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4 pour 1000 : Les sols agricoles pour la sécurité alimentaire et le climat
Cette vidéo présente le cycle du carbone et le stockage de carbone dans les sols, puis l'intiative qui vise à augmenter le stock de carbone dans les sols de 4 pour 100, ou de 0,4 %, chaque année. Un tel stockage permettrait de stopper l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère, en complément à d'autres actions. Pour ce faire, il faut amplifier l'usage de pratiques agroécologiques (couverture du sol, fertilisation organique, cultures intermédiaires, haies, prairies permanentes...) et ce, à l'échelle mondiale. Lien : http://4p1000.org/
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Lagriculture biologique fixe du carbone dans le sol
ARBO BIO INFOS, AuteurDans le cadre du projet Carbone Credits for Sustainable Land Use Systems (CaLas), une méta-analyse a été réalisée sur 74 études. Celles-ci comparaient, dans le monde entier, le carbone organique contenu dans lhumus de fermes en agricultures biologique et conventionnelle. Il savère que, en moyenne, les sols en agriculture biologique ont des réserves en carbone supérieures de 3,5 t/ha à celles des sols en agriculture conventionnelle. Par ailleurs, les sols en bio stockeraient, annuellement, 450 kg de carbone atmosphérique de plus par hectare. Ces résultats pourraient sexpliquer par lapplication de certaines pratiques plus courantes en AB, notamment dans les systèmes en polyculture-élevage (apports de matière organique dans les sols (fumiers, lisiers), cultures de légumineuses, etc.). Si ces résultats peuvent être encourageants face à la problématique du changement climatique, il ne faut pas oublier quune réduction des émissions de gaz à effet de serre reste indispensable.
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L'agriculture biologique au secours du climat
Sophie MAERCKX, AuteurUn colloque "Agriculture biologique et changement climatique" s'est tenu, le mercredi 24 février 2010, à Namur (capitale de la Wallonie). Petite présentation des principaux acquis de cette journée : - Des constats alarmants : différence d'estimation quant à la part d'émissions de gaz à effet de serre imputables à l'agriculture - selon que soient prises en compte les émissions directes (GIEC - Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) ou les émissions tant directes qu'indirectes (FAO - Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture), situation en Région wallonne où sont connues les émissions directes du secteur (en 2008, elles s'élevaient à 9,6 % des émissions de la Région...), défi auquel est confrontée l'humanité selon le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele... ; - Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole ? : augmenter le stockage de carbone dans les sols, améliorer la gestion de l'élevage bovin, améliorer la gestion de la fertilisation, améliorer l'efficacité énergétique des exploitations ; - Choisir sa consommation alimentaire ; - Les atouts de l'agriculture biologique pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique ; - Préparer l'agriculture de demain : soutenir les bonnes pratiques et orienter la recherche.
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Agriculture et Forêt au service de l'environnement : Dossier thématique n°5 mars/avril 2012
Ce dossier thématique présente les travaux du Réseau rural français, ainsi que d'autres initiatives, sur le thème « Agriculture et Forêt au service de l'environnement ». Ces divers travaux s'inscrivent dans l'approche européenne des services environnementaux développée au sein du Réseau européen de développement rural. Dans un premier temps, la notion de « services environnementaux » est explicitée. Elle représente un flux de services assurant une fonction ou une prestation à la société et au bien-être humain en général (fourniture d'eau propre, de sols sains, de paysages attrayants ). Dans un deuxième temps, les principales orientations, les dispositifs publics et les programmes de recherche mis en uvre en France sont présentés. Ils concernent entre autres les mesures sur la biodiversité, la certification environnementale des exploitations, le plan d'adaptation de la gestion de l'eau, les appels à projets du Ministère de l'Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses propres travaux et initiatives, axés autour de six catégories de services environnementaux : la biodiversité des terres agricoles, la qualité et la disponibilité de l'eau, les fonctionnalités du sol, la stabilité climatique, le stockage du carbone et la réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux incendies et aux inondations, les paysages agricoles.
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Agriculture et gaz à effet de serre : Etat des lieux et perspectives
Diane VANDAELE, Auteur ; Amandine LEBRETON, Auteur ; Benoît FARACO, Auteur | MONTREUIL (47 avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RAC-F (Réseau Action Climat-France) | 2010Après un rappel sur la façon dont l'agriculture mondiale s'est largement recomposée au cours de la seconde moitié du XXème siècle, et comment, d'ici 2050, elle devra nourrir 9 milliards d'individus tout en préservant les écosystèmes, le document précise que l'agriculture occupe une place à part, en particulier dans le contexte des changements climatiques. L'objet de la publication est de faire un état des lieux des connaissances scientifiques en matière d'émissions de GES (Gaz à effet de serre) agricoles et de mettre en exergue les différentes pistes techniques, politiques, ainsi que les instruments qui peuvent jouer sur ces émissions. La publication se compose comme suit : - Comprendre les interactions entre climat et agriculture ; - Agriculture : réduire les émissions et accroître le stockage du carbone ; - Les politiques d'atténuation en agriculture.
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Agriculture et réchauffement climatique : Comment limiter les rejets ?
Franck DENET, AuteurFace au réchauffement climatique, l'agriculture doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une étude, réalisée par l'INRA, donne dix actions, regroupées en quatre leviers, qui permettraient à l'agriculture de participer à la réduction des émissions. Le premier levier concerne la diminution des apports de fertilisants minéraux azotés : ajustement des apports, utilisation de légumineuses et d'engrais organiques. Second levier : le stockage du carbone, via la simplification du travail du sol, l'utilisation de couverts et d'arbres et la gestion des prairies. L'évolution de la ration des animaux est un troisième levier pour limiter les rejets par les animaux. Enfin, limiter l'utilisation d'énergie fossile et produire de l'énergie à partir des effluents d'élevage constitue le quatrième levier. Un tiers des actions proposées sont économiquement bénéfiques pour l'agriculteur, un tiers sont à coût modéré, et un tiers présentent un coût élevé sans qu'un retour sur investissement soit assuré. Cependant, le calcul ne prend pas en compte les effets agro-environnementaux autres que la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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Bilan carbone
Vincent BROSSILLON, AuteurDans le but datténuer les émissions de CO2 des fermes, le réseau Civam national a mis au point un outil de diagnostic de bilan carbone qui prend en compte à la fois les émissions (intrants et émissions de méthane entérique des bovins) et le stockage (prairies, haies, arbres et leur gestion). On obtient alors les émissions nettes qui sont égales aux émissions brutes de carbone auxquelles on soustrait le stockage de carbone. Chez Danielle Rabaud, éleveuse de bovins bio, les émissions de gaz à effet de serre sur son exploitation sélèvent à 220 tonnes équivalent CO2, dont 94 % issues de la fermentation entérique des bovins. Le stockage sélève à 132 tonnes équivalent carbone, dont 94 % provenant des prairies (sachant que le retournement de prairies compte négativement). Les émissions nettes de la ferme de Danielle sont donc de 88 t, 60 % des émissions brutes étant compensées par le stockage.
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Biophysical potential of organic cropping practices as a sustainable alternative in Switzerland
Juhwan LEE, Auteur ; Magdalena NECPALOVA, Auteur ; Johan SIX, AuteurPeu de données sont disponibles sur la mise en place, à grande échelle, de pratiques issues de lagriculture biologique pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l'agriculture. Cette étude a simulé les effets que pourrait engendrer un enrichissement des sols en matière organique (via des épandages de fumier et de compost), combiné à un travail du sol réduit et à la mise en place de couverts hivernaux, sur les émissions de GES. Cette simulation a été réalisée sur lintégralité des terres cultivées en Suisse durant la période 1991-2013. Pour cela, le modèle DayCent a été utilisé. De multiples facteurs ont ainsi été pris en compte, tels que le type de sol, l'utilisation des terres ou les conditions climatiques. Les résultats montrent que la conversion à lagriculture biologique des cultures conventionnelles (qui étaient fertilisées uniquement à laide dengrais chimiques) conduisait à une atténuation des émissions de GES provenant du sol entre 0,34 et 1,10 Mg eq CO2/ha/an. Par ailleurs, les stocks de carbone organique contenus dans le sol (COS) ont augmenté de 104 à 259 kg C/ha/an, ce qui contribue largement à diminuer les émissions de GES. Ces résultats suggèrent également que ces pratiques alternatives pourraient inverser le déclin de carbone enregistré dans les sols conventionnels. Ce déclin est estimé à - 241 kg C/ha/an. En revanche, ces pratiques ont eu des effets variables sur les émissions de N2O, allant d'une diminution de - 0,60 kg N/ha/an à une augmentation de 0,29 kg N/ha/an. En outre, la mise en place de ces pratiques alternatives nécessite de prendre en compte et de mieux gérer certains risques, comme l'augmentation des émissions de N2O (en particulier lors de l'utilisation d'amendements organiques à fort potentiel de décomposition de l'azote) ou la baisse de rendements.
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Climate Change Mitigation Through Organic Farming in Vegetable Production
Ranjit CHATTERJEE, Auteur ; Ravi Kiran THIRUMDASU, AuteurFace aux aléas climatiques et à leurs conséquences, plusieurs études suggèrent que les systèmes bio peuvent potentiellement réduire les émissions de gaz à effet de serre (par l'absence de fertilisants azotés de synthèse, de pesticides ), mais aussi augmenter la séquestration du carbone dans les sols. Plusieurs résultats de recherche ont prouvé l'effet positif des systèmes bio sur le taux de carbone du sol. Or, l'augmentation de la matière organique du sol et la diversification des cultures améliorent la capacité nutritive du sol et l'activité microbienne, ce qui renforce la fertilité du sol et la résilience face aux évènements climatiques extrêmes. L'augmentation de la recherche et du développement en AB serait nécessaire pour que ces systèmes soient appliqués sur une plus large échelle. Cette synthèse bibliographique examine les différentes pratiques de l'agriculture biologique qui ont un rôle direct dans l'atténuation des effets du changement climatique en production de légumes.
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Le compost fixe beaucoup de carbone
Chantal HERZOG, AuteurEn Suisse, Agroscope et le FiBL ont mené un essai en 2017 afin de regarder si le compost et le digestat augmentent les teneurs en carbone dans les sols agricoles et sils favorisent la formation dhumus. Pour cela, des échantillons de terre ont été prélevés dans 59 fermes suisses, dont 41 en conventionnel et 18 en bio. Ces exploitations ont été réparties dans trois groupes : un où les agriculteurs avaient épandu au moins deux fois du compost ces dix dernières années, un autre où du digestat avait été utilisé pour compléter la fumure usuelle (fumier ou engrais minéral), et un groupe témoin dont les parcelles nont pas été amendées. Même si les résultats montrent dimportants écarts au sein de ces groupes, leur analyse a révélé que les parcelles ayant reçu du compost contiennent en moyenne 37 % de carbone en plus que les deux autres modalités (digestat et témoin). Cette augmentation a été constatée aussi bien en bio quen conventionnel. Lanalyse de la biomasse microbienne a également révélé que la biomasse des parcelles ayant reçu du compost est supérieure de 47 % par rapport aux parcelles qui ont reçu du digestat. La comparaison de toutes les parcelles bio et conventionnelles a également montré que cette biomasse est supérieure en moyenne de 25 % dans les parcelles bio.
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Contribution de l'élevage bovin aux émissions de GES et au stockage de carbone selon les systèmes de production
Jean-Baptiste DOLLE, Auteur ; P. FAVERDIN, Auteur ; Jacques AGABRIEL, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, l'agriculture est responsable de 18,8% des émissions de gaz à effet de serre, dont 10% liées aux exploitations bovines. L'élevage bovin est un fort contributeur aux GES, mais peut compenser jusqu'à 28% de ces émissions grâce au stockage de carbone. Le bilan entre les émissions de GES et le stockage du carbone par l'élevage bovin français est de 39,5 t CO2eq émis. Ces émissions sont dues pour 34% aux vaches laitières alors qu'elles ne représentent que 19% des effectifs bovins. D'après les analyses de cycle de vie, les systèmes laitiers émettent entre 0,5 et 0,8 kg de CO2eq par kg de lait produit et les systèmes allaitants entre 8,2 et 10,8 kg de CO2eq par kg de viande vive. Les émissions de GES par l'élevage bovin, et en particulier laitier, ont diminué de 15 à 20 % entre 1990 et 2010. La capacité de stockage de carbone des exploitations bovines dépend des changements d'usage des sols et des pratiques. L'évaluation des émissions et l'analyse des leviers d'atténuation à l'échelle de systèmes doivent également considérer les complémentarités entre filières viande et lait.
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Des crédits carbone pour des haies gérées durablement
Christophe LESCHIERA, AuteurLes haies bocagères offrent de nombreux services environnementaux dont le stockage de carbone. Avec le projet Carbocage, les Chambres dAgriculture des Pays de la Loire et de Bretagne souhaitent valoriser les gestions durables des haies bocagères qui séquestrent du carbone sur le long terme. Lobjectif est de développer des marchés locaux de carbone en permettant à des acteurs, émetteurs de gaz à effet de serre (collectivités, entreprises) et volontaires, de compenser leurs impacts environnementaux en participant au financement du carbone stocké par les haies. Selon lInra, un kilomètre de haie stocke entre 3 à 5 t/an de carbone. Il faut par contre que les acteurs sengagent au moins sur 15 ans, temps nécessaire à une bonne gestion des haies. Des enquêtes qualitatives ont été menées sur plusieurs territoires ruraux. Les agriculteurs souhaiteraient vendre ce service à 50 /t mais les marchés internationaux séchelonnent entre 1 et 30 /t. Les collectivités territoriales se déclarent intéressées mais les entreprises sont plus frileuses (seules de petites et moyennes entreprises sont intéressées).
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Dossier climat : Lempreinte carbone du lait en agriculture biologique
Charlotte MORIN, AuteurEn France, lagriculture représente 17 % des émissions de gaz à effet de serre, dont 60 % sont dues à lélevage bovin. Le stockage du carbone compense 30 % de ces émissions. Les principaux gaz à effet de serre émis par ces élevages sont le CO2, le CH4 et le N2O (tous sont ramenés en équivalent CO2). Les postes démission sont liés à la fermentation entérique (50 %) et aux achats dintrants, notamment de concentrés (20 %). Loutil CAP2ER permet de mesurer lempreinte carbone des élevages. En moyenne, les élevages laitiers bio ligériens ont des émissions brutes de 0,92 kg éq.CO2/L de lait, ce qui est proche des élevages conventionnels (0,95 kg éq.CO2/L). Le stockage du carbone est par contre bien plus élevé en bio : ils stockent 0,17 kg éq.CO2/L (contre 0,07 en conventionnel) et compensent 18 % de leurs émissions, notamment grâce à leurs rotations des cultures et à une implantation plus longue des prairies. Trois principaux leviers sont identifiés pour réduire l'empreinte carbone dans un élevage : réduire le nombre danimaux improductifs, diminuer lachat de concentrés (via limplantation de légumineuses) ainsi que les consommations de carburant et délectricité. Pour arriver à cela, la Région Pays de la Loire et linterprofession laitière proposent un accompagnement individuel des exploitations, nommé « Parcours Bas Carbone ».
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Dossier : Cop21 : Agriculture et Climat
Aurore BESCOND, Auteur ; Thierry JOLY, Auteur ; Agnès LAPLANCHE, Auteur ; ET AL., AuteurEn décembre 2015, Paris accueille la 21ème conférence des parties adhérentes à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques, ou COP21. Ce dossier revient sur la place de l'agriculture dans les questions relatives au climat. Les possibles conséquences du changement climatique sur la production agricole sont abordées (risques sanitaires, évolution du paysage viticole...), et des initiatives sont présentées (réduction de l'empreinte carbone, changement d'alimentation des bovins pour de plus faibles émissions de méthane, développement des énergies renouvelables...).
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Dossier : L'élevage bovin bouc émissaire de l'effet de serre
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; ET AL.Ce dossier est consacré au rapport de causalité entre l'élevage bovin et le réchauffement climatique : 18% des émissions de Gaz à Effet de Serre dues à l'homme seraient liées à des activités d'élevage. Ce constat conduit certains à remettre en question la consommation de viande bovine. Ces attaques, basées sur un rapport de la FAO publié en 2006, se situent dans un nouveau contexte où le lien entre le consommateur et l'animal se distend. Un nouveau rapport de la FAO qui devrait être publié d'ici fin 2010 prendra en compte le stockage de carbone dans les sols. Les nouveaux chiffres permettront de comparer le type de production animale et les différentes régions du monde. De nombreuses autres comparaisons chiffrées sont utilisées pour dénigrer la production bovine. Par exemple, certaines analyses conduisent à remettre en question la production biologique qui serait plus polluante en termes d'émission de GES que la production conventionnelle en raison de rendements moindres et de quantités de GES par kilo plus importante. Cet exemple illustre la non intégration des bénéfices environnementaux, sociaux et économiques liés à l'élevage. En outre, il convient de relativiser l'impact de l'élevage bovin sur le réchauffement climatique selon la région du monde : les systèmes herbagers français ne sont pas comparables avec les systèmes industriels américains. Pour contrer ces attaques, un argumentaire visant à mettre en avant les avantages de l'élevage bovin est présenté afin de mieux communiquer sur le rôle de l'élevage, comme le font certains éleveurs et élus locaux.