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En chemin vers le pain de demain : Histoire de l’agriculture, de l’humanité et du pain
L’auteur de cet ouvrage, Xavier Florin (1926-2013), ingénieur agricole, fut un des pionniers de l'agriculture biodynamique en France. Dans ce livre écrit en 1973, revu par l'auteur lui-même 25 ans plus tard, il met en parallèle l'histoire de l'humanité et celle de l'agriculture, toutes deux indissociables. Il se penche tout particulièrement sur l'élaboration du pain à travers les civilisations. En suivant les indications de Rudolf Steiner, l’auteur replace l'évolution conjointe de l’homme et de l'alimentation en regard des évènements qui se déroulent dans le cosmos. Ce retour éclairé sur le passé nous conduit progressivement à des pistes pour faire face aux défis alimentaires de demain. La réflexion de l'auteur aboutit à des exemples concrets, fruits de son expérience de fabrication de pain, pain dont la qualité dépend beaucoup de celle des farines utilisées, et donc de leur mode de production. De nombreuses annotations, illustrations et encadrés aident à la compréhension de certains aspects plus ardus à comprendre.
A la recherche d'une humanité durable
L'auteur, philosophe et ancien conseiller au ministère de l'Écologie et du Développement durable, examine les rapports homme-nature. Plus exactement, il cherche à décortiquer les raisons intrinsèques à la nature humaine qui rendent difficile, voire utopique ou illusoire, l'avènement d'un humanisme écologique. A travers l'étude des différents courants de pensée dans l'histoire des civilisations, jusqu'au concept de développement durable, il met au jour les façons qu’ont les hommes de penser leurs relations et leurs interactions avec la nature. Cette préoccupation des rapports homme-nature est ancienne. Mais, aujourd'hui, les crises environnementales, sociales et économiques jettent plus que jamais la lumière sur la responsabilité des activités humaines dans la dégradation des conditions de vie que lui offre la nature. La volonté de toute-puissance est elle aussi ancienne. Elle commence avec les civilisations au IIIème millénaire avant notre ère. Aujourd’hui, les conflits et les guerres sont de plus en plus étroitement mêlés aux relations entre l'homme et la nature. Pourtant, selon l'auteur, malgré les obstacles et certaines tendances de la psychologie humaine, construire une humanité durable reste possible. A condition que les hommes engagent une profonde réforme de leurs croyances, de leurs institutions et de leurs modes de vie... C’est une réflexion que cet ouvrage invite à commencer, par une série de questions et de rappels : Qu'est-ce que la Nature ? Comment les êtres vivants y évoluent ? L’homme occupe-t-il une place à part dans la Nature ? Pourquoi l'homme cherche-t-il à vouloir exercer toujours plus de pouvoir, à vouloir se développer quelles que soient les conséquences et les démesures (excès de consommation, de pouvoir, de biens matériels, d'argent, de signes d'opulence...). L’auteur esquisse ensuite une éthique pour une humanité durable, concrète et opérante, à l’échelle de l’humanité et des liens qu’elle tisse avec le reste de la Nature.
WWF : Rapport Planète Vivante 2018 : Soyons ambitieux - Synthèse
M. GROOTEN, Auteur ; R.E.A ALMOND, Auteur | GLAND (Rue Mauverney 28, 1196, SUISSE) : WWF INTERNATIONAL | 2018Le Rapport Planète Vivante du WWF présente, tous les deux ans depuis 1998, l'état de la biodiversité sur la planète. Vingt ans après la sortie du premier Rapport Planète Vivante, le constat est plus qu'alarmant. Un phénomène important d’accélération est pointé par les scientifiques, indiquant que la planète entre dans une nouvelle ère géologique, qualifiée d’Anthropocène. L’explosion démographique et la croissance économique entraînent des changements planétaires sans précédent en raison de la demande accrue en énergie, en terres et en eau. Les phénomènes observés sont tous reliés entre eux. Selon l’IPV (Indice Planète Vivante), entre 1970 et 2014, l’effectif des populations de vertébrés sauvages a décliné de 60 %. Surexploitation des ressources et activités agricoles demeurent les causes principales de cette érosion. Pourtant, les décideurs ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de la situation. Ni les accords de politique internationale ni les résultats des recherches fondamentales n’ont permis d’enrayer l’appauvrissement de la biodiversité. Dans ce rapport, plus de 50 experts évaluent la santé de notre planète et l’état de la biodiversité mondiale. Ce qui apparaît de plus en plus clairement, c’est que le développement et le bien-être des sociétés humaines dépendent de systèmes naturels en bonne santé. Il faut être plus ambitieux afin de non seulement mettre un terme aux pertes, mais aussi d’inverser la courbe du déclin de la biodiversité.
La part de la terre : l'agriculture comme art
Louise BROWAEYS, Auteur ; Henri DE PAZZIS, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2014Louise Browaeys a poursuivi des études d'agronomie à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (AgroParisTech) au cours desquelles elle s'est intéressée à l'agriculture biologique, aux cultures associées, à la toxicologie. Spécialisée en nutrition humaine, elle est aujourd'hui journaliste indépendante. Henri de Pazzis est le fondateur de ProNatura, premier réseau de maraîchers et arboriculteurs bio, aujourd'hui un des acteurs majeurs en Europe de la distribution de fruits et légumes biologiques. Le livre à deux voix qu'ils proposent est une sorte de promenade méditative entre histoire, agronomie, société, philosophie et poésie. Il retrace l'histoire de l'humanité et de l'agriculture – tantôt respectueuse de la nature, tantôt oublieuse de la nature au profit du rendement à tout prix. Il conduit le lecteur, à travers une réflexion approfondie sur l'agriculture comme art, à se questionner sur ce qui fait l'essence même de l'homme et la manière dont il se construit ou, au contraire, s'abîme, à travers les âges, dans une perte de sens. La réflexion aboutit à l'idée même de développement durable qui apparaît, selon les auteurs, comme une erreur de perspective, car la question ne réside pas dans le développement durable mais bien plutôt dans le développement intégré, car l'homme est une part de la terre. Et s'unir à la terre, aujourd'hui, c'est accepter de nouveau le désordre, la vie à l'œuvre dans sa violence ; c'est consentir que la technique ne peut pas répondre à toute la complexité du vivant.
Vandana Shiva : Pour une désobéissance créatrice : Entretiens
Emblème mondial de la révolution écologique et chef de file du mouvement altermondialiste, Vandana Shiva a basé son travail sur la pédagogie par l’exemple. Partie seule à pied sur les chemins de l’Inde à la fin des années 1980, en quête de semences menacées par l’industrie, elle en est revenue à la tête d’un cortège de 500 000 manifestants – paysans et activistes – et d’un réseau de 120 banques de graines. Ses initiatives ont pollinisé les cinq continents et ses engagements contre les multinationales lui ont valu de nombreuses récompenses, dont le prix Nobel alternatif. Elle exhorte chacun de nous à jouer un rôle, à devenir ce “petit rien” qui inversera la tendance et permettra à un changement de paradigme d’advenir dès les prochaines années. Cette série d’entretiens aborde alternativement les grands enjeux actuels et le parcours original de cette héritière de Gandhi. Vandana Shiva montre en quoi l’abondance pour les uns et la pénurie pour les autres procèdent d’une même perte de souveraineté alimentaire pour tous. Elle explique ce qu’est l’écoféminisme et en quoi il représente une opportunité majeure, tout autant pour les femmes que pour les hommes et la planète. Elle aborde les questions de démocratie et de paix et apporte sa vision d’une mobilisation citoyenne face aux menaces qui pèsent sur l’environnement et sur la société. Pour elle, la désobéissance civile est la traduction en actes du concept de « combat pour la vérité » exprimé par Gandhi et indissociable de la non-violence.
Un nouveau monde en marche : Vers une société non-violente, écologique et solidaire
Laurent MURATET, Auteur ; Etienne GODINOT, Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2012L'agriculture et les menaces de crises alimentaires, la misère de centaines de millions d'êtres humains, l'empreinte écologique des sociétés industrielles, la perte de la biodiversité, le brevetage du vivant : voici des sujets graves. Cet ouvrage à plusieurs voix présente l'état du monde et les grands défis du troisième millénaire : l'écologie, la lutte contre la misère et le mal-développement, la nécessité d'un nouveau type de développement et d'une nouvelle civilisation. Il met en valeur le concept de non-violence appliquée aux grands défis contemporains : les luttes sociales et politiques, l'économie, l'écologie, le changement individuel et collectif. Les questions du réapprentissage des valeurs de la vie, de la revalorisation du travail manuel, de l'altruisme, de la transformation personnelle indissociable du changement sociétal et des moyens de cette transformation personnelle (la vie dans l'instant présent, la méditation, le yoga, l'art, l'apport des traditions spirituelles, la spiritualité laïque) sont autant de thématiques abordées. Un livre dense, à lire au fil des jours, en y piochant des inspirations et des idées pour se donner de l'énergie. Un livre fort qui parle à la raison, mais aussi au cœur avec des raisons d'espérer et de s'engager.
La propriété intellectuelle contre la biodiversité ? : Géopolitique de la diversité biologique ?
Julie DUCHATEL, Auteur ; Laurent GABERELL, Auteur ; Gonzalo GOSALVES, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2011Les pays du Sud recensent 80% des ressources naturelles mondiales, attisant la convoitise des sociétés transnationales, qui tentent de se les approprier à coup de brevets et autres titres de propriété intellectuelle. Pour tenter de pallier cette biopiraterie, la Convention sur la diversité biologique propose un "partage des bénéfices" entre ces firmes, les peuples autochtones et les pays du Sud. Presque 20 ans après l'entrée en vigueur de cette Convention, ce partage est-il réellement "équitable" et "bénéfique" pour les peuples ? Garantit-il la poursuite de l'innovation collective ? La valorisation marchande de la nature permet-elle de protéger la biodiversité ? Dans les pays du Nord, les réglementations sur les semences ont eu pour effet de réduire la biodiversité agricole. Cette situation vécue au Nord augurerait-elle de ce qui se passera dans le monde entier ces prochaines décennies ? Ce livre montre en quoi le fait d'imposer des droits de propriété intellectuelle sur la biodiversité conduit à des conséquences dramatiques pour l'humanité. Y a-t-il des modèles alternatifs et participatifs de partage des ressources et des savoirs s'exerçant en dehors du marché et pouvant protéger efficacement la biodiversité, comme des modèles de type "open source" ? On trouvera ici quelques idées pour aider à repenser la logique de privatisation et de marchandisation de la nature.
La nature, l'homme et l'évolution
Johannes WIRZ, Auteur ; Xavier FLORIN, Auteur ; Dankmar BOSSE ; ET AL.Ce document consacré à "La nature, l'homme et l'évolution", aborde plusieurs thèmes : - Naissance de l'agriculture : un acte culturel ; - L'évolution de la Terre du point de vue de la science spirituelle ; - Une approche spirituelle de l'évolution ; - Van Gogh, trouver le soleil en toute chose ; - Evolution ; - Entretien avec Françoise Bihin, prêtre ; - Individualité agricole et spiritualité ; - La ferme de Vareilles, mon organisme agricole ; - Entretien avec André Ollagnon ; - Entretien avec Frédéric Geschickt ; - Mourir de faim le ventre plein ; - Entretien avec Marion et Stéphane de la ferme de Baume Rousse ; - Question à Ibrahim Abouleish, fondateur de Sekem en Egypte.
Un nouveau défi pour l'humanité : L'irruption des nanotechnologies - Première partie
Paul LANNOYE, AuteurEn ce début du XXIème siècle, une nouvelle vague technologique déferle sur le monde : celle des nanotechnologies. Les nanotechnologies exploitent les propriétés intimes de la matière à l'échelle du nanomètre - 1 nanomètre = 1 milliardième de mètre - pour réaliser de nouveaux dispositifs, objets et systèmes qui utilisent ces propriétés. On a constaté, en effet, qu'à cette échelle, qui va de la dimension atomique (0,1 nm) à 100 nm environ, les propriétés de la matière peuvent différer fondamentalement de celles constatées à plus grande échelle pour la même substance. L'article revient sur ces disparités de comportement (or, cuivre nanostructuré, nanotubes de carbone...). Il traite, par ailleurs, de l'incidence des propriétés extraordinaires des nanomatériaux : - La fascination du progrès scientifique et technologique (depuis les années 80, développement de l'intérêt pour les nanosciences et les nanotechnologies à un rythme sans précédent...) ; - D'innombrables avertissements jamais démentis (il ressort clairement des études effectuées à ce jour que les nanoparticules peuvent affecter les comportements biologiques aux niveaux cellulaire, subcellulaire et protéinique...) ; - Les nanoparticules sont parmi nous ! (un institut américain, le Woodrow Wilson International Center for Scolars, publie depuis 2007, sur son site Internet, une liste exhaustive de tous les produits commercialisés dans le monde : l'inventaire comprenait en août 2008, huit cent trois produits ou lignes de produits...) ; - Quelques applications et les risques potentiels qu'elles impliquent (nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) ou d'oxyde de zinc (Zn0) dans les crèmes solaires... ; incertitude sur la toxicité potentielle des fullerènes, molécules de carbone composées d'hexagones et de pentagones utilisées dans certaines crèmes anti-rides...) ; - Le marché fait loi ! (abscence totale de législation spécifique encadrant la mise sur le marché de nanomatériaux et de produits en contenant, aucune information sur la présence de nanoparticules dans les produits de consommation...).
Vers la sobriété heureuse
Agriculteur, expert en agroécologie, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agriculture biologique et l'inventeur du concept des Oasis en tous lieux. Pierre Rabhi avait en effet vingt ans, à la fin des années cinquante, lorsqu'il décida de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation "hors sol" qu'ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d'une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l'usine, l'homme s'aliéner au travail, à l'argent, invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L'économie ? Ce n'est plus depuis longtemps qu'une pseudo-économie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, s'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser. Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit, s'est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde, légèreté et saveur.
En 2008, le 23 septembre, tout est consommé
Michel SAGE, AuteurChaque année, le Global Footprint Network (GFN) calcule l'empreinte écologique de l'humanité. Chaque année, le GFN illustre le résultat de ses travaux par une date fixant le jour où l'humanité a consommé la totalité de ce que la planète peut produire en un an. Chaque année, ce jour arrive de plus en plus tôt ; en 1986, c'était le 31 décembre, et pour l'année 2008, ce fut le 23 septembre. L'article explique ce résultat en trois points : - L'empreinte écologique, un outil de représentation (fonction de l'empreinte écologique en tant que bilan de ressources prenant en compte d'un côté l'offre, à savoir la capacité productive de la Terre, et d'un autre côté la demande annuelle de l'humanité en terme de production des biens et d'élimination des déchets. Afin de simplifier l'analyse des résultats, ainsi que les comparaisons, l'ensemble des éléments de l'empreinte écologique est exprimé en surface avec comme unité l'hectare) ; - Des valeurs qui s'emballent (forte augmentation de l'empreinte écologique lors des deux dernières décennies) ; - Encore très loin d'un développement durable (les résultats des travaux du Global Footprint Network signifient que chaque année, les ressources produites par la planète sont insuffisantes pour satisfaire les "besoins" de l'humanité).
Dossier : Changement climatique : Objectif 350
LaRevueDurable, Auteur ; Alain GRANDJEAN, Auteur ; Lars KLÜVER ; ET AL.A la veille du Sommet de Copenhague sur le climat, LaRevueDurable s'intéresse au projet 350. Cette initiative vise à créer un mouvement planétaire pour demander aux dirigeants de tous les pays les plus émetteurs de prendre les mesures à même de ramener au plus vite la concentration de CO2 dans l'atmosphère à 350 parties par million (ppm) (elle atteint aujourd'hui 385 ppm et augmente de 2 ppm par an). Plusieurs articles composent ce dossier : - Copenhague, tremplin idoine pour changer le monde ; - Les indicateurs climatiques s'affolent ; - La machine climatique menace de s'emballer ; - Le climat au purgatoire ; - En 2009, le changement climatique aura tué 300 000 personnes ; - Réduire la précarité dans un monde soumis au changement climatique ; - Objectif 350 ; - Moins de 3 % du PIB pour sauver l'humanité ; - Les options pour mettre un prix au carbone ; - Le climat a besoin d'une taxe carbone ; - A Copenhague, le climat ne tiendra qu'à un fil ; - A Copenhague, les voix de citoyens ordinaires du monde entier compteront ; - Rendez-vous le 24 octobre 2009 pour faire connaître le chiffre 350 ; - Prenez un jour pour changer le monde/Guide pour monter une action 350 ; - Une économie plurielle pour stabiliser le climat.
Manifeste pour la Terre et l'Humanisme
En préambule de son ouvrage Pierre Rabhi explique son engagement depuis 40 ans "pour tenter de participer à la conciliation de l'histoire humaine avec les impératifs établis par la Nature depuis ses origines". Au fil des années, son message écologique et humaniste a suscité l'écoute d'un public de plus en plus large, et ce Manifeste constitue une synthèse de son engagement. Pierre Rabhi est, en effet, convaincu que la survie de l'espèce humaine ne pourra se passer de l'intégration de deux notions fondamentales : le respect de la terre, et l'avènement d'un humanisme planétaire. La première partie de l'ouvrage "La Terre" fait plusieurs constats : prévisible tragédie alimentaire mondiale, logique de l'agriculture moderne... La seconde partie de l'ouvrage "L'Humanisme" traite la problématique humaine à la source des désordres humains et écologiques, la définition de l'humanisme... La postface indique des moyens d'action à travers une nouvelle conception de la politique, quelques exemples de réalisations en lien avec le Mouvement pour la terre et l'humanisme, les propositions du Mouvement pour la terre et l'humanisme.
Mûre pour un changement : Les éléments favorables à un basculement de l'agriculture