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Documents disponibles dans cette catégorie (615)


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Adapter la génétique : Croisement 3 voies : les essais de Trévarez avancent
Frédéric RIPOCHE, AuteurSur la ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, la reproduction du troupeau laitier biologique, initialement composé à 100 % de vaches Prim'Holstein, est gérée en croisement trois voies depuis 2015. L'objectif était notamment d'améliorer les taux (TB et TP) et de renforcer la robustesse des laitières. Comme l'explique dans cet entretien Estelle Cloet, de la Chambre d'agriculture de Bretagne, ce sont les races Normande et Jersiaise qui ont été introduites dans le schéma de reproduction. Lors des inséminations artificielles, réalisées avec des semences sexées, cinq taureaux par race sont choisis, afin de s'adapter à chaque vache et de favoriser la diversité génétique. Après six ans d'expérimentation, 80 % des vaches sont croisées trois voies et il n'y a plus d'Holstein pures. Malgré une moindre production laitière (5500 kg/VL), les bons taux obtenus permettent une meilleure valorisation du lait. Cette expérimentation va permettre de fournir des références aux éleveurs qui s'interrogent sur cette pratique, sachant que le croisement trois voies est un processus de long terme, dont les premiers effets ne se font ressentir qu'au bout de cinq ans seulement.
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Évoluer vers un système plus herbager, les bases
Cindy SCHRADER, AuteurL'herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux à produire en élevage. Toutefois, valoriser au mieux cette ressource tout en assurant la pérennité des prairies ne s'improvise pas. Dans ce dossier, l'équipe du Cedapa apporte de nombreux conseils sur la gestion du pâturage pour aller vers des élevages laitiers plus herbagers. Il convient, dans un premier temps, de définir la surface accessible, pour les laitières, aux abords des bâtiments d'élevage puis, dans un second temps, de définir un calendrier de pâturage en fonction de la pousse de l'herbe. Dans les Côtes d'Armor, il est préconisé de prévoir une surface de base (accessible) de 30 ares par vache pour du 100 % pâturage au printemps, surface qui sera découpée en paddocks permettant aux vaches de ne pas rester plus de trois jours sur une même zone. Des indicateurs, visuels ou de type herbomètre, peuvent aider l'éleveur.
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Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022
Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
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Qui veut la peau des vaches ?
Les vaches ont la réputation de contribuer à détruire la planète car leurs éructations produisent du méthane, un gaz à effet de serre aux impacts néfastes bien connus. Des voix sélèvent pour exiger la suppression des élevages de bovins, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Et si le problème venait uniquement des élevages intensifs ? Car, en y regardant de plus près, de façon neutre et dépassionnée, et à lappui de nombreuses études, on saperçoit que, élevées sur des pâturages ou dans les estives, les vaches émettent moins de méthane et favorisent largement la recapture du CO2, tout en enrichissant le sol. Un autre aspect souvent méconnu est que la présence de bétail dans les prairies est un atout essentiel pour la préservation de la biodiversité, avec de nombreux insectes et papillons, ainsi quune grande variété despèces végétales. De plus, ces vaches fournissent un lait riche en précieux nutriments, ainsi quune viande d'excellente qualité (à consommer avec modération). Pour finir, ce sont des animaux doux et apaisants, qui contribuent à lesthétique globale dun paysage.
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Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
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Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
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Gestion des mammites en vaches laitières : "Des bonnes pratiques délevage pour moins traiter" ; Gestion des mammites : témoignage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCatherine Roffet et Laurence Jouet, vétérinaires réalisant des suivis en élevages bio dans le Grand Ouest, donnent des éléments sur les mammites en bio : leurs spécificités, les signes à surveiller, les interventions possibles et les bonnes pratiques à mettre en place (alimentation, bonne hygiène de traite ), ainsi que les autres points de vigilance (bâtiment, litière, réglage de la machine à traire ). Le GAEC de Rublé (100 vaches laitières, en Loire-Atlantique) témoigne sur ses pratiques. Le relevé mensuel du suivi cellulaire est un outil très important pour lui. Une grande vigilance simpose en salle de traite (hygiène, contrôle des premiers jets, massage avec des huiles essentielles si besoin). Des réflexions sont en cours sur le bâtiment. Sont aussi présentés les panses-bêtes du projet Otoveil, ainsi qu'un tableau sur les différents traitements possibles dune mammite aiguë, selon ses phases.
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Des méthodes simples pour travailler seul sur une ferme laitière bio : Episode 1/2
Laurent VAISSIERE, AuteurLaurent Vaissière, installé en 1997, élève seul 25 vaches laitières sur sa ferme de 31 ha, et livre 165 000 litres de lait par an à Biolait. Pour maîtriser la charge de travail et pour préserver sa qualité de vie, il a acquis une expérience dans la simplification des tâches quotidiennes. Dans cet article, il donne un premier exemple déployé sur sa ferme : nourrir des vaches laitières l'hiver en 100 % libre-service.
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Une vache qui tremble et surréagit
Sophie CERCELET, AuteurCet article présente un cas d'hypomagnésémie, ou tétanie d'herbage, sur une vache laitière bio ayant vêlé récemment et nourrie exclusivement à l'herbe depuis quelques semaines. Cette pathologie peut, en effet, apparaître dans de telles circonstances, alors que les besoins en magnésium de la vache sont importants et les apports dans l'herbe fraîche trop faibles.
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Des vaches bio qui vieillissent bien
Laurence JOUET-ELIE, AuteurLe GAB 44 a organisé deux journées collectives autour du thème du vieillissement des vaches laitières. Deux vétérinaires, partenaires du GAB, ont apporté leur expertise en complément des échanges dexpérience et des réflexions menés entre éleveurs. Les éleveurs souhaiteraient que leurs vaches fassent, en moyenne, 4 à 5 lactations alors qu'elles nen font que 3,2 en moyenne sur le groupe. Une marge de progrès existe donc bien. Des éleveurs ont témoigné de la remise à plat de leur gestion du renouvellement. Puis, chaque éleveur a repris les motifs principaux de réforme de ses vaches et une réflexion collective a été menée sur les origines probables de ces réformes, afin de déterminer les leviers à actionner pour améliorer la situation. Enfin, le groupe a réfléchi à la sélection des génisses afin quelles soient bien adaptées au système délevage de chacun.
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Cow-pea, Lablab... Testés par la Chambre d'Agriculture de Dordogne : L'innovation est notre moteur !
Le cow-pea et le lablab sont deux légumineuses fourragères estivales qui permettent d'enrichir le fourrage en MAT (matières azotées totales). Elles ont un intérêt dans un contexte où il est de plus en plus difficile de produire du fourrage en été. Cette vidéo présente les essais mis en place par la Chambre d'agriculture de Dordogne, en 2018 et en 2019. L'essai de 2018 visait à mesurer la quantité de biomasse produite par une association lablab-maïs par rapport à une culture pure de maïs. L'essai de 2019 a été conduit chez un éleveur en bio, à Saint-Saud-Lacoussière. Quatre espèces de couverts estivaux ont été semées et pâturées, en culture pure ou en mélange : sorgho, trèfles, moha et cow-pea. Le comportement des vaches laitières à la pâture, les rendements et les valeurs alimentaires des mélanges ont été observés et analysés. Le cow-pea ne semble pas être très appétent pour les vaches lors de la première sortie au champ, mais cela change par la suite.
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Dossier : Veaux mâles
Jean-François DEGLORIE, Auteur ; Jean-Louis PEYRAUD, Auteur ; Paul-Marie AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe devenir des veaux mâles laitiers dans la filière biologique devient un sujet de préoccupation. L'absence de débouchés est un problème, peut-être plus éthique qu'économique. Dans la majorité des cas, ces veaux sont orientés vers des élevages conventionnels de type industriel. Pourtant, la viande issue du cheptel laitier offre des réponses très pertinentes aux défis écologiques actuels. Alors, pourquoi cette question a-t-elle du mal à progresser ? La réponse est complexe, tenant à la fois du politique et du culturel. Pour comprendre les enjeux et tenter de saisir toute la complexité du sujet des veaux mâles en élevage laitier bio, ce dossier alterne interviews de scientifiques et témoignages d'éleveurs qui ont mis en place des ateliers de valorisation de ces animaux.
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Gestion du tarissement en système herbager
Le tarissement, qui permet notamment le renouvellement des cellules mammaires, est une période charnière en vaches laitières. Cependant, en fin de gestation, la vache a de forts besoins (en énergie, en azote et en calcium), alors que sa capacité dingestion est minimale, ce qui crée des risques importants de maladies métaboliques (fièvres de lait, cétose). Un tarissement mal réalisé peut avoir des conséquences sur le vêlage et sur la lactation suivante. Cette fiche technique apporte des conseils pour gérer au mieux le tarissement des vaches laitières dans les systèmes herbagers. Elle commence par rappeler les objectifs du tarissement, puis détaille le stade physiologique de la vache et ses besoins durant les différentes étapes de cette période. Elle décrit ensuite les stratégies possibles pour gérer cette période critique, avant deffectuer un focus sur les infections mammaires. Pour finir, elle résume la stratégie de tarissement la plus adaptée aux systèmes herbagers : durée de tarissement, stratégie alimentaire, complémentation, gestion des vaches taries au sein du troupeau
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Bovins lait bio : La monotraite nest pas monotone
Elodie BOUDEELE, AuteurPasser en monotraite en bovin lait peut apporter des réponses en matière de main duvre et de charge ou de souplesse de travail (libération dune à deux heures par jour). Cette pratique peut se décliner de différentes manières, selon les objectifs attendus, comme par exemple : 2 mois de monotraite en été face au manque de fourrages, 7 mois au printemps et en été pour dégager du temps à une période très chargée en élevage ou encore l'adoption de la monotraite toute lannée. Cependant, il faut tenir compte des divers effets de cette monotraite, tels que la baisse de production de 20 à 30 %, variable selon les animaux ; un lait plus riche (+2.5 à 5 points de TB) ; des risques plus marqués de mammites et une augmentation des comptages cellulaires, au moins le premier mois ; une amélioration de la fertilité et de la fécondité ; des pertes de poids plus faibles en début de lactation ; un rendement fromager plus élevé Choisir la monotraite est à réfléchir au cas par cas, mais doit concerner des exploitations avec des situations cellulaires saines et il est nécessaire de maîtriser les coûts (coût de la ration, baisse de la production, risque daugmentation des frais vétérinaires ).
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Bovins lait bio : Qui aime bien tarit bien
Elisa DUBOIS, AuteurParticulièrement en AB où la prévention prime, gérer au mieux la phase de tarissement dune vache est essentiel pour la santé de cette dernière, celle du veau à venir ou encore pour la lactation suivante. Réussir le tarissement, cest : tenir compte de la physiologie de la mamelle et des besoins de lanimal ; respecter certains points-clés (présentés ici) et bien observer. Ainsi, par exemple, il faut une ration alimentaire adaptée, permettant de remettre daplomb un animal si besoin mais pas trop riche pour éviter que les vaches nengraissent trop pendant le tarissement (risques au vêlage). Il faut aussi assurer une bonne couverture en oligo-éléments. Il est, par ailleurs, important de bien calibrer la durée du tarissement et de tarir dans de bonnes conditions délevage : pas de litière sale, lidéal étant plutôt de mettre les animaux à la pâture si possible. Il est plutôt conseillé déviter les traitements systématiques au tarissement et, en cas de suspicion de problème de mamelle, il faut intervenir au cas par cas, voire quartier par quartier. Comme en témoigne Véronique Le Bars, éleveuse de vaches laitières dans les Côtes d'Armor, lhoméopathie peut être une aide précieuse.