bonnes variétés et surtout des modes de culture garantissant la qualité gustative des tomates et en communiquant sur leurs avantages. L'article présente quelques variétés : Cur de buf, Longue des Andes, San Marzano...
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Viabilité des microfermes maraîchères biologiques : Thèse de Kevin Morel
Cette vidéo est la soutenance de thèse de Kevin Morel, élève dAgroParisTech. Les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique globale et leur commercialisation en circuits courts. Ces initiatives alternatives suscitent un intérêt croissant des porteurs de projet agricole et des collectivités, mais la question de leur viabilité est posée. La thèse dagronomie de Kevin Morel, basée sur un travail de terrain principalement fondé sur un partenariat fort avec 20 microfermes en France, entend apporter des éléments de méthodes pour aborder la viabilité des microfermes et des éléments de réponse sur les points clés de leur pérennité.
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La chèvrerie du Moulin du Wez sur le chemin de l'agroécologie
Geoffroy RAOUT, AuteurEn Belgique, la ferme bio de Bernard Moreau a accueilli un groupe d'agriculteurs venus de plusieurs pays européens pour initier un réseau d'échanges de savoirs en agroécologie. Bernard a toujours travaillé en bio. Aujourd'hui, sa fille Margot travaille avec lui. Sur 8 ha, les activités culture-élevage se complètent : maraîchage, élevage de chèvres, production de fourrage... Leur ferme fait partie d'un réseau de fermes écoles créé par le Mouvement d'Action Paysanne (MAP). Engagés dans des actions de transmission de savoirs et de savoir-faire, ils souhaitent montrer qu'il est possible et viable de vivre sur une ferme de petite taille et d'y être autonome.
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Quand agroécologie et vente directe riment avec agriculture andine...
Marie BOYEUX, Auteur ; Léo LÉNÉE-CORRÈZE, AuteurLes auteurs, jeunes ingénieurs agronomes, témoignent, dans cet article, de leur voyage en Amérique Latine, où ils sont allés à la rencontre des petits producteurs. Ils se sont particulièrement intéressés à l'agroécologie et à la façon dont elle s'incarne dans leurs pratiques. De par leurs traditions et leurs modes de vie, les petits paysans disposent déjà de nombreux savoirs et savoir-faire ancestraux relevant de l'agroécologie : absence d'intrants de synthèse, associations de plantes, rotations, diversification des cultures, travail du sol adapté à la parcelle, etc. Ils ont aussi, depuis toujours, la culture du troc, ainsi que l'habitude de travailler en collectif, d'échanger entre communautés et de s'entraider. Bien que ces pratiques de production et d'échanges soient "naturelles", elles ont cependant dû être redynamisées dans le contexte de l'exode rural actuel et du développement de nouveaux systèmes agricoles. Pour AVSF (Association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), ce qu'il faut accompagner, c'est surtout la création de points de vente où les petits producteurs peuvent valoriser la qualité de leurs productions à leur juste prix. Sur place, des associations accompagnent aussi des actions qui permettent aux femmes d'être mieux reconnues dans leur travail.