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Documents disponibles dans cette catégorie (45)


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"Organisons collectivement le développement des conversions"
Costie PRUILH, AuteurLa commission lait de "Bio en Hauts de France" a organisé ses premières assises de l'élevage laitier bio. L'objectif, pour les acteurs présents, était de proposer des solutions à la filière qui doit faire face à un certain contexte de crise et notamment au déclassement de lait au printemps. Parmi les solutions rapportées dans cet article par Sophie Tabary, administratrice de cette commission lait, figurent, par exemple, l'organisation collective, à l'échelle nationale, des conversions, ou encore la mise en place d'une caisse de solidarité ou de péréquation pour maintenir un prix du lait minimum toute l'année.
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Bilan d'un projet de valorisation du tilleul des Baronnies Provençales
Julia WRIGHT, AuteurLa filière tilleul est en crise depuis les années 80. Cette crise est notamment liée à leffondrement des prix du marché et à la disparition des foires au tilleul. Actuellement, il manque 10 tonnes de tilleul bio français pour subvenir aux besoins des grossistes. Ces derniers sont obligés de sapprovisionner à létranger. Depuis 2019, Agribiodrôme et le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales mènent des actions pour relancer une dynamique de cueillette de tilleul (Baronnies et Diois) et pour mieux valoriser cette production : 1 la mise en place dun outil pour cartographier les arbres « cueillables » (identification darbres et mise en relation des propriétaires et des cueilleurs) ; 2 la réalisation de deux formations : « Comment tailler un arbre abandonné pour le remettre en production de bractées » et « Réaliser une cueillette performante et qualitative » ; 3 la réalisation dune étude sur les variétés cultivées (identification et caractérisation dune vingtaine de variétés) ; 4 la mise en place dune expérimentation, avec lONF, pour créer des plants de Tilia Platyphyllos issus des forêts de tilleuls sauvages des Baronnies.
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Ça bouge en Auvergne-Rhône-Alpes
Alexandre BARRIER-GUILLOT, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Céline DÉPRÉS, Auteur ; ET AL., AuteurLes installations en maraîchage biologique sont en progression. En Auvergne-Rhône-Alpes, des maraîchers se retrouvent au sein de groupes afin d'échanger, expérimenter, s'entraider. Ces groupes peuvent bénéficier de financements pour leur accompagnement et le développement de leurs actions collectives. Dans cet article, plusieurs groupes de maraîchers bio accompagnés par les structures du réseau de la FRAB AuRA sont présentés : - le groupe Ecophyto 30 000 MaraîSol 74 ; - le groupe DEPHY Légumes BIO Auvergne ; - le Groupe Technique des Maraîcher.e.s BIO d'Auvergne ; - le groupe Organisés pour un maraîchage bio vivable et intégré au territoire ; - le groupe Semences maraîchères ; - le Groupe informel Maraîchage bio 69-42 ; - le GIEE Émergence Maraîchage sur sol vivant ; - les maraîchers du Haut-Diois (Drôme) ; - la SMACC : Synergie des Maraîcher(e)s Auvergnat(e)s face aux Changements Climatiques. Ces différents groupes comptent de 8 à 85 agriculteurs membres.
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Grand-Est : Stimuler la dynamique de conversions
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBien que la région Grand-Est pointait à la 7ème place nationale en surfaces bio en 2020, elle a cependant connu une importante dynamique de conversions, avec 623 nouvelles fermes engagées cette année-là (soit un total de 3587 unités de production et 6,5 % des surfaces). Laurent Cousin, président de Bio en Grand-Est, témoigne de cette tendance au développement de l'agriculture biologique sur la région, tout en alertant sur : le flou concernant les aides dans les années à venir (notamment avec l'entrée en vigueur de la nouvelle PAC en 2023), le maintien de l'équilibre offre-demande, ou encore la transmission des fermes bio après les départs à la retraite d'agriculteurs.
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L'Agroécologie : Levier de redressement des exploitations fragilisées ?
Marie-Josèphe BIGEON, Auteur ; Jean-François BOUCHEVREAU, Auteur ; Amélie DUMEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : SOLIDARITÉ PAYSANS | 2020Depuis 2015, Solidarité Paysans analyse les parcours dagriculteurs en difficulté ayant adopté des pratiques relevant dune agriculture plus cohérente, autonome et économe leur permettant de rebondir. De la Savoie au Morbihan, du Nord-Pas-de-Calais au Gard et aux Bouches-du-Rhône, en passant par la Creuse ou encore la Sarthe, ces témoignages couvrent une belle diversité de systèmes de production : viticulture, bovins, arboriculture, chèvres, maraîchage, volailles... Trois niveaux de changement ont été identifiés, depuis la parcelle, au système de production et jusquà la filière, sappuyant chacun sur des leviers divers. Ces changements de pratiques, et plus encore la démarche de questionnement qui les accompagne, ont participé au redressement des exploitations suivies. Ce document sadresse aux agriculteurs et aux agricultrices, quils rencontrent ou non des difficultés sur leur exploitation, et aux acteurs qui les accompagnent. Un outil permettant dinterroger son modèle de production et ses pratiques et témoignant de la « redressabilité » de la situation ouvre des horizons. Chacun pourra y trouver, non pas des modèles ou des solutions toutes faites, mais plutôt des idées, des questionnements et des témoignages pour sinspirer et alimenter sa réflexion.
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Béarn : Une nouvelle petite ferme déjà pleine de vie et de projets
Galiléo MONNET-MARTIN, AuteurThibaud Dufourcq-Brana, ancien informaticien, sest reconverti en maraîcher. Il sest installé en 2017, sur deux hectares situés dans le Béarn, en bio. Avec sa femme, Séverine, ils veillent à développer un projet global et collectif, en invitant leurs clients/partenaires à simpliquer à leurs côtés : un poulailler collectif est en cours de création, un marché de producteurs à la ferme se met en place, et ils réfléchissent à un projet de toiture solaire sur un bâtiment qui accueillerait une salle multi-activités ainsi quune conserverie accessible aux particuliers. Des évènements culturels sont organisés à la ferme tout au long de lannée grâce à lassociation Court-circuit (contes, musiques, ateliers ). Parallèlement, Séverine peaufine un projet de plantes aromatiques et médicinales, couplé à un accueil à la ferme. La ferme, nommée la Loupiote, est actuellement composée de 800 m2 de serres. Les légumes sont commercialisés pour moitié en direct (à la ferme, sur un marché, via un système de paniers) ou auprès de magasins spécialisés. Comme les gros investissements sont terminés, Thibaud va maintenant pouvoir se verser un salaire.
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Réussir un projet collectif : Travailler par étapes en considérant le facteur humain
SYMBIOSE, AuteurLes projets collectifs séduisent de plus en plus d'acteurs qui s'impliquent, avec les producteurs, pour construire des systèmes alimentaires durables et en phase avec les enjeux de la filière bio. Les producteurs trouvent dans ces projets plusieurs avantages, comme mutualiser des ressources, favoriser l'échange de compétences, dégager un revenu supplémentaire, etc. Pour concevoir un projet collectif, 3 étapes importantes : l'émergence du projet, corrélée aux objectifs à atteindre ; l'étude de faisabilité, qui met en évidence le potentiel de réussite du projet ; et la mise en uvre (qui valide la poursuite du projet, en déterminant notamment le montage et le financement) ou la clôture, qui acte l'abandon du projet. L'ambition de développer une activité à plusieurs reste cependant très dépendante du facteur humain. "Il faut être prêt à donner de son temps", soulignent Ronan Le Gall et Mickaël Berthelot, maraîchers et porteurs d'un projet de conserverie bio en Ille-et-Vilaine. Katell Lorre (grandes cultures bio), membre du collectif de producteurs La Binée Paysanne (22), et Marie-Claire Louis, maraîchère et membre d'un projet collectif en émergence (point de vente) dans le Morbihan, apportent leurs témoignages sur cette dimension humaine.
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La transition agricole et alimentaire en France : 350 initiatives locales pour une alimentation responsable et durable
Violette DIVAY, Auteur ; Laetitia ROUSSEL, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (4 Rue de la Sorbonne, 75 005, FRANCE) : RESOLIS | 2019Le programme Alimentation Responsable et Durable répertorie, au sein de l'observatoire RESOLIS (Recherche et Evaluation de SOLutions Innovantes et Sociales), plus de 650 initiatives agricoles et alimentaires dans le monde, dont plus de la moitié sont françaises. Alimenté par cinq années d'observation de la transition agricole et alimentaire, le n°22 du Journal de RESOLIS donne la parole à des acteurs et des territoires engagés dans la voie de la transition, à travers quelque 350 initiatives d'alimentation responsable et durable. S'ils révèlent une forte capacité d'ingéniosité, d'adaptation et d'innovation face aux défis de la transition, ces acteurs particuliers, publics, et privés ne manquent pas de rappeler l'urgence à transformer notre système de production et de consommation agricole et alimentaire. La première partie "Ce que nous disent les acteurs de la transition agricole et alimentaire" fait une présentation globale des initiatives en les classant en 6 grandes catégories : Production agricole (63 initiatives) ; Production de services (58) ; Consommation alimentaire (76) ; Distribution/Commercialisation (53) ; Valorisation non alimentaire (71) ; Transformation produits (29). Deux zooms sont proposés : La transition alimentaire dans le secteur de la restauration privée commerciale en Ille-et-Vilaine ; Les microfermes au cur de systèmes alimentaires durables. La deuxième partie sintéresse au passage « des initiatives au système territorialisé », en donnant la parole à des collectivités et à des territoires (Parcs naturels régionaux). De nouveaux « chantiers » sont identifiés pour franchir de nouvelles étapes dans cette dynamique de transition alimentaire dans les territoires, en rappelant le caractère durgence de la situation.
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L'action citoyenne, accélératrice de transition vers des modes de vie plus durables
CEREMA, Auteur ; Karine LANCEMENT, Auteur ; Régis CADRE, AuteurEn France, des initiatives citoyennes émergent, et ce de manière croissante depuis les années 70. Elles peuvent concerner des secteurs et des thématiques très variés : consommation responsable, économie circulaire, agriculture péri-urbaine, habitat participatif, énergies renouvelables, santé-environnement, tiers-lieux, etc. Leurs formes sont aussi diversifiées : - par leur statut (association, SCOP, collectif...) ; - leurs modes d'action (collégialité, horizontalité, intelligence collective...) ; - ou encore leur mode de financement (subventions, participatif, adhésion, prestations...). Cet article présente les caractéristiques, enjeux et besoins de ces initiatives citoyennes. Il est l'un des résultats de l'étude exploratoire DEQLIC (Définir et Questionner les Initiatives Citoyennes), commandée au CEREMA (Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement) par le Commissariat général au développement durable.
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Agriculteurs, chercheurs et systèmes complexes : en route vers l'agroécologie
Goulven LE BAHERS, Auteur ; Marianne CERF, Auteur ; Martine GEORGET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2017, une journée autour de la place des systèmes agricoles complexes en agroécologie a été organisée au GAEC Ursule, membre du Civam 85 et du GIEE GRAPEA (Groupe de Recherche pour une Agriculture Paysanne Econome et Autonome), et situé en Vendée. Cette journée a réuni 32 participants, notamment des chercheurs (Inra) et des agriculteurs. Certifié en agriculture biologique depuis 2000, ce GAEC fait office de pionnier sur plusieurs thématiques. Aujourd'hui, il fait vivre huit personnes qui participent, ensemble, au fonctionnement global du système dans un même état d'esprit. Capacité d'adaptation, volonté d'expérimentation, investissement dans le long terme, diversification (des activités, des compétences et cultiver la biodiversité), ou encore travail en commun sont les maîtres mots de ce système complexe.
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Changer de système : Qu'auriez-vous fait ? Passer en bio : seul ou en groupe ?
Jean-Marie CONSTANS, AuteurL'article présente l'expérience de 4 agriculteurs du Gers, adhérents de la Cuma des Deux Vallées (70 adhérents au total), qui ont fait ensemble le pas de la conversion : Hervé Oulé, Philippe Arancini, Christian Dalliès et Jacques Candelon. Les investissements réalisés par la Cuma pour les 4 agriculteurs (tracteurs, bineuses, herses étrilles...) profitent à d'autres adhérents. Aucun des quatre agriculteurs bio ne regrette ce choix du collectif, soulignant que, si la question du matériel de travail est en effet importante, un passage en bio implique avant tout une réflexion globale. Tous les quatre espèrent que d'autres adhérents passeront, eux aussi, en bio. En attendant, une nouvelle dynamique, perceptible dans l'implication des membres et le partage des tâches au sein du groupe, semble porter la Cuma.
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Communauté de communes du Pays Solesmois (CCPS) : du PLUI au projet bio territorial
EAU, BIO & TERRITOIRES, AuteurDans le département du Nord, à 70 km au sud-est de la métropole lilloise, limpulsion d'un élu et de son équipe a permis à une communauté de communes rurale de se mobiliser en faveur de lenvironnement en collaboration avec le monde agricole. En 2015, une démarche de concertation exemplaire a réuni de nombreux acteurs du territoire pour évaluer lintérêt de développer lagriculture biologique en Pays Solesmois. Cette démarche a abouti au programme Agribio, lancé en 2016. Ce programme, mené en parallèle dun projet intercommunal dentretien écologique des espaces verts, favorise une concertation multi-partenariale qui rassemble les autorités locales, les groupes dagriculteurs fédérés dans diverses associations, les organismes responsables de la gestion de leau, mais aussi les instituts de formation comme la Maison Familiale Rurale de Haussy. La dynamique fait naître des collaborations nouvelles avec Terre de Liens pour la veille sur le foncier agricole, par exemple - et des projets innovants une étude de faisabilité pour la construction dun moulin à céréales est en cours de réalisation. L'article développe l'historique et le développement de ce projet, présente les actions en cours et met en exergue les difficultés rencontrées, les facteurs de réussite et les perspectives du projet.
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Développement économique territorial : Comment les collectivités locales peuvent-elles favoriser des filières agricoles durables ?
FNAB, Auteur ; EAU & BIO, Auteur ; BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Pour accompagner la transition agricole et alimentaire de leurs territoires, de nombreuses collectivités locales cherchent aujourdhui à dépasser lappui aux circuits de proximité pour coopérer, dans le cadre de démarches de développement économique, avec les acteurs des "filières longues". Dès lors, les questions sont nombreuses : Comment mobiliser des acteurs économiques positionnés sur les marchés internationaux ? Comment accompagner lentreprenariat agricole individuel ou collectif ? Comment créer davantage de coopérations entre les acteurs économiques et les acteurs publics locaux ? Ce guide rassemble témoignages dacteurs, retours dexpériences et recommandations pour mieux comprendre et agir. Il est issu des travaux menés dans le cadre du réseau national des sites pilotes Eau&Bio, coordonnés par la FNAB et Bio en Hauts-de-France.
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Observatoire de la production bio : 2730 fermes bio en Bretagne
SYMBIOSE, AuteurEn 2017, 383 nouvelles fermes bio ont été dénombrées en Bretagne, dont 83 en production laitière. La dynamique globale de conversions est restée soutenue lors du 1er semestre, puis s'est atténuée, tandis que la production de légumes a conservé une forte dynamique de conversions, avec 72 nouveaux engagements. Les chiffres concernant l'ensemble des nouvelles fermes en 2017 sont présentés.
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Tri des céréales : L'investissement collectif, ça paye
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn Côtes d'Armor, des agriculteurs bio en recherche d'une plus grande autonomie ont investi collectivement dans du matériel pour les céréales : - Achat d'un trieur rotatif en collectif via la CUMA des Ajoncs : témoignage de Erwan et Marie Henry, polyculteurs-éleveurs à Louargat ; La CUMA a bénéficié d'une aide de la Région et du Département pour l'acquisition d'un trieur mobile qui profite actuellement à 25 fermes bio (éleveurs, paysans boulangers et polyculteurs) ; - Achat d'un séchoir horizontal à double flux en collectif via la CUMA Argoat Bio ; Les membres de cette CUMA, Yvon Arhantec, Olivier Le Provost, Martin Vaculik et Jérôme Guillou, agriculteurs ou éleveurs bio dans un même secteur géographique, se sont regroupés en CUMA pour investir dans un séchoir, ainsi que dans un élévateur, un convoyeur et un nettoyeur, grâce au soutien financier de la Région. Cela leur permet de vendre en direct leurs cultures. Pour deux d'entre eux qui ont un projet en monogastriques bio, cela leur permettra de valoriser leurs céréales à destination des animaux, et de conserver ainsi un bon niveau d'autonomie. Ces deux CUMA bretonnes travaillent aussi ensemble, et favorisent les dynamiques territoriales.