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La pollinisation des fruitiers : merci les osmies !
Marc FASOL, AuteurLes questions de pollinisation occupent le devant de la scène mondiale en matière d'environnement, d'autant plus que la disparition des abeilles devient préoccupante. Pour beaucoup d'espèces de fruitiers, la pollinisation ne se fait en général pas par le vent, mais par le truchement d'insectes pollinisateurs, et parfois de manière croisée avec une autre variété de la même espèce (c'est le cas pour le poirier). Si les abeilles sont parmi les meilleures espèces pollinisatrices, en particulier la bien connue abeille mellifère des apiculteurs, il existe en Belgique environ 370 espèces sauvages d'abeilles dites « solitaires », qui toutes constituent de précieuses alliées, non seulement pour la pollinisation, mais aussi pour le maintien de la biodiversité sur terre. C'est le cas des osmies (Osmia Cornuta), qui uvrent tout particulièrement pour la pollinisation des poiriers et des fruitiers en général. Afin de les protéger et de les retenir, il est possible de construire au jardin des nichoirs artificiels à proximité des fruitiers, et de leur offrir un milieu accueillant.
L'abeille, indicatrice des écosystèmes : un colloque éclairant
Philippe LAMOTTE, AuteurSept ans après une première journée d'étude consacrée au sort des petits hyménoptères - en juin 2006 -, Nature & Progrès Belgique, dans le cadre de l'action 15 du Plan Abeilles du Secrétariat d'Etat fédéral de l'Environnement, a réuni, le 6 juin 2013, des spécialistes belges et français. L'objectif était de mesurer l'évolution de la situation, et cela, au moment où la Commission européenne venait de suspendre l'autorisation de certains pesticides néonicotinoïdes, dont Nature & Progrès préconise l'interdiction depuis le début de leur fabrication. En effet, derrière l'abeille domestique Apis mellifera, se cache une multitude d'autres insectes pollinisateurs également menacés. Avec les lépidoptères, les abeilles jouent un rôle fondamental de pollinisation des cultures, mais aussi des plantes sauvages, au bénéfice général des écosystèmes. Les bourdons figurent parmi les abeilles sauvages les plus menacées. Compte-rendu des exposés et débats : Améliorer le sort des butineuses ; Le miel contaminé, lui aussi ; Les effets cocktails mieux connus ; La technologie à la rescousse ; Le poids des lobbies.
Dossier : L'abeille, cette sentinelle qu'on assassine !
Dominique PARIZEL, Auteur ; Janine KIEVITS, AuteurCe dossier, intitulé "L'abeille, cette sentinelle qu'on assassine !", et traitant notamment de la question des pesticides et des abeilles, des OGM et des abeilles, des biocides et des abeilles, comprend les articles suivants : - Noa Simon-Delso : "Des sujets très délicats car énormément d'argent est en jeu !" ; - Martin Dermine : "Soit la Commission accepte nos demandes et tout va bien, soit elle refuse et nous irons en justice..." ; - Abeilles et OGM : il y a du miel dans le gaz ! ; - Abeilles et biocides : le Service Public Fédéral (belge) est attentif !
Dossier - Pollinisateurs : Un partenariat « gagnant-gagnant »
Catherine MILOU, Auteur ; Olivier LEVEQUE, Auteur ; Orianne ROLLIN, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux insectes pollinisateurs, dont le plus connu est l'abeille domestique Apis mellifera, sont présents dans nos agrosystèmes. Les cultures leur fournissent une ressource alimentaire, plus ou moins présente selon les périodes de l'année, et les insectes participent activement aux productions via la pollinisation. Leur concours est particulièrement important pour les cultures semencières. Difficile à quantifier, il n'en est pas moins reconnu et, face au déclin de ces populations d'insectes, des programmes de recherche se mettent en place. Ces programmes concernent l'impact de l'environnement paysager sur la présence des pollinisateurs, l'impact de l'apport de protéines aux colonies ou encore l'installation de ruches à proximité des parcelles. Enfin, dans une dernière partie, l'article aborde les leviers d'action des agriculteurs pour favoriser les pollinisateurs, en s'appuyant sur des témoignages d'agriculteurs conventionnels : implantation de plus de plantes mellifères et d'une plus grande diversité dans les rotations, réduction des traitements les plus nocifs
Les dossiers de l'âge de faire : "Il n'y a pas de routine, sinon on va au fiasco" ; A Montreuil, les habitants hébergent des ruches ; Des butineuses plus près des hommes
Nicole GELLOT, Auteur ; Flore VIENOT, Auteur ; L'AGE DE FAIRE, AuteurCe dossier contient 4 articles. 1/ A l'heure de la retraite, Michel Habert évoque les hauts et les bas du métier d'apiculteur. Michel et sa femme se sont installés, en 1976, au hameau de La Bonne Chère, près de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le couple bâtit sa maison et commença avec 50 ruches. Aujourd'hui, il en a 280 2/ Depuis 2009, les ruches se multiplient à Montreuil, dans la banlieue Est de Paris. Une quinzaine de citoyens ont ouvert leur jardin à un apiculteur, et les habitants sont de plus en plus nombreux sur la liste d'attente. La commune compte, en tout, plus de cent ruches 3/ Depuis 2010, le programme « Abeille sentinelle de l'environnement », lancé par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), alerte sur les dangers qui menacent les abeilles, et invite à les protéger. Pernes-les-Fontaines, au pied des monts du Vaucluse, s'est engagé dans le programme : six ruches ont été installées, en sortie de ville, sur le bord de route 4/ Bernard Vaissière, responsable du laboratoire « Pollinisation et écologie des abeilles » à l'Inra, explique, dans un entretien, en quoi les abeilles sauvages sont tout aussi utiles et menacées que leurs cousines domestiques. Des encarts complètent le dossier : Comment l'abeille Buckfast fut créée par un moine bénédictin ; Créer un rucher collectif ou parrainer des ruches ; Accueillir des abeilles dans son jardin.
Abeilles, guêpes et leurs sosies
Denis PEPIN, AuteurAvec de l'observation, on peut discerner, au jardin, un peu mieux les abeilles des guêpes - et des mouches. Les abeilles solitaires sont velues avec un abdomen plus ou moins rayé et récoltent du nectar et du pollen dont elles nourrissent leurs larves. En France, plusieurs centaines d'espèces sont présentes. Trois sont décrites : la mégachile ou abeille coupeuse de feuille ; l'osmie ; le xylocope violet ou abeille charpentière. Les guêpes sociales, une fois adultes, se nourrissent du nectar des fleurs et alimentent leurs larves soit avec des proies paralysées par une piqûre, soit avec de la bouillie d'insectes tués... Sont distinguées : les guêpes maçonnes ou guêpes potières : eumènes ; la guêpe poliste. Les diptères présentés sont des sortes de mouches. Leurs antennes sont plus courtes que celles des abeilles et des guêpes et ils n'ont qu'une paire d'ailes. Les adultes butinent tout en pollinisant les fleurs. Parmi les nombreuses espèces, existent : le syrphe ; le bombyle ; l'éristale ; la volucelle zonée. Les syrphes auxiliaires sont favorisés avec des ombellifères, des astéracées... Des nichoirs de tiges creuses et de tiges à moelles... peuvent être proposés aux abeilles et aux guêpes solitaires.
Actualité : Biodiversité végétale : Appel de Poitiers
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ASPRO PNPP, Auteur ; ET AL., AuteurSeize organisations, dont la Confédération paysanne, ont lancé un Appel à l'issue des Etats généraux « abeilles, semences et biodiversité » tenus à Poitiers, les 23 et 24 juin 2012. Suite au constat de la mise en place, au cours du dernier siècle, d'une agriculture chimique posant de nombreux problèmes, les organisations en appellent à une réorientation de l'agriculture. Elles réclament plusieurs mesures pour sauver l'abeille (notamment autour de l'interdiction de tous les OGM et de certains pesticides) ; pour reconnaître les droits des paysans (avec notamment l'interdiction de tous brevets et COV (Certificat d'obtention végétale)...) ; et pour un changement des pratiques agricoles (avec notamment l'autorisation immédiate des PNPP (Préparations naturelles peu préoccupantes) comme le purin d'ortie). Elle s'engagent à se réapproprier pleinement le métier de paysan, notamment en respectant la biodiversité sauvage et cultivée et en replaçant l'être humain au cur de la nature et non plus au-dessus.
Arbres & Pollinisateurs : Des arbres champêtres pour le maintien des insectes pollinisateurs
Ce document, Arbres & Pollinisateurs : Des arbres champêtres pour le maintien des insectes pollinisateurs, est organisé comme suit : - Abeilles & biodiversité, jouer la carte du végétal et de l'arbre ; - Avant de porter ses fruits, porter la semence ; - Les insectes pollinisateurs, vecteurs du vivant ; - Les arbres au service des pollinisateurs ; - Pollinisation et agriculture, des services croisés ?
Are Neonicotinoids Killing Bees?
Jennifer HOPWOOD, Auteur ; Mace VAUGHAN, Auteur ; Matthew SHEPHERD, Auteur ; ET AL., Auteur | PORTLAND (628 NE Broadway Ste 200, 97232, UNITED STATES) : THE XERCES SOCIETY FOR INVERTEBRATE CONSERVATION | 2012Les néonicotinoïdes sont des pesticides systémiques qui sont absorbés par les plantes et rendent celles-ci toxiques aux insectes. Le pollen ainsi contaminé est dommageable pour les pollinisateurs. Le document, divisé en trois sections, recense les faits soulevés par la recherche, relève les éléments qui peuvent être déduits de la recherche et finalement présente les lacunes au niveau des connaissances. Des traces de néonicotinoïdes ont été recensées dans le pollen et le nectar de plusieurs fleurs, dans le sol et dans des plantes non ciblées par les pesticides utilisés. Ces produits sont persistants dans l'environnement et peuvent être détectés, dans certains cas, jusqu'à 6 ans après les traitements. Des plantes qui croissent sur un sol contaminé par ces produits peuvent contenir des résidus dans leur système même dans les années qui suivent l'application. Plusieurs produits domestiques contiennent des néonicotinoïdes et sont appliqués à des doses beaucoup plus importantes que celles recommandées en agriculture. La recherche a montré que l'application vaporisée ou au sol est plus néfaste pour les insectes que le traitement des semences. Une application avant ou pendant la floraison mène à une teneur plus importante de résidus dans le pollen et le nectar. Cependant, aucun lien n'a pu être établi entre les néonicotinoïdes et le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (CCD). Il semblerait que les abeilles affectées par les néonicotinoïdes sont plus susceptibles aux parasites et aux pathogènes. Les néonicotinoïdes peuvent interagir avec certains fongicides influençant la toxicité de ceux-ci sur les abeilles. Les lacunes de la recherche concernent la compréhension de la concentration des néonicotinoïdes dans le temps (sols et plantes) et son impact sur les pollinisateurs; l'impact des sous-produits de dégradation des pesticides; l'impact des cocktails de pesticides; le comportement des néonicotinoïdes en fonctions des conditions climatiques et de sol. Xerces, la société de conservation pour les invertébrés termine en formulant six recommandations destinées aux décideurs.
Biodiversité : les Vosges se mobilisent
Thierry JOLY, AuteurConfrontés à la disparition de leurs abeilles et d'autres insectes pollinisateurs, les apiculteurs des Vosges ont créé l'Association Vosgienne d'Économie Montagnarde, depuis intégrée à l'agence de développement économique et touristique du département, Vosges Développement. La filière apicole a un poids économique important dans la région, les apiculteurs professionnels et amateurs étant nombreux, et les producteurs de fruits rouges dépendant des insectes pollinisateurs. Ainsi, le Plan Biodiversité « Abeilles et insectes pollinisateurs » a été lancé en 2009. Ses objectifs sont de développer l'utilisation de pratiques ayant peu recours aux pesticides, ainsi que la biodiversité végétale locale, indispensables aux pollinisateurs. Pour cela, différentes mesures ont été mises en place : - la fauche raisonnée des bords de route ; - la conservation de quelques arbres morts ; - l'introduction de plantes mellifères dans les espaces verts ; - la préservation et la replantation de haies ; - et diverses actions de sensibilisation auprès du grand public et des professionnels.
Butiner pour les cultures
Anne-Laure DOUTEAU, AuteurLes abeilles, comme d'autres insectes, sont responsables de la pollinisation de certaines plantes, notamment celles qui sont cultivées, et sont donc essentielles pour la production agricole. Le déclin des pollinisateurs est donc une problématique importante aujourd'hui, la valeur économique de leur action sur les plantes cultivées étant estimée à 153 milliards d'euros dans le monde, et à 2,3 milliards d'euros en France. La filière de production de semences d'oléagineux, en plein développement actuellement, est particulièrement dépendante de ces insectes et les contrats entre agriculteurs et apiculteurs se multiplient pour assurer la proximité d'une colonie d'abeilles domestiques et des cultures. Toutefois, les apiculteurs craignent l'impact des produits phytosanitaires sur leurs ruches et le dialogue entre ces deux acteurs devient indispensable.
Abeilles en déclin dans le monde : de nombreux facteurs identifiés
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; Notre-planete.info, AuteurCet article rapporte les conclusions d'un nouveau rapport publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, qui rassemble et analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles. Plus d'une douzaine de facteurs pourraient expliquer leur déclin, observé dans de nombreuses régions du globe. Les scientifiques sont inquiets. En effet, sans un changement profond dans la manière de gérer la planète, la disparition des pollinisateurs risque de continuer, alors qu'ils sont de plus en plus essentiels pour la sécurité alimentaire de la population mondiale qui s'agrandit. L'an prochain aura lieu une rencontre des gouvernements à Rio, 20 ans après le Sommet de Rio, afin de faire évoluer les efforts internationaux en matière de développement durable et d'accélérer la transition vers une économie verte. Les services générés par la nature (forêts, prairies fleuries, récifs coralliens, pollinisateurs ) doivent être pris en compte.
Attracting Native Pollinators : Protecting North America's Bees and Butterflies
Eric MADER, Auteur ; Matthew SHEPHERD, Auteur ; Mace VAUGHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PORTLAND (628 NE Broadway Ste 200, 97232, UNITED STATES) : THE XERCES SOCIETY FOR INVERTEBRATE CONSERVATION | 2011Les pollinisateurs indigènes jouent un rôle important dans les écosystèmes et particulièrement en agriculture. Ce livre consiste à faire découvrir les pollinisateurs indigènes d'Amérique du Nord et à sensibiliser les jardiniers, les intervenants, les enseignants, les décideurs et la population à l'importance des aménagements pour favoriser la présence des pollinisateurs. Plusieurs types d'aménagement sont proposés (bords de route, jardins, parcs, édifices publics) et les plantes à y implanter. Vulgarisé, accessible et très illustré ce guide présente les abeilles indigènes de l'Amérique du Nord (identification, insectes similaires, alimentation, nids, état), une liste des fleurs intéressantes pour les pollinisateurs, une liste des plantes hôtes des papillons et des exemples de constructions de nids de pollinisateurs à fabriquer à la maison. Les auteurs présentent des informations sur les pollinisateurs, la biologie de la pollinisation et les menaces qui affectent les populations d'insectes. Par la suite, des actions sont proposées afin d'améliorer la survie de ceux-ci à l'échelle de la maison, des jardins, de l'école, de l'agriculture, des espaces urbains, des golfs, des aires de conservation. Ces aménagements sont intéressants pour les pollinisateurs et favorisent du même coup de la biodiversité végétale et des habitats pour plusieurs autres espèces.
Favas : The Bean for Cool Weather
Pam DAWLING, AuteurLa gourgane est une fève facile à cultiver au goût de noix légèrement terreux. Cette légumineuse s'intègre bien dans un potager, mais possède également d'autres fonctions, dont celles de fixer de l'azote et de produire de belles fleurs qui attirent les pollinisateurs. Certaines variétés peuvent également être utilisées en engrais verts ou comme plante fourragère pour le bétail. Ces fèves contiennent de la lévodopa et peuvent aider les gens souffrant de Parkinson. Cependant, pour certaines personnes, elle est l'élément oxydatif déclenchant le favisme. Cet article détaille les particularités d'une dizaine de variétés de fèves gourganes (jours de croissance, grosseur des gousses, taille) et fournit les liens vers des fournisseurs de semences. En plus des besoins de la culture, l'auteur détaille les taux de semis, les périodes à privilégier (éviter les périodes trop chaudes) pour les semis, l'entretien et la récolte.
Les insectes pour un jardin écologique
Les petits insectes qui peuplent nos jardins ont tous un rôle bien défini. Certains visitent les fleurs, y trouvent un abri entre les pétales, y prélèvent leur alimentation et sont indispensables à leur pollinisation. Leur incidence est grande dans de nombreux domaines (miel et miellat), d'autres sont entomophages ou piqueurs, transmettent des maladies, quelques-uns mènent une vie sociale complexe... Cet ouvrage, richement illustré, permet d'observer et de respecter la faune, ainsi que de maintenir l'équilibre de la nature grâce à : - une méthode de jardinage plus douce ; - une culture sous abri ; - un aménagement permettant aux insectes de se reproduire ; - une lutte biologique à l'aide d'insectes auxiliaires utiles...