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BATIMENT D'ELEVAGE |
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Lignes directrices pour l’établissement de référentiels d’étiquetage du bien-être des animaux : Avis de l’Anses : Rapport d’expertise collective - Mars 2024
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions de vie des animaux dont sont issues les denrées alimentaires. L’Anses publie des lignes directrices pour élaborer un étiquetage des produits d'origine animale spécifique au bien-être des animaux d’élevage. La mise en œuvre de cette proposition permettrait d’harmoniser les étiquetages existants et à venir. Une de ses principales caractéristiques est de fonder son évaluation sur des indicateurs scientifiques du bien-être, mesurés directement sur les animaux, et non uniquement sur leurs conditions d’élevage. Une autre de ses spécificités est de tenir compte non seulement des conditions de vie des animaux producteurs de denrées alimentaires, mais aussi de celles de leurs ascendants.
Nouveautés élevage
BIOFIL, AuteurCabi Group (Tarn) fabrique une gamme de volières déplaçables : Cabi’Air (prix Innov’Space au salon Space 2023). La taille de la volière est comprise entre 10 et 200 m² et elle peut être adossée à un poulailler mobile de même dimension. Tout est fabriqué chez Cabi Group, qui fournit les volières en kit. Cabi Group propose aussi des modèles de silos mobiles tractables, avec des capacités de 6 à 10 m3. Elimeca (Ain) fabrique du matériel de transformation laitière, adapté à la transformation à la ferme. Entre autres l’entreprise propose des pasteurisateurs de petite dimension (60 pots), des étuves à yaourts (de 160 à 1040 pots) ou encore un lave-vaisselle polyvalents le « lave-faisselle universel ». Synthèse Elevage (Ille-et-Vilaine) propose un désinfectant complet à base d’acide formique, le Natigen, qui est utilisable en bio, notamment pour les bâtiments d’élevage, mais seulement en absence des animaux et hors de leur portée.
Rencontres porc bio Ifip-Itab : Entre recherches innovantes et contexte difficile
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe 21 novembre 2023, dans le cadre des Rencontres porc bio Ifip-Itab, divers résultats de projets de recherche et développement sur le porc mâle non castré et sur la valorisation de fourrages ont été présentés (Farinelli, Ppilow, Valorage...). Ces résultats ont notamment montré qu’élever des porcs mâles non castrés était possible, avec la nécessité de contrôler leur comportement agressif par la génétique ou encore les conditions d’élevage, et de limiter les risques d’odeurs de la viande par l’alimentation, le paillage ou la propreté des cases. Reste la question de la valorisation de ces mâles entiers par la filière : les travaux conduits ont permis d’identifier des recettes qui permettraient de transformer nombre de ces mâles. Mais, le contexte fait qu’aujourd’hui, il n’est pas possible de lancer de nouveaux produits sur le marché du porc bio. Cette journée a aussi permis un débat sur les besoins en recherche pour demain, qui sont nombreux et touchent à divers aspects. Une question est notamment revenue : celle des courettes en lien avec la mise en conformité des bâtiments avec le nouveau cahier des charges bio. Cette mise en conformité, non sans impacts négatifs sur la pénibilité et le temps de travail liés au curetage et au paillage de ces courettes, demande aussi des investissements parfois très conséquents, chose quasi impossible dans le contexte de crise actuel. L’urgence, aujourd’hui, n’est plus, par exemple, à la question de la non castration des mâles, mais à la mobilisation pour aider les producteurs à ne pas mettre la clé sous la porte.
Alternative à la paille : le miscanthus en litière
Changement climatique et crises économiques impactent fortement le prix des intrants agricoles, et notamment celui de la paille. Dans le cadre d'une étude "CASDAR Arpida paille", plusieurs alternatives à la paille, pour un usage en litière, ont été explorées par les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, par des établissements scolaires et par le SYDED : miscanthus, copeaux et sciures de bois, déchets verts, Dollit... Dans cet article, les informations relatives à la culture et à l'usage du miscanthus en litière sont présentées : implantation, récolte et stockage, usage en litière malaxée, en aire paillée, ou encore en logettes. Cette culture pérenne peut être récoltée à partir de la 2ème année et permet d'espérer des rendements de 10 à 15 t/ha, pour un coût de production de 70 €/t. Utilisable en litière dès la récolte, les éleveurs qui l'ont testé ont noté des bienfaits sur la santé de leurs animaux (moins de coliques en équins, moins de mammites et de cellules en bovins). Son fumier est facile à composter et à épandre.
Biosécurité en élevage de porcs plein-air : Comprendre et se défendre !
La réglementation « biosécurité » et ses obligations de moyens est appliquée à l’ensemble des élevages de porcs, sans distinction, depuis 2020. Cette réglementation, pensée pour l’élevage confiné en bâtiment, impose des obligations de moyens rarement compatibles avec le fonctionnement et la configuration des élevages plein-air. Ce guide a pour objectif principal de faire connaître la réglementation telle qu’elle est actuellement en vigueur. Pour chaque point abordé (nettoyage des bâtiments et parcours, protéger sa ferme des contaminations extérieures, etc.), un encart apporte des éléments sur la compatibilité des mesures avec l'élevage plein-air. Chaque éleveur et chaque éleveuse peut également s’en saisir pour préparer d’éventuels contrôles « biosécurité », ou encore pour rédiger le plan de biosécurité (un document-type est proposé en annexe). Pour finir, la Confédération Paysanne formule des propositions pour faire évoluer la réglementation.
« C'était un pari courageux : faire du pain bio à Erdeven, ce n'était pas évident. C'est merveilleux ce qu'ils ont fait ! »
À Erdeven (56), sept paysannes et paysans travaillent sur une microferme bio, partagée entre l'EARL du Moulin de Saint-Germain et le GAEC Graines de Saint-Germain. L'aventure a commencé avec l'installation, en 2011, de Pierre et David, deux ingénieurs en informatique qui se sont reconvertis en paysans-boulangers. Ils cultivent du blé, du blé noir et du seigle et fabriquent environ 500 kg de pain par semaine. Le Moulin a été rejoint, en 2020, par Félix, le seul des sept à être issu du milieu agricole. Auparavant, la microferme multiactivités (environ 1,5 ha) a été créée en 2019, à l'initiative des compagnes de Pierre et de David et d'un couple d'amis. Ils cultivent des légumes et des plantes aromatiques et médicinales, avec transformation (tisanes, bocaux). Ils proposent également des œufs (ils élèvent environ cent poules) et de l'accueil pédagogique (formations...). Cet article présente l'outil de travail et les équipements de ce collectif, axés sur l'ergonomie et l'autonomie (auto-construction...), avec un impact environnemental moindre. Les productions sont commercialisées au marché, en Biocoop et dans le magasin de la ferme.
En direct de l’Inao : Vivre d’amour et d’herbe fraîche : la recette du bonheur ?
Léa ROUZEYROL, AuteurEn élevage bio, les animaux doivent bénéficier d’un accès permanent à un espace de plein air dès que les conditions le permettent, et, de préférence, à des pâturages. Suite au Cnab (Comité national de l’agriculture biologique) du 7 mars 2023, une note de lecture est parue pour expliquer cette obligation. Les bovins, ovins, caprins, équins, cervidés et lapins doivent avoir accès à des pâtures et l’éleveur doit maximiser le pâturage. Il convient donc de privilégier les pâtures à une aire d’exercice extérieure (cette aire doit être ouverte sur trois côtés et être découverte sur au moins la moitié de sa surface). Les herbivores doivent aussi pâturer le plus tôt possible. Toutefois, comme les veaux, les chevreaux et les agneaux ne sont pas considérés comme des herbivores, ils ne sont pas soumis à cette obligation. La note de lecture fixe des âges d’accès aux aires d’exercice extérieures et au pâturage pour les veaux, mais pas encore pour les chevreaux et les agneaux. Par ailleurs, pour tous les herbivores, l’obligation d’accès à l’extérieur n’est effective que lorsque les conditions météorologiques, l’état du sol et la santé des animaux permettent leur sortie. En cas de fortes chaleurs, de froid humide, de pousse d’herbe insuffisante, de soins vétérinaires, etc., il n’est pas obligatoire de donner aux animaux un accès à un espace de plein air. Cet article est accompagné d’une interview de Philippe Sellier, président de la Commission bio d’Interbev et éleveur de bovins bio. Il répond aux trois questions suivantes : Quels sont les impacts de ces règles sur les systèmes d’élevage ? Vers quoi va tendre l’élevage bio ? Est-ce que le nouveau règlement bio améliore le bien-être des animaux ?
Dossier : L’urgence de se réapproprier la sélection animale !
Julia BESSIN, Auteur ; Denis FRIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa biodiversité génétique animale en élevage s’érode, avec des races dominantes issues d’un nombre limité de géniteurs mâles dits « à haut potentiel génétique » mais sélectionnés essentiellement sur des critères de rentabilité. Plusieurs races, dites locales ou à faible effectif, risquent de disparaître. Ce dossier revient sur les origines et les causes de cette situation (choix de l’Etat pour limiter les races après la guerre, ou encore un règlement européen de 2018 instituant un marché unique de la sélection aux mains de quelques entreprises) et sur les conséquences pour l’élevage paysan. Comment ce dernier peut-il s’adapter aux contextes locaux avec des races sélectionnées uniquement pour un certain type d’élevages, plutôt industrialisés et alimentant des filières longues ? Des démarches locales, plus ou moins structurées et importantes, se développent face à ce constat. Ainsi, en volailles, des éleveurs travaillent sur l’accouvage pour conduire un travail de sélection adapté à leurs besoins. L’enjeu est d’autant plus fort en élevage de volailles que la grippe aviaire a eu et a des conséquences catastrophiques sur les filières et qu’elle montre la faible résistance des races dominantes face à la maladie. Autres exemples d’initiatives : la Fédération des Races de Bretagne, qui regroupe 11 structures (associations, groupements et syndicats) et qui travaille sur 12 races (chèvre, moutons, bovins, poulet, porc et abeille), ou encore une association d’éleveurs de chèvres du Rove. L’avenir est incertain, mais de plus en plus d’éleveurs agissent ou se posent des questions sur l’importance de leur capacité à sélectionner des animaux adaptés à leur système, dans un contexte de changement climatique.
Des écorces de bois comme alternative à la paille
François D'ALTEROCHE, AuteurSur la Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre, et en bio, une expérimentation a permis d'évaluer l'intérêt d'une litière à base d'écorces de bois broyées comparativement à la paille classiquement utilisée. Le prix de cette dernière étant de plus en plus élevé, les agriculteurs sont, en effet, à la recherche d'alternatives. Cet essai a été conduit sur deux lots de taurillons limousins en cours de finition. Les principaux résultats, rapportés dans cet article, concernent les performances zootechniques, le bien-être animal, la facilité de curage des cases et les caractéristiques fertilisantes des différents fumiers ainsi obtenus. Ils permettent de conclure sur l'intérêt d'une litière à base d'écorces de bois.
Élevage herbivore : Prairies : Réparer les dégâts et anticiper sa prochaine saison fourragère ; Le ver blanc : Un ravageur des prairies ; Élevage bovin : Les actualités réglementaires
Marie-Claude MAREAUX, Auteur ; Marion ANDREAU, AuteurCe dossier comprend trois articles sur l'élevage herbivore. 1) Plusieurs options existent en automne pour pallier une mauvaise qualité des prairies, après une sècheresse, par exemple. La technique du sursemis est adaptée à une prairie de qualité encore moyenne, sur laquelle on va semer des espèces agressives à l’implantation. Le semis sous couvert de céréales (avoine, triticale) permet de redémarrer une prairie de zéro. La mise en place de cultures dérobées pourra pallier le déficit fourrager. 2) Le ver blanc (larve du hanneton) est un ravageur polyphage, consommant les racines forestières et prairiales, et pouvant avoir un impact grave, surtout lors des étés secs. Une conduite de prairie adaptée permet de limiter son développement, telle que la fauche tardive qui limite les pontes. Le passage d’outils mécaniques, à disques ou à dents, permet aussi d’éliminer une partie des larves, surtout en été lorsqu’elle se situent dans la couche superficielle du sol. 3) La réglementation concernant l’accès à l’extérieur des ruminants a évolué en 2023. Ils doivent avoir accès aux pâturages, sauf dans certaines conditions, explicitées (météo difficile, sol impropre, soins vétérinaires en cours, etc.). Les veaux doivent avoir accès à une courette extérieure dès 6 semaines, puis aux pâtures dès 6 mois, et quand les conditions le permettent. L’ébourgeonnage et l’écornage des ruminants sont soumis à dérogation, au cas par cas (pas par cheptel). L’ébourgeonnage doit être pratiqué avant un âge limite (2 mois chez les bovins, 2 semaines chez les caprins et ovins). L’analgésie est obligatoire.
Elevage - Pondeuses
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe pou rouge, parasite hématophage, très résistant, est une problématique dans les élevages de poules. En cas de grosses infestations, on peut observer de l’anémie, des baisses du taux de ponte, ou encore des risques de picage. Ses effets ne sont pas toujours visibles et il est très difficile de s’en débarrasser. Les poux rouges présents dans la très grande majorité des élevages ne viennent pas de la faune sauvage, mais de la filière et sont transmis via l’introduction de poulettes, le passage d’un bâtiment à un autre, ou encore dans les camions de transport. Un projet européen, pas spécifiquement bio, MiteControl (2018-2023), porte sur le contrôle de ce parasite, avec l’objectif de diminuer l’utilisation de produits chimiques de synthèse. Cependant, il n’y a pas de solution miracle, tout particulièrement en bio : il faut s’inscrire dans une logique de lutte intégrée, avec une veille constante (observation du comportement des volailles, du picage, pose de pièges à poux...), dans le but d’intervenir au plus tôt, si possible localement. Il est aussi important de bien nettoyer les bâtiments au moment du vide sanitaire. Des produits à base de silice (abrasive pour la cuticule des poux) peuvent être mobilisés, par exemple dilués dans de l’eau, pour badigeonner les supports. Christophe Polin, éleveur de poules pondeuses bio dans la Somme, témoigne de ses pratiques pour contrôler ce parasite, mais aussi pour prévenir le picage. Ce trouble du comportement peut être lié à la présence de poux (actifs la nuit), mais aussi au stress ou à une alimentation non adaptée. Enrichir le milieu de vie des volailles avec, par exemple, la mise à disposition de ballots de luzerne, aide à la bonne expression du comportement naturel des poules et limite ainsi ce problème. Un guide, MTool, est dorénavant accessible en français pour aider les éleveurs à gérer le picage.
Élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière : Systèmes de garde permettant un élevage respectueux des animaux
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023De plus en plus de productrices et de producteurs laitiers font le choix de garder les veaux sous la mère au-delà des premières heures de vie, tout en maintenant la traite. L’objectif est de renforcer la relation naturelle entre la vache et son veau. Cette fiche technique, qui s'appuie sur l'expérience de plusieurs éleveuses et éleveurs de bovins bio en matière d’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice, propose des méthodes d'élevage des veaux conformes aux besoins de l’espèce. Elle explique comment organiser l’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice et comment adapter l’aménagement de l’étable. Les fermes décrites sont localisées en Suisse, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Elever des porcs mâles entiers sur ma ferme : Quelles pratiques adopter ?
Sarah LOMBARD, Auteur ; Alexandre TORTEREAU, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Afin de garantir un meilleur niveau de bien-être aux porcs biologiques et dans l’optique de supprimer la castration, plusieurs partenaires se sont réunis dans le projet Casdar Farinelli, afin d’étudier la production de porcs mâles non castrés. Ce diaporama, présenté dans le cadre du salon Tech&Bio 2023, expose 21 questions que doivent se poser les éleveurs qui souhaitent élever des porcs biologiques mâles non castrés. Ces questions concernent : le bâtiment et l’allotement, le départ à l’abattoir, la conduite d’élevage, la génétique, l’alimentation.
Innovations et nouvelles pratiques agroécologiques : Des solutions techniques testées par les éleveurs avec leurs techniciens
Le programme So_Perfects de la région Nouvelle-Aquitaine a permis à des éleveurs et à des techniciens de coopératives, à des organisations agricoles et à des organismes d’enseignement et de recherche de travailler sur les enjeux de durabilité en élevages ovins. Ce document regroupe les communications de la journée de restitution du programme du 10 février 2023, qui constituent de nouvelles références sur des sujets en lien avec l'agroécologie : - le pâturage des brebis derrière les vaches en hiver ; - le pâturage du sorgho et du millet en été ; - le pâturage de légumineuses moins communes (fenugrec et sainfoin) ; - la silphie, nouvelle plante plus résistante à la sécheresse ; - les pistolets drogueurs connectés, pour limiter les doses d'antiparasitaires ; - la qualité du colostrum ; - le tænia chez les agneaux ; - les luttes naturelles de printemps ; - la dolomie en litière ; - la tonte des brebis et des agneaux...
« J’ai monté mon atelier lait de toutes pièces »
Alizée JUANCHICH, AuteurClément Nédellec est éleveur de bovins lait bio, au GAEC de Loran (32). La ferme familiale produisait auparavant des bovins viande (en charolaises), mais les rendements en céréales peu satisfaisants ont poussé Clément à réfléchir à un système 100% herbager. Accompagné de ses parents, il a converti alors, en 2017, la ferme en production laitière, avec aujourd’hui 200 jersiaises en bio, sur 216 ha en herbe, dont 180 ha irrigués. Le système est en monotraite et la laiterie est fermée plus ou moins 3 mois dans l’année, selon la disponibilité en herbe. Le seul apport supplémentaire à la ration est constitué de 0,5 kg de maïs lors de la traite. La construction de la salle de traite (2x20) a coûté 200 000 €. La principale difficulté aura été de trouver un collecteur dans une région peu laitière. Un bâtiment neuf de 150mx20m, en aire paillée, a remplacé l’ancien devenu vétuste, pour un coût de 750 000 €, dont la moitié consacrée à des panneaux solaires. Le GAEC plante régulièrement de nouvelles haies. A noter que la valorisation bouchère des jersiaises (veaux, réformes) n’est pas évidente et nécessite de bons contacts auprès de bouchers et de spécialistes.