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ELEVAGESynonyme(s)ELEVAGE CONVENTIONNEL |


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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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1 métier, 1 000 pratiques : La Normande, l'herbe et le "Staph doré..." : Chronique d'une ferme angevine
Yann CLOAREC, AuteurYann Cloarec du Gaec Lortagne (éleveur en bio depuis 2001), est associé, depuis 2007, à Jean-Luc Denis, sur la commune de Plessis-Macé, dans le Maine-et-Loire. Ce partenariat en élevage laitier a débuté par l'évolution du troupeau Holstein vers la race Normande. Un bilan est présenté dans l'article : Un troupeau Holstein en absorption Normande ; Un système fourrager basé sur l'herbe et sécurisé par l'irrigation ; Un protocole draconien pour arriver à bout des dernières mammites subcliniques ; Cas particulier : présence d'un « Staphylocoque doré » dans les analyses individuelles de lait (réforme des animaux atteints, traitement antibiotique des quartiers atteints pour les autres).
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10 clés pour comprendre l'agro-écologie
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2014Faire de la France le leader de l'agro-écologie, tel est l'objectif du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. Le projet agro-écologique vise à concilier la performance économique et la performance environnementale. Ces deux aspects doivent être désormais abordés globalement et de manière articulée. Cela suppose de penser autrement les systèmes de production, et de changer les pratiques agricoles. Le dossier se compose de 10 fiches : - Enseignement : former les agriculteurs d'aujourd'hui et de demain ; - GIEE : favoriser l'émergence de dynamiques collectives ; - Cultures : réduire l'usage des pesticides ; - Biocontrôle : favoriser une méthode naturelle pour protéger les végétaux ; - Élevage : diminuer le recours aux antibiotiques vétérinaires ; - Abeilles : engager un développement durable de l'apiculture ; - Méthanisation : valoriser les effluents d'élevage ; - Bio : encourager l'agriculture biologique (Plan Ambition Bio 2017) ; - Semences : choisir et sélectionner des semences adaptées ; - Agroforesterie : utiliser l'arbre pour améliorer la production. Le projet agro-écologique, ce sont aussi des agriculteurs qui se mobilisent : - Mobilisation collective : 103 premiers projets collectifs concrets sur tout le territoire ; - Valorisation : Les Trophées de l'agriculture durable.
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15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
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180 hectares d'un seul tenant pour 400 vaches laitières, le modèle classique néozélandais
Jean-Marie POILVET, AuteurÀ travers le témoignage de Tony Clayton, éleveur laitier conventionnel en Nouvelle-Zélande, l'article présente les particularités des systèmes d'exploitation des producteurs de ce pays. Tony Clayton est installé au centre de l'île du nord, une région très laitière. Les exploitations ont, en moyenne, 144 ha de surface, le nombre moyen de vaches par ferme y est de 413 pour une production par exploitation de 1,7 million de litres. La main d'uvre est peu nombreuse en regard de la taille des fermes. Tony possède une ferme de 180 ha, et 410 laitières de race très rustique et très bien adaptées au pâturage. Il a déjà changé 4 fois de ferme, ce qui est assez fréquent en Nouvelle-Zélande, où beaucoup de fonds d'investissement achètent des exploitations qui sont gérées ensuite par des managers salariés.
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1972 : la loi pastorale française
Dans les espaces montagnards des années 1960, l'équation n'était pas simple. D'un côté, l'exode rural et un désintérêt généralisé pour tout ce qui pouvait être qualifié de traditionnel. De l'autre, la naissance d'une sensibilité environnementale, et l'évidence croissante que le pastoralisme était un indispensable moteur du développement des régions montagnardes, de par sa finalité économique (alliée du tourisme), sa durabilité, sa capacité d'entretien des paysages et de régulations écologiques. Cette complexité explique que divers acteurs convaincus se sont engagés aux côtés des éleveurs et bergers : "forestiers sociologues", juristes, hommes politiques, chercheurs, "montagnards chevronnés"... Ensemble, pendant des années, ils ont peu à peu façonné la "loi pastorale" qui, depuis 1972, régit de façon exemplaire l'organisation et le développement du pastoralisme français, en montagne, mais aussi en plaine ou en zones humides. Respectant le précieux et subtil équilibre entre tradition et modernité, cet ensemble de règles harmonise les libertés (celles des pasteurs, propriétaires du foncier, randonneurs, skieurs et autres usagers des espaces naturels). C'est ce qu'a voulu pointer Quentin Charbonnier dans cet ouvrage en retraçant la passionnante histoire de la genèse, de l'application et de l'évolution de la "loi pastorale", démontrant à l'occasion qu'elle n'a pris aucune ride après 40 années d'existence.
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2/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Seconde partie de linterview dAnton Sidler, co-fondateur de "La Vache Heureuse" (LVH) en collaboration avec Konrad Schreiber. Dans cette vidéo, Anton Sidler discute avec Thomas, qui se met à la place d'un jeune agriculteur qui souhaite en connaître davantage sur les pratiques du sol vivant avec La Vache Heureuse. Anton lui explique les différentes étapes, en commençant par un bilan de lexploitation pour arriver jusqu'aux formations proposées tout au long de l'année et les échanges possibles au sein du groupe La Vache Heureuse.
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20 ans de BIOLAIT
Jacques CHIRON, AuteurDans la première partie de l'article « Les premières années de BIOLAIT : de 1994 à 1999, la " bio " partout et pour tous ! », les principales étapes de la couverture du territoire français par l'organisation de BIOLAIT pendant les 4 premières années sont rappelées. Le développement a été rapide grâce à l'implication forte des producteurs de chaque région, et plus particulièrement des " relais locaux ", pour passer d'un petit groupe autogéré, en 1995, à une PME de 50 salariés. La deuxième partie de l'article, « BIOLAIT : Une Utopie réaliste », reproduit l'entretien réalisé en février 1995 auprès de Jacques Chiron, président de BIOLAIT de 1994 à 1998. Il donne une image de ce qui animait les fondateurs du groupement et du sens de leur démarche.
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En 2002, Hendrix Broilers créait une filière de poulets bio en Belgique : Le poulet bio a trouvé sa place dans le panier des ménages
Loïc DOUMALIN, AuteurCet article relate l'expérience d'un exploitant belge qui a développé un élevage avicole bio dans le cadre d'une filière créée par Hendrix Broilers en 2002. Dans cette filière de production, tous les bâtiments des 27 éleveurs en contrat sont construits sur un même modèle afin d'homogénéiser la production. L'aliment bio est fourni par une coopérative spécialisée dans l'alimentation animale dont l'approvisionnement est réalisé en priorité sur le territoire national et incite donc fortement au développement des productions végétales bio locales. Les 15 000 poulets bio produits chaque semaine par les élevages en contrat avec Hendrix Broilers sont essentiellement commercialisés aux Pays-Bas où ils représentent 80 % des poulets bio. Pour développer les ventes sur le marché belge, Hendrix Broilers souhaite favoriser la mise en place de magasins à la ferme en apportant un appui marketing et logistique.
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En 2012, les revenus bovins viande maintiennent le cap
Bertrand GALISSON, AuteurEn 2012, malgré les prix des animaux qui n'ont augmenté qu'en fin d'année, les revenus des éleveurs de bovins viande en agriculture biologique sont restés légèrement supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (en comparaison de systèmes similaires). Les réseaux d'élevage, suivis en Pays-de-la-Loire et Deux-Sèvres, ont permis de décrire deux systèmes types en élevage biologique : les naisseurs et les naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux types de systèmes sont présentés dans cet article. Les naisseurs sont généralement en systèmes herbagers, avec 10 % de la SAU consacrés à la production de concentrés fermiers, dans le but d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau. Ces systèmes sont économes, et les éleveurs en retirent un revenu équivalent à 1,5 SMIC par UMO. Les naisseurs engraisseurs de veaux de lait bio ont des surfaces fourragères plus diversifiées, avec des fourrages de qualité permettant de limiter le recours aux concentrés, même s'ils achètent de l'aliment pour la complémentation. Ces éleveurs ont un revenu équivalent à 1,05 SMIC par UMO.
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2015, une année de forts changements pour les aides
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurQu'elles soient spécifiques ou non aux producteurs biologiques, les éleveurs laitiers bénéficieront de nouvelles aides de la PAC. Une aide directe par vache laitière de 36 en plaine et de 74 en montagne sera octroyée aux éleveurs pour les 30 à 40 premières vaches, et les nouveaux éleveurs bénéficieront d'une majoration. L'article indique les autres aides que pourront toucher les éleveurs pour leurs surfaces fourragères. Afin de compenser la perte liée à la disparition de la PHAE, l'ICHN sera élargie et elle reste cumulable avec les aides bio et autres MAEC. Quant aux aides à la conversion et au maintien, leur montant respectif sera de : 130 et 90 /ha pour les prairies (permanentes ou temporaires) associées à un système d'élevage ; 44 et 35 /ha pour les landes, estives et parcours. Les règles de cumul entre les Maec et Maec bio sont décrites dans leur ensemble.
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30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
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300 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur le hangar
Claudine GERARD, AuteurTémoignage d'un éleveur naisseur-engraisseur de porcs dans le Finistère. François Palut a construit un hangar (pour loger le matériel de l'exploitation) comportant 225 panneaux photovoltaïques intégrés à la couverture (soit 300 m² de panneaux photovoltaïques). Cela permet de produire environ 34 000 kW/an. L'investissement sera rentable dès la 11ème année.
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34 monographies de fermes bio d'Ille-et-Vilaine : 2002-2007
Plusieurs types de fermes bio, représentatives du paysage de la bio en Ille-et-Vilaine ou sur les départements limitrophes, sont regroupés et présentés (historique, assolement, production, système fourrager, bâtiments et matériels, données économiques...) dans ce document : 20 fermes en production laitière (bovin), 4 fermes en polyculture-élevage, 6 fermes en production de viande, 4 fermes en production légumière.
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40 itinéraires vers des systèmes herbagers : comprendre les transitions pour mieux les accompagner
Jean-Marie LUSSON, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., AuteurComment faciliter les évolutions vers des systèmes plus pâturants et plus herbagers ? Telle était la question placée au cur du Casdar PraiFacE. Après s'être penchés sur les logiques d'actions des éleveurs et futurs éleveurs « peu herbagers », les animateurs engagés dans ce projet ont interrogé des éleveurs ayant mis en place un système plus herbager, puis ont analysé comment s'est déroulée leur évolution. Un travail riche d'enseignements et de perspectives. L'enquête a permis d'analyser 40 situations singulières de transition vers un système plus herbager, réparties dans 5 régions et 3 systèmes de production : quelles ont été les motivations ?, les difficultés qui ont jalonné le parcours ?, les facteurs qui l'ont facilité ? Des tendances fortes se dessinent : la recherche d'un mieux-être au travail (suivie par les motivations sociétales), des difficultés dans l'acquisition de l'autonomie alimentaire visée et la maîtrise du système fourrager ; l'accompagnement de groupe est un atout qui permet d'apprendre mais aussi de se rassurer face à la pression sociale. Tout n'est pas facile, mais aucun des agriculteurs ne retournerait en arrière. Ce travail de recherche-action a également permis aux animateurs de percevoir comment rendre les systèmes herbagers plus compréhensibles et accessibles.