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BioRéférences : Stratégies gagnantes mises en uvre pour faire face aux aléas climatiques et économiques
Clémence CANILLOS, Auteur ; Paul DELAGE, Auteur ; Manon GAUTHIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2023Le projet BioRéférences 2022-2024 a pour objectif dacquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Au printemps 2023, les membres de ce projet ont proposé à quatre étudiants de la Licence Professionnelle ABCD Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site d'Auvergne) denquêter sur des stratégies « gagnantes » mises en uvre par des éleveurs biologiques pour faire face à un ou plusieurs aléas (économiques, climatiques, environnementaux et sociaux). Ces étudiants ont ainsi rencontré trois élevages biologiques et un GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental). Ils ont ensuite formalisé les stratégies « gagnantes » sous forme de fiches portraits. David Cohade (EARL du Claveix, dans le Puy-de-Dôme) gère une ferme laitière. Il valorise des zones humides pour renforcer son autonomie fourragère (réponse à des aléas climatiques et économiques) et a installé des panneaux photovoltaïques pour diversifier ses sources de revenus (aléas économiques). Thierry Flandin gère également une exploitation laitière, qui est située à plus de 900 m daltitude (Gelles, Puy-de-Dôme). Cet éleveur a fait le choix dimplanter des méteils fourragers en altitude pour sécuriser son autonomie fourragère (aléas climatiques et économiques) et a mis en place du piégeage pour limiter le développement des campagnols terrestres (aléa environnemental). Jean-Louis Solinhac (EARL Ginals, en Aveyron) gère une ferme ovine laitière. Il a participé au développement de linsémination artificielle sur chaleurs naturelles en contre-saison pour répondre à la demande de sa laiterie (contrainte économique). Le GIEE des Jonquilles regroupe, quant à lui, huit élevages bio du Cantal et la ferme du Lycée agricole dAurillac. L'objectif de ce GIEE est daméliorer la résilience des fermes face aux aléas. Pour cela, ce groupe a notamment cherché à récupérer des semences de prairies naturelles pour redensifier les prairies fragilisées (aléas climatiques et économiques), ainsi quà améliorer la vision du grand public sur lélevage paysan (aléa social).
Compilation bibliographique sur la production dénergie renouvelable dans les élevages biologiques
ABioDoc-VetAgro Sup, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a réalisé une compilation bibliographique afin de repérer plus facilement des documents en lien avec la production dénergie renouvelable au sein des élevages biologiques. Cette compilation regroupe une cinquantaine de références bibliographiques, qui ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique. Les références sélectionnées ont été classées selon le type dénergie abordé : bois énergie et cultures à fort pouvoir calorifique, méthanisation, photovoltaïque et agrivoltaïsme, pluri-énergies. Ces documents ont été édités entre janvier 2017 et novembre 2023. La majorité dentre eux portent sur des élevages biologiques, mais quelques références abordent la production dénergie dans les élevages de manière générale (ces documents ont été retenus car ils comportent des informations qui peuvent être utiles aux élevages biologiques). Cette compilation a été réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 2022-2024. Ce projet a pour objectif dacquérir des références sur les élevages de ruminants biologiques du Massif central et sur leurs filières. Il étudie notamment des systèmes et des pratiques remarquables en élevage biologique, dont fait partie la production dénergie renouvelable.
Construire ensemble une agriculture qui fonctionnera sans énergie fossile
Philippe POINTEREAU, AuteurPhilippe Pointereau, agronome et cofondateur de l'association Solagro, partage son opinion sur la mobilisation des énergies renouvelables en agriculture, et ce, en réponse à de précédents articles publiés dans la revue Campagnes Solidaires, éditée par la Confédération Paysanne. Selon lui, l'agriculture va nécessairement devoir opérer une transition énergétique, au fait de l'épuisement des ressources fossiles, mais aussi pour sortir du nucléaire. Aussi, des projets controversés, comme la méthanisation ou l'agrivoltaïsme (qui associe panneaux photovoltaïques et agriculture sur une même parcelle), ne sont pas forcément aberrants sous réserve qu'ils soient "bien pensés" et qu'ils fassent "l'objet d'une gestion collective".
Dossier : Agrivoltaïsme
Cyrielle DELISLE, AuteurL'agrivoltaïsme, qui consiste à associer, sur une même zone, production agricole et production d'énergie photovoltaïque, prend de l'essor en France, notamment sous l'impulsion de la loi d'accélération des énergies renouvelables, votée début 2023. Dans ce dossier, les enjeux de cette pratique sont présentés, ainsi que les menaces et les opportunités qu'elle représente : aspects juridiques, fiscaux, agronomiques, zootechniques... En élevage bovin, la mise en uvre de l'agrivoltaïsme est encore peu fréquente et nécessite des adaptations pour le passage des engins et des animaux, alors que cette pratique est plus courante en élevage ovin. Des éleveurs témoignent : Yoann Bizet, éleveur laitier dans le Calvados, qui va installer des ombrières d'élevage sur trois hectares, et Pascal Mychajliw, éleveur allaitant dans l'Allier qui testera trois types de panneaux sur 24 hectares (ombrières, trackers et panneaux verticaux).
Dossier spécial : L'énergie sur nos fermes
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Sophie TIRARD, Auteur ; Anne-Laure DUTERTRE, Auteur ; ET AL., AuteurAu carrefour entre crise énergétique et réchauffement climatique, la clé de ladaptation des fermes laitières bio repose, en particulier, sur la recherche de la sobriété et de l'autonomie énergétique. Ce dossier spécial regroupe 11 articles qui permettent daborder différents aspects de la question de lénergie sur les exploitations laitières : 1 Dans l'article "Sobriété des consommations d'énergie dans les fermes laitières bio", le Réseau Inosys Bovins Lait Ouest fournit son analyse, par systèmes laitiers (bio et non bio), des données relatives à la consommation de carburant et d'électricité ; 2 "Les consommations d'électricité en élevage laitier" fait le point sur les principaux postes de consommation électrique (bloc traite, refroidissement du lait, chauffe-eau) ; 3 L'article suivant fournit des pistes pour diminuer la consommation électrique de son tank à lait ; 4 L'article intitulé "La ferme de Tayer : La maîtrise des charges avant tout" propose le témoignage d'Emmanuel Tuaux, éleveur bio en Ille-et-Vilaine (35), qui a arrêté le maïs pour passer à un système tout herbe, afin de diminuer ses charges ; 5 Dans "Monotraite : De la décision au bilan, jusque sur la question de l'énergie", Anne-Marie Lelièvre, éleveuse bio dans le Calvados (14), apporte son témoignage sur la mise en place de la monotraite sur son exploitation ; 6 "Limiter l'impact environnemental de notre ferme, notamment dans le bloc traite" présente les adaptations réalisées au GAEC du Bois du Cep, en Loire-Atlantique (44) ; 7 Dans l'article "Quand économie rime avec efficience", Michel Nedellec, du GAEC de Loran, dans le Gers (32), explique comment l'irrigation sur la ferme a évolué ; 8 "Combiner photovoltaïque et bâtiment d'élevage, un bon compromis avec le recul" présente le témoignage de Loïc Toullier, éleveur bio dans la Manche (50), qui explique tout le processus de mise en place de panneaux photovoltaïques sur la ferme ; 9 "De l'énergie solaire jusque dans le Nord !" : témoignage d'Isabelle et de Jean-Michel Lepage, éleveurs bio dans le Nord (59), qui ont sauté le pas du photovoltaïque, ce qui leur permet d'être à 96 % autonomes en énergie ; 10 Dans larticle suivant, le GAEC de Ker Marie, dans le Morbihan, fait le bilan après un an dutilisation, dun ballon deau chaude thermosiphon pour le bloc traite ; 11 Le dernier article est une interview, réalisée par Johann Raymond, éleveur bio dans la Sarthe (72), auprès dun promoteur en agrivoltaïsme.
Énergie solaire : Le photovoltaïque au service de l'agriculture ?
Elisabeth CHESNAIS, AuteurL'agrivoltaïsme est défini comme la production conjointe, sur une même parcelle, d'électricité solaire et d'une activité agricole. Cette dernière, qui ne doit pas être pénalisée par la présence des panneaux photovoltaïques mais peut, au contraire, en tirer des avantages, peut être une production végétale ou animale. Dans cet article, plusieurs expériences sont rapportées. Dans les Pyrénées-Orientales, sur le domaine de Nidolères, quatre hectares de vignes sont cultivés sous des panneaux installés à 4 m de hauteur. Ceux-ci apportent une protection aux cultures face aux évolutions du climat, avec des températures plus chaudes sous les panneaux par temps de gel et, à l'inverse, des températures plus fraîches et moins d'évapotranspiration en été, avec des impacts positifs sur la qualité des raisins. Des observations similaires sont faites dans la Drôme, sur la ferme expérimentale d'Étoile-sur-Rhône qui cultive pêchers, cerisiers et abricotiers sous des panneaux. En Ariège, Sabine Leray, éleveuse de brebis allaitantes et de porcs en agriculture biologique, est, elle aussi, satisfaite de son expérience : ses 120 brebis pâturent un parc photovoltaïque au sol de 25 hectares. L'herbe y reste plus verte et les panneaux fournissent de l'ombre aux animaux. Cependant, les projets d'agrivoltaïsme divisent toujours, et les expériences ne sont pas toutes aussi positives. L'enjeu est notamment de permettre le maintien, voire l'installation, d'une activité agricole sur les parcelles concernées, en limitant la densité des panneaux - et donc le niveau d'ombrage - et la taille des projets pour une meilleure acceptation par tous, dont les citoyens attachés à leurs paysages.
La Ferme de Roger : La recherche de l'autonomie au rythme des saisons
René (de) PAULIS, AuteurNathalie et Roger Abalain élèvent un petit troupeau de vaches de race Bretonne Pie Noir bio (10 mères), avec transformation fromagère (crème, beurre, yaourts, fromages, riz au lait et Gwell) et vente directe (magasin à la ferme et marché). Les vêlages sont groupés en février ou mars, ce qui permet une mise à l'herbe rapide des nouveaux-nés et une montée de lait plus rapide pour les mères (qui bénéficient de la pousse de l'herbe de printemps). Au terme du bail du premier site qu'ils occupaient, les éleveurs se sont installés, en 2009, à Plouharnel (56), sur un site de 8 ha, où tout était à construire : maison d'habitation, bâtiment d'élevage, locaux de transformation et de vente à la ferme. Quatre années ont été nécessaires pour réaliser les travaux, principalement en auto-construction. La ferme est plutôt isolée, ce qui aurait impliqué un coût considérable pour la raccorder au réseau EDF ; alors, les éleveurs ont mis en place une installation qui leur permet d'être autonomes en électricité (chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques sur toiture, éolienne, batteries...). Dans cet article, Roger Abalain fait un retour sur ces travaux.
Des panneaux photovoltaïques sur sa ferme, quelles installations adaptées ?
Simon BROSSILLON, AuteurAvec la hausse du prix de lélectricité et la baisse des coûts dinstallation des panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments, la production dénergie solaire photovoltaïque sur les fermes est en vogue. Elle peut répondre à différents objectifs : réduire ses factures délectricité, être plus autonome, valoriser les toitures tout en diversifiant ses revenus Pour optimiser la production dénergie solaire, lidéal est davoir un bâtiment orienté plein Sud, avec une toiture inclinée à 30 %. En autoconsommation, il peut être intéressant dinstaller des panneaux sur les pans Est et Ouest : même si la productivité sera diminuée de 10 %, ces orientations permettent un meilleur étalement de la production sur la journée. Le coût d'installation est denviron 850 à 950 euros par kWc (panneaux et ondulateur). Des travaux de renforcement de la charpente, la pose dun bac en acier ou une distance importante pour atteindre le transformateur (raccordement) peuvent engendrer des coûts supplémentaires et impacter la rentabilité du projet. En cas dautoconsommation, lenjeu est dévaluer précisément sa consommation délectricité (quantification au cours dune journée et dune année) afin de dimensionner au mieux sa centrale. Si le contrat passé permet de vendre le surplus de production, il peut être intéressant de surdimensionner sa centrale afin de produire le nécessaire à sa consommation en hiver et de revendre le surplus en été.
L'agrivoltaïsme, un avenir pour la vigne ?
Catherine GERBOD, AuteurL'agrivoltaïsme, association de panneaux photovoltaïques et de cultures sur une même parcelle, les panneaux devant apporter un ou plusieurs services à la culture en question (protection contre les aléas climatiques...), pose beaucoup de questions, en viticulture comme dans les autres filières. Il représente une solution au développement des énergies renouvelables en France, mais ne doit pas s'étendre, notamment, au détriment de la préservation des terres agricoles. Fin 2022, un amendement sur l'agrivoltaïsme doit intégrer le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables.
Lagrivoltaïsme change de courbes
Gaëlle CHAZAL, AuteurUn démonstrateur agrivoltaïque comportant 252 panneaux solaires droits et bifaciaux vient dêtre mis en place sur la ferme expérimentale INRAE de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, à 1 000 m daltitude. Les panneaux sont implantés sur des prairies permanentes pâturées par des bovins. Lobjectif est détudier limpact de ces panneaux sur le sol (suite au chantier), sur la pousse de lherbe (protection contre le stress hydrique en été ?), sur le bien-être des animaux et sur la courbe de production de lélectricité.
Dossier : Agrivoltaïsme : Des terres à protéger du soleil
Dominique VOILLAUME, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Cathy BOUFFARTIGUE, Auteur ; ET AL., AuteurL'agrivoltaïsme correspond à l'utilisation de terres agricoles pour la production d'électricité, via des panneaux solaires installés au sol, en y combinant toutefois une production agricole (pâturage, par exemple). Bien que fructueuse, avec des prix de location proposés par les entreprises pouvant atteindre 4000 /ha/an pour des terres de garrigue estimées à moins de 1000 /ha à la vente, cette source de revenu complémentaire pour les agriculteurs pose, toutefois, de nombreuses questions et rencontre des détracteurs. Certains d'entre eux s'expriment dans ce dossier, s'appuyant sur des exemples concrets, et mettant en lumière plusieurs types de dérives : projets démesurés couvrant des centaines, voire des milliers d'hectares ; électricité produite en milieu rural mais qui n'alimente pas directement la population locale ; envolée des prix des fermes équipées ; serres photovoltaïques sous lesquelles la production agricole est finalement abandonnée ; etc. Des exemples de mobilisation paysanne sont présentés. Pour finir, un témoignage positif est néanmoins apporté de la part d'un maraîcher bénéficiant d'une serre photovoltaïque à taille humaine de 66 m de long sur 12 m de large.
Entraid Hors-série : Guide pratique énergie : Quelle énergie produire sur mon exploitation ?
Ronan LOMBARD, Auteur ; Sabine HUET, Auteur ; Hélène SAVEUSE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro Hors-série de la revue « Entraid » est dédié à la production d'énergie sur les exploitations agricoles. Il aborde cette thématique à travers langle « Quelle est l'énergie la plus adaptée à produire sur mon exploitation ? ». Afin de répondre à cette question, la première partie de ce Hors-série est consacrée à cinq moyens de produire de lénergie : les panneaux photovoltaïques sur les bâtiments, lagrivoltaïsme (panneaux au sol), la méthanisation via un système dinjection, la méthanisation en cogénération et le bois. Ces cinq modes de production dénergie font, chacun, lobjet dune fiche qui détaille, pour un nouveau projet, la faisabilité, lintégration dans le système de production et dans le territoire, la rentabilité, le besoin en main duvre, ainsi que les risques (techniques et économiques). Des témoignages de conseillers et d''agriculteurs viennent étayer ces informations. Une deuxième partie présente un « Tour de France des initiatives » en lien avec la production dénergie. Elle aborde, entre autres : le succès de la journée régionale méthanisation en Nouvelle-Aquitaine ; lexemple de la Cuma Luzerne, dans lAin, qui a mis en place une unité de séchage en grange fonctionnant à lénergie solaire, à la méthanisation et au bois ; une démonstration de robot nettoyeur de panneaux photovoltaïques dans la Nièvre ; une nouvelle unité de méthanisation collective en Seine-Maritime, qui sappuiera sur une Cuma pour avoir du matériel adapté. La dernière partie apporte des perspectives sur : le biogaz, en présentant ses impacts sur le système de production ; les crédits carbone, comme une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs ; la distribution de gaz et délectricité, avec de nouvelles possibilités daccès aux réseaux ; la méthanisation, avec la possibilité de souscrire à une assurance pour couvrir le risque dexplosion ; lagrivoltaïsme et son empreinte au sol, est-ce réellement compatible avec le maintien dune activité agricole ?
Ils sèment le futur de lagriculture locale
Bastien DURAND, Auteur ; Rémi BAYOL, AuteurTrois témoignages dagriculteurs biologiques du Puy-de-Dôme, qui expérimentent des pratiques agricoles intéressantes, sont présentés dans cet article : Jean-Sébastien Gascuel et son fils Simon, à la ferme des Raux, en Limagne, ont développé lagroforesterie dans leur système de grandes cultures ; Elodie Siquier, à la Ferme des Rodilles, dans le Livradois, a fait le choix du maraîchage sur sols vivants et fait partie dun Groupement dintérêt économique et environnemental (GIEE) de maraîchers ; David Cohade, éleveur de bovins lait dans les Combrailles, développe lautonomie alimentaire du troupeau (avec stockage du carbone par les prairies), ainsi que lautonomie hydrique (en profitant de zones humides non drainées) et énergétique (panneaux photovoltaïques).
Des panneaux sur le toit et une bonne ambiance dessous
François D'ALTEROCHE, AuteurDe nombreuses stabulations avec des panneaux photovoltaïques se sont développées, ces dernières années. La construction de ces bâtiments doit, avant tout, répondre aux besoins fondamentaux des animaux. Il faut notamment veiller au renouvellement de lair pour éviter lhumidité stagnante et les problèmes sanitaires, mais aussi aménager des faux plafonds pour éviter les retombées dair froid liées aux grandes hauteurs de ces bâtis, ou encore faire attention à la luminosité et à la protection contre la pluie. Enfin, il faut prévoir un local spécifique pour les onduleurs, afin de réduire les risques liés aux champs électromagnétiques pour les animaux et les équipements électroniques.
Produire des ovins sous panneaux photovoltaïques au sol : Ce qu'il faut savoir avant de se lancer
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurIl est de plus en plus fréquent de voir des moutons pâturer dans des parcs photovoltaïques (panneaux au sol), à l'initiative d'éleveurs ou de gestionnaires de telles centrales. Se posent alors de nombreuses questions sur la gestion du troupeau, de la parcelle et du travail pour l'agriculteur. Dans cet article, rédigé à partir d'un document Inn'Ovin et de quelques références existantes, des préconisations sont apportées. Les principaux points de vigilance concernent, tout d'abord, la gestion du troupeau, dont la surveillance peut être rendue difficile et qui peut nécessiter des aménagements particuliers : clôtures au sein du parc pour du pâturage tournant, zone de contention, abreuvoirs... La bonne gestion de la ressource herbagère, pour assurer du fourrage de qualité en quantité suffisante, n'est pas non plus à négliger. La conception du parc solaire doit permettre le passage d'engins agricoles pour l'implantation et l'entretien de la prairie (apports d'amendements, réensemencement...) et il est conseillé d'avoir accès à d'autres ressources pour assurer l'alimentation du troupeau. Les modalités d'usage et d'entretien doivent être discutées et anticipées le plus tôt possible avec le développeur et le gestionnaire de la centrale.
Un restaurant à la ferme pour valoriser bovins et Normandie
Cyrielle DELISLE, AuteurEn 2014, Nicolas Onfroy a repris la ferme familiale, alors en bovins lait, pour s'installer en bovins viande biologiques et créer, avec sa femme Elsa, leurs premiers gîtes, à Sainte-Marie-du-Mont (50). En 2019, l'opportunité s'est présentée de reprendre le restaurant et l'hôtel de charme créés dans l'ancienne ferme voisine, à proximité des bâtiments d'élevage. La viande bovine bio, issue du cheptel de Limousines (avec quelques Angus) de Nicolas, est commercialisée sous la marque Utah Beach, en référence à la plage du Débarquement de 1944, située à quelques encablures du domaine. Nicolas a dû apprendre à valoriser une carcasse, à répartir les morceaux dans ses différents circuits de commercialisation et à diversifier l'offre (buf fumé, terrine, saucisse sèche...) La viande a une place de choix dans le restaurant ; pour le reste, pas de grossistes : Elsa et Nicolas ont fait le choix de travailler avec des produits locaux et de saison (viande, légumes, poisson, mais aussi boissons), afin de valoriser leur région. La structure emploie 16 salariés, dont 10 pour le restaurant. Le couple propose la visite de l'exploitation, ainsi que des activités pour découvrir les alentours. Dans un deuxième article, le système d'élevage de Nicolas, tout herbe, engagé vers la neutralité carbone, est présenté.
Vignerons du monde : Cave du Rhodan : Olivier et Sandra Mounir : 3e génération : retour au sol
Arnaud FURET, AuteurDans les Alpes suisses, Olivier et Sandra Mounir gèrent le domaine de la Cave du Rhodan. Ce domaine viticole de 12 ha, situé en zone de montagne, est cultivé en terrasses, avec de fortes variabilités de sol, de topographie et daltitude. Il bénéficie également dune importante richesse ampélographique (25 cépages). Olivier et Sandra Mounir sont la troisième génération à gérer ce domaine, et chacune dentre elles a donné une orientation particulière à la Cave du Rhodan : la première génération, dans les années 1960, avait opté pour la quantité ; la seconde, pour la qualité ; la troisième est passée en bio en 2012 et cherche à préserver au maximum ses sols. Olivier et Sandra Mounir souhaitent, en effet, transmettre un sol vivant, gage de pérennité et de qualité pour les vins. Pour cela, ils ont opté pour des stratégies dentretien adaptées, des doses minimales de cuivre et la préservation de la biodiversité. Avec 70 à 80 cm de sol avant la roche mère, ces vignerons doivent toujours adapter leurs outils à la configuration de leurs parcelles. Ils cherchent également à valoriser au maximum les microclimats. Leur objectif est dobtenir des raisins de qualité, afin deffectuer le maximum du travail à la vigne, et le moins possible au chai. Ils font aussi des expérimentations sur 80 ares, situés en plaine, plantés en cépage résistant (divico), où des moutons dOuessant gèrent lenherbement à lannée. Depuis 2022, ils sont allés plus loin en couvrant cette parcelle de panneaux solaires.
Voyage d'études des maraîcher·e·s BIO d'Auvergne
Chloé RANOUX, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurA l'occasion d'un voyage d'étude dans le Sud-Est (Gard, Bouches-du-Rhône, Vaucluse et Drôme), une quinzaine de maraîchers bio d'Auvergne sont allés à la rencontre de certains de leurs pairs ayant mis en place des arbres ou des panneaux photovoltaïques sur leurs fermes. L'objectif était d'en découvrir plus sur l'agroforesterie et l'ombrage en cultures maraîchères. Sur la ferme Les terres de Roumassouze, à Vézénobres, dans le Gard, 2 ha sont cultivés en maraîchage sous peupliers et noyers ou en verger maraîcher. Des expérimentations y sont conduites, en partenariat avec la SCOP Agroof, dans le cadre du projet Arbratatouille. Dans le Vaucluse, le GRAB expérimente, sur 4 ha, d'un verger maraîcher à la Ferme pilote de la Durette. Dans les Bouches-du-Rhône, à Aureille, Jean-Yves Francart s'est lancé dans le maraîchage sous serres équipées de panneaux photovoltaïques. L'ombrage de 40 % pénalise trop les cultures, mais l'agriculteur a pu rebondir en se lançant dans la culture de plantes aromatiques, qui supportent mieux l'ombre, pour les filières longues. A Bégude-de-Mazenc, dans la Drôme, Karine et Rémi ont su faire preuve d'adaptation pour cultiver avec des sols envahis de nématodes à galles, des remontées de nappe, ou encore des sols abîmés. Ils ont notamment implanté de nouvelles haies multi-spécifiques. Ce voyage a permis aux participants de découvrir différents modèles visant à optimiser l'énergie lumineuse. Des adaptations seront évidemment nécessaires pour le contexte pédoclimatique auvergnat.
Couvrir ses vignes peut aussi les protéger (in "Dossier Gel")
Véronique BARGAIN, AuteurEn viticulture, plusieurs dispositifs de couverture ont été testés, afin de protéger les vignes contre le gel : voiles dhivernage en Anjou, Viti-Tunnel dans le Bordelais (couverture automatique des vignes par un tunnel, en cas de pluie, de grêle ou de gel, grâce à des capteurs) et panneaux solaires dans les Pyrénées-Orientales. Globalement, la couverture des vignes est efficace sur de faibles gelées et permet de gagner 1 à 2 degrés, mais avec un impact environnemental à préciser (matériaux de couverture) et un investissement en temps (installation des voiles) et en argent (en particulier pour les installations fixes).
Dordogne : Lhomme qui voulait des voisin.es
Michèle ROUX, AuteurPatrick Busselet est paysan bio dans le Périgord Vert. Il sest installé en 1994, en bovins viande, et a été rejoint par sa femme, salariée de lexploitation, en 2003. Sensible à la désertification des milieux ruraux, il pense très vite à la transmission de sa ferme. Dès 2009, il cherche à accompagner linstallation de nouveaux paysans sur sa ferme. Il décide alors de mettre à disposition de porteurs de projets 2 ha de vallon, ainsi quun bâtiment de stockage et une maison dhabitation quil a rénovée. Julien et Elodie sinstallent ainsi en maraîchage diversifié en 2012. En 2019, ces deux maraîchers créent une SCI et commencent à cultiver un autre site. Ils libèrent ainsi un hectare sur la ferme de Patrick Busselet, ainsi que la maison dhabitation. Ceci permet linstallation de deux nouvelles porteuses de projet en maraîchage diversifié : Caroline et Valentine. Ces dernières sont accompagnées par Paysen graines (réseau périgourdin despaces-test agricoles). À 12 km de là, Patrick a aussi souhaité mettre en place un parc photovoltaïque de 8,8 ha et tient à ce que ce projet sintègre dans le territoire. Pour cela, il va expliquer le projet à son voisinage et fait des compromis pour que le projet convienne à tous. Ce parc va permettre linstallation de Josie, une éleveuse de moutons qui entretiendra le parc. Cette dernière a également signé des contrats de pâturage avec dautres paysans.
Dossier : Tout à gagner avec lagrivoltaïque
Bérenger MOREL, AuteurCe dossier est consacré à lagrivoltaïsme en élevage ovin. Il a été réalisé à partir de louvrage « Lagrivoltaïsme appliqué à lélevage des ruminants », édité par lInstitut de lÉlevage (Idele) en 2021. La combinaison dune activité agricole avec une activité de production énergétique a, en effet, le vent en poupe. Il faut, toutefois, veiller à mettre en place un partenariat gagnant-gagnant pour lagriculteur et les gestionnaires des centrales solaires. La Fédération nationale ovine a établi une charte défendant des projets agri-solaires vertueux, et lIdele a publié un guide à destination des éleveurs et des gestionnaires des centrales afin de poser un socle commun aux projets agrovoltaïques. Il est également nécessaire de rappeler que les centrales photovoltaïques ne sont pas initialement prévues pour accueillir de lélevage. Quelques aménagements et équipements sont nécessaires pour y faire pâturer un troupeau ovin (clôtures, contention, point dabreuvement ). Enfin, le couvert végétal doit être réfléchi par léleveur, afin qu'il reste la principale source dalimentation du troupeau.
"Nous voulons faire le maximum de lait avec les fourrages disponibles"
Véronique BARGAIN, AuteurCet article retrace le parcours du Gaec La Niro, en Vendée, de la création de l'exploitation en 1981 à l'installation du troisième associé en 2020, en passant par la conversion à l'agriculture biologique en 2018. Cette ferme de 80 hectares élève 51 vaches laitières montbéliardes et cultive du maïs ensilage, du méteil récolté en grain, de la betterave fourragère, des prairies temporaires et naturelles et, depuis 2020, des légumes. Parmi les nombreux projets du GAEC, on compte l'installation d'un séchoir en grange thermosolaire. Depuis plusieurs années maintenant, l'objectif des associés est de produire mieux avec moins, en visant l'autonomie : autonomie alimentaire, mais aussi décisionnelle, avec notamment une partie du lait vendu en direct.
Un séchoir de fourrages pour 50 charolaises bio
Sophie BOURGEOIS, AuteurBenoît Jaunet, éleveur de charolaises, s'est installé hors cadre familial en AB, en 2009, dans les Deux-Sèvres. Il a fait le choix dun bâtiment de stockage pour le fourrage équipé dun système de séchage en grange et de panneaux photovoltaïques. Le séchage en grange est une option peu fréquente en élevage bovin allaitant mais, pour cet éleveur, cela sinscrit dans lévolution de son système, qui vise à allier optimisation de la production, sécurisation de lautonomie alimentaire et prise en compte du bilan carbone de lexploitation, le tout sans augmenter la charge de travail. Pour ce faire, la réflexion a porté, dans un premier temps, sur ladéquation entre production et potentiel de lexploitation, avec le choix de 2 périodes de vêlages (printemps et automne), une réduction du troupeau à 50 vêlages par an et un arrêt de lengraissement des jeunes bovins pour produire des veaux rosés. Ensuite, le travail s'est poursuivi avec loptimisation du système fourrager, en optant pour plus de prairies semées en multi-espèces, ou encore pour le pâturage tournant dynamique. Ces choix ont permis de dégager des surfaces pour des cultures de vente. Ceci, associé à la vente directe pour la moitié des vaches et un quart des veaux, a rendu possible lembauche dun salarié à 40 %. Dans ce système, le bâtiment avec séchage en grange permet notamment de sécuriser les récoltes, de stocker et dassembler facilement les divers types de fourrages produits (fourrages « fibres », ou fourrages à forte valeur alimentaire) pour constituer des rations adaptées aux besoins des animaux. Pour cet éleveur, le surcoût par rapport à un bâtiment de stockage classique est largement « valable » à la vue des résultats obtenus.
SIMA Innovation Awards 2021 : La sélection de Biofil ; A découvrir aussi
BIOFIL, AuteurAlors que le SIMA (Salon International des solutions et technologies agricoles) a dû être reporté du 6 au 10 novembre 2022, le concours SIMA Innovation Awards 2021 a été maintenu. Biofil présente une sélection de sept lauréats de ce concours, susceptibles dintéresser la filière bio : 1 Smart Apply® Intelligent Spray Control System (développé par Smart Guided Systems), un système dappoint de pulvérisateur pour des pulvérisations modulées et localisées en arboriculture ; 2 Farmdroid FD20 (développé par Stecomat), un robot de semis et de désherbage autonome ; 3 - Downs CropVision® (développé par Downs), un trieur optique à grand débit pour pommes de terre non lavées ; 4 NutriSenseTM (développé par New Holland Agriculture), un dispositif à installer sur moissonneuse-batteuse pour analyser certains nutriments durant la récolte ; 5 VentiJavelot (développé par la S.A.S Javelot), un dispositif de ventilation automatique pour les grains stockés ; 6 CogenAir® (développé par Base), des panneaux photovoltaïques adaptés aux séchoirs en grange ; 7 Zürn Top Cut Collect (développé par Zürn Harvesting GMBH et par Bouillé Concept), une écimeuse-récolteuse des inflorescences dadventices. Biofil présente également les produits de trois autres entreprises : Partner&Co, qui vient dobtenir la certification Demeter ; Horsch, qui a développé deux nouvelles herses étrilles Cura ST ; Ukal et Lorentz, qui ont collaboré pour proposer des solutions dabreuvement en prairie.
Dossier : Energies renouvelables : Quel potentiel ?
Gabriel OMNÈS, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables en agriculture, et plus particulièrement aux énergies renouvelables dans le secteur viticole, commence par présenter un état des lieux de la production dénergie renouvelable agricole en France. Il rappelle ainsi que les énergies renouvelables produites par lagriculture sont estimées à 4,6 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit 20 % de la production nationale dénergies renouvelables. Cet état des lieux apporte également des données chiffrées plus détaillées sur les biocarburants, léolien, le biogaz, lénergie solaire photovoltaïque, la biomasse destinée à la production de chaleur et lénergie solaire thermique. Ce dossier sattarde ensuite sur les panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont de plus en plus présents sur les exploitations agricoles, selon différents modèles économiques, mais les producteurs sont de plus en plus nombreux à envisager lautoconsommation de lélectricité quils produisent. Les articles suivants rappellent quune partie des déchets de la filière vin (marcs et vinasses) est déjà valorisée à léchelle industrielle, notamment pour produire des biocarburants (via la distillation des marcs de raisin et des lies) ou de lélectricité (via la méthanisation des vinasses). Des essais sont également menés pour valoriser les ceps et les sarments, mais les coûts de ramassage rendent la création de filières difficile.
Dossier : Solaires et vignes, de nouvelles surfaces à valoriser
Damien HARDY, Auteur ; Bérenger MOREL, AuteurCe dossier, composé de deux articles, est consacré à lécopâturage, et plus particulièrement au pâturage des centrales photovoltaïques (agrivoltaïsme) et des vignes par les ovins. Le premier article apporte des informations sur lagrivoltaïsme. La Fédération Nationale Ovine (FNO) insiste sur le fait que la production agricole doit rester au cur des projets de centrales photovoltaïques. Il est donc important dintégrer le monde agricole dès le début des réflexions. Actuellement, lAdeme est en train de définir la notion dagrivoltaïsme, afin daboutir à des recommandations sur lesquelles pourront se baser les pouvoirs publics pour faciliter et encourager de tels projets. Il faut en effet que la parcelle réponde à plusieurs exigences : points deau, câbles électriques enterrés, etc. De plus, pour que tout le monde soit gagnant, un contrat tripartite entre lénergéticien, le propriétaire du terrain et léleveur doit être mis en place. Il faut savoir que lagrivoltaïsme nest actuellement pas considéré comme une activité agricole, mais la FNO souhaite demander des dérogations. Le second article est dédié au pâturage des vignes durant lautomne et lhiver. Il sappuie sur les résultats du projet Brebis-Link. Ce dernier est conduit par lInstitut de lélevage et par plusieurs Chambres dagriculture du Sud-Ouest. Son objectif est délaborer un mode demploi sur le pâturage des vignes afin de consolider les collaborations entre viticulteurs et éleveurs. Quatre principaux paramètres sont étudiés : le rôle agronomique des brebis, les dégâts éventuels que ce type de pâturage peut causer, le bien-être animal et le temps de travail que cela représente pour léleveur.
Jardins d'Occitanie fait le plein dénergie
Guy DUBON, AuteurIl faut savoir être patient pour produire du ginseng : cette plante énergisante, au cur de la médecine chinoise, se sème comme une carotte, mais se cultive à lombre et pousse pendant six ans avant dêtre récoltée. La racine nest alors pas plus grande quun doigt dune main. Cette plante est adaptée au climat européen et quelques pionniers se sont lancés dans sa culture en France, comme Jardins dOccitanie. Cette entreprise, située à côté de Toulouse, la cultive en agriculture biologique sous des ombrières photovoltaïques. Elle exploite ainsi 3 ha dombrières monochapelles, est en train de construire 4 ha dombrières multichapelles, cultive 1,5 ha dautres plantes médicinales, et a implanté deux autres sites dans les Landes. Pour assurer un produit fini de qualité, Jardins dOccitanie assure également la transformation du ginseng. Ce produit haut de gamme est commercialisé sous forme de poudre titrée en actif (sans adjuvant) dans des pharmacies et des herboristeries.
Nouveautés : Zoom sur le matériel grandes cultures ; Zoom sur les produits et matériels pour lélevage
BIOFIL, AuteurSuite à linvitation de Biofil, plusieurs constructeurs et distributeurs de matériels présentent leurs nouveautés ou améliorations techniques. Sur les 21 nouveautés présentées, dix-sept concernent les grandes cultures et quatre lélevage. En grandes cultures, les matériels et produits détaillés sont : des pièces de binage en carbure de tungstène (Adi Carbures) ; des épandeurs à lisier robustes et modulables (Agrimat) ; une option de relevage des éléments sur des bineuses (Agronomic) ; trois modèles de bineuses (Agrosoil, Einböck et Phénix Agrosystem) ; deux matériels destinés au triage des grains (Ateliers Dorez et JK Machinery) ; des charrues mixtes (Demblon) ; un déchaumeur à disques indépendants stable à grande vitesse (Duro-France) ; des presses petites capacités (Farmet) ; un scalpeur-rotor pliable (Lyckegard) ; un système de détection précoce des insectes dans le grain (Systelia Technologie) ; un modèle de centrale solaire photovoltaïque sur bâtiment agricole (Terre et Lac Solaire) ; un thermomètre-hygromètre connecté (Weenat) ; des lentilles anti-limace (Armosa) et un produit biostimulant (Italpollina). En élevage, sont présentés : un complément alimentaire pour améliorer lefficacité ruminale (Denkavit) ; une trousse doutils pour les vêlages (Obione) ; un mélange prairial (Partner&Co) ; un râtelier circulaire anti-gaspillage (Patura).
Production dénergie : Bien penser son installation solaire en élevage
Bérenger MOREL, AuteurDe plus en plus dagriculteurs entrent dans la dynamique de lagrivoltaïque, cest-à-dire quils intègrent des panneaux solaires sur les toits de leurs bâtiments. En France, plus de 7 500 exploitations délevage herbivore produisent de lénergie solaire. Cette production sinscrit dans une démarche de protection de lenvironnement et permet dapporter un complément de revenu en valorisant de grandes surfaces de toiture. Parallèlement, des entreprises se spécialisent dans linstallation de panneaux solaires. Lexemple de lentreprise Irisolaris est détaillé dans cet article. Cette entreprise propose trois offres : 1 Irisolaris finance la construction dun bâtiment équipé dune centrale photovoltaïque sur sa toiture (lagriculteur peut utiliser le bâtiment pour ses activités agricoles et deviendra propriétaire du bâtiment et des panneaux au bout de 30 ans) ; 2 pour des bâtiments déjà existants, Irisolaris occupe la toiture et verse un loyer annuel à lagriculteur en contre-partie (ce dernier peut devenir propriétaire des panneaux au bout de 30 ans) ; 3 Irisolaris peut conseiller et assurer le suivi technique des installations de panneaux solaires pour les exploitants qui souhaitent être propriétaires des bâtiments et de la centrale solaire dès le départ.
Territoires en transition : Déconfiner les énergies
Stéphane THEPOT, AuteurLes initiatives pour un nouveau développement local sont nombreuses au sein des territoires ruraux. Cet article en présente plusieurs, du Berry au Quercy, en passant par le Gers. Quelles touchent au développement des circuits de proximité, notamment suite au confinement, à lapprovisionnement en produits locaux, bio ou non, à destination par exemple de magasins de proximité ou encore de la cantine, à linstallation de chaufferies au bois communales (dont une dans lIndre ne valorisant que du bois issu des haies du territoire), ou déoliennes « citoyennes », financées par des habitants, toutes ces initiatives, souvent basées sur des démarches collectives, montrent la vitalité de la « France profonde ». Elles montrent aussi limportance de penser autrement, de créer du lien, de mixer les avis et les horizons, de favoriser lécoute pour « jouer ensemble » et, ainsi, « déconfiner les énergies ».
Dossier : Photovoltaïque, une énergie simple à mettre en uvre
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurFace à l'opportunité financière quest la production d'électricité et à la facilité de mise en uvre de panneaux photovoltaïques, de nombreux bâtiments dexploitation sen munissent. Certains bâtiments sont construits dans le but daccueillir de manière optimale ces panneaux tandis que, dans dautres cas, la centrale photovoltaïque est adaptée aux bâtiments. Ces projets sont, soit portés directement par des agriculteurs, soit proposés par des sociétés. Lappel aux sociétés permet un investissement en mutualisation (une part pour l'agriculteur et l'autre pour la société) et donc une baisse de linvestissement de départ. Le regroupement en collectif d'agriculteurs pour créer une société peut aussi permettre une mutualisation des charges et des produits. En système bovin viande, lautoconsommation nest pas dactualité, lénergie est généralement revendue en totalité sous contrat EDF de 20 ans. Au bout de 10 ans, certains commencent à étudier lusage futur de leurs panneaux (autoconsommation, création d'une société pour sortir le photovoltaïque à la retraite...), tandis que dautres se lancent dans des travaux de rénovation afin de produire davantage.
Dossier : Produire une viande bas carbone durable
Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLe gouvernement français sest fixé un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre cet objectif, tous les secteurs dactivités, dont lagriculture, devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour cela, la filière viande bovine sest lancée, en 2015, dans le programme Life Beef Carbon, qui a pour objectif de réduire de 15 % lempreinte carbone de la viande bovine sans impacter la production et la capacité économique des exploitations. Ce programme a permis dévaluer lempreinte carbone de 1700 fermes grâce à loutil CAP2ER. Les premiers résultats sont disponibles. En moyenne, les élevages compensent un tiers de leurs émissions, et les fermes bas carbone ont souvent une meilleure performance économique. Autre initiative pour encourager les agriculteurs à réduire leur empreinte environnementale : Carbon Agri. Cette méthode permet de calculer les réductions dempreinte carbone. Elle devrait permettre aux éleveurs engagés dans un projet visant à réduire leur empreinte carbone de vendre des crédits carbone, et ainsi dêtre rémunérés par un partenaire volontaire (Jean-Baptiste Dollé, chef du service environnement à lIdele, détaille cette méthodologie et ce dispositif). Trois éleveurs, dont les systèmes de production dégagent peu de GES, apportent leurs témoignages : ils expliquent pourquoi leur niveau démissions est faible et les actions quils ont mises en place pour essayer de le diminuer encore plus. Lun dentre eux, Nicolas Onfroy, est en AB. Ses émissions sont de 2,5 kilos équivalent CO2 par kilo de viande produite (alors que la moyenne est à 27). Suite au diagnostic CAP2ER, il vise une viande neutre en carbone et a mis en place un plan dactions.
« Notre facture délectricité a diminué dun quart »
Emeline BIGNON, AuteurDans la Manche, le GAEC Hélaine (vaches laitières) a investi dans un tracker solaire en 2017. Installé sur un mât, ce panneau solaire photovoltaïque suit la course du soleil, ce qui augmente la quantité d'électricité produite comparé à des panneaux fixes. Comme le prix de revente de lélectricité photovoltaïque est plus faible que le prix dachat, lobjectif de cette installation était dautoconsommer lélectricité produite afin de faire baisser les factures délectricité du GAEC. Dans cette optique, il fallait ainsi faire coïncider le mieux possible la production et la consommation délectricité. Cest pourquoi Stéphane Hélaine a opté pour un tracker solaire. Ce dispositif est dautant plus intéressant pour les exploitations qui ont une consommation délectricité régulière, comme les exploitations équipées dun robot de traite. Pour dimensionner la taille du tracker solaire, une étude sur la consommation électrique de la ferme a tout dabord été établie. La consommation a ensuite été comparée aux profils de production des différentes tailles de trackers solaires. Cest ainsi que Stéphane a opté pour un panneau de 80 m2. En 2018, il a consommé 85 % de lénergie produite (le reste de lélectricité intègre gratuitement le réseau), ce qui lui a permis de réaliser 2 900 d'économie sur sa facture délectricité. Pour arriver à ce résultat, il a changé quelques habitudes afin de consommer plus délectricité en journée (ex : production deau chaude en journée).
Pays de la Loire : Des films photovoltaïques en test
Catherine PERROT, AuteurLindustriel Armor a investi plus de 100 millions deuros pour développer des panneaux photovoltaïques de « 3ème génération ». Ils sont transparents (jusquà 30 %), fins, légers (450 g/m2), souples et 100 % revalorisables. Ces films photovoltaïques, baptisés Asca®, sont "imprimés" avec des polymères organiques, sans composantes rares et toxiques, et sans silicium. Ils peuvent être collés et décollés sur des vitres, ou être repliés en accordéon. Ils sont actuellement testés par le groupe maraîcher Olivier, qui compte 19 ha de serres (production de tomates et de concombres) dans la région nantaise. En termes de production dénergie, 1 m2 de film Asca® a actuellement une puissance de 40 Wc. Lobjectif dArmor est daller à 140 Wc pour se rapprocher de la puissance des panneaux photovoltaïques classiques. Le prix de ces films est, pour linstant, bien supérieur aux autres panneaux, mais leur coût devrait drastiquement diminuer à mesure que la production augmentera.
Retours d'expériences solaires
Bérenger MOREL, AuteurAude de Roffignac sest installée, en 2011, en Haute-Vienne. Elle élève 150 brebis allaitantes en bio sur 60 ha de cultures et de prairies. Elle suit une logique de respect de lenvironnement et déconomie dénergie. Elle a notamment construit un bâtiment de stockage de fourrage, dont elle a entièrement recouvert la toiture de panneaux photovoltaïques. Pour mettre en place ce projet, elle sest tournée vers la Chambre dAgriculture de la Haute-Vienne qui lui a proposé de créer une SAS. Cest ainsi que la société Agriphoto a vu le jour. Elle est constituée de huit membres, tous porteurs dun projet de bâtiment agricole. Le fait dêtre en société leur a permis davoir plus de poids pour négocier avec les entrepreneurs. Cest en effet la SAS qui a investi dans la toiture, les panneaux, londuleur et les raccordements électriques. Aude a ainsi installé 850 m2 de panneaux photovoltaïques sur un bâtiment de 46 X 18 mètres. Le projet a coûté 100 000 au total, dont 75 000 pour le bâtiment. LÉtat a aidé à hauteur de 40 % pour les frais de raccordement qui sélevaient à 17 000 . Lamortissement seffectuera dans 15 à 20 ans.
Vu au salon Tech&Bio 2019 ; Vu sur autres salons ; Vu au Space ; Vu au salon Sommet de lÉlevage
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article décrit plusieurs innovations exposées à l'occasion des éditions 2019 de divers salons : Tech&Bio (Drôme), Space (Ille-et-Vilaine), Sommet de lÉlevage (Puy-de-Dôme) et autres salons. Il présente : 1 - différents outils de travail du sol, de désherbage (mécanique, électrique) et de guidage GPS ; 2 - divers équipements agricoles : un bâtiment déplaçable pour volailles et pondeuses, une centrale photovoltaïque produisant de lélectricité, des filets paragrêles pour le vignoble, un drone pour pulvériser des traitements dans les vignes, une sonde de température pour matières fermentescibles, un trieur séparateur, aérodynamique, un boîtier à variateur autorégulé sur un fertiliseur ; 3 d'autres innovations plus spécifiques à lélevage : des aliments dallaitement multi-espèces, des aliments minéraux, des produits utilisés en médecines alternatives (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie), de la mélasse de betterave bio, un soin pour animaux à base dargile, une gamme de produits permettant de mieux valoriser les fumiers, et un produit naturel de post-trempage pour les vaches laitières.
Agriculture et énergies renouvelables : Contributions et opportunités pour les exploitations agricoles - Synthèse
En France, en 2015, le monde agricole a contribué directement et indirectement à la production de 20 % des énergies renouvelables nationales, soit 4.5 Mtep, cest-à-dire la quantité dénergie quil a consommée pour ses activités. A ce jour, cette contribution est essentiellement liée à la production de biomasse et au développement de l'éolien sur des terres agricoles. A l'horizon 2030, la contribution des exploitations agricoles devrait être multipliée par 2, pour atteindre, en 2050, 15.8 Mtep, grâce au développement de la méthanisation, du photovoltaïque et de l'éolien notamment. Selon la méthode développée dans cette étude, en 2015, la contribution du secteur agricole à la production d'énergies renouvelables représentait un chiffre d'affaires d'1,4 milliard d'euros, soit l'équivalent de 2 % du chiffre d'affaires de l'agriculture. Le développement des énergies renouvelables permet aux agriculteurs de diversifier et de renforcer leur revenu, pour des montants pouvant aller de quelques milliers d'euros de réduction de leur facture énergétique à plus de 15 000 de revenus complémentaires. Ces chiffres sont à mettre en perspective avec le revenu agricole moyen en 2015 évalué à 25 400 pour l'ensemble des filières. L'étude a identifié plus d'une cinquantaine de modèles possibles offrant aux agriculteurs des opportunités selon leur filière, leur contexte pédo-climatique, leur niveau d'implication dans la gouvernance des projets, d'investissements financiers, de temps de travail, de risques et d'acceptabilité sociale. Compte tenu des perspectives, l'ADEME recommande le renforcement d'une animation locale axée sur la fourniture de conseils techniques, administratifs et financiers, ainsi qu'un accompagnement au montage de projets.
Du bio à l'abri du photovoltaïque
Béatrice BONNET, AuteurDans le Gard, un verger d'abricotiers, conduit en agriculture biologique sous ombrières photovoltaïques, a été implanté en 2012, sur 1,5 ha. A l'abandon depuis, il a été racheté par l'entreprise Akuo Energy qui travaille en collaboration avec un arboriculteur local et un expert arboricole pour sa remise en production. Ainsi, trois rangées d'arbres sont installées sous chacune des serres. Celles-ci sont d'une largeur de 13 mètres dont deux bandes d'un mètre sont vitrées et le reste est couvert de panneaux photovoltaïques. Les abricotiers étant ainsi protégés des pluies, aucun traitement phytosanitaire n'a été nécessaire. Un système d'irrigation goutte-à-goutte a été installé. Concernant l'enherbement, un paillage les trois premières années, puis l'ombre, le développement des arbres et les faibles apports d'eau ont permis de le contenir. En 2017, le rendement a atteint 8,5 t/ha. Un deuxième verger de ce type a été implanté en 2016, avec une rangée d'arbres seulement sous la partie vitrée des ombrières.
Dossier : L'essor du photovoltaïque autoconsommé
Dominique POILVET, Auteur ; Jean-Yves CARRE, Auteur ; Pascal LE DOUARIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, composé de cinq articles, traite de lexpansion de lautoconsommation délectricité solaire produite dans des élevages de porcs : les contrats de vente délectricité perdent en intérêt et de plus en plus déleveurs consomment lélectricité quils produisent. Limpossibilité de stocker cette énergie nécessite de dimensionner son installation pour que celle-ci soit immédiatement consommée, sinon l'installation perd de son intérêt financier (il est donc préférable qu'elle couvre seulement les besoins électriques minimum, soit 15 à 30 % des besoins totaux dun élevage). Le premier article, de la Chambre dAgriculture de Bretagne, préconise de plus en plus lautoconsommation dans les élevages de porcs, connus pour être gourmands en énergie (bâtiments délevage, traitement du lisier, fabrication daliments). Elle conseille les installations sur bâtiment (et non au sol) et apporte des précisions sur le dimensionnement des installations, ainsi que des données technico-économiques. Cet article est suivi de linterview de Mickaël Feuildet (ingénieur consultant en énergie photovoltaïque). Il est questionné sur lautoconsommation, les différences avec la revente totale, les démarches à effectuer, ainsi que sur les trackers (panneaux photovoltaïques montés sur des structures portantes automatisées pour suivre la course du soleil). Le troisième article présente le témoignage de Jean-Marc Onno, éleveur de porcs dans le Morbihan, qui possède déjà 900 m2 de panneaux photovoltaïques et qui souhaite investir dans 375 m2 supplémentaires pour de lautoconsommation. Cette installation lui permettrait déconomiser 100 000 kWh sur les 320 000 quil consomme annuellement, soit 700 /an pour un tarif à 0.07 /kWh. Larticle suivant présente les trackers, via les témoignages de Loïc Le Port, responsable dune maternité collective en Loire-Atlantique, qui a investi dans ce type de panneaux, et de Patrick Massabie, chef de projet R&D productions animales chez Terrena qui a soutenu ce projet. Ces explications sont complétées par le dernier témoignage, celui dOlivier Bouchonneau, basé dans le Maine-et-Loire avec 250 truies en système naisseur engraisseur. Il a investi dans deux trackers de 110 m2 qui couvrent 20 % de ses besoins en électricité à un prix fixe pendant au moins 20 ans.
"J'ai optimisé mon séchage en grange avec le photovoltaïque"
Michel PORTIER, AuteurDans la Manche, Jean-François Carré, éleveur de vaches laitières en bio, a fait installer, en 2016, un système de panneaux photovoltaïques Cogen'Air sur l'un de ses bâtiments. La particularité de ce système est qu'il permet à la fois de produire de l'électricité, revendue à EDF, et de la chaleur. Cette dernière est utilisée pour optimiser le rendement du séchage en grange, installé dans le même bâtiment. Un système de régulation permet de faire fonctionner le ventilateur en fonction du niveau d'hygrométrie et du cycle de séchage (début de cycle ou fin de cycle). Avec cette installation innovante, l'éleveur a observé un séchage plus rapide et plus homogène de son foin.
Chtit-bine
La chtit-bine est un lit de désherbage polyvalent (pour les personnes effectuant le désherbage), développé conjointement par un groupe de maraîchers et maraîchères franco-belge, le GABNOR et lAtelier Paysan. Lobjectif était de concevoir un lit de désherbage automoteur, pour pouvoir rendre le désherbage manuel plus ergonomique et confortable. Une rencontre des mêmes acteurs en Belgique, autour dun besoin en outillage relativement proche, a mené à concevoir un outil plus polyvalent : le groupe s'est dirigé alors vers un porte outil pouvant accueillir, soit des banquettes, pour faire lit de désherbage, soit différents outils de binage ou travail du sol léger, montés sur des cadres. Un outil bivalent pour biner voit le jour : cest la chtit-bine. Le coût de fabrication de loutil est relativement faible. L'outil est par ailleurs alimenté par lénergie solaire grâce à deux panneaux photovoltaïques. La première version de ce prototype est actuellement en test dans les fermes du groupe impliqué, et est amenée à évoluer selon les retours de terrain. Les plans de la version 1.0 de la chtit-bine sont disponibles sur cette page de tutoriel, ainsi quun descriptif technique de loutil. Tous ces documents sont placés sous licence libre (CC by NC SA) et accessibles gratuitement.
Couvrez ces vignes
Clara DE NADAILLAC, AuteurDeux fournisseurs expérimentent des équipements très différents de couverture des vignes. Patrick Delmarre, de Mo.Del, présente une bâche en plastique transparent imperméable isolant la vigne de leau, afin de lutter contre le mildiou. Des prototypes sont en cours dessais, avec le CTIFL et lIFV, sous forme de « viti-tunnels » escamotables et motorisés. Pierre Guerrier, chez SunR, sintéresse à un autre concept, « lagrivoltaïsme dynamique » : des panneaux photovoltaïques sont installés au-dessus des vignes, prodiguant de lombre, dans le but de limiter lévapotranspiration et daméliorer lhomogénéité des grappes. Avec laide de différents instituts de recherche, ils développent un algorithme de pilotage pour optimiser le rendement des cultures sous ombrage intermittent et la production dénergie. Pour le moment, de telles installations ne sont pas autorisées en zone dappellation, en coteaux, etc, mais les deux firmes comptent présenter un dossier à lINAO.
Cultures économes : Transition au Gaec Ursule
Mélissa DUMAS, AuteurXavier Coquil a réalisé son travail de thèse sur la transition des systèmes de production vers la polyculture-élevage autonome. Il s'est appuyé sur 10 fermes du Réseau agriculture durable des CIVAM, dont fait partie le GAEC Ursule, en Vendée. Cette ferme de 280 ha fait vivre huit personnes avec 110 vaches laitières et 640 mètres carrés de poulailler selon les principes de l'agroécologie. Pendant leur conversion progressive à l'agriculture biologique, ils ont travaillé à la mise en place de filières de commercialisation, valorisant ainsi la bio sur le territoire. Un encart revient sur le travail de Xavier Coquil : - identification de quatre facteurs déclencheurs de la transition ; - formalisation du processus de transition permettant de mieux accompagner les agriculteurs ; - déploiement d'une unité d'échange des savoirs et savoir-faire utiles à l'agroécologie au sein de l'INRA de Mirecourt.
Energies renouvelables : Associer les productions d'agneaux et d'électricité
Damien HARDY, AuteurL'utilisation d'énergies renouvelables, et notamment de l'énergie solaire, est amenée à se développer en France. Dans ce contexte, les agriculteurs peuvent être porteurs de projet. La société Helioprod, par exemple, souhaite développer des projets de parcs solaires sur des parcelles où des moutons pourraient également être élevés. Placés à un mètre du sol, des panneaux photovoltaïques produiraient de l'électricité, et donc un complément de revenu pour l'éleveur, tout en permettant la pousse de l'herbe et son pâturage par des ovins. Jean-Pierre Château, éleveur bio dans les Pyrénées-Orientales, fait pâturer ses brebis de mai à octobre sous des panneaux. Il témoigne dans cet article. Un accompagnement technique peut être nécessaire pour mener ces parcelles en 100 % pâturage.
Fermebioscopie : GAEC Duthoit Philippoteaux
Angélique VOISINE, AuteurGeoffroy Philippoteaux est producteur de lait bio (conversion en 2009). Sa ferme, en GAEC, se situe au croisement de 3 départements (Marne, Ardennes et Meuse), au pied des grands massifs forestiers dArgonne. La ferme compte 4 associés et 4 salariés. La surface pâturée est passée de 30 ha à plus de 180 ha en 10 ans. Cette année, les éleveurs testent le pâturage tournant. Au total, la ferme dispose de 280 ha, dont 220 ha en herbe. Le foin séché en grange et un mélange céréalier produit sur la ferme enrichissent la ration des 170 vaches laitières. Des croisements à partir de vaches holstein sont réalisés, en y introduisant de la brune et de la jersiaise. Adhérents de la Cuma de Condé, les associés cherchent au maximum à favoriser la mutualisation des moyens et du matériel. La polyvalence au sein du GAEC permet une grande autonomie dans les différents travaux entrepris en autoconstruction (bâtiments, toitures, terrassements, matériel ). Lautonomie est également atteinte en termes de production de chaleur et délectricité, grâce à une unité de méthanisation qui fonctionne depuis 2012. La capacité de séchage est importante, ce qui leur permet de proposer des services, comme le séchage de copeaux pour la SCIC Argonne. Le GAEC sest aussi lancé avec beaucoup denthousiasme dans la culture de plantes aromatiques et médicinales, sur lincitation de la société ADATRIS. Aujourdhui, ils sont partenaires et acteurs pour créer une filière PPAM bio dans leur région. Pour 2018, ils prévoient linstallation de panneaux photovoltaïques sur la grange de séchage Pour eux, bio et économie circulaire prennent tout leur sens sur lexploitation.
Des tarifs de rachat d'électricité en baisse
Costie PRUILH, AuteurL'électricité produite par des panneaux photovoltaïques ou par méthanisation avec cogénération va voir ses subventions diminuer progressivement. Pour le photovoltaïque, les tarifs de rachat seront revus à la baisse chaque trimestre et les primes seront supprimées à partir d'octobre 2018. Pour la méthanisation avec vente d'électricité, une première baisse tarifaire aura lieu en avril 2018. Pour Pascal Chaussec, président d'Apepha (Agriculteurs Producteurs dÉlectricité Photovoltaïque Associés), la grande difficulté réside dans le manque de visibilité, lié aux évolutions trimestrielles des tarifs.
Ateliers de transformation : Economiser l'énergie
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurL'agriculture est un secteur fortement consommateur d'énergie, que ce soit pour les cultures, mais aussi pour les ateliers annexes, comme les ateliers de transformation à la ferme par exemple. En 2013, la Fédération régionale des Civam du Languedoc-Roussillon, en partenariat avec l'Ademe, a réalisé une étude sur les consommations énergétiques d'ateliers de transformation d'exploitations de moyenne montagne méditerranéenne. L'objectif était notamment de proposer des pistes d'économies d'énergie. Le cas de la ferme des Gascous, dans l'Aude, illustre cet article. La production laitière des chèvres permet la transformation à la ferme de 1,9 tonnes de fromages (tommes, pélardons, fromages lactiques). Cet atelier de transformation est le principal consommateur d'électricité sur la ferme, qui présente des consommations représentant environ six fois celles d'une exploitation caprine livrant son lait en laiterie. Toutefois, grâce à l'installation de panneaux photovoltaïques pour l'atelier et pour la production d'eau chaude sanitaire, l'exploitation est autonome en électricité. Par ailleurs, la fromagerie a été éco-construite.
Le Baromètre 2016 des énergies renouvelables électriques en France
Julien COURTEL, Auteur ; Aude RICHARD, Auteur ; Juliette TALPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2016Cette septième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France réunit un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie détaillée de tous les secteurs. Elle présente les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique. Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies. Au sommaire : - Les filières renouvelables : - Éolien ; - Photovoltaïque ; - Hydraulique ; - Biomasse solide ; - Biogaz ; - Déchets urbains renouvelables ; - Géothermie ; - Énergies marines renouvelables ; - Solaire thermodynamique ; - Panorama régional des filières renouvelables électriques en France ; - Les régions à la loupe.
Développer collectivement des énergies renouvelables
Marion VANDENBULCKE, AuteurLa FDSEA du Cantal a créé, en 2010, le Groupement d'Achat Cantalien Énergies Nouvelles (GAC EN) pour accompagner les agriculteurs dans leurs projets d'installations photovoltaïques sur les exploitations. En regroupant leurs besoins, les agriculteurs bénéficient de conditions et de tarifs plus avantageux qu'en se lançant individuellement. 199 centrales photovoltaïques ont ainsi pu être créées entre 2010 et 2015. L'article présente les différentes étapes de l'accompagnement proposé par le GAC EN, ainsi que les montages financiers possibles. Dans un contexte où les tarifs de rachat de l'électricité baissent, remettant parfois en cause la rentabilité de ce type de projet, le groupement d'achat s'oriente désormais vers la méthanisation, afin de poursuivre la dynamique de production d'énergies renouvelables.
Dossier : Cap sur des chais écologiques
Clara DE NADAILLAC, Auteur ; Isabelle MONTIGAUD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, Auteur ; ET AL., AuteurA lheure où lécoconstruction et les énergies renouvelables sont en vogue, ces dernières sétendent aux chais. Ce dossier, consacré à lécoconstruction des chais, présente différentes solutions de construction (plan, matériaux, etc.). Matthieu et Marie Boesch, vignerons en biodynamie en Alsace, ont construit un chai et une maison bioclimatiques avec des produits écologiques, de qualité et régionaux, qui répondent à leurs attentes. Bruno Schloegel, vigneron en Alsace, a mis en place un système disolation en matériaux naturels et un chai semi enterré lui assurant une climatisation naturelle. Le dossier aborde également les aspects de finition des chais, via le revêtement du sol. Différentes énergies renouvelables, utilisables en viticulture, sont présentées : photovoltaïque, éolien, géothermie, ainsi que les diverses façons de concevoir un chai avec l'exemple du chai conçu par Adrien et François Fabre, viticulteurs dans le Vaucluse. Les aspects déconomie deau et délectricité sont également pris en considération. Enfin, le traitement des effluents de cave est abordé, avec les solutions utilisées par Laurent Rousseau, viticulteur en Gironde.
Panorama de l'électricité renouvelable en 2015
RTE FRANCE, Auteur ; SYNDICAT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES, Auteur ; ERDF, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (1 Terrasse Bellini, TSA 41000, 92 919, FRANCE) : RTE FRANCE | 2016En 2015, les énergies renouvelables représentent 18,7 % de la consommation électrique. Après une année 2014 marquée par la reprise du raccordement des installations éoliennes et solaires, l'année 2015 confirme que ces deux filières contribuent le plus à la croissance des énergies renouvelables électriques. Cette dynamique est notamment liée aux mesures de simplification des procédures administratives encadrant leur développement et à la sécurisation du cadre tarifaire. Cumulant un parc de plus de 16 500 MW, le solaire photovoltaïque et l'éolien représentent désormais 37,8 % des capacités de production d'énergies renouvelables électriques en France métropolitaine. Toutes filières confondues, la croissance du parc renouvelable est de 2 000 MW, ce qui porte sa puissance à plus de 43 600 MW au 31 décembre 2015. Cette 6ème édition du Panorama de l'électricité renouvelable présente l'état des lieux à fin décembre 2015. Après une présentation générale, chaque source de production d'électricité renouvelable fait l'objet d'une partie spécifique (chiffres clefs et actualités, état des lieux du parc français, perspectives de croissance, production en regard de l'équilibre offre-demande, principaux chiffres de la filière en Europe) : - La filière éolienne ; - La filière solaire ; - La filière hydraulique ; - La filière bioénergies ; - Les S3REnR (Schémas Régionaux de Raccordement aux Réseaux des Énergies Renouvelables).
État des énergies renouvelables en Europe : Édition 2014 : 14ème bilan EurObserv'ER
OBSERV'ER, Auteur ; RENAC, Auteur ; INSTITUTE FOR RENEWABLE ENERGY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2015Soutenu par la Commission Européenne, l'Ademe et la Caisse des Dépôts, l'Observatoire des énergies renouvelables réalise et publie le baromètre EurObserv'ER. Il présente un focus détaillé sur l'état de la production d'une filière (éolien, solaire thermique, solaire photovoltaïque, petite hydraulique, biogaz, biomasse solide, biocarburant, géothermie et pompes à chaleur) pour chaque pays de l'Union européenne : chiffres clefs, indicateurs, avancées technologiques, emplois, détail des programmes et des aides publiques 5 cas pratiques de mécanismes de financement innovants sont présentés.
L'état des énergies renouvelables en Europe : Édition 2015 : 15ème bilan EurObserv'ER
OBSERV'ER, Auteur ; RENAC, Auteur ; INSTITUTE FOR RENEWABLE ENERGY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2015Soutenu par la Commission Européenne, lAdeme et la Caisse des Dépôts, lObservatoire des énergies renouvelables réalise et publie, sur CD-Rom, le 15ème baromètre EurObservER. Il présente un tour d'horizon complet de l'ensemble des filières renouvelables en Europe (éolien, solaire thermique, solaire photovoltaïque, petite hydraulique, biogaz, biomasse solide, biocarburant, géothermie et pompes à chaleur) à travers des indicateurs énergétiques, industriels et socio-économiques : chiffres clefs, indicateurs, avancées technologiques, emplois, détail des programmes et des aides publiques 4 cas pratiques de mécanismes de financement innovants sont présentés. En supplément, 6 baromètres thématiques (éolien, photovoltaïque, solaire, biocarburant, pompes à chaleur, biomasse solide) peuvent être consultés indépendamment.
Mettre l'énergie au service d'une filière économique locale : Electricité Larzac solaire : autonome et solidaire
Sophie CHAPELLE, AuteurCe texte présente l'initiative de paysans du Larzac qui se mobilisent pour produire leur propre électricité. L'idée est de placer des panneaux photovoltaïques sur les toits d'une dizaine de fermes réparties sur six communes. L'énergie produite (336 MWh) serait vendue pour permettre, à terme, de restaurer le patrimoine bâti. Pour les rachats d'électricité, des contacts ont été pris avec Enercoop Midi-Pyrénées et EDF. Seul problème, l'investissement requis : 420 000 euros. Pour obtenir un emprunt auprès des banques, la Société civile des terres du Larzac (SCTL), maître d'uvre du projet, doit réunir 20% de cet investissement. Elle s'appuie pour cela sur un Fonds citoyen de l'association nationale « Énergie Partagée ».
Photovoltaïque : La rentabilité retrouvée ?
Danielle BODIOU, AuteurEn avril 2015, les tarifs d'achat d'électricité photovoltaïque par ERDF ont été revus à la hausse. Cette revalorisation fait suite à une baisse régulière de ces tarifs entre 2011 et 2015, entraînant de façon proportionnelle une baisse des projets d'installations de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments agricoles.
Repères : Chiffres clés des énergies renouvelables : Edition 2015
Thelma CARRIER, Auteur ; Isabelle COLLET, Auteur ; Sami LOUATI, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2015Le développement des énergies renouvelables constitue un enjeu fort dans un contexte d'appétit croissant des ressources à l'échelle mondiale, d'épuisement potentiel des ressources fossiles et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'Union européenne s'était fixé l'objectif de satisfaire 20 % de sa consommation finale brute d'énergie par les énergies renouvelables à l'horizon 2020 ; cette ambition s'était traduite par une cible de 23 % pour la France. Les objectifs européens ont été confortés cette année par de nouvelles cibles à 2030, soit 27 % d'énergies renouvelables dans son bouquet énergétique. Par ailleurs, la France a gravé dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée le 22 juillet 2015, l'objectif de porter la part des énergies renouvelables dans sa consommation brute à 32 % en 2030. Cette troisième édition des « Chiffres clés des énergies renouvelables » rassemble les statistiques les plus récentes du Commissariat général au Développement durable : - Le bouquet énergétique en métropole ; - Les énergies renouvelables en métropole ; - Les énergies renouvelables dans les DOM ; - Hydraulique renouvelable ; - Éolien ; - Solaire photovoltaïque ; - Solaire thermique ; - Pompes à chaleur ; - Biomasse solide ; - Déchets ; - Biogaz ; - Biocarburants ; - Objectifs 2020 et situation actuelle de la France ; - Comparaisons européennes et internationales ; - Définitions.
Dossier : Les énergies renouvelables
Jean-Marie POILVET, Auteur ; Ludovic BILLARD, Auteur ; Rainer SUPAN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables, est composé des articles suivants : - Le tarissement de la source pétrole arrive, avec ou sans antibiotique ? ; - Du photovoltaïque pour conforter notre ferme ; - Exemple d'une petite installation photovoltaïque solaire autonome ; - Le CIVAM anime la filière bois énergie en Maine-et-Loire ; - Le parc éolien de BEGANNE (56) : 1000 citoyens engagés dans la transition énergétique ; - ENERCOOP ; - Installation de méthanisation agricole en Bourgogne : La Ferme de l'Abbaye de la Pierre qui Vire ; - La méthanisation rurale.
Les énergies renouvelables attirent toujours les agriculteurs
Laurence GEFFROY, AuteurMalgré une baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en 2014, des éleveurs investissent dans cette production d'énergie. C'est le cas de Bruno Lescribaa, éleveur ovin à Bellac (87), qui a rejoint un groupe d'une vingtaine d'agriculteurs possédant en commun 25 000 mètres carrés de toitures équipées. Il s'est rapproché, depuis peu, d'un groupe qui réfléchit à la méthanisation.
Gros plan : Les agriculteurs à la source des nouvelles énergies
S. REYNE, AuteurIl existe des solutions pour permettre à un bâtiment agricole de consommer moins d'énergie, avec des mesures à prendre le plus souvent dès sa conception. Au-delà de cet effort, l'agriculture peut aussi être productrice d'électricité et de chaleur. Le dossier comprend deux parties : - BEBC : Quelques règles pour économiser l'énergie (Sébastien Dufour, chargé de mission en agriculture durable à l'Aduhme Auvergne, a rédigé un cahier technique sur les Bâtiments d'Élevage à Basse Consommation, dont les orientations majeures sont résumées dans un tableau. Il répond également à quelques questions) ; - Biogaz, solaire et bois : Des énergies nées de l'agriculture (Focus sur trois énergies emblématiques qu'il est possible de développer à la ferme : la méthanisation, les plaquettes de bois et le photovoltaïque).
Pastonergie : Contribution des systèmes pastoraux alpins pour la mobilisation et la valorisation des énergies renouvelables
Hermann DODIER, Auteur ; Vivien FAUVEL, Auteur ; Antoine ROUILLON, AuteurLe programme Pastonergie vise à une meilleure mobilisation des ressources énergétiques dans les systèmes pastoraux d'altitude des Alpes et à émettre des préconisations pour les futures politiques énergétiques des espaces d'altitude. L'article décrit le diagnostic établi en 2013 et la typologie selon les types de gardiennages, la clôture ou non du parc, l'hébergement des éleveurs et bergers, le type de valorisation des produits laitiers dans les zones d'altitude des régions PACA et Rhône-Alpes. Pour chaque type, est calculée une consommation énergétique moyenne qui est ventilée selon les activités : transport et conduite du troupeau, traite, hébergement, vente, etc. Pour les activités les plus énergivores (traite avec transformation et accueil du public), la dépendance aux énergies fossiles doit être réduite. Pour cela, il faut impulser une dynamique d'innovation qui devra profiter aux élevages, par exemple le stockage d'énergie dans des piles à combustible, les douches solaires dans les alpages, le pompage solaire de l'eau d'abreuvement.
Ally, territoire d'énergies nouvelles
Marion ALLIROT, AuteurDans le titre de cet article, il faut prendre le mot « énergie » au sens large : celles du vent et du soleil, on va le voir, mais plus globalement, celle de ses habitants qui, de longue date, ont renoncé à voir s'exiler la population rurale. Dès les années 60 et 70, et après la perte de la moitié des habitants, les habitants d'Ally, en Haute-Loire (Auvergne), se sont en effet organisés pour développer une auberge commune qui vend les produits du terroir. Succès immédiat, qui entraîne la construction d'un nouveau bâtiment, plus grand. Puis, vient l'installation d'éoliennes, pour mettre à profit le vent de cette région, avec l'association de tous les habitants. Le plus grand parc éolien de France (en 2007, avec 26 éoliennes) voit le jour. Fort de ces succès, les habitants continuent avec des installations de panneaux solaires... Le tout permet l'organisation de voyages touristiques pour certes admirer le paysage, mais surtout pour découvrir comment un territoire peut revivre en valorisant ses atouts naturels. L'article met en avant le besoin de différentes structures économiques pour gérer l'ensemble de ces activités.
Moulin des Moines en Alsace : Autonomie et innovations maximales
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurInstallé depuis le début des années 70, Édouard Meckert est un meunier pionnier de la bio. Riche de son expérience de 40 ans, il a inauguré en 2012 son nouveau moulin, d'une capacité totale de 79 t/jour. Celui-ci est autonome énergétiquement grâce aux installations hydrauliques et photovoltaïques qui fournissent l'électricité, et en eau grâce à des sources voisines. Spécialisé plus particulièrement dans l'épeautre, le moulin travaille aussi du petit épeautre, blé meunier, kamut, sarrasin En plus du Moulin des Moines, l'entreprise familiale alsacienne possède également une biscuiterie, une chocolaterie, une biscotterie et une fabrique d'eau minérale. Elle fournit 2000 références et livre 2000 magasins.
Photovoltaïque : Un petit regain d'intérêt pour financer en partie un bâtiment
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe photovoltaïque retrouve une possible rentabilité grâce à la bonification de 10% du tarif de rachat de l'électricité et à la baisse des coûts de matériel. A condition de limiter le montant de l'investissement et de bénéficier de coûts de raccordement au réseau raisonnables, le photovoltaïque peut contribuer au financement d'un bâtiment ou de la rénovation d'une toiture. Cependant, la rentabilité reste fragile pour diverses raisons. Le coût de raccordement au réseau est imprévisible et opaque ; il risque d'augmenter en conséquence des schémas régionaux de raccordement des énergies renouvelables au réseau. Le tarif de rachat de l'électricité est variable, en fonction des demandes de raccordement au trimestre précédent, et est fixé 3 à 6 mois après le lancement du projet. La réussite des projets dépend des coûts d'investissement, du productible, directement lié à l'ensoleillement, et de la qualité des études techniques et financières réalisées au préalable.
Produits bio : Petit moulin deviendra grand
Alice BILLOUET, AuteurDepuis neuf générations, dans la famille Meckert , le Moulin des Moines est converti à l'agriculture biologique depuis 1970 et est donc l'un des pionniers dans cette filière. Aujourd'hui, les outils se sont modernisés et la filière s'est structurée, avec une spécialisation dans les produits à base d'épeautre pour ce moulin alsacien. Le propriétaire, Edouard Meckert, a également fait l'acquisition de quatre entreprises locales en difficulté. Il y produit de l'eau minérale, du chocolat, des biscuits et des biscottes, le tout en bio. Autre particularité du Moulin des Moines : il est autonome et produit même un surplus d'énergie grâce à sa turbine hydraulique et ses panneaux photovoltaïques.
Repères : Chiffres clés des énergies renouvelables : Edition 2013
Force vive de l'eau, énergie du vent, rayonnement solaire, mais aussi géothermie, chaleur du bois et des autres ressources de la biomasse, sans oublier les carburants végétaux et la valorisation des déchets. Les énergies renouvelables prennent de multiples formes. Leur développement constitue un enjeu fort dans un contexte d'appétit croissant des ressources à l'échelle mondiale, d'épuisement des ressources fossiles et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'Union européenne s'est fixé l'objectif de satisfaire 20 % de sa consommation finale d'énergie par les énergies renouvelables à l'horizon 2020 ; cette ambition se traduit par une cible de 23 % pour la France. Le Service de l'observation et des statistiques a donc souhaité rassembler, dans un seul document, ses données les plus récentes sur les énergies renouvelables afin de les mettre à disposition d'un large public... Au sommaire : - Le mix énergétique en métropole ; - Les énergies renouvelables en métropole ; - Les énergies renouvelables dans les DOM ; - Les énergies renouvelables par filière : Hydraulique renouvelable ; Eolien ; Solaire photovoltaïque ; Solaire thermique ; Pompes à chaleur ; Bois ; Déchets ; Biogaz ; Biocarburants ; - Objectifs 2020 et situation actuelle de la France ; - Comparaisons européennes et internationales ; - Définitions.
Un bâtiment économe en eau et en énergie
Costie PRUILH, AuteurLe nouveau bâtiment d'élevage de la ferme expérimentale de l'Inra de Lusignan a été mis en service en juin 2010. Il a été construit de façon à être le plus économe possible en énergie et en eau. Pour la production d'énergie renouvelable, 1000 m² de panneaux photovoltaïques orientés plein sud ont été installés sur le toit. Pour le paillage et le raclage, 3ème poste le plus consommateur d'énergie sur une telle exploitation, un système d'hydrocurage avec séparation de phase mécanique a été installé. Il devrait permettre une économie d'énergie de l'ordre de 50 % pour ce poste. En ce qui concerne la consommation d'eau potable, elle est largement diminuée grâce à l'utilisation d'eau de forage et d'eau pluviale. Ainsi, seulement 15 % de l'eau totale consommée est issue du réseau d'eau potable. Pour récupérer et utiliser la chaleur issue du fonctionnement du tank à lait, deux systèmes ont été installés : un prérefroidisseur qui permet une économie d'énergie de 40 à 50 % et un récupérateur de chaleur qui permet une économie d'énergie de 70 à 80 %. Le récupérateur de chaleur permet de démarrer la chauffe de l'eau, qui est complétée par des panneaux solaires thermiques.
Conseils : Le photovoltaïque, un bon investissement ?
Max MEYER, AuteurEn Suisse, de nombreux domaines agricoles disposent de conditions idéales pour l'installation de capteurs solaires photovoltaïques, mais cette installation pour produire de l'électricité à injecter dans le réseau public est un projet qui engage sur le long terme Pour investir, il s'agit d'évaluer le rendement technique, les coûts d'investissement, ainsi que les revenus possibles fournis par l'injection du courant dans le réseau (qui doivent permettre d'amortir l'installation). L'article apporte des détails sur la rétribution de la plus-value écologique, condition de la rentabilité : Rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC) payée par la Confédération via Swissgrid, conséquences du plafonnement auquel est soumis ce système d'encouragement. Par ailleurs, l'article précise que l'investissement dans une installation photovoltaïque combinée peut s'avérer rentable même sans RPC (construction d'une stabulation ou assainissement d'un toit). L'article présente une fiche technique sur le climat, l'installation photovoltaïque de Bioland Müller, Steinmaur ZH, l'exemple d'une installation photovoltaïque de 29 kW et le calcul de son rendement financier.
Dossier : Photovoltaïque : Le grand calme après le grand rush
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurAprès un démarrage en trombe et un peu trop débridé, le secteur du photovoltaïque accuse le coup. La réduction continue et surtout très conséquente des tarifs contractuels de rachat de l'électricité produite contraint à mettre en sommeil ou tout simplement un terme à de nombreux projets. Ce brusque renversement de tendance secoue durablement les multiples entreprises du secteur. Toutefois, le niveau élevé des tarifs de rachat du photovoltaïque ne pouvait perdurer et il fallait mettre fin à la bulle spéculative qui avait gagné ce secteur. Les professionnels des énergies renouvelables souhaitent une évolution de la réglementation encadrant l'établissement des tarifs de rachat et plaident pour une stabilisation des tarifs, ce qui permettrait d'avoir au moins une vision sur le long terme. Ainsi, une simulation a été réalisée pour deux projets comparables à deux ans d'intervalle. Si on analyse la situation sur l'ensemble des 20 années de contrat, le gain de 246 300 en 2010 se transforme en une perte de 57 600 en 2012. Malgré tout, investir dans le photovoltaïque est un pari sur l'avenir avec la raréfaction des énergies fossiles etc. Aujourd'hui, chaque projet reste à étudier avec attention. La forte baisse du prix des panneaux depuis 4 ans est également à prendre en compte. Deux témoignages clôturent le dossier : - la construction d'un bâtiment d'élevage sur lequel a été installée une toiture photovoltaïque permettant de produire de l'électricité sans faire préjudice au confort des animaux ; - la mise en place de panneaux photovoltaïques couplés à un ingénieux système de séchage de fourrage à air pulsé. Il s'agit ici de récupérer l'air réchauffé et asséché sous les panneaux pour parachever la déshydratation des balles rondes.
EARL de Thierry Joubert, Charente-Maritime : De l'énergie solaire pour irriguer le maïs
Claudia DELTO, AuteurCéréalier en Charente-Maritime, Thierry Joubert a investi dans un matériel d'irrigation innovant. En effet, le pivot qui lui permet d'irriguer ses 12 hectares de maïs est équipé de panneaux photovoltaïques. Ceux-ci fournissent l'électricité nécessaire aux moteurs situés sous chacune des trois travées. Thierry économise ainsi sur l'abonnement EDF et la consommation électrique annuelle, évaluée à 1000 euros par an. Sa consommation d'eau a également été réduite par rapport au système d'arrosage en couverture intégrale utilisé auparavant.
Etat des énergies renouvelables en Europe : Edition 2011 : 11ème bilan EurObserv'Er
OBSERV'ER, Auteur ; JOZEF STEFAN INSTITUT, Auteur ; ENERGY RESEARCH CENTER OF THE NETHERLANDS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2012EurObserv'ER collecte des données sur les sources d'énergies renouvelables de l'Union européenne. Cet ouvrage présente une synthèse des travaux publiés en 2011 dans Systèmes Solaires (n° 203, 204, 205 et 206 du Journal des Energies Renouvelables, n°8 du Journal de l'Eolien et n°5 du Journal du Photovoltaïque), actualisée et complétée De plus, les membres du consortium EurObserv'ER publient leurs estimations annuelles de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie finale pour chaque pays de l'Union Européenne permettant notamment de vérifier en tendance si ces pays sont en mesure d'atteindre leurs objectifs fixés par la Direction européenne 2009/28/CE. L'ouvrage présente les indicateurs énergétiques et socio-économiques pour les énergies suivantes : - L'éolien ; - Le photovoltaïque ; - Le solaire thermique ; - La petite hydroélectricité ; - La géothermie ; - Les pompes à chaleur géothermiques ; - Le biogaz ; - Les biocarburants ; - Les déchets urbains renouvelables ; - La biomasse solide ; - L'héliothermodynamique ; - Les énergies marines. Au cours de l'année 2010, la consommation d'énergie primaire issue des énergies renouvelables a atteint 172,5 Mtep (croissance de 11,3 % par rapport à 2009). Elle équivaut à une contribution supplémentaire de près de 17,5 Mtep. Pour les 27 pays membres de l'Union Européenne, en 2010, les volumes d'emplois associés aux marchés des filières énergétiques renouvelables représentent plus de 1 144 000 personnes et une activité économique évaluée à plus de 127 milliards d'euros. Sont également présentées 7 études de cas régionales : Andalousie (sud de la péninsule Ibérique) ; Basse-Saxe (Land du nord-ouest de l'Allemagne) ; Bornholm (île du Danemark) ; Champagne-Ardenne (nord-est de la France) ; Haute-Autriche (un des Etats fédérés de l'Autriche) ; Poméranie (région côtière située en Allemagne et en Pologne) ; Région de Miskolc (région intermédiaire, entre la localité et le comitat, en Hongrie).
Manger et s'éclairer
Brigitte CAUVIN, AuteurLes chercheurs de l'unité mixte de recherche SYSTEM (Cirad-Inra-SupAgro) ont mis en place, sur le domaine de la Valette, à Montpellier, une installation expérimentale associant panneaux photovoltaïques et production agricole sur une même parcelle. Inspirés en partie de l'agroforesterie, de tels systèmes agrivoltaïques pourraient contribuer à répondre aux enjeux alimentaires et énergétiques de la planète. Les rendements des cultures et des panneaux placés à quatre mètres du sol sont évalués et comparés à des systèmes où les deux types de production sont séparés dans l'espace. Les premiers résultats montrent qu'une exploitation agrivoltaïque de 100 ha pourrait produire autant d'aliments et d'électricité qu'une exploitation de 135 à 175 ha sur laquelle les deux productions seraient séparées. En 2013, un nouveau dispositif de 2 hectares va être mis en place pour tester d'autres modalités, jusqu'alors évaluées grâce à un modèle numérique.
Quelles cultures sous les serres photovoltaïques ?
Guy DUBON, AuteurQuelques pionniers parmi les producteurs de fruits et légumes français ont investi dans des serres photovoltaïques. Ces serres sont recouvertes sur toute leur face sud de panneaux photovoltaïques. Ces projets, qui entrent dans le plan gouvernemental de développement des énergies renouvelables (objectif de produire 0,45 Mtep supplémentaire à partir de l'énergie solaire d'ici 2020), ont d'abord été portés par les prix de rachat d'électricité mais leur développement est maintenant ralenti, un nouveau cadre de régulation leur étant moins favorable. Aujourd'hui, une quinzaine de projets ont vu le jour en France (environ 60 hectares). Problématique éventuelle de ces cultures sous serres : la luminosité y est réduite de 30 à 40 %. Aujourd'hui, les producteurs, récemment installés sous ses systèmes, ont encore peu de recul sur l'impact de cette moindre luminosité et certains recherchent les cultures les mieux adaptées à ces conditions. Certains d'entre eux témoignent dans cet article de leur expérience généralement bonne. Les besoins en recherche et développement sont encore importants pour optimiser ces systèmes de production mixtes.
Transition énergétique : les Chambres d'agriculture en action
Didier MARTEAU, Auteur ; Didier CARAES, Auteur ; Christine FORTIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à l'énergie sur les exploitations agricoles. Malgré une réduction des achats de produits pétroliers dédiés à l'agriculture, les charges de production restent très élevées, en lien avec la hausse des prix de ces produits pétroliers. Face à ce constat, des initiatives se multiplient dans le sens d'une transition énergétique. Le Plan de Performance Énergétique (PPE), mis en place par le ministère de l'Agriculture, en 2009, est notamment présenté, ainsi que le réseau « Climat Énergie Biomasse », animé par l'APCA. Des initiatives en termes de diagnostic, de conseil et de solutions applicables sur les exploitations sont décrites.
La baisse des tarifs est effective
REUSSIR BOVINS VIANDE, AuteurDans un arrêté publié au Journal Officiel du 5 mars 2011, le gouvernement a confirmé la baisse du tarif de rachat de l'électricité photovoltaïque. En ce qui concerne les agriculteurs, les panneaux intégrés au bâti verront leur tarif de rachat démarrer à 35,2 c/kWh pour les installations de petite taille (9kWc) et passer à 12 centimes au-delà. En intégration simplifiée, le tarif est fixé à 30,35 c/kWh pour les installations de moyenne puissance (36 kwc au maximum), puis il est dégressif. Chaque trimestre, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) les révisera à la baisse afin de les adapter aux diminutions de coûts du matériel. Cette décision va inévitablement se traduire par une baisse sensible du nombre d'installations. Jean-Louis Bal, président du syndicat des énergies renouvelables (SER), précise, en termes chiffrés, le net ralentissement prévu pour 2012 (ralentissement des nouveaux investissements du fait du plafonnement à 500 MW par an et du fait de la mise en place d'une procédure d'appel d'offres sur 60 % de ce total...). Cependant, selon lui, pour l'avenir, si l'intérêt d'investir dans le photovoltaïque s'est sensiblement réduit, il ne faut pas pour autant tirer un trait définitif sur l'éventualité d'un investissement.
Bilan après un moratoire de trois mois sur le Photovoltaïque
Sabrina FUSELIEZ, AuteurLa production d'énergies renouvelables présente de nombreux avantages pour les agriculteurs : diversification de leurs activités en produisant de l'énergie (éolienne, photovoltaïque, méthanisation, biocarburants), amélioration de leur compétitivité par une limitation des coûts de l'énergie et un revenu complémentaire Toutefois, le décret « moratoire » de décembre 2010, suspendant pour 3 mois l'obligation d'achat de l'électricité photovoltaïque, a bouleversé les projets de photovoltaïque pendant cette période. A l'issue de ces concertations, le rapport final remis au gouvernement n'a repris que les propositions proposées par la DGEC (Direction Générale de l'Environnement et du Climat) et non celles des acteurs de la filière photovoltaïque. Un second arrêté fixe les tarifs d'achats de l'électricité et ceux-ci sont 20% inférieurs à ceux de septembre 2010. De plus, aucune révision des dossiers bloqués durant le moratoire n'a été acceptée par le gouvernement.
Ça chauffe pour le photovoltaïque
Jean-Luc ALLIER, AuteurDans le Gard, sur la commune de Bellegarde, les propriétaires du Domaine des Aveylans, porteurs d'un projet de construction de serres photovoltaïques sur neuf hectares, se sont vu refuser, par deux fois (en juillet 2010 et octobre 2010), les permis de construire requis. La raison tient au "Plan d'occupation des sols (POS)" pour lequel la commune encadre les constructions du plateau : ne peuvent être autorisées que les constructions relevant de l'activité agricole. Les agriculteurs avaient signifié au maire leur hostilité à ce projet. Sur ce secteur d'Appellation d'origine protégée Costières de Nîmes, de nombreux producteurs sont en agriculture biologique (déjà environnés d'une décharge de 60 hectares, d'une carrière de 80 hectares, d'une installation photovoltaïque au sol, projet de lotissement). Bertrand Féraut, président de la coopérative de fruits et légumes bio Covial, énonce "ne plus oser amener un client sur le plateau...". Pour Laurent Paillat, à la pollution visuelle s'ajoute le risque de friches industrielles...
Dossier : L'opportunité du photovoltaïque
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurMalgré la baisse des tarifs de rachat de l'électricité par EDF, le photovoltaïque représente toujours une opportunité pour nombre d'agriculteurs. Le potentiel d'équipement est énorme et le contexte général de production d'énergie très favorable. La dynamique pourrait repartir de plus belle. Le dossier présente les témoignages d'agriculteurs, d'entreprises et d'associations qui contribuent, en Auvergne, à produire de l'énergie photovoltaïque : - Perspectives : Agriculteurs et fournisseurs d'électricité (Matthieu Raffier, responsable commercial chez Sillia, et Bertrand Duprat, président de l'association Energie 3D, expliquent comment la production d'énergie est une occasion à saisir pour les territoires ruraux) ; - La preuve par l'exemple : Ils s'associent pour produire de l'énergie (créée en juin 2009, l'association Energie 3D, qui rassemble des agriculteurs, des élus, des artisans..., a permis l'équipement de 20 bâtiments en photovoltaïque dans un rayon de 15 kms autour de Pionsat (63) et dix autres devraient être finis d'ici le mois d'août 2011) ; - Développement économique : Pionsat, centre du photovoltaïque ? (avec l'ouverture à Pionsat d'une antenne de la société Mégawat Energie) ; - Constructeur : Le pari du photovoltaïque (Sillia Energie fait partie des dix fabricants de panneaux photovoltaïques, à côté d'un fabricant de cellules, en France. Cette jeune entreprise, implantée dans les Côtes d'Armor, a fourni une partie des panneaux utilisés par Mégawat dans le cadre de la construction des bâtiments agricoles du côté de Pionsat et de Marcillat-en-Combrailles (03)) ; - Des paysans convaincus (que ce soit pour financer un nouveau bâtiment, pour tirer des bénéfices de la vente d'électricité ou pour rendre leur exploitation autonome, les agriculteurs qui ont fait le choix du solaire ne regrettent pas leur choix. C'est le cas pour Yannick Martinet et Michel Neny, éleveurs à Marcillat, ainsi que pour René Moranne et Anthony Paulet, éleveurs à Chaméane (63)).
Etat des lieux et analyses : L'énergie solaire photovoltaïque
Ce document se rapportant à l'énergie solaire photovoltaïque, est organisé en plusieurs fiches : - Fiche 1 : Les enjeux climatiques et énergétiques ; - Fiche 2 : Les politiques climatiques et énergétiques ; - Fiche 3 : Portrait technologique du photovoltaïque ; - Fiche 4 : Le solaire PV dans le mix électrique, état des lieux et prospective ; - Fiche 5 : Matières premières : un enjeu pour le photovoltaïque ? ; - Fiche 6 : Bilan énergétique et gaz à effet de serre du solaire photovoltaïque ; - Fiche 7 : Le photovoltaïque dans son environnement urbain et rural ; - Fiche 8 : Transport et distribution du photovoltaïque ; - Fiche 9 : L'économie du solaire photovoltaïque ; - Fiche 10 : Dimensions sociale et solidaire du solaire photovoltaïque.
Evaluer au cas par cas la rentabilité du photovoltaïque
Véronique RYCHEMBUSCH, AuteurL'installation de panneaux photovoltaïques nécessite de réaliser en amont une étude prévisionnelle. Claude Rouxel, conseiller énergies renouvelables au CER France des Côtes-d'Armor, détaille, en 5 points, les étapes à suivre. La rentabilité d'un projet photovoltaïque n'est pas toujours assurée, bien entendu en fonction de l'ensoleillement du site d'installation, mais aussi par l'absence de régionalisation des tarifs. Il est donc nécessaire de : 1 - déterminer le montant de l'investissement, celui-ci devant être d'autant plus limité que l'installation se trouve dans une région à ensoleillement limité et où la quantité d'électricité produite sera moindre ; 2 - calculer le coût lié au financement de l'installation, car le délai avant les premières recettes peut être long (il faut donc anticiper les répercussions sur la trésorerie de l'exploitation) ; 3 - évaluer les recettes sur les vingt ans en se méfiant des rendements annoncés par les fournisseurs qui ne sont pas forcément adaptés au contexte de l'exploitation ; 4 - évaluer les coûts d'exploitation annuels comprenant l'assurance, la maintenance, l'entretien, l'abonnement pour l'accès au réseau ; et 5 - calculer le solde recettes-dépenses afin de voir si le niveau de rentabilité correspond à celui attendu.
Des panneaux qui carburent ; Le fumier, ça (bio)gaze
Christophe TREHET, Auteur ; David FALAISE, AuteurTransrural consacre son dossier de mars aux énergies renouvelables, notamment à la ferme. En témoignent deux articles, l'un sur le photovoltaïque dans le Morbihan, l'autre sur le biogaz en Vendée. Des éleveurs de bovins en bio ont posé 240 m2 de panneaux photovoltaïques sur une grange pour sécher le foin. Bilan après deux ans et demi de fonctionnement : 19 000 euros d'électricité produite par an, qui aident à rembourser l'investissement initial de 177 000 euros. Le contrat avec EDF est sur 20 ans : le remboursement terminé au bout de 15 ans promet donc des apports financiers conséquents les cinq dernières années. En Vendée, des éleveurs ont créé une unité de méthanisation à partir des fumiers de bovins et de lapins. Le biogaz produit alimente un moteur (co-générateur) qui fait tourner une génératrice de 30 kW qui a produit 200 000 kWh en seize mois, revendus à EDF 0,11 euros le kWh. Aucun soucis après un an et demi de fonctionnement, les prévisions de production sont atteintes et même légèrement dépassées
Solagro : Rapport d'activités 2010
Sylvaine BERGER, Auteur ; Jean-Luc BOCHU, Auteur ; Madeleine CHARRU, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2011Association loi 1901, créée en 1981, Solagro a pour objet l'ouverture de "nouvelles voies pour l'agriculture, l'énergie, l'environnement". Le document fait une rapide présentation des principaux domaines d'intervention de Solagro et de l'activité 2010 en chiffres. Le document détaille ensuite : ses plans d'actions (les références PLANETE, Dia'terre, « AgricultureClimateChange ») ; une étude réalisée sur « les légumes en circuit court de proximité (CCP) » pour l'ADEME Midi-Pyrénées ; une étude sur les potentialités des cultures intermédiaires dites « pièges à nitrates » (CIPAN), comme mesures préventives (teneurs en nitrates dans les eaux de Midi-Pyrénées). Le document détaille, également, certaines autres implications de Solagro : l'implication, aux côtés du Conservatoire Botanique de Midi-Pyrénées et d'autres partenaires, dans un Plan régional d'action pour la préservation des plantes messicoles ; l'engagement au niveau des territoires ; la conduite d'études de faisabilité jusqu'à la maîtrise d'uvre de projets de méthanisation agricole ; l'accompagnement d'une douzaine de projets territoriaux requérant un savoir-faire spécifique. D'autres implications de Solagro concernent : l'injection sur le réseau de distribution du gaz naturel du biométhane et la valeur agronomique des digestats ; des demandes d'études agronomiques préalables de développeurs de centrales photovoltaïques sur des terres agricoles. Une dernière partie du document est consacrée à la force des réseaux associatifs, à l'espace Info énergie de Solagro... Des entretiens avec des personnes engagées au sein de Solagro précisent certains points clés du dossier (notion d'entreprise associative, collaborations européennes, agroécologie, injection du biogaz, formation, information).
Tarifs en baisse pour le photovoltaïque
Pascal LE DOUARIN, AuteurConstatant un rythme de développement des installations photovoltaïques très supérieur à celui fixé par le Grenelle de l'environnement (1 000 mégawatts en place fin 2010 pour 5 400 prévus en 2020), le gouvernement a décidé de mettre un terme au risque d'une bulle spéculative. D'abors, il limite les créations totales à 500 mégawatts (MW) par an, en fixant des sous-objectifs selon les types d'installations. Ensuite, l'arrêté du 4 mars impose un nouveau dispositif tarifaire depuis le 10 mars 2011. L'article revient sur les deux modes de gestion des installations photovoltaïques, créés en fonction de la puissance installée : pour les installations sur toitures de moins de 100 kWc ; pour les installations sur toitures de plus de 100 kWc. Par ailleurs, un tableau précise le tarif d'achat valable jusqu'au 30 juin 2011.
Toujours plus de centrales sur les toits
Stephan JAUN, AuteurEn Suisse, l'agriculteur Bourgeon Franz Zürcker a investi dans une installation solaire de 39,4 kWc posée sur sa ferme bio (290 mètres carrés de cellules photovoltaïques) à Edlibach ZG, reliée au réseau. La famille Zürcher vend son électricité solaire aux services électriques de la ville de Zurich EWZ dont la bourse de l'électricité solaire regroupe la production de 250 installations pour la revendre à des privés et à des entreprises. L'article revient sur l'intérêt des Zürcher pour les énergies renouvelables, sur les installations réalisées par l'entreprise MBR Thurgau AG (Coopérative d'utilisation de machines et matériels agricoles de Thurgovie), ainsi que sur le financement des installations solaires, notamment par la Banque Alternative Suisse (BAS) d'Olten. Des encarts sont réservés à plusieurs aspects : l'énergie solaire et la rétribution au prix coûtant ; biomasse : les cosubstrats atteignent leurs limites ; informations et contacts.
Agriculture paysanne : Puy-de-Dome : Protéger l'environnement et conforter l'exploitation
Franck DENET, AuteurParcours d'un paysan en route vers l'autonomie énergétique de sa ferme. Eleveur laitier dans le Puy-de-Dôme, René Moranne pense autant à l'équilibre économique de sa ferme qu'à la protection de l'environnement. Pour gagner en autonomie énergétique, il a installé le séchage en grange (122 000 euros d'investissement) pour son fourrage. Economie de carburant (moins de manipulations), plus grande latitude sur les dates pour entrer le fourrage, meilleure qualité de l'herbe, d'où une diminution du poste vétérinaire les avantages sont nombreux. Mais il ne s'est pas arrêté là : après un diagnostic fait par le Parc Livradois-Forez, il a développé la culture de luzerne pour diminuer l'utilisation de luzerne déshydratée, très énergétivore à sa fabrication. Il va maintenant installer 580 m² de panneaux solaires et récupérer la chaleur du tank à lait.
Auvergne : Des projets photovoltaïques torpillés
Monique ROQUE, AuteurEn Auvergne, la diminution du tarif de rachat de l'électricité solaire constitue un frein au développement des projets de bâtiments agricoles. En outre, le caractère rétroactif de l'application du tarif remet en cause les projets en cours. On estime, en effet, que 80 % des projets de bâtiments auraient pu être financés par l'installation de panneaux solaires dans une région présentant un fort besoin en bâtiments neufs.
Bourgogne : Le solaire collectif pour financer des hangars
Charles-Henri POUZET, AuteurLe manque important de bâtiments de stockage en Côte d'Or a amené 130 agriculteurs à se regrouper au sein de la société Agric-solaire 21. Celle-ci est le point central d'un projet collectif de constructions de hangars, financées en partie par leur équipement en panneaux photovoltaïques. En effet, chaque agriculteur finance 20 % de son projet et les 80 % restants sont pris en charge par la société grâce à la production d'électricité. Les agriculteurs concernés deviendront propriétaires de leur bâtiment au bout de 20 ans. 115 permis de construire ont d'ors et déjà été déposés pour ce type de bâtiment.
Construire une maison à énergie positive
Alain RICAUD, Auteur ; Ismaël LOKHAT, Auteur | MALAKOFF CEDEX (11 Rue Paul Bert, CS 30024, 92 247, FRANCE) : DUNOD ÉDITEUR | 2010Le principe d'une maison à énergie positive repose sur la réalisation d'une habitation produisant davantage d'énergie qu'elle en consomme. La maison à énergie positive est l'habitat écologique par excellence : peu consommateur, respectueux de l'environnement et agréable à vivre. Sa construction nécessite d'associer des techniques aussi diverses que : - la construction en bois et le respect des règles d'une architecture bioclimatique (isolation, matériaux écologiques) ; - la gestion des apports énergétiques et des énergies renouvelables (pompe à chaleur, photovoltaïque) ; - l'élaboration du bilan carbone et du bilan économique de l'habitat. Véritable outil d'aide à la décision, cet ouvrage traite chacun de ces thèmes de manière simple et pédagogique et propose un large panel de solutions qui aideront à mener à bien un projet de construction écologique.
Coup de froid sur les tarifs du photovoltaïque
Nicolas LEVILLAIN, Auteur ; Juliette TALPIN, AuteurL'arrêté du 12 janvier 2010 fixe de nouvelles conditions tarifaires pour la vente d'électricité solaire à EDF. La diminution des prix de vente entre 17% et 30% par rapport aux tarifs précédents impacte fortement les projets d'installation de panneaux de nombreux agriculteurs. Le tarif varie en fonction de l'intégration ou non des panneaux dans le bâti, de l'âge et du type de bâtiment, de la puissance du projet et de l'ensoleillement. Le caractère rétroactif de l'arrêté pose certaines questions en matière juridique et nécessite une circulaire afin de préciser les modalités tarifaires des projets déposés entre le 1er novembre 2009 et le 13 janvier 2010. En outre, la faible différence entre le tarif prévu pour les panneaux installés au sol rend le coût de l'installation de centrales photovoltaïques compétitif par rapport aux projets de bâtiments neufs. D'où une menace qui pèse sur les terrains agricoles.
Dossier : Economiser l'énergie améliore le revenu
Laurence GEFFROY, Auteur ; Pierre EMMANUEL, Auteur ; Carol DELOUME, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est composé de plusieurs articles : - Logiciel Dia'terre : Un outil pour estimer sa consommation d'énergie ; - Énergies renouvelables : Le soleil, énergie inépuisable ; - En Haute-Normandie : Des panneaux voltaïques mobiles pour produire plus d'électricité ; - Dans les Bouches-du-Rhône : Profiter de l'ensoleillement pour produire de l'agneau durable ; - Dans l'Aveyron : Un projet collectif de méthanisation de fumier de brebis.
Dossier : Energies renouvelables : Les lycées ouvrent la voie
Alain CARDINAUX, Auteur ; Henri ROY, AuteurLa France Agricole profite du palmarès annuel des établissements agricoles pour souligner le rôle "pilote" joué par ces derniers dans le développement des énergies renouvelables. Encouragés par le ministère de l'Agriculture et soutenus par les collectivités locales, ils bénéficient d'un contexte favorable pour mener à bien des projets parfois difficiles à réaliser par les agriculteurs. Ils débroussaillent des pistes méconnues, essuient les plâtres des dernières innovations et éprouvent, à la longue, la fiabilité de concepts encore théoriques. C'est ainsi que du solaire au colza, en passant par le méthane et le bois, les initiatives se multiplient partout en France. Les reportages présentés dans ce dossier montrent comment les expérimentations menées servent à la fois à la sensibilisation des jeunes, à la formation des professionnels et à l'animation des territoires. Le dossier est construit comme suit : 1. A l'école de l'énergie solaire (avec ses nouvelles toitures photovoltaïques, le lycée de Saint-Maximin (Gard) prône l'éducation par l'exemple) ; 2. Être "écoresponsable" et réaliste (à la MFR de Vézénobres (Gard), les élèves ont travaillé sur la faisabilité des bioénergies) ; 3. Exploiter le bois "à portée de tracteur" (le lycée de Mirecourt est "moteur" dans un projet de valorisation collective de plaquettes issues de surfaces boisées de proximité) ; 4. De la fourche à la chaufferie (au lycée Danielle Mathiron de Thuré, on y cultive, presse et brûle le colza pour se chauffer).
Eclaircie sur le photovoltaïque
Nicolas LEVILLAIN, AuteurCet article traite des conditions tarifaires concernant le photovoltaïque discutées par la FNSEA, l'APCA avec les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture. Pour répondre à la volonté de traiter différemment les projets spéculatifs et les projets de taille raisonnable notamment dans le secteur agricole, les installations agricoles d'une puissance inférieure à 36 kW crête, pour lesquelles une demande de contrat d'achat a été formulée avant le 1er novembre 2009, profiteront des anciens tarifs. Les installations comprises entre 36 et 250 kWc, pour lesquelles une demande de contrat d'achat et une demande complète de raccordement ont été formulées avant le 11 janvier 2010, recevront aussi 0,60 euros/kWh. Dans ce cas, l'installation doit être intégrée à un bâtiment agricole et avoir fait l'objet d'une déclaration préalable ou d'une demande de permis de construire avant le 11 janvier 2010. Il est prévu que ce dispositif soit fixé par un arrêté.
Energies renouvelables : Faire le plein de soleil
Annett ALTVATER, AuteurL'énergie solaire peut être une source de revenus supplémentaires pour les agriculteurs et les bâtiments agricoles se prêtent bien à l'installation de panneaux. Réaliser un projet nécessite de s'informer. En Suisse, d'où vient l'argent pour le financer ? La production d'électricité verte est-elle rentable à long terme ? Faut-il emprunter ? Chez les Helvètes, les crédits d'investissement peuvent financer jusqu'à 50% d'une installation. Pour être rentable, le kilowattheure doit être acheté plus cher que le prix de revient. Pour cela, depuis 2009, la Confédération suisse affecte 320 millions de francs suisses par an à la Rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). Les technologies les moins chères reçoivent donc plus d'argent que les autres - le prix de revient du kilowattheure des petites centrales hydroélectriques est de 10 centimes contre 80 centimes à 1 franc pour l'électricité solaire. Les exploitants des centrales solaires reçoivent donc 60 à 90 centimes par kWh produit mais les moyens de la RPC sont déjà épuisés. 90 % des demandes sont actuellement en suspens. Le conseil national envisage d'augmenter la contribution d'encouragement des consommateurs d'électricité de 0,6 à 0,9 centimes mais la Commission du Conseil des Etats discute encore. Les porteurs de projet doivent cependant déposer leur demande même si les délais d'attente risquent d'être longs. Il est évident que sans cette RPC, les agriculteurs s'engageront difficilement dans la production d'énergies vertes. Il est aussi possible de vendre cette énergie via les bourses de l'électricité verte (les recettes peuvent même être plus élevées). Les recettes peuvent certes être plus élevées qu'avec la RPC mais elles fluctuent plus fortement. Le tarif dépend de la demande et si les acheteurs sont trop peu nombreux, les agriculteurs reçoivent le tarif conventionnel. Les panneaux solaires peuvent aussi être utilisés pour produire de l'eau chaude avec des rétributions cantonales pour alléger l'investissement. Dans tous les cas, il est nécessaire de contacter des les services spécialisés pour se faire conseiller.
Les enjeux de la production d'énergie renouvelable à la ferme
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Stéphanie SEYSEN-FOUAN, Auteur ; Irène AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier décrit quatre filières de production d'énergie renouvelable à la ferme : la méthanisation, le photovoltaïque, l'éolien et la biomasse. Les témoignages de professionnels et d'agriculteurs qui ont mis en place un projet sur leur ferme permettent de dégager, à la lumière du contexte réglementaire et économique, quels en sont les avantages et les freins. Pour la méthanisation, la réglementation s'est précisée, mais demeure contraignante. La disponibilité de la matière première est un enjeu fort. En effet, elle devient payante dans certaines régions, en raison du développement de la demande. Les installations photovoltaïques ont été source de spéculation ces dernières années. Le durcissement de la réglementation et la baisse des tarifs de rachat de l'électricité limitent cette tendance aujourd'hui. Très peu d'autorisations de projets de panneaux au sol sont accordées. S'il est essentiel de bien étudier le projet d'un point de vue comptable, juridique et fiscal avant de se lancer, la maintenance doit aussi faire l'objet d'une contractualisation précise. Concernant l'éolien, les montants d'investissements très importants, ainsi que l'opinion publique défavorable limitent le développement de cette filière en France. Le petit éolien permet néanmoins de produire l'électricité suffisante à de petites consommations quotidiennes. Enfin, contrairement aux autres filières, plutôt en stagnation, le secteur de la biomasse est en plein essor. Le choix du combustible varie en fonction du prix des matières premières et dépend des disponibilités territoriales. L'organisation de la logistique est essentielle pour la mise en place des filières locales d'approvisionnement des chaudières.
Enjeux : Les toits aussi peuvent être rentables
Yann KERVENO, AuteurEn Languedoc, le photovoltaïque a conquis les investisseurs. Les projets de production d'électricité solaire sont nombreux et concernent notamment la viticulture. Quatre caves coopératives ont déjà procédé à l'installation de panneaux solaires sur leurs toits, une douzaine de projets sont en cours. La cave coopérative Coteaux du Pic sur l'appellation Pic-Saint-Loup a été la première à s'équiper dans la région (livraison à EDF des premiers kilowatts, début 2009). La cave des Coteaux du Pic a choisi la voie propriétaire pour son installation plutôt que la location de surfaces de toit, a équipé deux bâtiments, l'un avec 200 m² de panneaux solaires, l'autre avec 1 000 m², pour un investissement de 840 000 euros. La cave de Quarante a pour projet 2 800 m² de panneaux solaires, mais avec une option différente : la location (pour réinvestir l'argent dégagé dans la construction d'un nouveau chai pour la vinification de vins bio...). Pour aider les coopératives à assumer leurs projets, la Fédération régionale de la coopération agricole et l'union régionale des sociétés coopératives finalisent la création d'une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC). Elle permettra de mettre autour d'une même table des opérateurs venus d'horizons différents et d'assurer la maîtrise d'ouvrage des installations...
Gestion : Un projet photovoltaïque commun pour capter la valeur ajoutée
Alain CARDINAUX, AuteurPierre Augerau, éleveur allaitant à Nieuil-l'Espoir, dans la Vienne, a installé 657m² de toitures solaires sur deux bâtiments de son exploitation (investissement de 388 000 , versement de l'agriculteur de 76 000 , sous la forme d'apport à la société Agrisoleil 86, qui a pris en charge la différence). Agrisoleil 86, née en avril 2009, est une société par actions simplifiées qui concrétise la rencontre de 68 agriculteurs de la Vienne (attirés par la production d'énergie photovoltaïque et voulant bénéficier de la valeur ajoutée). La société installe et exploite les panneaux chez ses associés ; loue les toitures à 12 /m² (somme qui, ajoutée aux dividendes, permettrait de redistribuer 22 / m² aux sociétaires). Quand toutes les centrales seront raccordées, d'ici juin 2012, l'entreprise gérera 58 000 m² de panneaux répartis sur 120 toitures. Le coût total des installations s'élève à 38 millions d'euros... La mutualisation apporte aux exploitants associés, outre des facilités de financement, une sécurité (l'ensemble des associés supporte les pertes éventuelles).
Montages photovoltaïques à bricoler soi-même : Utiliser l'électricité solaire au quotidien
L'auteur présente, dans ce livre, 15 applications pratiques de l'électricité photovoltaïque : pompe solaire pour arroser le jardin, alimentation pour le circulateur d'un chauffe-eau solaire, borne d'éclairage nocturne à détection de mouvement, électrification autonome d'un voilier, d'un cabanon et d'un camping-car... Ces montages sont expliqués pas à pas, et tous sont à la portée du bricoleur moyen. Pour chacun de ces montages, qui fonctionnent directement (au fil du soleil) ou grâce au stockage d'électricité (dans une batterie) pour une utilisation différée, sont donnés : - Le matériel, l'outillage et les matériaux nécessaires ; - Le temps et le budget à y consacrer (avec une alternative plus économique) ; - La marche à suivre.
Nord-Pas-de-Calais : Du photovoltaïque aussi dans le Nord
Blandine CAILLIEZ, AuteurLa Chambre d'agriculture et le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais encouragent la construction d'installations photovoltaïques pour que les agriculteurs diversifient leur activité. La Région subventionne à hauteur de 30 % les 100 000 premiers euros investis par projet, dans le cadre de l'Arpam (aide régionale de soutien à la réalisation de projets agricoles de diversification). Une vingtaine de projets sont actuellement en cours chez les agriculteurs. L'amortissement des installations dépend du prix de revente de l'électricité à EDF.
Ombre subite sur le photovoltaïque
Nicolas LEVILLAIN, AuteurUn nouvel arrêté publié au Journal Officiel le 1er septembre 2010 a modifié les tarifs de vente des installations photovoltaïques mises en fonctionnement à compter de cette date. Cette disposition ne concerne pas les projets ayant reçu un accusé de réception complet du gestionnaire de réseau. Le tarif diminue de 12% pour les installations intégrées au bâti, sachant que les critères d'éligibilité de cette catégorie devraient devenir plus stricts prochainement. La révision de la grille tarifaire devrait également remettre en question les projets en intégration simplifiée au bâti en allongeant le temps de retour sur investissement de 3 ans. A partir du 31 décembre 2011, les tarifs diminueront de 10% par an chaque année.
Un outil d'aide à la décision pour les projets photovoltaïques
Simon BOULLIER, AuteurLes adhérents du GDA (Groupement départemental d'agriculteurs) du Rethelois, dans les Ardennes, ont commencé à réfléchir, en 2007, sur la production d'électricité photovoltaïque sur leurs exploitations. Cette réflexion en commun leur a permis d'assister à des réunions d'information, à des formations, et de comparer les différents devis proposés par les installateurs consultés. Nombreux sont les éléments à prendre en compte (techniques, économiques, mais aussi juridiques et fiscaux ). Benoît Logeart, président du GDA, a donc fait appel à TRAME, réseau et centre de ressources agricole et rural, qui a alors créé un outil d'aide à la décision. Cet outil se présente sous la forme d'un tableau qui contient toutes les informations à récolter pour construire le projet d'installation. Cette grille permet à l'agriculteur de choisir le projet qui correspond le mieux à son exploitation, mais aussi de maîtriser tous les aspects du projet. Ce professionnalisme est apprécié lors de la négociation avec le banquier. Cette grille d'analyse des devis est disponible gratuitement en ligne, sur le site Internet de Trame.
Panneaux photovoltaïques : Diverses possibilités à comparer
Nicolas CHEMINEAU, AuteurLes projets photovoltaïques étant de plus en plus fréquents, les fournisseurs et installateurs se multiplient. Pour s'assurer la réussite de son projet, trois éléments essentiels doivent être pris en compte. Les modules photovoltaïques varient selon que les panneaux soient monocristallins, multicristallins ou à couches minces. Ces différences se retrouvent dans un écart de performance au niveau du rendement. Le choix d'un panneau passe par la comparaison de la puissance crête par unité de surface. Des panneaux fabriqués en Asie sont moins chers à l'achat, mais leur performance sur le long terme n'est pas vérifiée. L'étanchéité du montage est un autre critère de comparaison, mais peu de panneaux respectent les normes. Le choix de l'onduleur est également important : soit plusieurs petits onduleurs ou un seul gros. Pour assurer le professionnalisme des installateurs, l'agrément Quali PV a été créé. Plusieurs points sont à comparer sur les devis : le matériel utilisé, ses performances, les formalités administratives prises en charge par l'installateur et les garanties.
Photovoltaïque : Deux arrêtés clarifient la situation
Nicolas LEVILLAIN, AuteurSuite à l'arrêté tarifaire du 12 janvier 2010, le ministère de l'Ecologie dissipe le brouillard juridico-réglementaire. Deux arrêtés datés du 16 mars 2010, publiés le 23 mars, complètent l'arrêté du 12 janvier 2010. L'article revient sur plusieurs points : maintien des conditions tarifaires d'achat de l'électricité photovoltaïque, maintien des notions d'intégration au bâti et d'intégration simplifiée au bâti des systèmes photovoltaïques ; dérogations confirmées ; rappels des nouveaux tarifs.
Photovoltaïque : la FNSEA part à la charge
Nicolas LEVILLAIN, AuteurL'arrêté tarifaire du 12 janvier 2010 concernant les tarifs de vente de l'électricité photovoltaïque est dénoncé par les organisations agricoles : FNSEA, JA (Jeunes agriculteurs) et FNB (Fédération nationale bovine). Sur le fond, 3 aspects suscitent leur mécontentement : une différenciation des tarifs selon l'emplacement des panneaux solaires, le caractère rétroactif de l'arrêté et la concurrence des panneaux avec le foncier agricole. Sur la forme, l'absence de concertation est regrettée. C'est pourquoi la FNSEA souhaite renégocier le contenu de l'arrêté en demandant un tarif unique et la non rétroactivité de l'arrêté. La Coordination rurale alerte sur le risque de contrats désavantageux pour les producteurs ; quant à la Confédération paysanne, elle estime plus juste de rémunérer les paysans pour leurs productions alimentaires plutôt qu'énergétiques.
Photovoltaïque sur bâtiment neuf : une rentabilité malmenée
Sophie BERGOT, AuteurLa baisse de 12 % des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque en vigueur depuis le 1er septembre 2010, qui concerne les futures installations sur bâtis agricoles neufs ou anciens, réduit de 15 à 50 % la rentabilité des projets et allonge de deux à trois ans le temps de retour sur investissement. Cet article présente deux études de cas et en compare les résultats. La première concerne un agriculteur qui finance un bâtiment et envisage une toiture photovoltaïque. Avec le nouveau tarif de vente, les recettes couvrent à peine les charges de fonctionnement. La seconde étudie le cas d'un bâtiment gratuit mis à disposition par un prestataire extérieur. Une société loue le sol à l'exploitant par un bail emphytéotique de 20 à 30 ans. Elle y construit un bâtiment avec une toiture photovoltaïque et vend l'électricité. Elle met le bâtiment à disposition de l'exploitant par un prêt à usage gratuit. L'exploitant récupère le bâtiment en fin de bail. Ce deuxième cas constitue une bonne opportunité sous réserve de prendre certaines précautions. Il semble qu'il s'agisse pour le moment de la meilleure des deux solutions. Néanmoins, une éventuelle baisse du coût des matériels consécutive aux innovations techniques sur un marché concurrentiel pourrait de nouveau rendre le premier montage intéressant.
Point de vue : Le photovoltaïque est-il intéressant pour les agriculteurs ?
Jacques PASQUIER, AuteurIntéressante contribution de cet agriculteur qui nous interroge sur le foisonnement de projets photovoltaïques, notamment sur les toits de bâtiments agricoles. Son questionnement repose sur plusieurs constats : engagement de prix certifiés de rachat de cette énergie sur 20 ans, alors que les politiques ne s'engagent pas sur les prix des denrées alimentaires ; subvention de 500 % et parfois plus de l'électricité produite ; non prise en compte de la vétusté progressive du matériel ; occupation du sol à d'autres fins que celles de la production alimentaire ou environnementale Le réquisitoire est sévère. « Quand on lui propose de louer jusqu'à 10 000 euros l'hectare sur 20 ans pour y implanter des panneaux solaires, comment l'agriculteur en difficulté pourrait refuser une telle opportunité ? ». D'où cet appel : « Ne tombons pas dans un excès nouveau, attention aux miroirs aux alouettes ».
Série : Les frères Quaak installent une toiture solaire 1/3 : Concilier les aspects techniques, administratifs et financiers
Nicolas LEVILLAIN, AuteurJacques-Pierre et Mauritz Quaak ont une ferme en polyculture-élevage en Seine-et-Marne. En 2008, ils décident de couvrir deux bâtiments avec des panneaux solaires. Ils choisissent une entreprise d'installations solaires, fin novembre 2008, qui les aidera pour toutes les démarches administratives. Ils établissent ensemble une demande de proposition technique et financière (PTF) à Electricité réseau Distribution France le mois suivant. Après une deuxième demande, ils reçoivent enfin le contrat signé et le paiement du premier acompte en juin 2009. Pour encadrer leur activité, ils créent une société dédiée à la production d'énergie. La majorité des travaux se sont faits entre mai et septembre 2009 et la pose des panneaux au dernier moment (pour limiter leur usure). Il ne resterait plus qu'à se raccorder au réseau à la fin de l'hiver 2009, en prenant en compte les dates des remboursements d'emprunt et les paiements semestriels de l'électricité produite. Une fiche technique et quatre photos illustrent l'installation.
Série : Les frères Quaak installent une toiture solaire 2/3 : Nous avons établi des règles strictes durant le chantier
Nicolas LEVILLAIN, AuteurLe raccordement de l'installation photovoltaïque des frères Quaak a lieu en décembre 2009, ce qui devait permettre de produire les premiers kilowattheures en février 2010. Durant les travaux, les deux frères ont dû veiller au bon déroulement et à la sécurité sur le chantier, en établissant des règles strictes de circulation sur l'exploitation avec les techniciens de Sunnco et les salariés de l'exploitation. Les Frères Quaak ont dû se déplacer à la Défense (75) pour rencontrer des personnes d'Electricité réseau Distribution France à cause de problèmes juridiques liés au poste de raccordement situé sur leur propriété. Ils ont décidé de réinvestir dans 35 kWc de panneaux sur la stabulation pour optimiser l'investissement du transformateur, fait pour une installation de 250 kWc (projet initial de 212 kWc). Cette nouvelle installation complique les dossiers administratifs chez EDF.
Série : Les frères Quaak installent une toiture solaire 3/3 ; S'assurer que tout fonctionne bien après la mise en route
Nicolas LEVILLAIN, AuteurDepuis le 10 Février 2010, l'installation photovoltaïque des frères Quaak injecte de l'électricité dans le réseau. Le raccordement à ErDF n'a duré qu'une heure malgré des complications et retards au niveau administratif. Une visite est organisée avec Sunnco, l'installateur, afin de vérifier les éventuels dégâts causés pendant les travaux. Les frères Quaak ont obtenu l'attestation de conformité aux règles de sécurité en vigueur attribuée par le Consuel (Comité national pour la sécurité des usagers de l'électricité). Ils rappellent l'importance d'étudier le projet avant sa mise en uvre, avec une vision globale de l'exploitation ; la construction d'autres bâtiments pourrait faire de l'ombre aux panneaux. Ils pensent installer des effaroucheurs pour limiter les fientes d'oiseaux sur les panneaux. Satisfaits du résultat, ils surveillent pour le moment le bon fonctionnement grâce à des alertes éventuelles reçues par mail. L'investissement s'élève à 1,25 millions d'euros, empruntés à 100%. L'installation devrait être rentabilisée d'ici treize ans.
Du solaire pour tous
Chaque jour, le Soleil couvre notre planète d'une énergie dont nos foyers peuvent bénéficier gratuitement. Rendre cette ressource accessible à tous, tel est le pari réussi de cet ouvrage pratique, utile à quiconque se soucie de faire des économies d'énergie. Quelles sont les surfaces bien ensoleillées à partir desquelles capter simplement l'énergie solaire ? Quelle quantité d'énergie puis-je récupérer le plus aisément ? Quels dispositifs complémentaires mettre en oeuvre pour couvrir l'ensemble de mes besoins ? A travers un questionnement simple, logique et rigoureux, optimisez l'apport en énergie solaire de votre bâtiment. Schémas explicatifs, descriptions détaillées, ce livre est un outil utile pour guider vos premiers pas dans l'habitat solaire, écologique et économique.
Vaches bio dedans, panneaux solaires dehors : le doublé vert
Sylvie TRINH, AuteurM. CHARRET, éleveur en bovins lait, à Orcines, dans le Puy-de-Dôme, a commencé sa conversion à l'agriculture biologique en avril 2010. Ce choix résulte de plusieurs raisons : la sureté de la filière, la proximité de son propre système d'élevage avec les techniques bio et la présence de parcelles incluses dans un périmètre de captage. Son système laitier en zone de montagne n'a pas eu besoin de beaucoup de changements pour respecter le cahier des charges de l'AB. Depuis début octobre, il est également producteur d'électricité, son bâtiment est équipé de 250m² de panneaux photovoltaïques produisant annuellement 32 000 kW.
300 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur le hangar
Claudine GERARD, AuteurTémoignage d'un éleveur naisseur-engraisseur de porcs dans le Finistère. François Palut a construit un hangar (pour loger le matériel de l'exploitation) comportant 225 panneaux photovoltaïques intégrés à la couverture (soit 300 m² de panneaux photovoltaïques). Cela permet de produire environ 34 000 kW/an. L'investissement sera rentable dès la 11ème année.
60 000 de revenu annuel grâce au photovoltaïque
Bertille LECOCQ, AuteurOlivier Roussel, agriculteur à Millencourt-en-Ponthieu (Picardie), s'est lancé dans l'un des plus gros projets de panneaux photovoltaïques au nord de Paris avec 840 m² installés. Il témoigne sur son projet, depuis l'idée jusqu'à la réalisation, et sur les nombreuses démarches à suivre, donne quelques conseils avisés pour d'autres agriculteurs intéressés, ceci en évoquant des points spécifiques à une installation d'une telle ampleur. Divers encarts présentent les activités d'O. Roussel, le bilan financier de l'installation photovoltaïque, un mémo technique pour une installation optimale et, finalement, les conditions de réussite d'un tel projet selon un conseiller de la chambre d'agriculture de la Drôme.
980 m² de toiture tournée vers les photons du soleil
Thierry HETREAU, AuteurAu Centre d'Elevage de Poisy (74), une réflexion a conduit l'équipe de la ferme à installer des panneaux photovoltaïques sur tous les pans orientés au sud des toits de nouveaux bâtiments. L'article rédigé par Thierry Hétreau et l'équipe de la ferme indique l'investissement nécessaire pour l'ensemble de l'installation électrique. Celle-ci comprend 744 unités couvrant trois surfaces (stabulation, hangar à fourrage et couverture de la fumière), les câblages, les onduleurs et les branchements... "Au total, ce sont près de 800 000 euros qu'il a fallu trouver, en grande partie grâce à des emprunts sur douze et quinze ans... Ce sont 81 000 euros de recettes qui sont attendus par an pendant vingt ans. EDF s'engage à racheter sur cette durée les 135 000 kW produits à un tarif avantageux de 0,60 euro, réajustable en fonction du coût de la vie. Ensuite, ce sera au prix du marché, bien en dessous de ce tarif..." L'article précise, par ailleurs, les différentes façons de calculer la rentabilité, la "durabilité" du montage avec Photon Technologies, filiale d'EDF...
Centre : Du photovoltaïque sur le toit de la chambre
Juliette TALPIN, AuteurLa Chambre d'agriculture du Cher est une pionnière du photovoltaïque à la ferme. Son siège de Saint-Doulchard, près de Bourges, produit de l'électricité grâce aux 260 m² de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture. L'installation, qui a coûté 196 000 (dont 48 000 de subventions), génerera 31 200 kWh par an, soit une recette annuelle d'environ 18 000 à 20 000 . Le site servira de référence aux agriculteurs locaux. La Chambre d'agriculture accompagne depuis deux ans les agriculteurs intéressés (emploi d'un conseiller à plein temps, élaboration d'un cahier des charges strict afin de sélectionner les installateurs...).
Une coiffe photovoltaïque de 340 m²
Alex CLEMENT, AuteurLa ferme expérimentale des Etablières, en Vendée, est dotée de 340 m² de panneaux photovoltaïques, apposés sur la toiture d'un nouveau bâtiment d'élevage abritant 200 jeunes bovins. Franck Chaigneau, ingénieur de la Chambre d'agriculture, est responsable de la ferme. Luc Guyau, président de la Chambre d'agriculture de Vendée, est à l'initiative de cette particularité de la ferme. L'électricité produite (les calculs sont établis sur une production annuelle de 19 000 kilowatts heure (kWh)) couvre quatre fois les besoins de la ferme. L'article revient sur l'intérêt d'un tel investissement à court et à long terme, sur la reproductibilité du "modèle" des Etablières et fournit des données techniques, économiques.
Concilier bâtiment d'élevage et photovoltaïque : Mener une réflexion d'ensemble pour bâtir un projet réaliste
Les projets photovoltaïques sur les bâtiments des exploitations sont, soit portés directement par des agriculteurs, soit proposés par des sociétés. L'opportunité financière de la production d'électricité est telle que l'élaboration du projet photovoltaïque prime souvent sur toute autre considération. L'objectif de ce document est de donner aux éleveurs des repères techniques pour mettre en place des bâtiments avec panneaux photovoltaïques adaptés à l'activité de l'élevage. Les règles d'urbanisme spécifiant en zone agricole que toute construction doit garder une destination agricole, il est doublement important de concilier les deux usages du bâtiment : production d'énergie photovoltaïque et activité d'élevage.
Devenir producteur d'électricité solaire
Patrick PIRO, AuteurGrâce aux aides apportées à l'électricité "verte", le marché de la production photovoltaïque domestique explose. Dans cet article, Patrick Piro donne des informations sur l'installation, les formalités avant l'installation et les aides financières.
Distribution : Le durable vous fait gagner
Arnaud MONNIER, AuteurBon pour l'image, bon pour le portefeuille, bon pour la planète : trois bonnes raisons de construire durable et de contrôler l'impact environnemental de ses activités. Depuis quelques années, et encore plus depuis le Grenelle de l'environnement, les choses bougent. Après une introduction sur l'engagement des enseignes qui placent la performance environnementale de leurs points de vente au rang d'enjeu majeur (impact écologique des bâtiments, déploiement du photovoltaïque par le groupe Casino, réduction des consommations énergétiques notamment pour la production de froid), Linéaires fait le point sur les solutions durables qui font gagner : - Investir dans le photovoltaïque, une idée lumineuse ; - Simply Market, la référence écolo en Italie ; - Comment gagner 30% sur sa facture énergétique.
Dossier : Énergies : Du renouvelable à la ferme et à la maison
Théodora YONKOVA, Auteur ; Franck DENET, Auteur ; Benjamin SIMON, AuteurCe dossier, consacré aux énergies renouvelables à la ferme et à la maison, regroupe notamment les articles suivants : - Énergie solaire : Des panneaux et des convictions (Agriculteur bio de longue date, Bernard Devoucoux vient d'installer dans son exploitation à Broût Vernet, en Auvergne, "une petite centrale solaire") ; - Géothermie : L'économie est dans le puits (un puits canadien est un système de gaines qui emmagasinent la chaleur de la terre en hiver, et sa fraîcheur en été) ; - Témoignage : Un manque de formation (pour Yves Cellier, installateur aux Martres sur Moge, en Auvergne, le développement de l'énergie photovoltaïque doit être suivi d'une meilleure formation des professionnels) ; - Panneaux photovoltaïques : Un projet solide et bien mené (présentation de l'initiative de Denis Fourniat, exploitant agricole à Beauregard-Vendon, dans le Puy-de-Dôme, qui a décidé d'installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son hangar à matériel. 3 ans plus tard, l'installation est fonctionnelle et la production conforme aux prévisions) ; - Bâtiment : L'écoconstruction, un défi... rentable ; - Poêle de masse : "Sur le long terme, je suis largement gagnant" (témoignage d'Hervé Brun, céréalier bio à Thuret, Puy-de-Dôme, qui a opté pour un poêle de masse pour son chauffage ; - Chauffage aux granulés : Des granulés de bois pour vous chauffer.
Dossier Photovoltaïque : Coopérer pour durer
Jean MORERE, Auteur ; Gwenaël DEMONT, Auteur ; Vincent DEMAZEL, Auteur ; ET AL.Ce dossier présente diverses expériences de coopération entre agriculteurs pour s'équiper en panneaux photovoltaïques. Ainsi, sont cités divers exemples à travers la France de CUMA, de regroupements de CUMA, de groupes d'agriculteurs ou encore de coopératives qui se sont investis pour équiper leurs bâtiments ou encore pour permettre à leurs membres d'équiper leurs propres bâtis. L'intérêt majeur de la mutualisation est la mise en commun de moyens, la possibilité de s'entourer plus facilement d'experts, de mieux négocier avec les fournisseurs, de faire des économies d'échelle ou encore de pouvoir mieux négocier avec les banques. Diverses formules de mutualisation ont été développées, comme la création de SAS (Société d'action simplifiée). Ce dossier se conclut sur un article portant sur des montages juridiques possibles dans ce cadre.
Energie photovoltaïque : Vers un conseil "éclairé"
Dominique BOUVIER, AuteurUne journée "Agriculture et solaire photovoltaïque", organisée à l'APCA en novembre 2008, a été l'occasion de s'intéresser aux aspects techniques, économiques (rentabilité...), mais aussi juridiques concernant l'installation de panneaux photovoltaïques dans des exploitations agricoles. Ceux-ci sont considérés comme une activité commerciale. L'agriculteur devient alors pluriactif et doit s'immatriculer au registre du commerce tout en pouvant rattacher ses gains aux Bénéfices Agricoles (BA). Au regard des impôts locaux, le traitement fiscal n'est pas clair. Il demeure aussi des interrogations en matière d'urbanisme, du coût de raccordement, du maintien du prix de rachat...
De l'énergie solaire sur ses toits : Avec la fée Photon Technologies
Gaëlle POYADE, AuteurCréée en 2006 par Roland Barthez, Photon Technologies, basée dans le Rhône, provient du rapprochement de deux sociétés investies dans le photovoltaïque et dispose ainsi d'une expérience de dix ans dans le domaine. Les compétences de l'entreprise s'appliquent à toute la chaîne de création des panneaux solaires photovoltaïques : conception, fabrication, installation, maintenance. La quinzaine d'agences implantées en France sert une clientèle de particuliers, mais surtout de professionnels (75% de l'activité du Grand Ouest est constituée par le secteur agricole). Au Gaec de Brandeha, dans le Morbihan, les deux éleveurs laitiers biologiques ont choisi de renforcer l'autonomie énergétique de la ferme et d'équiper tout le local fourrager de panneaux photovoltaïques, soit 300 m² pour un investissement de 200 000 . Le retour sur investissement, avec les frais financiers, est estimé à 14 ans, ce qui peut amener un revenu supplémentaire à ce moment là (jusqu'à 100 000 , la vente d'énergie peut être déclarée dans le revenu agricole) ou représenter un complément de retraite intéressant (contrat de rachat avec EDF sur 20 ans et garantie d'une production de 80% des modules photovoltaïques après 25 ans). Pour ce type de projet, il est préférable d'envisager la production d'énergie photovoltaïque dès la conception du bâtiment (orientation, prime d'EDF si l'installation est intégrée au bâtiment ).
Energies renouvelables : Investir dans le photovoltaïque
Laurence GEFFROY, AuteurAvec la politique de soutien à l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments agricoles, les entreprises fleurissent. L'article présente ici une solution d'ensemble proposée par les sociétés Eternit et Tenesol, leader français respectifs des couvertures en fibres-ciment et en photovoltaïque. Le matériau utilisé respire et permet l'ouverture dans les toitures pour laisser passer la lumière. Eternit a formé des entreprises de charpenterie dans toute la France et s'occupe des démarches administratives auprès d'EDF et des organismes publics concernés en cas d'installation.
Energies renouvelables : Pont-Les-Bonfays : Producteur de lait et... d'électricité
Hélène GRARE, AuteurAlain Gérard, éleveur laitier biologique à Pont-les Bonfays dans les Vosges, a équipé sa ferme de panneaux photovoltaïques. La conversion à l'agriculture biologique a été la première étape d'une démarche générale d'économie d'énergie, puis le séchage en grange. La réalisation d'un diagnostic Planète a été un révélateur pour l'installation des 150m2 de panneaux sur le bâtiment de stockage. La production d'électricité est revendue à EDF. Le retour sur investissement est estimé à 7 ans. L'éleveur utilise également une chaudière plaquettes bois en commun avec la maison de ses parents pour chauffer l'eau de la laiterie.
Gestion : Diagnostiquer d'abord, agir ensuite
Pierre LUCAS, Auteur ; Philippe BERTRAND, AuteurDans le cadre du Grenelle de l'environnement, un accent a été mis sur les "performances énergétiques" des exploitations agricoles. Ces performances passent en particulier par la production d'énergies dites renouvelables ou bioénergies. A la fois consommateur et producteur, l'agriculteur est particulièrement concerné par l'émergence des énergies renouvelables. Petit tour d'horizon pour y voir plus clair : réalisation d'un diagnostic énergétique pour analyser les consommations de l'exploitation et les marges d'économies possibles, choix de solutions pour engendrer des économies ou la mise en place d'énergies renouvelables (chauffer sa maison grâce à la biomasse, devenir producteur d'électricité, produire du courant avec du vent).
Gestion : Ils sont très attirés par le photovoltaïque
Catherine GAUBERT, Auteur ; Héloïse GRIMBERT, AuteurL'attrait des adhérents de cuma pour le photovoltaïque est réel puisqu'une majorité d'entre elles est intéressée. Trois cuma ont même un projet en cours. L'article relate les résultats d'une enquête menée récemment par la fédération nationale des cuma (fncuma) : 1 125 bâtiments sont exploités par les cuma ; les départements qui disposent du plus grand nombre de bâtiments cuma sont situés dans des zones ensoleillées ; la surface moyenne des bâtiments est de 636 m2 et leur position est pour la plupart assez proche du réseau ; les bâtiments sont majoritairement orientés au sud. Les questions des adhérents s'articulent essentiellement autour de 3 points : renseignements techniques, coordonnées de conseillers spécialisés, modalités de montage d'un projet. Quelques fédérations départementales de cuma (fdcuma) sont sollicitées sur des questions financières ou juridiques. L'article renvoie également à une interview de Benoît Gondolff, administrateur de la fncuma au titre de la région Lorraine.
Les impacts environnementaux et paysagers des nouvelles productions énergétiques sur les parcelles et bâtiments agricoles : Rapport final
Cette étude a été commandée par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, la DGPAAT (Direction générale des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires) et le Service de la stratégie agroalimentaire et du développement durable, et coordonnée par Philippe Pointereau (SOLAGRO) et Anouk ARNAL (Agence Paysages). L'objectif de cette étude est d'apprécier les impacts environnementaux et paysagers positifs et négatifs, à court et à moyen terme, des nouvelles productions énergétiques. Les filières étudiées concernent les cultures ligneuses hors forêt, les nouvelles cultures à vocation énergétique, les équipements solaires, la production de biogaz et les microcentrales hydrauliques (la biomasse forestière, l'énergie éolienne et les agrocarburants n'ont pas été étudiés). Ces énergies peuvent être soient autoconsommées et venir se substituer à des énergies fossiles (séchage solaire, eau-chaude solaire, plaquettes de bois, chaleur produite par la cogénération du biogaz), soient être vendues sous forme d'électricité (photovoltaïque, microhydraulique, électricité de la cogénération du biogaz) ou de chaleur dans des chaufferies collectives ou industrielles (cultures ligneuses ou agricoles). Les tarifs d'achat d'électricité "verte" incitent à la vente d'électricité et stimulent ces filières depuis 2006. Cependant, un état des lieux, fin 2008, des installations en fonctionnement montre que ces nouvelles filières énergétiques ne concernent qu'environ 1 000 exploitations pour une production énergétique estimée à 72 GWh, soit 1 pour 10 000 de la consommation électrique française, et une surface d'environ 937 ha dont 350 000 m² de toitures. Après une présentation des objectifs et méthodes et des éléments de contexte, l'étude évalue chacune des filières énergétiques, examinant leur potentiel, les effets sur la biodiversité, l'impact sur le paysage, le niveau d'affectation de surfaces agricoles...
Lycée agricole de Mirecourt dans les Vosges : La rentabilité de la ferme passe par la maîtrise des dépenses d'énergie
Jean-François RIVIERE, AuteurLes salariés de la ferme de Braquemont au Lycée agricole de Mirecourt travaillent depuis 1995 à l'amélioration de l'exploitation par rapport à l'environnement et à la rentabilité, points qui vont de pair. Les actions sont multiples et commencèrent par l'abandon des cultures de céréales, inadaptées aux conditions pédologiques des parcelles, pour passer à l'herbe qui y est très bien adaptée. Excepté le tourteau de colza acheté en Allemagne, les différents composants des rations des animaux (agneaux, vaches laitières, veaux, porcs et vollailles) viennent exclusivement de la région Lorraine, le pâturage étant utilisé autant que possible. En 2005, un chauffe-eau solaire a été installé, puis une centrale photovoltaïque en 2008, avec l'aide financière de la région. La ferme s'investit aussi dans le développement local : - du bois-énergie par la valorisation de la biomasse des haies et des bordures de bois, forêt et rivière et par l'installation d'une chaufferie collective ; - de la vente directe en partenariat avec d'autres agriculteurs avec un projet de magasin qui ouvrira prochainement. A ceci s'ajoutent l'arrêt de l'usage des produits phytosanitaires, la plantation de haies et la réalisation de composts. Un bilan énergétique de l'exploitation - Bilan Planète - est réalisé avec l'association Solagro tous les ans. Les professeurs et élèves de BTS ACSE sont souvent associés à l'étude technico-économique des projets. Ils se penchent actuellement sur les conséquences d'un passage de la ferme en agriculture biologique.
Midi-Pyrénées : Cent cinquante projets en photovoltaïque
Florence QUEVAL, AuteurComme Jean Mistou (qui a installé, à Saverdun, des panneaux photovoltaïques et a été raccordé au réseau électrique), ils sont soixante-deux exploitants à avoir demandé, en 2008, l'accompagnement de la Chambre d'agriculture pour des installations photovoltaïques. Quatre-vingt dix autres ont démarré en 2009. Le programme totalisera 48 000 m² de panneaux sur deux ans. La Chambre d'agriculture propose un service clés en main qui va de la journée de formation pour évaluer les impacts des investissements à la réception des travaux. Elle soutient les agriculteurs qui installent des panneaux photovoltaïques sur leurs toits et s'oppose aux centrales au sol sur terres agricoles... La démarche collective permet notamment des achats groupés.
Montée en puissance pour les énergies renouvelables
Christian GLORIA, AuteurLes objectifs de la France en matière de développement des énergies renouvelables sont ambitieux. Pour les éoliennes, il s'agit de passer des 2000 machines actuelles à 8000 en 2020, en les concentrant sur des parcs de plus grande taille. Pour le photovoltaïque, l'objectif est de multiplier la puissance par 400, notamment grâce à des démarches administratives allégées et des mesures incitatives sur le prix de rachat de l'électricité pour les centrales installées sur les bâtiments professionnels agricoles. La production d'électricité et de chaleur à partir de la biomasse fera pour sa part l'objet de nouveaux appels d'offre. La Loi de finances prévoit ainsi une dotation d'un milliard d'euros pour les trois prochaines années.
Panneaux photovoltaïques : De 840 m² à 2 000 m² en moins de six mois
Bertille LECOCQ, AuteurAprès avoir réalisé une première installation de 840 m² de panneaux solaires en octobre 2008, Olivier Roussel, agriculteur à Millencourt-en-Ponthieu (Picardie), vient de passer à 2 000 m² de toiture électrique en juin 2009. Il témoigne ici du coût et de la rentabilité de l'installation, du système de monitoring de la production d'électricité, de l'assurance qu'il a souscrit et de son désir de faire bénéficier ses collègues voisins de son expertise. Quelques chiffres caractéristiques de son installation sont donnés.
Panneaux photovoltaïques : Diverses possibilités à comparer
Nicolas CHEMINEAU, AuteurDans un projet photovoltaïque, une partie importante de l'étude concerne la rentabilité et le montage juridique et fiscal. L'aspect technique joue aussi un rôle majeur face à la multiplication des fournisseurs et installateurs de matériel. Cet article donne quelques éléments clés pour comparer les offres disponibles.
Des panneaux photovoltaïques intégrés au bâtiment d'engraissement
Christophe REIBEL, AuteurA Schnersheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin), Eliane et Michel Schotter ont intégré 650 m2 de panneaux photovoltaïques au toit de leur nouveau bâtiment de post-sevrage et engraissement (le bâtiment de 522 places de post-sevrage et de 840 places d'engraissement a été conçu pour combiner production de porcs et d'électricité). Le retour sur investissement est attendu dans environ 12 ans.
Photovoltaïque : Les clés de la réussite des projets coopératifs agricoles
Ce guide a été réalisé à la demande du Crédit coopératif (Banque des coopératives et des entreprises), par Coop de France et la Fédération Nationale des Cuma en partenariat avec Coop de France Ouest, FRC2A Midi-Pyrénées, Coop de France Rhône Alpes Auvergne, Unicor, Vivadour... Ce document de référence pour les projets collectifs photovoltaïques a été conçu comme un outil d'aide à la décision. Les questions et étapes clés d'un projet y sont matérialisées sous forme d'onglets. Au nombre de 8, ils permettront de naviguer au gré de ses besoins et suivant l'évolution de son questionnement. Il est possible d'entrer dans le guide par différentes voies : - Comprendre les enjeux du photovoltaïque avant de se lancer (onglet "Enjeux") ; - Répondre pas à pas à toutes les questions liées au montage d'un projet (onglets "Techniques", "Economique", "Juridique", "Partenariat", "Cahier des charges (CDC)") ; - Aller à l'essentiel avec les fiches repères qui synthétisent les éléments clés des thématiques transversales (onglet "Fiches") ; - Visualiser les réalisations possibles en étudiant des projets mis en oeuvre sur le terrain qui illustrent la diversité des montages possibles (onglets "Cas types").
Photovoltaique en Cuma : Se poser les bonnes questions
Catherine GAUBERT, AuteurAvant d'installer des panneaux photovoltaïques en Cuma, il est nécessaire dans un premier temps de définir l'idéologie du projet (pourquoi et pour qui ? ), la place de chacun dans la gestion et la mise en uvre, et la possibilité de s'associer à d'autres projets proches sur un projet d'envergure supérieure. Il faut ensuite vérifier l'intégration dans le contexte local (périmètre protégé, documents d'urbanismes) et la faisabilité technique du projet (présence de masques, orientation des toitures, état des lieux du réseau proche de distribution électrique, raccordement). Il faudra ensuite s'interroger sur la pertinence de la conception technique envisagée de la centrale photovoltaïque. Il est ainsi important de prendre conseil auprès de personnes et d'organismes spécialisés qui peuvent accompagner le projet. Le chargé de mission "partenariat et développement durable" du crédit coopératif évoque les intérêts, les conseils et le positionnement de cet établissement auprès des projets d'investissement collectif dans le photovoltaïque.
Photovoltaïque : Produire des fruits et de l'électricité
Irène AUBERT, AuteurL'article donne, en six points, quelques conseils à suivre sur un projet d'installation de panneaux photovoltaïques, à savoir : 1. Estimer le potentiel de sa toiture et se documenter ; 2. Choisir un prestataire et faire établir des devis ; 3. Soigner l'étude financière ; 4. Résoudre les aspects juridiques et fiscaux ; 5. Lancer le chantier et les démarches administratives ; 6. Entretenir l'installation. Un tableau résume les éléments financiers à chiffrer au niveau des charges et des recettes. Nicolas Machon, arboriculteur dans la Drôme, témoigne ensuite des démarches réalisées pour l'installation de 130 m2 de panneaux photovoltaïques sur son exploitation.
Photovoltaïque : Toute la lumière pour monter un projet
Nicolas LEVILLAIN, Auteur ; Sophie BERGOT, Auteur ; Aurore COEURU, Auteur ; ET AL.La production d'électricité à partir de panneaux solaires semble une activité complémentaire tout indiquée pour le monde agricole. Les surfaces de toiture y sont importantes, le tarif d'achat par EDF est garanti sur 20 ans et cette diversification ne nécessite pas ou peu de travail supplémentaire. A priori, le photovoltaïque a donc tout pour plaire. Pour autant, il faut se garder de généralités et regarder au contraire les choses au cas par cas : l'investissement dans un tel projet reste complexe, engage pour de longues années, et nécessite, avant de se lancer, d'en aborder tous les aspects. Le dossier se penche sur les aspects techniques, économiques, fiscaux et juridiques d'un tel projet. Et pour compléter la réflexion, sont rassemblés sur le site internet de La France Agricole : http://www.lafranceagricole.fr, des documents et des éléments de la conférence Innov-Agri 2008.
Poitou-Charentes : Collectivement vers le photovoltaïque
Myriam GUILLEMAUD, AuteurLes toitures des bâtiments agricoles sont des surfaces propices à la production d'énergie photovoltaïque. Les exploitants doivent cependant créer une société afin de pouvoir vendre cette électricité à EDF. Afin d'accompagner les exploitants agricoles dans leurs projets et de réaliser des économies d'échelle, la chambre d'agriculture de la Vienne a mis en place une équipe de travail composée d'un juriste et d'une animatrice. Ils réalisent des études de faisabilité, aident à la création des sociétés, aux démarches administratives, à la recherche de financements et à la négociation des marchés. Il se peut aussi qu'ils suivent à l'avenir la gestion et la partie administrative des sociétés. La région Poitou-Charentes accorde des subventions pour ces installations en contrepartie d'engagements environnementaux de la part des agriculteurs.
Poitou-Charentes : Solaire photovoltaïque : Contexte porteur au moins jusqu'à la fin 2009 !
Jean-Marc MORCET, AuteurLes représentants d'une quinzaine de coopératives agricoles du Poitou-Charentes ont pu profiter d'une réunion organisée par la Fédération Nationale des Cuma sur les intérêts du photovoltaïque. Des points techniques, économiques, juridiques et administratifs, adaptés aux cuma, ont été développés par différents intervenants professionnels et sont détaillés ici. Le président de la fédération régionale, qui est intervenu lors de la grande journée de lancement du plan régional photovoltaïque du Poitou-Charentes, évoque l'opportunité de développement collectif pour les cuma que constitue ce plan à travers les 600 000 m² de panneaux qu'il est prévu d'installer.
Pourquoi, comment : Développer les énergies renouvelables à la ferme
D. FALAISE, Auteur ; JM. LUSSON, Auteur ; A. TREVISIOL, Auteur | CESSON-SEVIGNE CEDEX (Pôle INPACT Bretagne, 17 Rue du Bas Village - CS 37 725, 35 577, FRANCE) : RESEAU AGRICULTURE DURABLE | 2009Cette publication "Développer les énergies renouvelables à la ferme", éditée par le Réseau Agriculture Durable, en partenariat avec l'Ademe, présente la problématique des énergies renouvelables : - Les défis énergétique, alimentaire, climatique ; - Les énergies "offertes" (les énergies renouvelables à la ferme : énergie solaire photovoltaïque, énergie de la biomasse, énergie éolienne) ; - Les bonnes questions à se poser. Huit fiches-témoignages d'agriculteurs complètent le document, présentant, pour chaque initiative de développement d'une énergie renouvelable à la ferme, l'installation, ses coûts, la démarche : - Forêt paysanne et bois-énergie ; - Réinventer l'eau chaude avec le solaire et le bois ; - Produire de l'électricité avec le photovoltaïque amorphe ; - Produire de l'électricité avec du photovoltaïque multicristallin ; - Le séchage solaire en grange des fourrages ; - Le fumier de ferme, source de chaleur et d'électricité ; - Méthaniser le lisier avec d'autres déchets ; - Une petite éolienne raccordée au réseau.
Projet solaire du GIE Châtaigneraie : En collectif, c'est rentable !
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurFaire un projet solaire collectif, c'est rentable. C'est ce que prouve Christian Valat en lançant un projet de 42 000 m2 de panneaux photovoltaïques (pour une production globale de 4,8 mégawatt) porté par une cinquantaine d'agriculteurs dans le Cantal et l'Aveyron. Les bénéfices devraient être au rendez-vous sans demander d'investissement, ni de travail supplémentaire aux éleveurs.
Le solaire chez soi : Des solutions simples et économiques pour les bricoleurs
A celles et ceux qui pensent que le solaire est une solution individuelle d'avenir, ce livre donne toutes les explications pour passer à la pratique de façon simple. Quatre grandes thématiques de l'énergie solaire sont traitées ici : le chauffage de l'eau sanitaire par énergie solaire, la cuisson solaire des aliments, le séchage solaire des fruits et légumes, l'électricité photovoltaïque indépendante du réseau. Pour chacune de ces approches, 3 bricolages d'une complexité croissante sont proposés sous la forme de "pas à pas" clairement expliqués et illustrés de nombreux schémas techniques, photos pratiques et dessins humoristiques. Cet ouvrage n'a pas vocation à être exhaustif quant à toutes les possibilités de l'énergie solaire. Il vise surtout à présenter des applications utiles et éprouvées, faciles à mettre en uvre chez soi par soi-même, au moindre coût.
Terrena investit dans les panneaux solaires photovoltaïques
Guillaume de WERBIER, AuteurLa coopérative Terrena vient d'installer une centrale photovoltaïque de 2 300 m² sur la toiture d'un atelier, situé sur son site d'Ancenis (Loire-Atlantique). C'est toute la toiture de l'atelier, bâtiment abritant les activités de Terrena services, qui a été recouverte de panneaux photovoltaïques. La capacité installée est de 248,5 kW (Kwc). La production estimée sera de 252 230 kWh/an (soit la consommation électrique de 80 foyers). Le total de CO2 évité pour l'atelier central est de 90 800 kg/an. La centrale photovoltaïque représente un investissement de 1,4 million d'euros. Par ailleurs, Terrena a déjà équipé la Laiterie de Val d'Ancenis d'un système de co-génération et a un projet de méthanisation à partir des co-produits de l'abattoir de volailles.
Urgence énergie
La diminution inéluctable des ressources en combustion fossiles doit interpeler dès maintenant. Elle est déjà avérée pour le pétrole. La baisse de son cours fin 2008 ne doit pas faire illusion : elle est due à la crise économique, mais la production pétrolière mondiale n'en continue pas moins de chuter de 3 à 4% par an, et, inévitablement, les cours élevés persisteront, pénalisants pour l'économie. Face à ce scénario, Yves Garipuy, ingénieur, examine les possibilités de remplacement des hydrocarbures et propose une solution permettant de poursuivre le développement économique. De son côté, Marc Halévy, ingénieur et philosophe, prône la frugalité, le bonheur ne provenant pas de l'accumulation de biens matériels. Ces deux conceptions peuvent être complémentaires. Elles sont exposées dans l'ouvrage qui propose ainsi au lecteur de nouvelles pistes de réflexion. La réflexion des auteurs porte notamment sur la situation énergétique de la France en 2006, les panneaux solaires, les éoliennes, le charbon, l'hydrogène, un plan énergétique possible.
Agriculteurs et énergies renouvelables : Monographies des expériences
Ce document, réalisé dans le cadre d'un mémoire de fin d'études, présente sept expériences de production d'énergie renouvelable en milieu agricole. Les résultats de chaque enquête sont exposés sur une page en détaillant le contexte, le bilan et les enseignements sous forme d'une matrice SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Les expériences sont les suivantes, par intitulés : 1/ Chaudière paille/bois 4MW ; 2/ La méthanisation à la ferme : L'exemple de deux GAEC ardennais ; 3/ Le grand éolien à la ferme ; 4/ Huile et tourteaux fabriqués en Cuma, un exemple en Isère ; 5/ La Cuma bois - énergie du Dauphiné ; 6/ La Coopérative Agricole des Fermiers de Loué (CAFEL) ; 7/ Le territoire du Mené (Côtes d'Armor). L'examen de ces expériences a permis aux auteurs d'identifier différents éléments qui peuvent faciliter le développement de tels projets, à savoir : - développer diverses compétences en ingénierie de projets ; - établir une communication adaptée ; - partager les expériences et connaissances. Chaque élément est rapidement développé.
Bioénergies : Faites le plein de références : 18 technologies pour monter un projet
Solution individuelle ou collective, filière courte ou longue, ce document (qui accompagne le DVD "Energiculteur : 8 expériences de production de bioénergies à la ferme") dresse un large état des lieux en matière de bioénergies et donne les clefs utiles au montage d'un projet. Après une introduction relative aux pistes du futur plan de performance énergétique, au montage d'un projet, aux aides financières et à l'imposition des revenus (loi de finances), le dossier traite de différentes ressources énergétiques : biogaz, cultures ligno-cellulosiques, biocarburants, énergie solaire, géothermie, énergie éolienne...
Chacun cherche son toit solaire
L'association pour la production et la valorisation de l'électricité solaire, l'Apeves, basée à Lons-le-Saunier (Jura), a été créée en mars 2004. Elle est apparue dans un contexte où les énergies renouvelables étant lancées sur le marché, "certaines installations sont réalisées sans précautions techniques et représentent une contre-publicité qui fait du tort au milieu", comme le déplore Bruno Cornevin, directeur bénévole de l'Apeves. Sur une idée venue d'Allemagne, l'association loue gratuitement les toits de particuliers et de collectivités publiques pour y installer des panneaux solaires, produire de l'électricité verte et communiquer sur ses réalisations. Elle s'appuie sur un contrat de location qui consacre en même temps un partenariat entre les deux parties. Celles-ci s'entendent sur un échange de services où les prêteurs de toit sont accompagnés dans le processus d'installation de leurs propres panneaux solaires. Pour chaque site, l'Apeves s'occupe de toutes les démarches administratives et financières avant l'installation et pendant l'exploitation. Une première installation, effectuée à Messia-sur-Sorne (Jura), suite à un accord avec la famille Billet, a pu être réalisée grâce à l'aide des établissements publics (contribution de l'ADEME, de la Région Franche-Comté) et celle des citoyens (dons déductibles d'impôt). L'association a pour objectif d'intervenir dans les régions Bourgogne, Franche-Comté et Alsace.
Les champs de panneaux solaires ont le vent en poupe
Christophe TREHET, AuteurContrairement à l'implantation d'éoliennes, l'installation de parcs solaires (panneaux photovoltaïques au sol) ne nécessite aucune autorisation particulière (simple compatibilité avec le PLU). Et comme le tarif de rachat de l'énergie produite au sol est moins intéressant que celui de celle produite sur les toits des maisons, il faut une surface minimale pour rentabiliser de telles installations. Du coup, les investisseurs, parfois venus de l'éolien, prospectent tous azimuts, promettant des loyers mirobolants aux communes ou aux agriculteurs (jusqu'à 4000 euros/an/ha), faisant miroiter les retombées de taxes professionnelles (10 ha de parc solaire rapporteraient 180 000 euros/ an), ou promettant d'abonder le budget d'action sociale de la commune, comme à Vinon S/Verdon. 180 ha d'un seul tenant sont ainsi prévus dans le Gard. Le foncier agricole ainsi que l'impact visuel pourraient en pâtir. C'est pourquoi certains élus sont réticents, notamment au niveau des Parcs naturels, cantonnant ces projets dans d'anciennes friches industrielles ou terrains militaires. Il faut 25 ha de panneaux pour produire 8 mégawatts, ce qui correspond à la production de 3 éoliennes sur 0,5 ha !
Dossier : Ecolocompétitivité : Un nouvel équilibre à atteindre : Economiser et produire de l'énergie
Extrait du dossier complet sur l'écolocompétitivité. Les économies d'énergies dans une exploitation agricole peuvent être réalisées en maîtrisant la consommation. Cette stratégie est la plus facile à gérer et la moins risquée, elle peut utiliser le bilan énergétique "Planète" qui analyse à la fois les énergies directes (consommées sur le site de l'exploitation) et indirectes. Par exemple, les économies de carburant peuvent être réalisées en choisissant des tracteurs de puissance adaptée à un matériel entretenu et réglé ou en installant un système de récupération de chaleur au niveau de l'échappement (système Pantone). Des mesures simples ou des investissements plus lourds réduisent la consommation d'énergie : isolation, ventilation, dépoussiérage, pré-refroidisseur de lait, récupérateur de calories dans le cas d'exploitations laitière ou arboricole. Plus généralement, on peut réorienter le système de cultures, les itinéraires techniques afin de minimiser les interventions dans les parcelles. Les projets "énergies renouvelables" comme le photovoltaïque, l'éolien, la méthanisation sont sources d'énergie. Des exemples montrent que la démarche est complexe, longue, le projet ne pouvant aboutir que s'il est réfléchi et motivé. Il est nécessaire de bien s'entourer pour réaliser une étude prévisionnelle précise concernant les aspects techniques, juridiques (création de société), fiscaux (surcoûts des impôts fonciers, taxe professionnelle) et économiques (coûts des investissements, rentabilité).
Dossier : Energies renouvelables
Ce dossier présente les exemples de trois agriculteurs pionniers dans la production d'énergie photovoltaïque, éolienne ou issue de la méthanisation. La centrale photovoltaïque a été mise en place après un bilan énergétique de l'exploitation et permet de compenser ses dépenses en énergie. De par son ampleur, le projet éolien a entraîné l'implication morale et financière de la population environnante dans les sociétés d'exploitation du parc. Des sentiers pédagogiques ont été créés, ainsi qu'une association dont l'objectif est de promouvoir les énergies renouvelables. Enfin, l'unité de biogaz permet de valoriser en chaleur et en électricité les effluents d'élevage et les sous-produits de culture de l'exploitation, mais aussi des co-substrats d'origine extérieure. Les digestats servent de fertilisant et permettent de réduire les achats d'intrants. Les caractéristiques technico-économiques des installations sont données. Au final, trois experts s'expriment sur le régime fiscal des recettes issues de la production d'énergie renouvelable, sur l'essor tardif du photovoltaïque et de l'éolien en France, sur le potentiel des exploitations agricoles, les éléments à prendre en compte avant de se lancer, la rentabilité des installations, et enfin sur le protocole d'accord pour l'implantation d'éoliennes en parcelles agricoles.
Dossier : Maîtrise de l'énergie
PAYSAN FUTE (LE), AuteurLa raréfaction et l'augmentation du coût de l'énergie, ainsi que les problèmes écologiques causés par les gaz à effet de serre nécessitent de trouver et de mettre en place des solutions pour maîtriser les dépenses énergétiques. Il s'agit tout d'abord d'éliminer les dépenses et pertes inutiles puis, dans un deuxième temps, de produire des énergies renouvelables. Ce dossier fait donc le point sur les solutions existantes à savoir : - Un outil de diagnostic énergétique : le bilan PLANETE ; - L'entretien du matériel ; - Les Huiles Végétales Pures ; - Le solaire thermique ; - Le solaire photovoltaïque ; - Le séchage solaire en grange ; - Le pompage éolien ; - Le petit éolien électrique ; - Le bois énergie et les chaudières automatiques à bois déchiqueté (plaquettes) ou à granulés ; - Le biogaz issu de la méthanisation ; - La géothermie ; - L'énergie hydraulique ; - La toiture végétalisée ; - Les petits gestes dans la maison. Pour les solutions de production d'énergie renouvelable, sont principalement évoqués des données techniques sur leur installation et fonctionnement, des données économiques (investissement, aides, subvention, coûts, recettes), la législation en vigueur et les avantages et inconvénients. Des contacts pour le Puy de Dôme, ainsi que les sources documentaires sont cités.
Dossier : La percée du photovoltaïque
Claudine GERARD, Auteur ; Dominique POILVET, Auteur ; Bernard GRIFFOUL ; ET AL.Ce dossier est constitué de plusieurs articles : - "Photovoltaïque, les précautions techniques à prendre" : emplacement des panneaux, types de bâtiments, capteurs cristallins ou amorphes, tolérance du panneau, garantie de rendement, étanchéité. En élevage de porcs, l'idéal est d'avoir un bâtiment équipé d'une ventilation centralisée, avec un lavage d'air intégré ; - "Les bonnes questions à se poser avant d'investir" : rentabilité du projet, cadre juridique et fiscal, aides pour l'investissement, vente de l'exploitation ; - "Pierre Puault a perçu son premier règlement de EDF" : témoignage d'un éleveur de bovins des Deux-Sèvres ; - "Un projet collectif de 77 toitures" mis en uvre par des éleveurs d'une filière bovine dans l'Aveyron ; - "Des panneaux solaires sur le toit d'un poulailler" : témoignage de l'Earl Lenoble dans la Sarthe ; - "Vu au Space : Les entreprises prennent place au soleil" : une quinzaine d'entreprises travaillant dans le secteur solaire photovoltaïque ont exposé au Space.
Dossier : Et si vous deveniez producteur d'énergie...
Dominique POILVET, Auteur ; Claudine GERARD, Auteur ; Bernard GRIFFOULLa majorité de l'énergie aujourd'hui utilisée dans le monde provient de gisements de combustibles fossiles ou d'uranium. Mais ils sont épuisables tandis que les énergies renouvelables issues du soleil, du vent, des chutes d'eaux... représentent des alternatives d'avenir. Dans un contexte où l'accroissement des besoins en énergie se fait sentir (évolution de la démographie mondiale) et où le prix du baril peut être élevé (140 dollars en juillet 2008), le développement des énergies renouvelables a le vent en poupe et les agriculteurs sont particulièrement bien placés pour en profiter (considérable potentiel en surfaces de toiture pour l'installation de panneaux photovoltaïques, installation d'éoliennes aux dimensions adaptées à l'exploitation, valorisation des fumiers et lisiers, ressource en bois et installation de chaudières à bois déchiqueté) et développer une activité complémentaire qui leur permettra de diversifier leurs revenus. Le dossier comprend différentes parties : - Photovoltaïque, les précautions techniques à prendre : encore peu de références ; - Principes et rentabilité de la méthanisation à la ferme : du fumier jusqu'au gaz ; - Le "petit éolien" est taillé pour les exploitations : énergie éolienne ; - De l'énergie sous-exploitée : bois plaquettes.
Electricité photovoltaïque : la maison se met au courant
Le photovoltaïque remporte, en France, un franc succès, notamment depuis le 1er juillet 2006 où le tarif de rachat de l'électricité produite à partir de panneaux solaires permet enfin aux particuliers d'investir dans ce type d'équipement. 45 mégawatts d'électricité photovoltaïque ont été installés en 2007. Soit l'équivalent de la consommation de 15 000 foyers. Ce qui représente une hausse de 200% par rapport à l'année précédente. Certains paramètres liés à l'installation doivent être pris en compte : pose, orientation et surface de panneaux à prévoir, raccordement à un réseau de distribution de l'électricité (pour parer aux déficits en ensoleillement), installation d'un compteur (pour relever l'électricité renvoyée au réseau et l'électricité consommée) et d'un onduleur. En outre, grâce à de nouveaux procédés, des panneaux photovoltaïques performants existent, assurant une productivité sur 20 années ; des cellules photovoltaïques peuvent intégrer directement les matériaux de construction (le surcoût est cependant d'au moins 10% par rapport à une installation sur structure métal) ; des capteurs solaires peuvent être intégrés aux façades (mais il existe d'autres innovations technologiques comme le brise-soleil photovoltaïque, le vitrage solaire). Des détails sont donnés sur le coût d'investissement de panneaux ou de cellules photovoltaïques, le crédit d'impôt accordé sur le montant des équipements et le prix de rachat de l'électricité.
Electricité solaire : Carrefour se couvre avec le solaire
Le coût et la rareté des énergies fossiles accélèrent la prise de conscience du fait que les surfaces étendues des toitures-terrasses des hypermarchés et entrepôts peuvent servir à la production d'énergie issue du solaire. Carrefour montre l'exemple à Nîmes en installant sur le toit de son magasin rénové 1340 m2 ; de cellules photovoltaïques (système de plaques totalement intégrées à la couverture du bâtiment) produisant annuellement 52 000 kWh revendus à EDF. On retrouve une installation similaire sur les 30 000 m2; d'entrepôts que FM Logistic met à la disposition de Carrefour Nîmes où la puissance maximale de production atteint 1,6 MW, représentant la consommation de 500 ménages. Afin de maîtriser davantage sa facture énergétique et son impact sur l'environnement, Carrefour Nîmes a aussi mis en place un ensemble de "bonnes pratiques" énergétiques dans son magasin (présence de portes vitrées au rayon surgelés, récupération des calories de la centrale froid, mise en place de doubles plafonds ) et travaille sur les consommations en eau, papier, pétrole.
De l'énergie à revendre !
Depuis juin 2007, Marcus et Elsa louent un appartement de 84 m2 dans l'une des maisons colorées de la Cité solaire de Fribourg, en Allemagne. Passif et couvert de photovoltaïque, leur logement produit plus qu'il ne consomme. L'auteur fait une description de son cadre de vie et des 59 maisons à énergie positive. Celles-ci sont conçues avec une ventilation double flux et les toits sont entièrement constitués de modules photovoltaïques. Par ailleurs, les maisons possèdent d'immenses baies vitrées au sud. L'hiver, elles permettent de baigner dans une chaleur dorée. L'été, alors que le soleil ne vient plus frapper directement les vitres, la surventilation assure le confort thermique.
De l'énergie solaire et citoyenne à Labaroche
Dommage, c'est en Alsace ! Pourquoi " dommage " ? Parce que c'est une particularité du droit alsacien qui a permis ce montage financier : depuis juin 2006, la commune de Labaroche s'est dotée d'une centrale photovoltaïque financée à 30% par les habitants, via 200 crédits citoyens d'une valeur de 100 euros chacun. D'une surface de 80 m2, cette centrale produit environ 8000 kWh par an, l'équivalent de la consommation de trois foyers. Les économies réalisées devraient permettre à l'association Energies citoyennes de la Weiss de rembourser en 15 ans les investisseurs. D'autres projets, notamment d'éoliennes, sont en route, avec des parts souscrites par leurs parents au nom de leurs enfants. Enfin un legs écologique aux générations futures !
Energies renouvelables : Le collectif au service des projets photovoltaïques
Virginie WAWRZYNIAK, AuteurFreins administratifs, financiers, législatifs : nombreux sont les obstacles aux projets d'installations photovoltaïques, alors que dans le même temps, le prix de cette électricité rachetée en France par EDF (0,55 euro / KW) est le plus élevé d'Europe. Dès lors, comment en profiter ? En se rapprochant d'un groupe de futurs utilisateurs. C'est ce que décrit cet article à travers deux exemples : un groupe en Meurthe-et-Moselle porté par la chambre d'agriculture, et un groupe dans le Bade Wurtemberg (Allemagne), porté par un « cercle de machines ». Ces regroupements permettent à la fois de choisir les meilleurs systèmes, mais aussi les meilleurs professionnels du moment pour la pose, l'entretien, et le suivi des performances. Par ailleurs, ces regroupements permettent également aux utilisateurs d'obtenir des prix plus intéressants pour le matériel. Un bon conseil donc aux agriculteurs désireux de se lancer dans cette aventure, à l'heure où les subventions à l'installation des énergies renouvelables, du fait même des prix attractifs de rachat, ont disparu.
Energies renouvelables à la ferme
F. DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; C. JAHNICHFondé sur des témoignages, le dossier montre comment, en Auvergne, les énergies renouvelables sont adaptables à la ferme : - Chaudière à bois : Produire de la plaquette ; - Chaudière à plaquettes : Une solution dans une logique de proximité ; - Plaquettes forestières : Les Cuma veulent organiser la filière ; - Panneaux photovoltaïques : "Produisons de l'énergie".
Etat des énergies renouvelables en Europe : 8ème bilan EurObserv'ER : Edition 2008
Comme précisé en préambule, le 8ème Bilan EurObserv'ER constitue une synthèse des travaux publiés en 2008 (Systèmes Solaires, le Journal des Energies Renouvelables, n° 183 au n° 188), actualisée et complétée. Il offre un tour d'horizon complet des huit filières renouvelables. Leurs performances sont comparées aux objectifs du livre Blanc de la Commission européenne et de son Plan d'action biomasse. Deux notes de synthèse sur deux filières en devenir, l'héliothermodynamique et l'énergie marine, viennent compléter cette étude. Une note méthodologique donne des précisions sur l'actualisation des données chiffrées. Ces données concernent l'éolien, le photovoltaïque, le solaire thermique, la petite hydroélectricité, la géothermie, le biogaz, les biocarburants, les déchets urbains, la biomasse solide, l'héliothermodynamique, les énergies marines, les objectifs pour 2010, 20 % d'énergies renouvelables en 2020, les indicateurs socio-économiques par filières : éolien, photovoltaïque, solaire thermique..., emploi, chiffres d'affaires et par études de cas : Allemagne, France, Autriche...
Financement partagé : Transformer un toit public en centrale électrique solaire ; Reproductible !
Investir individuellement dans le photovoltaïque n'est pas évident. Cependant, en mutualisant les moyens financiers, plusieurs personnes peuvent réussir à investir collectivement dans une installation. Dans le Maine-et-Loire, plusieurs acteurs (communauté de communes, associations, particuliers,...) ont créé une société coopérative d'intérêt collectif, la Scic Energies Partagées, afin d'investir ensemble dans une centrale photovoltaïque. Ainsi, les bénéfices acquis par la société, par la vente de l'électricité à EDF, seront répartis entre tous les sociétaires.
Le guide de l'énergie solaire thermique et photovoltaïque
Sous l'appellation générique d'énergie solaire se cachent en réalité deux pratiques : d'une part, l'exploitation des propriétés thermiques du soleil, dans des chauffe-eau spéciaux ou grâce aux dispositions architecturales de l'habitat ; d'autre part, la production d'électricité par le biais de cellules photovoltaïques. Une fois ces différentes approches expliquées, l'auteur en détaille les propriétés et les possibilités d'application. Ce faisant, il met à la disposition du lecteur les informations pratiques pour réussir son installation, ainsi que les outils nécessaires au calcul de sa rentabilité. Selon sa région, et en fonction de l'implantation de sa maison, le lecteur pourra alors décider quel modèle de chauffe-eau solaire choisir, comment calculer la surface de panneaux à mettre en place, ainsi que l'inclinaison et l'orientation optimale de ces derniers. Les paramètres économiques sont aussi pris en compte tout au long du livre.
Informations : Le soleil est-il l'énergie de demain ?
Aujourd'hui, tout ou presque peut fonctionner à l'énergie solaire. Indispensable à la vie sur terre, le soleil peut rendre de nombreux services, comme chauffer les habitations, alimenter en énergie les lieux les plus reculés... Plusieurs points sont traités dans l'article, indiquant les raisons de considérer cette énergie comme écologique, le fonctionnement d'un panneau solaire photovoltaïque, les utilisations possibles du courant électrique obtenu, les tarifs de rachat, les procédures administratives, et mettant en avant un autre système de production : le suiveur solaire.
Je finance mon hangar avec l'électricité solaire
L'urbanisation de la banlieue parisienne a poussé Frédéric Bouché à transférer le siège de son exploitation à l'extérieur de la commune où sa famille est installée depuis huit générations. Il a décidé de construire un hangar en bois de 1 600 m2 dont une demi-toiture sera couverte de 544 panneaux solaires. C'est l'une des plus importantes installations photovoltaïques montées en France par une exploitation agricole et elle permettra d'alimenter une cinquantaine de foyers. Il compte tirer 70 000 par an de la vente de l'électricité et financer ainsi une partie de son hangar qui devrait être amorti en 17 ans. Il espère par ailleurs pouvoir accéder à des subventions FEDER. Quelques détails sont donnés à ce sujet, tout comme sur la recherche d'un bureau d'étude, l'investissement réalisé et son financement, la construction de l'installation et enfin ses caractéristiques techniques.
Midi-Pyrénées : Des éleveurs se branchent sur le soleil
Les éleveurs du veau d'Aveyron et du Ségala ont décidé de se lancer dans la production d'énergie solaire. D'ici la fin 2008, 32 795 m2 de toitures agricoles se couvriront de panneaux solaires. Les 72 éleveurs des départements de l'Aveyron, du Cantal, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne concernés par ce projet seront raccordés au réseau EDF. "Nous recherchons d'autres valeurs ajoutées à notre métier afin de garantir la pérénité de la filière", explique Dominique Pradels, qui a décidé de recouvrir 800 m2 du toit de sa stabulation en panneaux solaires. Les premières installations doivent débuter en avril 2008.
"Nous louons une partie de notre toiture"
Nicolas LEVILLAIN, AuteurLe GAEC des Acajous (à Pierreville, Meurthe-et-Moselle) a installé des panneaux photovoltaïques sur l'ensemble des toitures exposées au sud de leurs bâtiments agricoles. Étant coûteux, cet investissement a été, pour une part, soutenu par une entreprise qui loue une partie de la toiture du GAEC. Cela permet aux agriculteurs de bénéficier d'un apport financier régulier qui permet de rentabiliser le projet.
Le photovoltaïque : Un marché à très fort potentiel pour positionner la France dans les leaders mondiaux du secteur
Alors que l'industrie photovoltaïque européenne revoit à la hausse ses objectifs et vise désormais 12% d'électricité consommée en Europe en 2020, comme cela a été récemment annoncé par l'EPIA, l'étude conduite par Enerplan démontre que le photovoltaïque associé à l'efficacité énergétique du bâtiment, pourrait conduire à couvrir près de 3% de l'électricité consommée en France en 2020, avec 13,4 GWc. Soit un triplement des objectifs du Grenelle de l'environnement pour l'électricité solaire, qui ne visait que 1% dans ses conclusions en 2007. Le document présenté est une synthèse de l'étude, réalisée par Enerplan, sur le photovoltaïque en France et sur ses perspectives d'ici à 2020. Il s'intéresse au marché du photovoltaïque dans le monde, en Europe prenant en exemple le marché allemand, aux Etats-Unis, ainsi qu'au Japon. Le cas de la France est particulièrement développé, au vu de son engagement dans la maîtrise énergétique avec d'autres pays d'Europe et du dynamisme enregistré dans toutes les régions de métropole.
Plan national de développement des énergies renouvelables : Le solaire en première ligne
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurAu cours du mois de novembre 2008, deux décisions ont été prises par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire : lancer un énorme plan de réduction des besoins énergétiques du bâtiment et un plan de développement des énergies renouvelables. Le deuxième plan a pour ambition de porter à 23% la part d'énergie renouvelable dans la consommation énergétique en 2020 et d'économiser ainsi 20 millions de tonnes d'équivalent pétrole. Parmi les énergies renouvelables à privilégier, la production en énergie solaire photovoltaïque devrait être multipliée par 400.
Les points clefs d'une installation photovoltaïque
Michel PORTIER, AuteurLa mise en oeuvre d'une centrale photovoltaïque ne se résume pas qu'à la pose de panneaux solaires sur une toiture. Maîtriser les principaux paramètres de cette technologie permet de faire le tri dans les solutions offertes par les installateurs. Sont proposés, dans l'article, des critères de choix liés à l'orientation de la toiture, à l'installation du bon capteur, au raccordement au réseau, ainsi qu'à la transformation du courant. Sont également rapportées les coordonnées (numéros de téléphone, site internet) de 16 entreprises spécialisées présentes au Space 2008.
Pratique : Photovoltaïque : Avant de se lancer
Le secteur du photovoltaïque est en progression. Mais la démarche nécessite réflexion aux vues des montants investis, du retour sur investissement et des flous juridiques et fiscaux... qui devraient cependant trouver réponse cette année. Le 15 avril 2008, la Chambre d'Agriculture d'Ille-et-Vilaine proposait une journée d'information. L'article retranscrit un entretien, mené avec différents responsables, qui permet d'aborder plusieurs problématiques : la situation de la filière photovoltaïque, la toiture idéale pour le photovoltaïque, les conseils à donner aux intéressés, la durée à prévoir pour monter un projet.
Produire de l'électricité solaire
Un panneau photovoltaïque ou module est généralement composé de plusieurs cellules, assemblées en série pour atteindre une tension d'au moins 12 volts. Dans ce dossier sont expliquées la fabrication et la fonction des composant essentiels d'une cellule. Puis des détails sont rapportés relatifs aux conditions d'optimisation des modules. Après une évaluation des besoins moyens d'une famille française de 4 personnes, sont mentionnés le niveau significatif de production outre-Rhin comparé à celui de la France, le coût et la rentabilité d'une installation, ainsi que le soutien de l'Etat français via une prime à l'intégration au bâtiment. Cependant, parmi les modules éligibles, certains comme une verrière pose des difficultés thermiques et l'intégration n'est pas adaptée aux logements anciens, aux maisons mal orientées, engendre un surcoût dans le cadre d'une intervention sur les toitures, des risques de rupture d'étanchéité... L'incidence de l'administration sur le raccordement d'une installation est rappelée et une mise en garde est faite contre les multiples sociétés vendant des offres clés en main ou les installateurs indépendants proposant un contrat de gestion et de maintenance. Du point de vue du financement, des banques peuvent proposer un taux intéressant pour une installation. Pour trouver un installateur qualifié, il est conseillé de s'adresser à son Espace Info Energie et de respecter certaines étapes (devis, vente et pose de l'installation par le même entrepreneur, expérience de l'installateur, assurance de l'entreprise...) avant de faire son choix. Enfin, si les critères d'installation ne correspondent pas à son bâti, il est possible d'investir collectivement dans le photovoltaïque. Le dossier intègre, par ailleurs, différentes informations : recyclage des déchets générés par les panneaux photovoltaïques, coût d'une installation complète et posée, conditions de réussite d'une installation photovoltaïque non raccordée au réseau, installation autonome dans le sud de la France, exemple de production à Toulouse, champs électromagnétiques et renvoie à des références (bibliographiques, principaux acteurs, internet, aides...).
Produire son électricité : Avec les énergies solaire et éolienne : Principes, exemples de réalisation
Ce livre traite des techniques accessibles aux particuliers pour produire soi-même son électricité grâce à l'énergie solaire, mais aussi aux petites éoliennes. Après une introduction sur les principes généraux du photovoltaïque et de l'éolien, l'auteur présente l'éventail de ces solutions réalisables aujourd'hui chez soi, raccordées au réseau ou en sites isolés, intégrées ou non au bâti. Une partie est également consacrée à la réalisation d'installations de faible puissance, pour de petits "sites non raccordés" tels qu'un cabanon, un bateau de plaisance ou un camping-car. Les avantages, mais aussi les limites de chacune des solutions présentées, ainsi que les techniques de mise en oeuvre, les aides financières possibles et un carnet d'adresses utiles sont présentés.