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MAGASIN DE PRODUCTEURSSynonyme(s)MAGASIN DE PAYSANS |
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Consommation : Une carte fidélité pour valoriser la bio
Julien BASTIDE, AuteurEn novembre 2023, dans le Morbihan, le GAB56 a testé le principe d'une carte de fidélité pour valoriser les points de vente bio et locaux du territoire (marchés, magasins de producteurs, AMAP, magasins à la ferme, magasins spécialisés...). Les 45 points de vente participant à l'opération s'étaient engagés à offrir, chacun, un panier garni de produits bio d'une valeur de 20 € à des consommateurs ayant fait leurs courses dans au moins 4 points de vente et qui seraient tirés au sort. Cet article fait le bilan de l'opération : mobilisation des points de vente, communication, participation, pistes d'amélioration.
Dossier : Circuits courts, une voie d’avenir contre un système globalisé
Geneviève SAVIGNY, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Emmanuel MARIE, AuteurFace à un système alimentaire globalisé, basé sur la mondialisation, le libre-échange ou encore la concentration des entreprises de transformation et de distribution, les circuits courts, qui plus est basés sur une production et une consommation locales, sont une voie d’avenir que portent nombre d’acteurs. Depuis ces trente dernières années, des milliers d’initiatives ont vu le jour en Europe, en France et dans les territoires : vente directe à la ferme ou sur les marché en plein air, AMAP, magasins de producteurs, plateformes de commande en ligne, approvisionnement direct de la restauration collective… Autant d’actions qui ont aussi permis un certain renouvellement agricole et qui aboutissent à un mouvement de fond, mobilisant les collectivités territoriales (via les Projets alimentaires territoriaux ou PAT) et les citoyens. Or, le contexte mouvant actuel (Covid, inflation, notamment) impacte aussi ce secteur. Si le confinement a fait un appel d’air, l’inflation actuelle, avec la perte de pouvoir d’achat et l’augmentation de la pauvreté qu’elle engendre, met en difficulté des producteurs. Pourtant, une enquête, conduite en mars 2022, montre qu’il n’y a pas de baisse généralisée des ventes en circuits courts par rapport à l’avant Covid et, au cœur des territoires, les situations sont très variables. Les exemples présentés de magasins de producteurs, de points de vente ou d’outils de commercialisation collectifs (impliquant en majorité des producteurs bio) montrent la diversité et l’importance des démarches collectives pour avancer et faire face au contexte changeant et à la concurrence. Néanmoins, la « construction de circuits courts accessibles à tou.tes doit être connectée à la structuration des filières longues. Il est aussi nécessaire de développer la socialisation de l’alimentation et de la production, socialisation désignant ici l’appropriation et la maîtrise, par les citoyens, des circuits d’approvisionnement leur permettant de se nourrir.
Étude de la vente directe en agriculture biologique : Avril-octobre 2023
Depuis 2014, l’Observatoire national de l’agriculture biologique réalise une enquête en ligne auprès des agricultrices et des agriculteurs sur la vente directe de leurs produits bio. En 2023, l’enquête a fait l’objet d’une étude approfondie, enrichie par des entretiens auprès d’une dizaine de productrices et de producteurs, qui a permis la mise en place de la première typologie nationale des exploitations bio en vente directe. Afin de restituer les résultats et les conclusions de cette étude sur la vente directe en AB, l’Agence BIO a organisé un webinaire, le 15 novembre 2023. Ce document en est le support de présentation. Il traite, notamment, des points suivants : - Chiffres-clés des circuits courts et de la vente directe en France ; - Diversité des structures d'exploitations bio en vente directe (taille, produits commercialisés, transformation, lieux de vente...) ; - Identification de 5 profils d'exploitations ; - Motivations, obstacles et enjeux autour de la vente directe.
"Je souhaite vivre de mon métier"
Cyrielle DELISLE, AuteurEn 2017, cinq ans après son arrivée sur l’exploitation familiale dans le Maine-et-Loire, Stéphanie Mocques-Goure, éleveuse, à la tête aujourd’hui d’un troupeau de 65 mères Rouges des prés, s’est retrouvée face au constat que ses annuités étaient plus élevées que son EBE. Elle a alors transformé en profondeur son système naisseur-engraisseur de bœufs, dans le but de vivre de son métier. Aujourd’hui, le pari est gagnant avec un système bio très pâturant. La part de la surface fourragère est passée de 26 à 90 % en cinq ans. Cela a demandé un gros travail de mise en place de clôtures sur le parcellaire morcelé, ou encore la disparition des parcelles de maïs semence, remplacées par de l’herbe ou de la luzerne. En plus de rallonger la saison de pâturage, l'éleveuse a mis en place deux périodes de vêlages (septembre à octobre et mars à avril) et les charges, en particulier de mécanisation, ont été réduites autant que possible. Ainsi, l’exploitation ne compte plus qu’un tracteur au lieu de quatre en 2017. Le système alimentaire est simple, centré sur l’herbe, si possible pâturée (une seule fauche par an). Les performances techniques se sont nettement améliorées (ex. les bœufs sont commercialisés 8 mois plus tôt, avec 20 kg de plus qu’auparavant). La très grande majorité de la production est valorisée en direct : drive, vente directe, collectivités et magasins de producteurs. La jeune femme a d’ailleurs monté, avec deux autres associés, un magasin de producteurs avec atelier de découpe.
Lieux de vente collectifs : à chacun son style !
Anne ANDRAULT, AuteurEn France, depuis plusieurs années, des paysans bio sous mention Nature & Progrès ont participé à la création de multiples lieux de vente collectifs. Que ce soit par le biais de regroupements informels ou de regroupements bien structurés, ces projets ont été initiés afin de répondre au besoin, pour les producteurs et pour les transformateurs, de commercialiser leurs produits en direct, avec une meilleure rentabilité économique. Ils permettent aux membres des groupes de partager leurs connaissances, de se relayer, et l'expérience du fonctionnement participatif de la mention Nature & Progrès (N&P) a largement facilité la mise en place de lieux de vente collectifs (sélection de produits lors de visites de fermes, rédaction d'une charte, d'un règlement intérieur...). Cet article présente sept de ces lieux : 1 - Un marché 100 % bio N&P, à Saint-Lizier, en Ariège (09) ; 2 - Un marché de producteurs bio aux activités diverses, autour d'un marais salant, en Vendée (85) ; 3 - L'Épicerie Paysanne Ambulante et Solidaire, un circuit court (avec livraison de paniers bio) en région de basse montagne, à Limoux, dans l'Aude (11) ; 4 - L'association de producteurs (exclusivement sous mention N&P) La Cagette champêtre, dans le Cantal (15), qui mutualise les listes de clients, afin de proposer une offre plus dynamique et élaborée de paniers sur son site de vente en ligne ; 5 - La Paysanne Rit, un magasin de producteurs locaux du Puy-de-Dôme (63), dont 4 des 7 membres sont sous mention N&P ; 6 - La Borieta, une boutique militante dans l'Aude (11), qui permet à plus de 75 fermes (toutes en bio et plusieurs sous mention N&P) de vendre leurs produits et organise, en parallèle, des activités culturelles ; 7 - Champs libres, un magasin de transformateurs (certifiés bio ou non, N&P) locaux, avec atelier de transformation sur place, en Ardèche (07).
Restauration collective : De la ferme à la table : La restauration collective, un terreau fertile ?
Emmanuelle FOLLIN, AuteurLa restauration collective est un débouché qui pourrait être favorable à la bio, grâce à la loi EGAlim qui impose 20 % de produits bio. La Source est un magasin de producteur.ices (56), qui s’est tourné vers l’approvisionnement de deux centres de vacances, en réponse à une période de diminution des ventes, en 2022. Cet approvisionnement concerne principalement les fruits, les légumes et les produits laitiers, et nécessite un minimum de livraisons pour être rentable. Aujourd’hui, La Source est sollicitée par d’autres restaurants collectifs, et hésite à agrandir ses locaux pour pouvoir répondre à cette demande. Cependant, elle estime que le coût de cette logistique (minimum deux logisticiens) devrait être financé par des fonds publics pour garantir des prix raisonnables aux restaurants collectifs. Par ailleurs, la Plateforme Logistique Paysanne est en cours de mise en place autour de la communauté de communes de Questembert (56). Plusieurs agriculteur.ices bio s’organisent pour pallier la dissolution de l’association Manger Bio 56. Des moyens commerciaux (démarchage, réponse aux appels d’offre, etc.), administratifs et logistiques (stocks, livraisons, etc.) seront mis en commun, selon une gouvernance en construction qui impliquera les agriculteur.ices, mais aussi potentiellement les établissements (restauration collective, restaurants, etc.) et les consommateur.ices. Le projet est appuyé par le GAB56, pour assurer la formation des membres de la plateforme, et déposer des demandes de financements.
Valoriser des produits de qualité : au cœur des priorités de la ferme de Romé
Maxime LEQUEST, AuteurStéphane, Clémentine et Charly Naude sont associés sur la ferme de Romé, une exploitation laitière située en Lorraine et créée en 1977. Ils produisent 450 000 L de lait certifié « Agriculture Biologique » et « Lait de foin » (c’est-à-dire sans aliment fermenté dans l’alimentation des vaches laitières). Leur ferme repose sur une SAU de 190 ha, dont 170 ha pour le pâturage et la fauche, 10 ha de maraîchage et 10 ha de céréales. Pour produire du foin de qualité, les associés ont investi dans un séchoir en grange. Le « Lait de foin » est approprié à la transformation en fromages de garde, et donc bien valorisé (contrat à 550 €/1000 L), ce qui permet à la ferme de moins subir la volatilité du prix du lait bio de ces dernières années. Par ailleurs, Stéphane, Clémentine et Charly Naude ne veulent pas être dépendants d’un seul collecteur. Ils ont déjà mis en place un contrat avec une petite laiterie qui transforme leur lait et réfléchissent à de nouveaux contrats avec d'autres laiteries. Ils ont investi dans un camion d’occasion, disposant d’un tank à lait à l’intérieur, afin de pouvoir livrer eux-mêmes leur lait. Ils vendent également en direct (notamment les produits de l’atelier maraîchage), au travers de plusieurs circuits de commercialisation : un magasin de vente des produits de la ferme dans le bourg de leur village, le réseau « Les fermes vertes » (reposant sur 8 fermes de Meurthe-et-Moselle), des AMAP et des magasins de producteurs à Nancy, le collectif « Paysans bio lorrains », ainsi que par le biais d'un projet collectif de transformation et de cave d’affinage (avec cinq autres fermes).
Auvergne : La Paysanne Rit : Magasin de producteurs
Pascal AUBREE, AuteurLe magasin de producteurs « La Paysanne Rit », à Issoire (Puy-de-Dôme), a ouvert ses portes en juin 2021. Ce magasin propose les produits d’une quarantaine de producteurs et de productrices. Il est ouvert plusieurs après-midis en semaine (mercredi, jeudi et vendredi), ainsi que le samedi toute la journée. Huit associés, regroupés au sein d’une SAS (Société à Action Simplifiée), sont à la base de ce projet. Ils ont été accompagnés par la FRCivam. Ce sont ces associés qui assurent les permanences du magasin. Trente « dépôts-vendeurs » mettent également en vente leurs produits. Ces derniers viennent compléter la gamme de produits proposés par les associés. Le 27 juin 2022, ce magasin a aussi accueilli la commission « Alimentation Durable et Solidaire » des Civam.
La carte des bonnes adresses bio dans l'Allier : Edition 2022
Cette brochure fournit, pour le département de l'Allier, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et œufs, boissons, miels, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, pains... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les magasins de producteurs, les Amap, les marchés...
Communication sur les produits et les producteurs au sein d'un magasin de producteurs
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage au magasin de producteurs La Paysanne Rit, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Situé à Issoire (63), le magasin de producteurs La Paysanne Rit a été créé par un ensemble de producteurs locaux qui en assure la gestion. Situé au sein d'un territoire auvergnat en plein développement, avec des projets alimentaires territoriaux, ce magasin est confronté à un nombre insuffisant de clients et doit améliorer sa communication. La problématique du stage était donc la suivante : Comment communiquer sur les produits et les producteurs au sein d'un magasin de producteurs ? Tout d'abord, une étude a été réalisée auprès de consommateurs, dont certains étaient clients de La Paysanne Rit, à l'aide d'un questionnaire, afin de comprendre leurs besoins et leurs ressentis. Par la suite, plusieurs outils de communication ont été créés pour favoriser la création d'un lien entre le consommateur et les producteurs et pour améliorer la transparence sur les produits.
Kooma : Un lieu de vie 100 % bio à Strasbourg
Morgane FISCHER, Auteur ; Juliette OBERLÉ, AuteurKooma est un projet basé sur une économie circulaire entre plusieurs activités complémentaires : magasin de producteurs, épicerie, restaurants, et espace d’animations pédagogiques et citoyens. Initié par la fondation Terra Symbiosis dès 2015, Kooma s’est autonomisé, en avril 2019, par la création d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). Le projet est porté par un collectif d’acteurs variés : des agriculteurs bio, des professionnels de la restauration, des associations, l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace (OPABA - Bio en Grand Est), des citoyens et la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg, et fait également partie du Projet Alimentaire Territorial (PAT) de l’Eurométropole de Strasbourg. En juin 2023, Kooma ouvrira un tiers-lieu dans l’ancienne Manufacture des Tabacs de Strasbourg et se donne pour ambition de devenir un lieu de vie convivial et engagé, autour de l’agriculture biologique et de la transition écologique.
Magasins de producteurs : plus chers que la grande distribution ?
Alexine JACQ, Auteur ; Marion LESOURD, AuteurDans l'imaginaire collectif, le prix des produits alimentaires en circuits courts, et notamment dans les magasins de producteurs, est considéré comme plus élevé que dans la grande distribution. Dans le cadre du projet "Magasins de Producteurs Accessibles à des Publics Précaires et Isolés (MAPPI)", l'association Trame a voulu, entre autres, vérifier ce préjugé. L'objectif visé était de favoriser l'accès à une alimentation locale de qualité au plus grand nombre. L'étude est illustrée, dans cet article, par une étude de cas d'un magasin de producteurs : La Ferme de Tartavel, basé en Ardèche. Dans ce magasin, si certains produits sont effectivement plus chers qu'en grande surface, d'autres - et en particulier les produits bruts - y sont plus abordables. Des pistes d'actions sont explorées pour lever ce frein "prix" pour les publics à faible budget.
MAPPI : Guide pratique : Pour des magasins de producteurs ouverts à tous
En avril 2021, Trame, l'AFIPaR et le Pôle Circuits courts Terre d’envies-CEGAR ont lancé le projet expérimental MAPPI (Magasins de producteurs Accessibles aux Publics Précaires et Isolés). L'objectif était d'aider au développement d'initiatives locales de magasins de producteurs, visant à rendre accessible une offre d'alimentation locale et de qualité aux publics précaires et isolés. Ce guide méthodologique est le fruit de cette étude-action. Il se décline en 4 fiches, répondant aux questions suivantes : - Comment faciliter la rencontre entre magasins de producteurs et publics éloignés des circuits courts ? Enjeux d’une communication adaptée (fiche 1) ; - Comment adapter l’offre des magasins de producteurs aux publics éloignés des circuits courts ? (fiche 2) ; - Comment rendre accessibles financièrement les magasins de producteurs ? (fiche 3) ; - Comment faciliter le rapprochement entre des publics éloignés des circuits courts et des magasins de producteurs ? Pertinence des outils numériques (fiche 4).
Banque de travail : Un outil au service des collectifs de vente
Agathe PERRIN, AuteurLes groupes de commercialisation collective (magasins de producteurs, groupes de vente de paniers multiproduits…) se posent régulièrement des questions sur la répartition du travail. Les questions liées au travail sont complexes et peuvent être sources de tensions. Si certains collectifs se basent sur des fonctionnements informels, d’autres ressentent le besoin d’équilibrer les temps d’investissement de chacun. Ceci permet de compenser d’éventuels déséquilibres et de faciliter l’intégration de nouveaux producteurs dans la gestion de l’outil de commercialisation. La formalisation du travail peut se faire selon plusieurs critères, qui ont chacun des avantages et des inconvénients : une répartition du travail entre tous, une répartition indexée sur le volume de vente (chiffre d’affaires) de chaque ferme, un système mixte (une part fixe et une part variable en fonction des volumes de vente) ou un système de délégation de permanences à un salarié. Pour cela, il existe des outils, tels que l’outil « banque de travail », qui permettent de comptabiliser le temps d’investissement de chacun pour une structure collective. Certains groupes équilibrent les situations en compensant l’engagement par des rémunérations (soultes d’entraide). Toutefois, il ne faut pas que ces compensations financières soit disproportionnées, sinon, elles peuvent entraîner la requalification en salariat et être soumises aux charges sociales.
Impact économique des magasins de producteurs en Luberon
Julie LOMBION, Auteur ; Laurick COLLEWET, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (6 Rue de la Rochefoucauld, 75 009, FRANCE) : TRAME (Association nationale de développement agricole et rural) | 2021En 2018, dans le cadre du projet multi-partenarial MAGPRO « clés de réussite et impacts territoriaux des magasins de producteurs », financé par le Casdar, Inrae de Montpellier - UMR Innovation a développé une méthodologie de mesure de l’impact économique des magasins de producteurs. Elle consiste à mesurer l'« effet multiplicateur de l’achat local », d'après l'observation de la redistribution locale de l'argent mis en circulation après une dépense dans un magasin de producteurs. Trame et Inrae - UMR Innovation, en collaboration avec le Réseau des magasins et le RMT Alimentation locale, ont mené cette étude sur 5 magasins de producteurs du Luberon : - Unis Verts Paysans, à Forcalquier (04) ; - Luberon Paysan, à La Tour d’Aigues (84) ; - Naturellement Paysan, à Coustellet-Maubec (84) ; - Côté Champs de Provence, à La Brillanne (04) ; - La Belle Ferme, à Manosque (04).