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Essai maraîchage 2011 : Comparaison de variétés de pomme de terre en culture biologique
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Christelle MADANI AÏSSA, AuteurLa pomme de terre primeur est une culture importante dans les exploitations légumières biologiques du Sud-Est. Afin de mieux connaître les variétés à chair ferme disponibles en plants biologiques, un essai variétal a été mis en place sur la station du Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, en 2011. 8 variétés ont été testées (Charlotte, Monalisa, Eden, Nicola, Rubis, Anoé, Amandine et Ditta). Les mesures et observations ont porté sur la vigueur et la précocité, le rendement total et commercial, le poids moyen des tubercules et leur forme, la sensibilité aux ravageurs (taupins) et maladies (mildiou). Les variétés présentent toutes des caractéristiques positives et négatives.
A question complexe, réponse complexe ! : Comment concevoir un verger plus écologique ?
François WARLOP, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., AuteurPour mettre en place un verger durable, il est d'abord essentiel de choisir une variété adaptée aux contraintes du mode de production mis en place. De nombreux essais ont été réalisés par le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) et l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) depuis 10 ans. Depuis 2011, la sensibilité variétale aux bioagresseurs serait prise en compte dans la Charte Fruitière Nationale, afin d'informer les producteurs des caractéristiques des nouvelles variétés. Une fois mis en place, le verger biologique demande de travailler sur les interactions entre l'arbre et son environnement et ce, à différentes échelles. Ces interactions permettent en effet de favoriser la protection de l'arbre contre certains ravageurs, via une approche descendante (favoriser la présence d'auxiliaires) ou ascendante (mettre en uvre des pratiques qui rendent l'arbre moins sensible). L'agroforesterie est un mode de culture de plus en plus étudié. Les interactions entre la culture pérenne et les cultures annuelles auraient des effets majoritairement positifs sur la présence d'auxiliaires et la réduction des maladies. Afin de prendre en compte ces relations complexes, la recherche agronomique en agriculture biologique évolue. Alors qu'elle isolait les facteurs afin d'en étudier les impacts séparément, elle étudie désormais les impacts de l'ensemble des facteurs, en interaction, afin de prendre en compte les synergies. Cette approche globale nécessite un travail interdisciplinaire, sur le long terme.
Soja et tournesol bio : Pratiques de désherbage à la loupe
Jean LIEVEN, AuteurEn agriculture biologique, le désherbage est un point clé à maîtriser. Dans le cadre du projet CASDAR « Optimiser et promouvoir les pratiques de désherbage mécanique en grandes cultures et production légumière », une large enquête auprès de 20 agriculteurs a été réalisée en 2009 dans le Sud de la France par le Cetiom, en collaboration avec Agri-Bio Union. Couvrant une zone allant de Mont-de-Marsan à Avignon, les exploitations, converties depuis plus de 10 ans, se situent au sein de contextes pédo-climatiques très différents. L'enquête porte sur les différents itinéraires de maîtrise des adventices et plus particulièrement sur soja et tournesol. Ces cultures, de plus en plus présentes dans les assolements, présentent un cortège d'adventices similaires, mais des conduites techniques différentes : le soja, souvent irrigué, s'insère soit dans des rotations longues avec cultures diversifiées, soit dans des rotations courtes, alors que le tournesol s'insère dans des rotations plus longues et il est cultivé majoritairement en sec. Parmi les moyens de lutte cités dans cette enquête, on retrouve la gestion de l'interculture par le labour, le faux semis, la lutte mécanique contre les vivaces et le semis tardif. En culture, la bineuse, herse étrille et plus rarement la houe rotative permettent de lutter en plusieurs passages contre les adventices tant sur soja que sur tournesol. Toutefois, les agriculteurs ont la volonté de diminuer le nombre d'interventions par une meilleure prévention et notamment la diminution du stock semencier de leur sol ou l'élaboration d'un « programme » de désherbage combinant des outils variés.
Chancre bactérien : Une nouvelle menace pour le kiwi
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, AuteurLe chancre bactérien, dû à Pseudomonas syringae pv.actinidae, arrive en France. Déjà présente en Italie et en Nouvelle-Zélande, cette maladie du kiwi a été détectée dans les zones de l'Adour et de Rhône-Alpes. L'administration française et les professionnels réfléchissent actuellement à un plan de surveillance sur le territoire national. La lutte se limite à l'emploi préventif de cuivre, aucun produit curatif n'étant homologué en France. La mise en uvre de mesures prophylactiques permet également de limiter les risques d'infection (origine du matériel végétal, désinfection des outils, observation attentive des vergers pour détecter et éliminer les symptômes ). Les différents symptômes sont décrits et illustrés dans cet article. Un autre ravageur, Metcalfa pruinosa, est également présent sur kiwi dans tout le sud de la France. Cet hémiptère occasionne des dégâts importants liés à la fumagine qui se développe sur le miellat qu'il sécrète. La lutte biologique est à privilégier pour contrôler ce ravageur. L'hyménoptère Neodryinus typhlolacybae, qui agit à la fois comme prédateur des larves et comme parasitoïde, est efficace. Des mesures prophylactiques doivent être menées en parallèle.
Le temps des Syal : Techniques, vivres et territoires
José MUCHNIK, Auteur ; Christine DE SAINTE MARIE, Auteur ; Pascale MOITY-MAÏZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010Certains systèmes agroalimentaires localisés (Syal) semblent tout à la fois constituer une réponse à la vague de mondialisation et ouvrir des pistes pour affronter les enjeux d'un développement (plus) durable. Ils participent en effet à une dynamique socio-économique locale, valorisent des ressources naturelles tout en les préservant, ou offrent des produits ayant une forte « densité culturelle ». Mais d'où les Syal tiennent-ils ces propriétés ? Vaste question que cet ouvrage explore sous l'angle original des relations entre le changement technique et l'ancrage territorial des activités productives. De la mise en valeur de la race bovine d'Aubrac dans les années 1960 jusqu'au questionnement des modèles techniques de production de légumes dans les Pyrénées-Orientales, en passant par la relance du safran dans le Quercy, la qualification des fromages corses ou du fromage de Cotija des rancheros mexicains, les auteurs analysent de multiples expériences qui dessinent les voies de futurs possibles. Cet ouvrage s'adresse à un public de chercheurs et d'enseignants aussi bien que de responsables politiques ou associatifs, d'animateurs territoriaux et de praticiens du développement.
Sciences sociales : Regards sur le pastoralisme contemporain en France
Cet ouvrage est une coédition de l'Association Française de Pastoralisme, de la Maison de la Transhumance, de Cardère Editeur. Il s'agit d'un numéro hors série de la revue PASTUM, périodique de l'Association Française de Pastoralisme. Il rassemble les interventions du séminaire du 13 novembre 2008, qui s'est tenu à SupAgro Montpellier. L'ouvrage traite les sujets suivants : - Introduction : Les différentes approches du pastoralisme contemporain en France ; Quelques éléments sur les grands thèmes abordés par l'économie en matière de pastoralisme ; - Relations Hommes - Troupeaux - Territoires : "Nous, ici, la métisse, c'est la brebis la plus rustique". Retour sur une expérience d'approche ethnologique et pastoraliste de l'élevage de la race mérinos d'Arles dans les Bouches-du-Rhône ; Le "point de vue" des éleveurs : une approche compréhensive des pratiques pastorales en Ariège ; Espaces pastoraux : mutation d'usage et re-naturalisation du territoire ; - Statut social - Formation - Transmission des savoirs : La prise en compte des écosavoirs dans les métiers du pastoralisme : leurs formations, leurs transmissions et leurs devenirs ? ; Qui est berger ? Hiérarchies et relations professionnelles ; Une légitimité professionnelle mise à mal : le cas des herbassiers du département du Var ; - La mise en patrimoine du pastoralisme : Les fêtes de la transhumance : les enjeux d'une mise en représentation de l'activité pastorale ; Territoires et cultures transhumantes dans le Sud de la France. Façons de voir ou de vivre un patrimoine ; L'écomusée du pastoralisme de Pontebernardo (Piémont, Italie : un exemple de patrimonialisation intégrée ; "Tant qu'il y aura des bergers...". La création de la Maison du Berger, quelles implications, quels engagements, quelles opportunités ? ; Le réseau des Maisons du Pastoralisme : des attentes partagées ; - Conclusion : les organisations pastorales interpellent les sciences sociales.
Dossier : Valoriser les brousailles
Denis GAUTIER, Auteur ; Christine GUINAMARD, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDans les régions pastorales du Sud de la France, les parcours embroussaillés limitent les charges alimentaires et valorisent le territoire. Dans ces parcours, les broussailles sont à respecter car elles apportent sécurité et souplesse pour l'alimentation. Offrant le couvert mais aussi un abri pour l'herbe comme pour les chèvres, les arbres, arbustes et arbrisseaux préservent la diversité du parcours. Ce dossier présente une revue des techniques pour pâturer et entretenir les parcours embroussaillés et des reportages chez trois éleveurs pastoraux. Au sommaire : - Pastoralisme : Les broussailles, ça se bouffe pas, ça se mange ! ; - Gestion des parcours : Des règles à suivre pour mieux pâturer ; - Valorisation : Les parcours embroussaillés dans les systèmes d'alimentation ; - Chez Lucienne Cathala à La Rochegiron : Alterner bois et collines pour le bien-être des chèvres ; - Chez Bruno Gaubiac à Bernis : Maîtriser les broussailles sur le parcours ; - Jacques Mariani à Aghione : Des parcours différents en fonction des besoins.
Cultures légumières en agrobiologie : Intérêt de la fertilisation localisée en culture cycle long
Les travaux d'expérimentation mis en place sur trois années (entre 2001 et 2005), dans les conditions pédo-climatiques du centre Ctifl de Lanxade et des stations régionales (Ariel et Civam-Bio 66), tendent à montrer qu'une re-fertilisation en cours de cycle n'est pas indispensable même pour des cultures longues. L'étude Ctifl, concernant la composition de quatre produits organiques liquides, semble indiquer que les produits manufacturés en usine assurent une certaine sécurité au niveau de leur stabilité dans le temps (Orgafor, Cédabior) et de leur composition entre lot (Cédabior).