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Couverts végétaux semés en viticulture bio drômoise
Julia WRIGHT, Auteur ; Mathilde GIBAUD, AuteurEn 2021, puis en 2022, Agribiodrôme a suivi les pratiques de gestion de couverts végétaux, ainsi que les effets et les performances de ces couverts sur 19 parcelles viticoles biologiques. Les couverts suivis pour la campagne 2022, composés de une à sept espèces, ont été semés à l'automne 2021 et ont subi un premier entretien (broyage ou roulage) au printemps, printemps qui a été très sec. Les semis précoces n'ont pas été avantagés du fait d'un mois de septembre 2021 également sec. La biomasse fraîche aérienne produite, de 6,7 t/ha en moyenne, a été plus importante pour les mélanges riches en légumineuses, mélanges également plus riches en azote potentiellement restitué au sol 180 jours après destruction. Les taux de nitrates et d'humidité des sols ont également été évalués.
Cultiver la betterave sucrière : Les leviers pour améliorer les résultats
Gilles SALITOT, AuteurLa betterave sucrière bio s’est développée récemment en France. Cette culture fait l’objet de suivis parcellaires et d’expérimentations spécifiques, encadrés par le Comité technique régional bio Hauts-de-France, afin d’améliorer ses résultats techniques. Comme beaucoup de cultures exigeantes en azote et sensibles à la concurrence exercée par les adventices, la betterave sucrière est souvent positionnée en début de rotation. Elle peut néanmoins arriver plus tard dans la rotation, à condition que la présence d’adventices soit limitée. Cette culture bénéficie d’un régime dérogatoire permettant d’utiliser des variétés conventionnelles non traitées. Le choix variétal a son importance, puisque certaines variétés sont tolérantes aux maladies. Concernant la gestion des adventices, l’homogénéité et la rapidité de la levée de la betterave sont des points importants pour la maîtrise de l'enherbement. Il est possible de réaliser un faux semis avant l’implantation, mais il ne faut pas que celui-ci dessèche le sol. Pour désherber, il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible. La herse étrille et la bineuse sont les deux outils les plus utilisés. Le passage d’une herse étrille à l’aveugle, en post-semis, est faisable, mais reste délicat. Le désherbage thermique commence également à se développer. Dans tous les cas, le désherbage manuel reste une pratique courante pour réussir à limiter l’enherbement. Concernant la fertilisation, un apport réalisé en période de végétation, suivi d’une pluviométrie significative, permet de répondre aux besoins de la plante. Il est conseillé de mesurer les reliquats d’azote afin d’estimer les quantités déjà disponibles. Certains bioagresseurs et maladies posent problème, comme la jaunisse, le puceron et la cercosporiose.
Dossier spécial Élevage Herbivore : Prairies à flore variée : Bilan des suivis réalisés en Dordogne et en Lot-et-Garonne ; Prairies enrichies avec des plantes à tanins : Bilan du suivi réalisé en Creuse
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Marie RAPINAT, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questionnements des éleveurs sur les prairies à semer dans leur système, avec pour objectif d'augmenter la part de l'herbe, l'autonomie alimentaire ou encore de mieux gérer la santé de leur troupeau, divers suivis de prairies à flore variée de mélange Capflor ou de prairies enrichies en plantes à tanins ont été réalisés en Dordogne, en Lot-et-Garonne et en Creuse. Un premier article revient sur le suivi de 2 parcelles de prairies à flore variée, comptant au moins 6 espèces issues de 2 à 3 familles botaniques différentes, l’une chez un éleveur de Dordogne et l’autre en Lot-et-Garonne. Sont ainsi présentés les mélanges réalisés, les motivations et les retours d’expérience des éleveurs, l’évolution de la composition floristique sur plusieurs années, tout comme les pistes de travail pour l’avenir. Le second article revient sur les résultats de suivis de prairies semées en Creuse et enrichies en plantes à tanins, l’une avec du plantain et de la chicorée et l’autre associant lotier corniculé et chicorée. Les mélanges réalisés, les points-clés des itinéraires techniques, le rythme de pâturage ou encore les valeurs alimentaires obtenues figurent dans le document.
Journée de visite des essais du CREABio – Vendredi 03 juin 2022 : Domaine de la Hourre
BUREL, Enguerrand, Auteur ; Laurent ESCALIER, Auteur ; Cécile BURTIN, Auteur | AUCH (Route de Tarbes, 32 000, FRANCE) : LEGTA Auch-Beaulieu | 2022Le site de la Hourre, situé à Auch (32), est un domaine expérimental de 55 ha, certifié en AB depuis 2001, où le CREABio (Centre de Recherche et d’Expérimentation en Agriculture Biologique au service de l’Innovation en Occitanie et dans le Grand Sud) réalise la plupart de ses expérimentations. Entre 2021 et 2022, des essais ont été mis en place afin de répondre notamment à différents enjeux de l’AB : faire face aux maladies, maintenir la fertilité, gérer les adventices. Des expérimentations autour de couverts de légumineuses (sainfoin, lotier et trèfle violet), semés au printemps, ont permis de quantifier l’efficacité des couverts à piéger les éléments minéraux (biomasse produite) et d’évaluer l’effet fertilisant des couverts sur la culture suivante. Des essais variétaux d’orges brassicoles ont été menés, afin d’identifier les variétés adaptées à l’AB et de tester, pour 17 variétés, la tolérance aux maladies, la compétitivité vis-à-vis des adventices, le rendement et le calibrage. Pour finir, afin d’anticiper une diminution de l’offre en engrais phosphatés utilisables en AB, un essai sur 2 ans a été mis en place, visant à estimer la réponse des cultures à la disponibilité en phosphore et à établir l’existence ou non d’un stress potentiel lié à la disponibilité en phosphore, sur les cultures de blé et de maïs en AB.
Compte rendu : Essais légumes secs 2020 : PEPIT LEG SEC AuRA
Le projet PEPIT LEG SEC AuRA (Légumes secs en Auvergne-Rhône-Alpes), démarré en janvier 2020 et piloté par la Chambre d’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes, a pour objectif d’acquérir des références sur les légumes secs grâce à un large réseau d’essais et à des suivis de parcelles (bio et conventionnelles). La demande des consommateurs en légumes secs est en pleine croissance (diversification des sources protéiques, image d’alimentation saine…). Parallèlement, les filières se structurent (mise en place de collecte, AOP, IGP...) et les agriculteurs cherchent à se diversifier (allongement de leurs rotations, introduction de légumineuses, mise en place de cultures à forte valeur ajoutée, commercialisation en circuits courts). Toutefois, bien que les intérêts agronomiques de ces légumineuses ne soient plus à démontrer, elles restent peu connues et soumises à de forts aléas de production. Face à ces constats, un besoin d’acquisition de références sur la conduite des légumes secs a été identifié au niveau régional. Pour répondre à ce besoin, le projet PEPIT LegSecAuRA se concentre sur : 1 - l’étude, via des expérimentations, de différents facteurs influençant la réussite des cultures de légumes secs (itinéraires techniques et variétés) ; 2 - le suivi d’un réseau de parcelles chez des agriculteurs afin d’identifier les clefs de réussite, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et d’établir des références économiques. Les deux principales espèces étudiées sont la lentille et le pois chiche. D’autres cultures, comme le haricot sec ou le pois, sont également étudiées à la marge. Ce rapport présente les résultats obtenus durant l’année 2020.
Capflor - Prairies à flore variée : Retours d’expériences
Ces sept fiches retranscrivent le suivi de prairies à flore variée dans le Sud-Ouest de la France, entre 2017 et 2020. Ces fiches ont été réalisées par Bio 46, dans le cadre de l'expérimentation Capflor (2017-2020). Chacune d’entre elles porte sur un usage de la prairie ou sur une situation géographique différente : pâturage précoce par des bovins dans le Ségala et dans le Quercy Blanc ; pâturage précoce par des caprins dans le Causse de Cajarc et dans le pays Bourian ; pâturage précoce par des ovins dans le Causse de Livernon ; fauche précoce dans le Causse de Cajarc et dans le Ségala. Pour chacune de ces situations, les fiches fournissent des informations sur : la parcelle sur laquelle a été semée la prairie à flore variée, le système de production de la ferme, les différentes espèces semées, le développement du couvert, l’évolution des familles botaniques entre 2017 et 2020, l’évolution des différentes espèces semées au cours de la même période, les valeurs alimentaires relevées durant les quatre années de l’essai (au printemps et à l’automne). Un document de synthèse regroupe et analyse également l'ensemble de ces données pour toutes les parcelles.
Prairies à flore variée
Maxime VIAL, AuteurCet article porte sur les résultats du travail de suivi mené par l'APABA en Aveyron, depuis 2015, sur des parcelles semées en prairies à flore variée (PFV). L’objectif de ce travail était d’évaluer les performances de ces PFV dans divers contextes pédoclimatiques du département. Les mélanges semés ont été conçus avec l’appui de l’outil d’aide à la décision Capflor. Ce dernier permet de définir des listes possibles d’espèces pour des mélanges i) adaptés aux conditions pédoclimatiques de la parcelle (pH, niveau de fertilité, réserve d’eau…) et à l’usage attendu (fauche, pâture, mixte), mais aussi ii) associant des espèces aux fonctions complémentaires, afin d’avoir une composition floristique diversifiée et équilibrée, une bonne pérennité de la prairie (au moins 5 ans), une productivité fourragère, une valeur alimentaire et une appétence élevées et durables sur l’année, et une bonne robustesse à la sécheresse. Le travail mené a aussi permis d’acquérir des références locales sur ces prairies, en particulier sur la part de chacune des espèces ou variétés dans le mélange. Dans le suivi effectué, ont été étudiées la quantité de fourrages récoltés et valorisés, la valeur alimentaire des couverts et la robustesse de ces derniers face aux aléas climatiques. Ce travail a montré, notamment, que les PFV semblent plus longues et exigeantes à implanter que des mélanges binaires mais, qu’en conditions non limitantes, elles permettent des performances de production très intéressantes, aussi bien en quantité qu’en qualité. Cependant, il existe des points-clés pour la réussite de ces PVF, comme la qualité du semis ou la réussite de la levée. Il est donc important de veiller à l’homogénéité du mélange, à la préparation du sol, ou encore à la conduite de la prairie qui doit être adaptée à la végétation. Ainsi, un mélange conçu pour du pâturage sera moins performant s’il est fauché, ou encore le surpâturage facilitera le développement d’adventices.
Prairies à flore variée
Maxime VIAL, AuteurCet article présente la démarche et les résultats des essais mis en œuvre, depuis 2014, par l'APABA (Association pour la Promotion de l'Agriculture Biologique en Aveyron) et visant à accompagner les éleveurs bio aveyronnais dans la mise en place de prairies à flore variée. Un suivi de parcelles et un partenariat avec Inrae de Toulouse ont permis d'élaborer un outil d'aide à la décision, l'outil Capflor®. Ce dernier a pour objectif d'aider les éleveurs dans leurs choix d'espèces et de variétés adaptées au contexte de leurs fermes ; dans la définition du nombre d'espèces présentes dans le mélange et de l'identification de la part de chacune des espèces dans le mélange. Des résultats issus des suivis de parcelles depuis 2014 sont présentés : volumes de fourrages récoltés, valeur alimentaire de l'herbe, robustesse des prairies face aux aléas climatiques. Des préconisations sont ensuite formulées pour l'obtention de prairies à flore variée pérennes.
Synthèse 2019 : Suivi des adventices en agriculture biologique dans nos systèmes grandes cultures
L’objectif du suivi réalisé est d'observer l’évolution de la flore adventice dans le temps pour différents itinéraires techniques en grandes cultures biologiques. Les parcelles sélectionnées sont suivies, à l’échelle d’une rotation, pour mesurer, année après année, l’évolution du salissement. Une moyenne de 2 parcelles a été retenue par agriculteur. Par rapport au panel 2018 (5 agriculteurs AB), deux agriculteurs en conversion depuis 2018 ont été ajoutés dans le panel 2019. Sur ce panel de 7 agriculteurs, 3 sont en terres argilo-calcaires, 3 en terres de vallées (Dropt et Garonne) et 1 en limons argileux. 3 relevés ont été effectués. Ce document présente les résultats du suivi de l'itinéraire technique sur chacune des parcelles, en proposant, à chaque fois, des éléments de discussion pour l'analyse des résultats.
Synthèse 2020 : Suivi des adventices en agriculture biologique dans nos systèmes grandes cultures
L’objectif de ce suivi, réalisé par la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne, est d'observer l’évolution de la flore adventice dans le temps pour différents itinéraires techniques en grandes cultures biologiques. Les parcelles sélectionnées sont suivies, à l’échelle d’une rotation, pour mesurer, année après année, l’évolution du salissement. Ce suivi a débuté en 2015-2016. En 2020, il a concerné sept agriculteurs : trois sont situés sur des terres argilo-calcaires, trois sur des terres de vallées (Dropt et Garonne) et un sur des limons argileux. Pour chaque exploitation, le suivi a été effectué en moyenne sur deux parcelles. Pour chacune d’entre elles, trois relevés de la flore adventice ont été réalisés : 1 – relevé pour connaître la flore potentielle avant désherbage ; 2 – relevé pour évaluer la performance de l’itinéraire technique ; 3 – relevé pour identifier les espèces ayant grainé. Le protocole utilisé pour effectuer ces relevés est issu de la Boîte à Outils RotAB et repose sur une notation globale d’abondance d’adventices. Cette synthèse présente les résultats obtenus pour chaque parcelle. Elle indique la rotation et les pratiques culturales utilisées, ainsi que l’évolution de la flore adventice entre 2016 et 2020. Des éléments de discussion sont également apportés.
Comment la viticulture biologique peut contribuer à une agriculture durable : Des techniques appropriables par tous pour réduire l'usage des produits phytopharmaceutiques
Ce document fait la synthèse des travaux conduits, depuis 2011, par le réseau DEPHY d'Agrobio Périgord. Avec 8 ans de recul sur les expérimentations conduites dans 11 domaines viticoles du Périgord, en bio (dont 3 en biodynamie) ou en conversion, les résultats apportent la preuve que l'agriculture bio, et en particulier la viticulture bio, est un scénario possible pour faire face aux changements climatiques. De nombreux viticulteurs français issus de territoires variés viennent aujourd'hui visiter les viticulteurs partenaires de ces travaux car ils font aujourd'hui figure de référents à l'échelle nationale. Au sommaire : - Présentation du réseau DEPHY d’Agrobio Périgord ; - Leviers mis en place pour atteindre les objectifs (réduction du nombre de traitements) ; - Les résultats IFT du réseau (en particulier cuivre / mildiou et Black Rot ; insecticides / cicadelles de la flavescence dorée, Eudémis ; soufre / oïdium et Black Rot ; insecticides biocontrôle / Eudémis (Bacillus thuringiensis et confusion sexuelle)) ; - Biodynamie et phytothérapie ; - Stratégies de gestion des maladies (mildiou) ; - Passage en bio : est-ce que mes rendements vont baisser ? ; - Expérimentations d’Agrobio Périgord : Biodiversité des arthropodes ; Travaux sur l’eudémis ; Travaux sur la flavescence dorée et sa cicadelle vectrice ; Maîtrise des dégâts de cicadelles vertes ; Test des Outils d’Aide à la Décision (OAD) en réseau de grandes parcelles ; Biocontrôle ; Suivi de parcelles de variétés résistantes ; GIEE : Les couverts végétaux en viticulture dans le Bergeracois ; - Perspectives.
Lutte contre les chenilles foreuses en prune d'Ente AB : Influence de l'environnement des parcelles
Sophie POUZENC, Auteur ; Sébastien CAVAIGNAC, AuteurEn agriculture biologique, la confusion sexuelle est le moyen de lutte contre les chenilles foreuses. Cependant, les producteurs peuvent observer certaines années une recrudescence des dégâts sur des parcelles protégées par la confusion sexuelle. Une étude regroupant 50 parcelles chez 21 pruniculteurs bio montre, outre l’efficacité de la confusion sexuelle, que l’environnement des parcelles et les pratiques culturales influencent également les attaques de ces chenilles foreuses (carpocapse des prunes et petite tordeuse des fruits). En effet, si les dégâts de la petite tordeuse sont plus importants que ceux du carpocapse, la confusion est plus efficace contre la petite tordeuse, et ce, pour des parcelles supérieures à 2 hectares. Autre résultat de l’étude : plus la surface de vignes environnantes est grande, plus la pression des ravageurs est importante. Le travail du sol est aussi un facteur de variabilité des dégâts (l’entretien régulier du rang et de l’inter-rang limiterait les dégâts). Ce travail, déjà réalisé sur les saisons 2016 et 2017, se poursuivra en 2018.
Pâturage hivernal : Des premiers résultats encourageants
Christophe LEFÈVRE, AuteurDepuis 2014, des éleveurs bretons, puis du Grand Ouest, se sont engagés dans une expérimentation sur le pâturage d’hiver dans le cadre du projet de recherche "SOS Protein". Le but est de voir si faire pâturer ses prairies en hiver, sans respecter le repos de deux mois préconisé, peut être une pratique réalisable et intéressante dans un contexte de changement climatique. Le protocole vise à comparer une parcelle témoin non pâturée en hiver, et une seconde, pâturée une à deux fois entre le 15 novembre et le 15 février, les 2 parcelles étant exploitées de la même manière le reste de la saison. Le suivi se fait via divers relevés : mesure de hauteur d’herbe (entrée et sortie de parcelle), inventaire de la flore au printemps, relevé de biomasse, analyses de sol avant et après expérimentation… La phase de relevés chez les agriculteurs s’achèvera en 2019. Débutera alors la phase d’analyse des données recueillies par l’INRA. Cependant, les premiers résultats sont déjà encourageants : le pâturage hivernal permet de prélever plus d’herbe en hiver, et moins au printemps, permettant au troupeau de consommer plus d’herbe pâturée et moins de stock. On observe une flore prairiale globalement peu impactée par cette pratique. L’herbe d’hiver est de bonne qualité et permet une amélioration de la production (lait ou viande).
Caractérisation des associations de cultures protéagineux-céréales mises en oeuvre par les agriculteurs de la région Hauts-de-France
La gestion de l'azote est un élément clé de la réussite des systèmes de culture en agriculture biologique. Parmi les leviers permettant d’introduire de l’azote dans ces systèmes, les associations de cultures protéagineux-céréales sont particulièrement intéressantes, car elles permettent d'implanter des protéagineux, qui apportent de l'azote à la parcelle, tout en limitant les difficultés techniques associées à la conduite des protéagineux en Agriculture Biologique (variabilité du rendement, maîtrise de l’enherbement, etc.). Un suivi de 25 parcelles biologiques associant protéagineux et céréales a été réalisé en 2016, dans 16 exploitations de polyculture et de polyculture-élevage. Ce rapport présente les résultats obtenus dans les parcelles suivies. Pour plus d’informations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
Résultats 2015 des essais Reine Mathilde sur l'autonomie alimentaire en AB
Dans le cadre du projet Reine Mathilde, démarré en 2010 à l’initiative de Stonyfield France, filiale de Danone, et avec l’appui de l’Institut de l’Élevage, des essais sont menés, chaque année, sur les terres du GAEC Guilbert (vaches laitières), autour de Caen, en Normandie. Ces essais et les démonstrations liées visent à améliorer l’autonomie alimentaire des élevages bio. En 2015, les essais ont porté sur les associations céréales-protéagineux, d’hiver et de printemps, ainsi que sur des essais lupin d’hiver, ensilage de féverole pois, maïs associé, prairie pâturée et maïs fourrage ultraprécoce. Les conditions d’implantation, les interventions, les suivis de cultures et les résultats 2015 sont décrits. La féverole d’hiver a connu un rendement exceptionnel (71q/ha) mais les céréales associées avaient peu levé. Le pois fourrager s’associe bien avec les céréales, sauf avec l’orge d’hiver (faible tuteur) qui, par contre, s’associe bien avec le pois protéagineux. La vesce s’associe surtout bien avec le triticale et le seigle. En semis de printemps, les lupins s’associent bien avec le triticale, en particulier le lupin blanc qui a donné de bons rendements (dégâts de lapins dans les autres modalités). La gestion des adventices a été meilleure dans les associations qu’en lupin pur. Concernant les associations avec le maïs, comme l’année précédente, seul le haricot peut être intéressant mais la récolte a toutefois été décevante. Dans les prairies multiespèces, la bande avec chicorée et plantain présente 3 à 4 points de MS en moins.