Thésaurus
> AGRICULTURE > PRATIQUE AGRICOLE > ELEVAGE
ELEVAGESynonyme(s)ELEVAGE CONVENTIONNEL |
Documents disponibles dans cette catégorie (2277)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Livre blanc : Le renouvellement des actifs en élevage bovin, ovin et caprin
Delphine NEUMEISTER, Auteur ; Emmanuel BEGUIN, Auteur ; Christophe PERROT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149, Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : CONFÉDÉRATION NATIONALE DE L'ÉLEVAGE | 2023Depuis de nombreuses années, la population déleveurs de ruminants est vieillissante. Dans les 10 prochaines années, la moitié dentre eux sera partie à la retraite. En parallèle, tous les ans, des milliers de jeunes et de moins jeunes, issus du monde agricole ou non, font le choix de lélevage, sinstallent ou deviennent salariés, mais de manière insuffisante par rapport aux besoins de la production de lait et de viande en France. Pour accompagner le renouvellement des générations déleveurs, et plus généralement des actifs dans les exploitations avec élevage, les professionnels du secteur appellent à la prise urgente de mesures par les décideurs politiques. Comme en 2019, ils publient un « livre blanc » où ils dressent un état des lieux de la situation. Ils identifient les différents freins à linstallation, à la transmission, ainsi qu'au développement du salariat. Pour finir, ils formulent 27 propositions concrètes pour mieux former, conseiller, suivre, inciter, encourager les futurs éleveurs et surtout maximiser leurs chances de réussir leur projet et de pérenniser leur activité.
Médecine douce : Aiguillez-vous vers l'acupuncture !
Valérian LEBON, AuteurL'acupuncture, technique issue de la médecine traditionnelle chinoise, peut être réalisée par acupression (avec la pression des doigts) ou par la pose de fines aiguilles, sur des points stratégiques, afin d'agir sur certains membres du corps ou sur certains organes. Cet article rapporte les explications de Nayla Cherino Parra, vétérinaire et spécialiste en acupuncture, sur les principes et le fonctionnement de cette médecine et fournit une procédure pour la pose d'aiguilles sur les animaux (caprins).
La méthode IDEA 4 : Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Principes & guide d'utilisation : Évaluer la durabilité des exploitations agricoles
Frédéric ZAHM, Auteur ; Sydney GIRARD, Auteur ; Adeline ALONSO UGAGLIA, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2023La méthode IDEA4 est une méthode d'évaluation et d'analyse de la durabilité des exploitations agricoles et elle est directement applicable aux principaux systèmes de production agricoles de France métropolitaine et, plus largement, d'Europe (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture, arboriculture, etc.). Son cadre théorique combine une double approche, basée sur les dimensions de la durabilité agroécologique, socio-territoriale, économique et sur les cinq propriétés des systèmes agricoles durables : capacité productive et reproductive de biens et de services, autonomie, robustesse, ancrage territorial, responsabilité globale. S'appuyant sur cinquante-trois indicateurs, cette méthode permet d'identifier des voies de progrès vers plus de durabilité. Cette méthode est déjà largement utilisée dans l'enseignement agricole ou supérieur, dans les activités de conseil et d'accompagnement à la transition agroécologique, dans l'animation de collectifs, dans l'action publique territoriale et dans la recherche.
Mission Perpet : analyser entre éleveurs ses prairies
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurL'outil "Mission Perpet" a été développé par l'Institut de l'Élevage, Inrae et des animateurs et des agriculteurs du réseau Civam. Son objectif est d'accompagner des groupes d'éleveurs autour de la question des prairies et de leur vieillissement. En s'appuyant sur les nombreuses ressources de l'outil (jeux de cartes, fiches...), mais aussi sur les connaissances propres des participants, il est possible de réaliser une animation, en trois temps, sur une ferme qui servira de support : 1 - réalisation d'un diagnostic prairial ; 2 - définition, avec l'agriculteur-hôte, de la ou des fonction(s) souhaitée(s) pour la prairie étudiée (fauche, pâture...) et mise en relation avec la prairie idéale ; 3 - mise en discussion des pratiques existantes et de celles à mettre en uvre pour atteindre les objectifs définis.
Montagne de cocagne, façon Holzer
Aino ADRIAENS, AuteurEn 2013, dans les Alpes autrichiennes, Josef Holzer a repris la ferme familiale (le Krameterhof), en permaculture, à la suite de Sepp Holzer, son père. Pendant soixante ans, ce dernier a créé, de toutes pièces, un écosystème auto-suffisant et très diversifié. Perché entre 1 100 et 1 500 mètres d'altitude et s'étendant sur 45 ha, le domaine a été conçu autour de la ressource en eau et comprend des étangs, des jardins aquatiques, des vergers, des champs de céréales et des cultures maraîchères et aromatiques. Il accueille une biodiversité remarquable ; on y trouve une grande variété de cultures et d'élevages (poissons, crustacés, porcs, volailles, ovins, bovins allaitants, équidés...). Dans cet article, Josef Holzer décrit les stratégies et les pratiques mises en place sur cette ferme de montagne.
Nicolas Despagne : « Pour une biodynamie de fond »
Frédérique ROSE, AuteurVigneron à Maison-Blanche (domaine de 40 ha, dont 32 ha de vigne, en Gironde), Nicolas Despagne se définit comme praticien de la biodynamie. Sa priorité est de maintenir les équilibres vivants, à la vigne et au chai. Ceci se traduit par la mise en place de différentes pratiques. Une dynamisation de compost Maria Thun est apportée avant le solstice dhiver, la préparation 500 est appliquée en début de végétation pour stimuler la pousse de la vigne et la 501 est appliquée autour du solstice dété pour encourager la fructification. Le domaine ne possède, en revanche, pas les ressources humaines et financières pour préparer et appliquer des tisanes sur leurs 32 ha, ce que regrette Nicolas Despagne, car cela pourrait aider à diminuer les doses de cuivre. Ce viticulteur se donne, toutefois, les moyens de mettre en place une biodynamie de fond, plus que dintervention. Il cherche à favoriser la biodiversité et à retrouver la présence animale sur le domaine. Quatre kilomètres de haies ont ainsi été plantés. Les animaux trouvent aussi de plus en plus leur place, avec deux bufs, des volailles, et un troupeau de quinze moutons, lhiver. À la cave, le vigneron ne sautorise que des sulfites et à faible dose.
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers Édition 2023 : Exercice comptable 2021
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; Laurent BAILLET, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST | 2023Chaque année, l'Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM compare les performances des fermes d'élevage en bovins lait engagées en agriculture durable (en différenciant les résultats bio et non bio), avec celles des exploitations laitières du Réseau d'Information Comptable Agricole (RICA). L'ensemble de ces fermes est situé dans le Grand Ouest (Bretagne, Normandie et Pays de la Loire). Dans cette édition 2023, s'appuyant sur les données 2021, l'Observatoire démontre qu'avec un système de production plus petit, les systèmes en agriculture durable obtiennent un résultat proche de celui des fermes RICA grâce à leur conduite économe et autonomie. Un dossier complémentaire, intitulé « L'attractivité des systèmes pâturants », présente les systèmes pâturants comme une voie d'avenir, de par leur durabilité économique, sociale et environnementale, et particulièrement dans un contexte où la transmission des fermes est un enjeu majeur. Des éleveuses et des éleveurs installés en systèmes pâturants témoignent de leur plaisir au travail et racontent comment ils réussissent à concilier projet professionnel, projet de vie et projet citoyen.
LOenanthe safranée, aussi mortelle que belle
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCette petite plante à ombelles, présente dans les zones humides, est comestible et appétente pour ses parties aériennes. En revanche, ses racines sont très toxiques, voire mortelles. Les animaux peuvent les consommer lorsquelles sont remontées à la surface, lors du ressuyage des zones humides (éviter le pâturage ras), lors de travaux de drainage ou de curage, ou aux bords de ruisseaux où les animaux sabreuvent.
Organic farming offers promising mitigation potential in dairy systems without compromising economic performances
Mathieu LAMBOTTE, Auteur ; Stéphane DE CARA, Auteur ; Catherine BROCAS, Auteur ; ET AL., AuteurFace au manque de données claires (taille réduite des échantillons, omission des émissions liées à l'utilisation des terres ) comparant lempreinte carbone des produits alimentaires biologiques et celle des produits conventionnels, en particulier dans le secteur des produits laitiers, des chercheurs français ont souhaité combler cette lacune en mobilisant un ensemble de données de 3074 exploitations laitières françaises. En utilisant la pondération par score de propension, ils ont constaté que l'empreinte carbone du lait biologique est inférieure de 19 % à celle de son homologue conventionnel, sans tenir compte du changement indirect d'affectation des terres, et de 11 % avec des changements indirects d'affectation des terres. Dans les deux systèmes de production, la rentabilité des exploitations est similaire. Les chercheurs ont simulé les conséquences de l'objectif du Green deal de 25 % des terres agricoles consacrées à lagriculture biologique et ont montré que cette politique réduirait les émissions de gaz à effet de serre du secteur laitier français de 9,01 à 9,64 %.
L'ortie : Et si elle envahissait aussi les râteliers ?
Delphine DANIEL, AuteurPlante bien connue de nos campagnes, l'ortie est consommée spontanément par les animaux d'élevage, en particulier les brebis et les chèvres qui apprécient ses graines. Ses intérêts sont multiples : elle est bien fournie en protéines et très riche en fer, calcium, potassium, vitamines C, K et B. Elle présente aussi des vertus médicinales anti-inflammatoire, tonique, reminéralisante, etc., et représente donc un complément intéressant pour les animaux en production ou en convalescence. Elle peut être consommée fraîche, par exemple après avoir été fauchée puis laissée au champ, ou en foin. Son séchage nécessite, cependant, une certaine technicité.
La Pastothèque. Référentiel des milieux pastoraux du Sud de la France dans un contexte de changement climatique. Tome 1 : Montagne : étages alpin, subalpin et montagnard
Hermann DODIER, Coordinateur ; Laurent GARDE, Coordinateur ; Emmanuelle GENEVET, Coordinateur ; ET AL., Coordinateur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2023De la mer aux sommets des montagnes, les troupeaux des éleveurs pastoraux se nourrissent en parcourant des pelouses sèches et humides, des landes, des garrigues et des maquis, des sous-bois feuillus et résineux. Sur ces milieux non cultivables, c'est par la seule pratique pastorale que les éleveurs auront à s'adapter aux accidents climatiques plus fréquents et plus intenses. C'est pourquoi il est nécessaire de reconnaître les milieux pastoraux les plus sensibles et d'identifier les plus résilients, susceptibles de fournir des solutions au pâturage. C'est, en effet, l'atout majeur des végétations pastorales que de proposer une diversité de structures et de compositions floristiques avec laquelle il faut savoir jongler, de saison en saison. Herbes grossières, buissons comestibles et abris des sous-bois fournissent une palette de possibilités en complément de l'herbe verte et tendre. La Pastothèque est éditée en deux tomes, Montagne et Méditerranée. Conçue par la plupart des services pastoraux avec l'appui de chercheurs, elle propose une typologie unifiée des milieux pastoraux. Elle permet de les caractériser, décrit les fonctions d'alimentation mobilisables sur chacun, quantifie les ressources et aborde leur fonctionnalité climatique pour fournir aux éleveurs, aux bergers et aux acteurs du monde pastoral, quelques clés d'adaptation aux effets du changement climatique. Le tome 1 est consacré à la montagne.
Le pâturage de couverts : Un partenariat aux multiples atouts
Guillaume SAUMON, Auteur ; Coline DIEVAL, Auteur | MONTIGNAC-CHARENTE (2 Avenue des Aveneaux, 16 330, FRANCE) : CIVAM DU PAYS RUFFÉCOIS | 2023Le pâturage de couverts végétaux présente des intérêts, tant pour les céréaliers ou les viticulteurs qui le proposent (apport en matières fertilisantes, destruction des couverts, déprimage des céréales...) que pour les éleveurs qui en bénéficient. Cependant, la mise en place de tels pâturages ne simprovise pas et implique dorganiser la parcelle (clôtures, eau, ombrage) et le pâturage (chargement, déplacements, pâturage tournant ). Plusieurs acteurs, issus du Pays Ruffécois, en Nord Charente, ou plus éloignés, apportent leurs témoignages sur le pâturage de couverts par différents animaux (ovins, bovins, caprins, et même cochons, canards et poules), sur le partage du travail entre léleveur et le cultivateur, les craintes au départ et les bénéfices recueillis. Dautres surfaces peuvent aussi être pâturées (surfaces de Conservatoires dEspaces Naturels, parcours, zones humides ).
Placer les prairies permanentes au cur d'une transition agroécologique européenne : résultats et enjeux découlant du scénario "Ten Years For Agroecology" (TYFA)
X. POUX, Auteur ; P-M. AUBERT, AuteurSi l'importance des prairies permanentes pour la conservation des habitats à haute valeur naturelle est souvent reconnue, leur rôle dans la plupart des principaux scénarios de systèmes alimentaires durables publiés ces dernières années est moins explicite. Dans le meilleur des cas, dans ces scénarios et dans les agendas politiques, le statut des prairies permanentes est leur conservation de principe. Dans le pire des cas, elles sont simplement remplacées par des terres boisées ou des terres cultivées, considérées comme une meilleure option lorsque l'accent est mis uniquement sur les émissions de gaz à effet de serre (GES). Cet article défend l'idée que plusieurs interprétations des impacts positifs et négatifs des ruminants (qui sont les utilisateurs « naturels » des prairies permanentes) ont été erronées dans ces scénarios, ce qui explique pourquoi les prairies permanentes et les ruminants sont mal pris en compte. Sur la base des résultats d'un scénario agroécologique pour l'Europe (TYFA - Ten Years For Agroecology), dans lequel les prairies permanentes extensives et les ruminants jouent ensemble un rôle important dans la conservation de la biodiversité, le cycle de l'azote, ainsi que dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique, un programme de recherche est envisagé, qui permettrait de mieux informer sur le rôle spécifique des prairies permanentes et des ruminants dans la fourniture de services écosystémiques, et plus particulièrement dans la gestion de l'azote.
Poids et prix de vente des animaux Charolais en 2022
Francis BOUGAREL, Auteur ; Stéphane BRISSON, Auteur ; Jean-Baptiste AUGER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans cette synthèse Inosys des poids et des prix de vente des animaux commercialisés, en 2022, dans le bassin charolais, la page 9 est consacrée aux poids et aux prix moyens observés en agriculture biologique, par catégorie : vaches, génisses et bufs. Pour chacune de ces catégories, les prix au kilo sont respectivement de 5.08, 5.25 et 5.17. En annexes, des tableaux présentent les variations, en poids et en prix (au kilo et par tête), mois par mois, et en particulier pour les génisses et les bufs biologiques.
Portrait d'éleveur : « Autonomie alimentaire et progrès génétique » : Les clefs de réussite de Pierre CHABRELY pour vivre de la production bovine bio en race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (Haute-Vienne)
Pierre Chabrely, converti à l'AB en 1996, élève une cinquantaine de vaches allaitantes bio, de race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (87). L'exploitation s'étend sur 77 ha de SAU, dont 1 ha est dédié à la culture de méteil (céréales-protéagineux), 2,2 ha de méteil immature pour l'enrubannage et 74 ha en herbe. L'exploitation est autonome en fourrages et en protéines ; seule la paille (litière) est achetée. Pierre Chabrely commercialise une partie de ses animaux en vente directe (des vaches de réforme, quelques veaux rosés, des bufs, ainsi que de jeunes mâles reproducteurs en vif), le reste (majoritairement des broutards et des broutardes) est vendu hors filière bio. Dans cette fermoscopie, les aspects suivants sont abordés : - Les données de l'exploitation et l'historique ; - Les données techniques pour le troupeau de bovins viande ; - La stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.