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Documents disponibles dans cette catégorie (7)


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Elevage - Pondeuses
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe pou rouge, parasite hématophage, très résistant, est une problématique dans les élevages de poules. En cas de grosses infestations, on peut observer de lanémie, des baisses du taux de ponte, ou encore des risques de picage. Ses effets ne sont pas toujours visibles et il est très difficile de sen débarrasser. Les poux rouges présents dans la très grande majorité des élevages ne viennent pas de la faune sauvage, mais de la filière et sont transmis via lintroduction de poulettes, le passage dun bâtiment à un autre, ou encore dans les camions de transport. Un projet européen, pas spécifiquement bio, MiteControl (2018-2023), porte sur le contrôle de ce parasite, avec lobjectif de diminuer lutilisation de produits chimiques de synthèse. Cependant, il ny a pas de solution miracle, tout particulièrement en bio : il faut sinscrire dans une logique de lutte intégrée, avec une veille constante (observation du comportement des volailles, du picage, pose de pièges à poux...), dans le but dintervenir au plus tôt, si possible localement. Il est aussi important de bien nettoyer les bâtiments au moment du vide sanitaire. Des produits à base de silice (abrasive pour la cuticule des poux) peuvent être mobilisés, par exemple dilués dans de leau, pour badigeonner les supports. Christophe Polin, éleveur de poules pondeuses bio dans la Somme, témoigne de ses pratiques pour contrôler ce parasite, mais aussi pour prévenir le picage. Ce trouble du comportement peut être lié à la présence de poux (actifs la nuit), mais aussi au stress ou à une alimentation non adaptée. Enrichir le milieu de vie des volailles avec, par exemple, la mise à disposition de ballots de luzerne, aide à la bonne expression du comportement naturel des poules et limite ainsi ce problème. Un guide, MTool, est dorénavant accessible en français pour aider les éleveurs à gérer le picage.
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Vu au Space : Des solutions en prévention dès la poulette ; Nouveautés vues au Space ; Nouveautés vues au Sima
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; BIOFIL, AuteurCet article présente des nouveautés (utilisables en agriculture biologique) vues sur des salons professionnels agricoles fin 2022 début 2023. Il est composé de trois parties. La première partie est consacrée à deux acteurs impliqués dans la nutrition animale biologique et présents au Space (salon dédié à lélevage). Ces derniers développent de nouveaux produits pour les poules pondeuses afin daméliorer leurs performances. Il sagit de lentreprise CCPA (qui propose notamment des solutions pour gérer la coccidiose chez les volailles) et lentreprise Lallemand (qui propose un probiotique pour renforcer la santé des poulettes). La deuxième partie est consacrée à cinq autres nouveautés vues au Space : 1 lentreprise Appi-Bestico propose des solutions pour gérer les insectes nuisibles dans les élevages (mouches, ténébrions, poux ) ; 2 Kanne Brottrunk présente un booster énergétique à ajouter dans la ration des animaux ; 3 Intra Hoof IT a développé une bande cohésive en tissu naturel pour soigner les animaux ; 4 Toy, concepteur-fabricant-installateur de matériel pour la fabrication daliments à la ferme (FAF), présente une nouvelle gamme déquipements ; 5 Via Végétale propose un complexe bactérien à appliquer au sol et visant à améliorer la dégradation des résidus de végétaux et à aider à protéger les végétaux. La dernière partie est consacrée à sept nouveautés découvertes au Sima (salon dédié au matériel agricole) : 1 Actisol présente son nouvel outil polyvalent (mulcheur et semoir) ; 2 Agrivaux propose des bineuses robustes et faciles à régler ; 3 APV a développé une nouvelle herse pour la régénération et le sursemis des prairies ; 4 Bioret Agri propose un séparateur de lisier (partie liquide et solide) ; 5 Monosem présente un nouveau matériel pour le semis ; 6 Samson Group-Pichon a inventé un analyseur de matière organique solide pour épandeur à fumier ; 7 Naïo propose un nouveau robot électrique et autonome destiné aux cultures en lignes.
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Santé des volailles : Bien observer pour ne pas se laisser voler dans les plumes
Cécile RICHARD, AuteurA partir de conseils formulés par un vétérinaire avicole et de retours dexpériences déleveurs, cet article revient sur les points-clés, entre observation et bonnes pratiques délevage, qui permettent, notamment en bio, d'avoir des poules en bonne santé. Ainsi, des conditions délevage correctes sont essentielles : veiller à labreuvement qui doit être en quantité suffisante et de qualité, à lalimentation (de qualité, équilibrée, adaptée aux besoins, dune granulométrie adaptée) ou encore à lhabitat, avec une température, une ventilation ou encore une humidité des bâtiments à surveiller et à réguler. Autre élément-clé : lobservation régulière des animaux. Quantifier les consommations (deau et daliments) ou encore la mortalité est important. Peser les poules une fois par semaine ou suivre les courbes de ponte peut être aussi un moyen pour détecter plus tôt un problème de santé et pour réagir. Lobservation des déjections, de létat du plumage ou encore du comportement des volailles est tout aussi important. Bref, observer, prévenir plutôt que guérir.
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Principe et méthode de lutte biologique appliquée à la santé animale : exemple de la lutte contre les poux rouges en élevage avicole
Célia BORDEAUX, AuteurLa lutte biologique peut être définie comme « l'utilisation d'organismes vivants (insectes, nématodes, champignons, bactéries et virus) pour contrôler une population de nuisibles ». Utilisée surtout en productions végétales spécialisées, elle est de plus en plus promue en élevage. Ainsi, l'entreprise APPI propose d'introduire, dans les élevages avicoles, deux espèces d'acariens qui sont des prédateurs du pou rouge, ectoparasite pouvant avoir des effets très négatifs (baisse de ponte par exemple) et particulièrement difficile à éliminer par des traitements, ou même par des vides sanitaires. Introduire ces prédateurs contribuerait à limiter les populations de ces parasites. Les résultats d'une expérimentation, conduite par l'entreprise APPI, dans un bâtiment de poules pondeuses, sont présentés.
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Dermanysses : Donner le coup de grâce à ces vampires lucifuges
Petra SCHWINGHAMMER, AuteurVeronika Maurer, scientifique du FiBL (institut suisse de recherche de l'agriculture biologique), est affirmative : les dermanysses, ou poux rouges des volailles, sont présents dans pratiquement tous les poulaillers de Suisse. Ce sont des acariens hématophages (suceurs de sang) qui vivent cachés dans les fissures des poulaillers, supportent des températures de -20 à +45°C, et se reproduisent de manière fulgurante entre 25 et 30°C. Autre particularité de ces parasites, ils fuient la lumière. C'est pourquoi on ne les retrouve pas sur les poules pendant la journée. Il faut donc traiter les poulaillers eux-mêmes. En prévention, le choix des matériaux de construction sera important, ainsi que le remplissage de toutes fissures ou vides grâce à de la silicone, comme le précise Peter Lüscher, producteur d'ufs Bourgeon et président de la commission technique ufs de Bio Suisse. Du point de vue de l'entretien des poulaillers, il est conseillé de laver, désinfecter, traiter et de contrôler régulièrement l'efficacité de ces traitements. D'autres stratégies de lutte sont à l'étude, comme l'utilisation d'acariens prédateurs. Combattre les dermanysses des volailles est aussi une affaire de professionnels, qui proposent des prestations de nettoyage, en utilisant, entre autres, des poudres de silicates, autorisées en bio.
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Développée par Herbarom Laboratoire... : Une solution naturelle contre les poux rouges
S. MERCHAT, AuteurCet article présente un prémélange d'additifs composé d'extraits de plantes aromatiques et d'huiles essentielles, développé par une entreprise française pour lutter contre l'infestation de poux rouges, acariens parasites qui touchent 70% des élevages de poules pondeuses en Europe. Les essais menés en élevages conventionnels ont montré une efficacité de l'ordre de 80 % de réduction du parasite. Incorporée à l'alimentation, avec des dosages et des durées variant selon le niveau d'infestation, la cure est d'un coût limité par rapport au coût économique possible de l'infestation.
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Monogastriques : Maîtrise du parasitisme : Un équilibre à trouver
Parce qu'aucun traitement ne permet de se débarasser de façon exhaustive des parasites de l'animal, c'est vers un équilibre entre son immunité et la pression parasitaire qu'il faut tendre, en additionnant les différents moyens de lutte possibles : nettoyage et désinfection des locaux et du parcours, recours aux produits alternatifs et/ou allopathiques autorisés. Tour d'horizon en volailles et porcs.