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Carabes et Canopée, un futur PSE Haie en Ille-et-Vilaine
Sandra DELAUNAY, AuteurEn Ille-et-Vilaine, sur le territoire de la Vallée de la Seiche, un collectif d'agriculteurs a travaillé, dans le cadre du projet LabPSE, sur la constitution d'un Paiement pour Services Environnementaux (PSE) autour de la haie. En effet, les haies présentent de nombreux bénéfices environnementaux, notamment sur un territoire où la qualité de l'eau est dégradée comme c'est le cas ici. Accompagnés par Trame, les six agriculteurs impliqués(bio, conventionnels, herbagers, agriculture de conservation) ont élaboré ensemble leur offre de services, mobilisé d'autres acteurs du territoire (collectivités, associations) et créé l'association qui gérera le dispositif et la collecte de fonds. Ces fonds serviront à financer les contrats de prestation pour services environnementaux avec les agriculteurs qui s'engageront à restaurer le bocage.
"Organisons collectivement le développement des conversions"
Costie PRUILH, AuteurLa commission lait de "Bio en Hauts de France" a organisé ses premières assises de l'élevage laitier bio. L'objectif, pour les acteurs présents, était de proposer des solutions à la filière qui doit faire face à un certain contexte de crise et notamment au déclassement de lait au printemps. Parmi les solutions rapportées dans cet article par Sophie Tabary, administratrice de cette commission lait, figurent, par exemple, l'organisation collective, à l'échelle nationale, des conversions, ou encore la mise en place d'une caisse de solidarité ou de péréquation pour maintenir un prix du lait minimum toute l'année.
Un pressoir mobile pour valoriser des variétés fruitières anciennes
Léo RAYMOND, Auteur ; Marc DHENIN, Auteur ; Davide FABBRI, AuteurÀ l'initiative de Davide Fabbri, co-président de l'association des agriculteurs du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur, une démarche collective de recherche de variétés anciennes d'arbres fruitiers, visant à leur conservation et à leur valorisation, a vu le jour dans deux vallées des Parcs naturels régionaux des Préalpes d'Azur et du Verdon. Si l'objectif initial était de mettre à disposition des habitants un pressoir mobile pour leur permettre de valoriser les fruits des nombreux vergers familiaux et/ou abandonnés de la région, l'intérêt de travailler aussi sur la préservation des variétés anciennes, ainsi retrouvées sur le territoire, a rapidement fait sens.
Semences paysannes et nouvelles filières blé panifiable : panorama des dynamiques régionales
Julie GRIGNION, Auteur ; Céline DÉPRÉS, Auteur ; Elodie DE MONDENARD, Auteur ; ET AL., AuteurEn Auvergne-Rhône-Alpes, depuis quelques années, plusieurs dynamiques autour de filières territorialisées blé-farine-pain se développent. Par exemple, le GIEE des Épis de Cérès, accompagné par Haute-Loire Biologique, réunit des agriculteurs, des paysans-boulangers et des jardiniers autour de la sélection et de la multiplication de variétés de blé adaptées aux contextes pédoclimatiques locaux. Si les actions du groupe ont été concentrées "au champ", avec 235 variétés semées au fil des années, la question de la structuration de filières équitables et valorisant ces céréales n'est pas en reste. Plusieurs autres initiatives sur les filières de blés panifiables locales sont présentées dans cet article : - Graines Bio des Savoie, accompagné par l'ADABio ; - Filière blé panifiable de la Loire, accompagnée par AGRIBIO Rhône & Loire ; - le collectif ALFONCE, accompagné par Bio 63, dans le Puy-de-Dôme. Toutes ces organisations travaillent sur la structuration de filières, du champ à la boulangerie, avec l'ensemble des questions que cela implique : stratégies de mouture, tests organoleptiques, gouvernance, modèles économiques, logistique et commercialisation.
Bilan d'un projet de valorisation du tilleul des Baronnies Provençales
Julia WRIGHT, AuteurLa filière tilleul est en crise depuis les années 80. Cette crise est notamment liée à leffondrement des prix du marché et à la disparition des foires au tilleul. Actuellement, il manque 10 tonnes de tilleul bio français pour subvenir aux besoins des grossistes. Ces derniers sont obligés de sapprovisionner à létranger. Depuis 2019, Agribiodrôme et le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales mènent des actions pour relancer une dynamique de cueillette de tilleul (Baronnies et Diois) et pour mieux valoriser cette production : 1 la mise en place dun outil pour cartographier les arbres « cueillables » (identification darbres et mise en relation des propriétaires et des cueilleurs) ; 2 la réalisation de deux formations : « Comment tailler un arbre abandonné pour le remettre en production de bractées » et « Réaliser une cueillette performante et qualitative » ; 3 la réalisation dune étude sur les variétés cultivées (identification et caractérisation dune vingtaine de variétés) ; 4 la mise en place dune expérimentation, avec lONF, pour créer des plants de Tilia Platyphyllos issus des forêts de tilleuls sauvages des Baronnies.
Ça bouge en Auvergne-Rhône-Alpes
Alexandre BARRIER-GUILLOT, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Céline DÉPRÉS, Auteur ; ET AL., AuteurLes installations en maraîchage biologique sont en progression. En Auvergne-Rhône-Alpes, des maraîchers se retrouvent au sein de groupes afin d'échanger, expérimenter, s'entraider. Ces groupes peuvent bénéficier de financements pour leur accompagnement et le développement de leurs actions collectives. Dans cet article, plusieurs groupes de maraîchers bio accompagnés par les structures du réseau de la FRAB AuRA sont présentés : - le groupe Ecophyto 30 000 MaraîSol 74 ; - le groupe DEPHY Légumes BIO Auvergne ; - le Groupe Technique des Maraîcher.e.s BIO d'Auvergne ; - le groupe Organisés pour un maraîchage bio vivable et intégré au territoire ; - le groupe Semences maraîchères ; - le Groupe informel Maraîchage bio 69-42 ; - le GIEE Émergence Maraîchage sur sol vivant ; - les maraîchers du Haut-Diois (Drôme) ; - la SMACC : Synergie des Maraîcher(e)s Auvergnat(e)s face aux Changements Climatiques. Ces différents groupes comptent de 8 à 85 agriculteurs membres.
Grand-Est : Stimuler la dynamique de conversions
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBien que la région Grand-Est pointait à la 7ème place nationale en surfaces bio en 2020, elle a cependant connu une importante dynamique de conversions, avec 623 nouvelles fermes engagées cette année-là (soit un total de 3587 unités de production et 6,5 % des surfaces). Laurent Cousin, président de Bio en Grand-Est, témoigne de cette tendance au développement de l'agriculture biologique sur la région, tout en alertant sur : le flou concernant les aides dans les années à venir (notamment avec l'entrée en vigueur de la nouvelle PAC en 2023), le maintien de l'équilibre offre-demande, ou encore la transmission des fermes bio après les départs à la retraite d'agriculteurs.
L'Agroécologie : Levier de redressement des exploitations fragilisées ?
Marie-Josèphe BIGEON, Auteur ; Jean-François BOUCHEVREAU, Auteur ; Amélie DUMEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : SOLIDARITÉ PAYSANS | 2020Depuis 2015, Solidarité Paysans analyse les parcours dagriculteurs en difficulté ayant adopté des pratiques relevant dune agriculture plus cohérente, autonome et économe leur permettant de rebondir. De la Savoie au Morbihan, du Nord-Pas-de-Calais au Gard et aux Bouches-du-Rhône, en passant par la Creuse ou encore la Sarthe, ces témoignages couvrent une belle diversité de systèmes de production : viticulture, bovins, arboriculture, chèvres, maraîchage, volailles... Trois niveaux de changement ont été identifiés, depuis la parcelle, au système de production et jusquà la filière, sappuyant chacun sur des leviers divers. Ces changements de pratiques, et plus encore la démarche de questionnement qui les accompagne, ont participé au redressement des exploitations suivies. Ce document sadresse aux agriculteurs et aux agricultrices, quils rencontrent ou non des difficultés sur leur exploitation, et aux acteurs qui les accompagnent. Un outil permettant dinterroger son modèle de production et ses pratiques et témoignant de la « redressabilité » de la situation ouvre des horizons. Chacun pourra y trouver, non pas des modèles ou des solutions toutes faites, mais plutôt des idées, des questionnements et des témoignages pour sinspirer et alimenter sa réflexion.
Béarn : Une nouvelle petite ferme déjà pleine de vie et de projets
Galiléo MONNET-MARTIN, AuteurThibaud Dufourcq-Brana, ancien informaticien, sest reconverti en maraîcher. Il sest installé en 2017, sur deux hectares situés dans le Béarn, en bio. Avec sa femme, Séverine, ils veillent à développer un projet global et collectif, en invitant leurs clients/partenaires à simpliquer à leurs côtés : un poulailler collectif est en cours de création, un marché de producteurs à la ferme se met en place, et ils réfléchissent à un projet de toiture solaire sur un bâtiment qui accueillerait une salle multi-activités ainsi quune conserverie accessible aux particuliers. Des évènements culturels sont organisés à la ferme tout au long de lannée grâce à lassociation Court-circuit (contes, musiques, ateliers ). Parallèlement, Séverine peaufine un projet de plantes aromatiques et médicinales, couplé à un accueil à la ferme. La ferme, nommée la Loupiote, est actuellement composée de 800 m2 de serres. Les légumes sont commercialisés pour moitié en direct (à la ferme, sur un marché, via un système de paniers) ou auprès de magasins spécialisés. Comme les gros investissements sont terminés, Thibaud va maintenant pouvoir se verser un salaire.
Réussir un projet collectif : Travailler par étapes en considérant le facteur humain
SYMBIOSE, AuteurLes projets collectifs séduisent de plus en plus d'acteurs qui s'impliquent, avec les producteurs, pour construire des systèmes alimentaires durables et en phase avec les enjeux de la filière bio. Les producteurs trouvent dans ces projets plusieurs avantages, comme mutualiser des ressources, favoriser l'échange de compétences, dégager un revenu supplémentaire, etc. Pour concevoir un projet collectif, 3 étapes importantes : l'émergence du projet, corrélée aux objectifs à atteindre ; l'étude de faisabilité, qui met en évidence le potentiel de réussite du projet ; et la mise en uvre (qui valide la poursuite du projet, en déterminant notamment le montage et le financement) ou la clôture, qui acte l'abandon du projet. L'ambition de développer une activité à plusieurs reste cependant très dépendante du facteur humain. "Il faut être prêt à donner de son temps", soulignent Ronan Le Gall et Mickaël Berthelot, maraîchers et porteurs d'un projet de conserverie bio en Ille-et-Vilaine. Katell Lorre (grandes cultures bio), membre du collectif de producteurs La Binée Paysanne (22), et Marie-Claire Louis, maraîchère et membre d'un projet collectif en émergence (point de vente) dans le Morbihan, apportent leurs témoignages sur cette dimension humaine.
La transition agricole et alimentaire en France : 350 initiatives locales pour une alimentation responsable et durable
Violette DIVAY, Auteur ; Laetitia ROUSSEL, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (4 Rue de la Sorbonne, 75 005, FRANCE) : RESOLIS | 2019Le programme Alimentation Responsable et Durable répertorie, au sein de l'observatoire RESOLIS (Recherche et Evaluation de SOLutions Innovantes et Sociales), plus de 650 initiatives agricoles et alimentaires dans le monde, dont plus de la moitié sont françaises. Alimenté par cinq années d'observation de la transition agricole et alimentaire, le n°22 du Journal de RESOLIS donne la parole à des acteurs et des territoires engagés dans la voie de la transition, à travers quelque 350 initiatives d'alimentation responsable et durable. S'ils révèlent une forte capacité d'ingéniosité, d'adaptation et d'innovation face aux défis de la transition, ces acteurs particuliers, publics, et privés ne manquent pas de rappeler l'urgence à transformer notre système de production et de consommation agricole et alimentaire. La première partie "Ce que nous disent les acteurs de la transition agricole et alimentaire" fait une présentation globale des initiatives en les classant en 6 grandes catégories : Production agricole (63 initiatives) ; Production de services (58) ; Consommation alimentaire (76) ; Distribution/Commercialisation (53) ; Valorisation non alimentaire (71) ; Transformation produits (29). Deux zooms sont proposés : La transition alimentaire dans le secteur de la restauration privée commerciale en Ille-et-Vilaine ; Les microfermes au cur de systèmes alimentaires durables. La deuxième partie sintéresse au passage « des initiatives au système territorialisé », en donnant la parole à des collectivités et à des territoires (Parcs naturels régionaux). De nouveaux « chantiers » sont identifiés pour franchir de nouvelles étapes dans cette dynamique de transition alimentaire dans les territoires, en rappelant le caractère durgence de la situation.
L'action citoyenne, accélératrice de transition vers des modes de vie plus durables
CEREMA, Auteur ; Karine LANCEMENT, Auteur ; Régis CADRE, AuteurEn France, des initiatives citoyennes émergent, et ce de manière croissante depuis les années 70. Elles peuvent concerner des secteurs et des thématiques très variés : consommation responsable, économie circulaire, agriculture péri-urbaine, habitat participatif, énergies renouvelables, santé-environnement, tiers-lieux, etc. Leurs formes sont aussi diversifiées : - par leur statut (association, SCOP, collectif...) ; - leurs modes d'action (collégialité, horizontalité, intelligence collective...) ; - ou encore leur mode de financement (subventions, participatif, adhésion, prestations...). Cet article présente les caractéristiques, enjeux et besoins de ces initiatives citoyennes. Il est l'un des résultats de l'étude exploratoire DEQLIC (Définir et Questionner les Initiatives Citoyennes), commandée au CEREMA (Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement) par le Commissariat général au développement durable.
Agriculteurs, chercheurs et systèmes complexes : en route vers l'agroécologie
Goulven LE BAHERS, Auteur ; Marianne CERF, Auteur ; Martine GEORGET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2017, une journée autour de la place des systèmes agricoles complexes en agroécologie a été organisée au GAEC Ursule, membre du Civam 85 et du GIEE GRAPEA (Groupe de Recherche pour une Agriculture Paysanne Econome et Autonome), et situé en Vendée. Cette journée a réuni 32 participants, notamment des chercheurs (Inra) et des agriculteurs. Certifié en agriculture biologique depuis 2000, ce GAEC fait office de pionnier sur plusieurs thématiques. Aujourd'hui, il fait vivre huit personnes qui participent, ensemble, au fonctionnement global du système dans un même état d'esprit. Capacité d'adaptation, volonté d'expérimentation, investissement dans le long terme, diversification (des activités, des compétences et cultiver la biodiversité), ou encore travail en commun sont les maîtres mots de ce système complexe.
Changer de système : Qu'auriez-vous fait ? Passer en bio : seul ou en groupe ?
Jean-Marie CONSTANS, AuteurL'article présente l'expérience de 4 agriculteurs du Gers, adhérents de la Cuma des Deux Vallées (70 adhérents au total), qui ont fait ensemble le pas de la conversion : Hervé Oulé, Philippe Arancini, Christian Dalliès et Jacques Candelon. Les investissements réalisés par la Cuma pour les 4 agriculteurs (tracteurs, bineuses, herses étrilles...) profitent à d'autres adhérents. Aucun des quatre agriculteurs bio ne regrette ce choix du collectif, soulignant que, si la question du matériel de travail est en effet importante, un passage en bio implique avant tout une réflexion globale. Tous les quatre espèrent que d'autres adhérents passeront, eux aussi, en bio. En attendant, une nouvelle dynamique, perceptible dans l'implication des membres et le partage des tâches au sein du groupe, semble porter la Cuma.
Communauté de communes du Pays Solesmois (CCPS) : du PLUI au projet bio territorial
EAU, BIO & TERRITOIRES, AuteurDans le département du Nord, à 70 km au sud-est de la métropole lilloise, limpulsion d'un élu et de son équipe a permis à une communauté de communes rurale de se mobiliser en faveur de lenvironnement en collaboration avec le monde agricole. En 2015, une démarche de concertation exemplaire a réuni de nombreux acteurs du territoire pour évaluer lintérêt de développer lagriculture biologique en Pays Solesmois. Cette démarche a abouti au programme Agribio, lancé en 2016. Ce programme, mené en parallèle dun projet intercommunal dentretien écologique des espaces verts, favorise une concertation multi-partenariale qui rassemble les autorités locales, les groupes dagriculteurs fédérés dans diverses associations, les organismes responsables de la gestion de leau, mais aussi les instituts de formation comme la Maison Familiale Rurale de Haussy. La dynamique fait naître des collaborations nouvelles avec Terre de Liens pour la veille sur le foncier agricole, par exemple - et des projets innovants une étude de faisabilité pour la construction dun moulin à céréales est en cours de réalisation. L'article développe l'historique et le développement de ce projet, présente les actions en cours et met en exergue les difficultés rencontrées, les facteurs de réussite et les perspectives du projet.
Développement économique territorial : Comment les collectivités locales peuvent-elles favoriser des filières agricoles durables ?
FNAB, Auteur ; EAU & BIO, Auteur ; BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Pour accompagner la transition agricole et alimentaire de leurs territoires, de nombreuses collectivités locales cherchent aujourdhui à dépasser lappui aux circuits de proximité pour coopérer, dans le cadre de démarches de développement économique, avec les acteurs des "filières longues". Dès lors, les questions sont nombreuses : Comment mobiliser des acteurs économiques positionnés sur les marchés internationaux ? Comment accompagner lentreprenariat agricole individuel ou collectif ? Comment créer davantage de coopérations entre les acteurs économiques et les acteurs publics locaux ? Ce guide rassemble témoignages dacteurs, retours dexpériences et recommandations pour mieux comprendre et agir. Il est issu des travaux menés dans le cadre du réseau national des sites pilotes Eau&Bio, coordonnés par la FNAB et Bio en Hauts-de-France.
Observatoire de la production bio : 2730 fermes bio en Bretagne
SYMBIOSE, AuteurEn 2017, 383 nouvelles fermes bio ont été dénombrées en Bretagne, dont 83 en production laitière. La dynamique globale de conversions est restée soutenue lors du 1er semestre, puis s'est atténuée, tandis que la production de légumes a conservé une forte dynamique de conversions, avec 72 nouveaux engagements. Les chiffres concernant l'ensemble des nouvelles fermes en 2017 sont présentés.
Tri des céréales : L'investissement collectif, ça paye
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn Côtes d'Armor, des agriculteurs bio en recherche d'une plus grande autonomie ont investi collectivement dans du matériel pour les céréales : - Achat d'un trieur rotatif en collectif via la CUMA des Ajoncs : témoignage de Erwan et Marie Henry, polyculteurs-éleveurs à Louargat ; La CUMA a bénéficié d'une aide de la Région et du Département pour l'acquisition d'un trieur mobile qui profite actuellement à 25 fermes bio (éleveurs, paysans boulangers et polyculteurs) ; - Achat d'un séchoir horizontal à double flux en collectif via la CUMA Argoat Bio ; Les membres de cette CUMA, Yvon Arhantec, Olivier Le Provost, Martin Vaculik et Jérôme Guillou, agriculteurs ou éleveurs bio dans un même secteur géographique, se sont regroupés en CUMA pour investir dans un séchoir, ainsi que dans un élévateur, un convoyeur et un nettoyeur, grâce au soutien financier de la Région. Cela leur permet de vendre en direct leurs cultures. Pour deux d'entre eux qui ont un projet en monogastriques bio, cela leur permettra de valoriser leurs céréales à destination des animaux, et de conserver ainsi un bon niveau d'autonomie. Ces deux CUMA bretonnes travaillent aussi ensemble, et favorisent les dynamiques territoriales.
Activités pastorales et dynamiques territoriales : Quelles articulations ? Quelles synergies ?
Cet ouvrage rassemble les interventions du séminaire "Activités pastorales et dynamiques territoriales : Quelles articulations ? Quelles synergies ?", qui s'est tenu à Montpellier SupAgro en novembre 2016. Organisé par l'Association Française de Pastoralisme, ce séminaire scientifique et technique a été conçu comme un espace d'échanges sur les problématiques du pastoralisme. Le pastoralisme est, par essence, une pratique de lespace et du territoire. Depuis 40 ans, de multiples démarches et outils daction ont uvré à renforcer son ancrage territorial, en lien avec les collectivités locales, les propriétaires, les gestionnaires forestiers ou environnementaux, les autres usagers. Il se trouve aujourdhui interpellé par les questions liées à la montée en puissance des logiques de développement territorial et à laccentuation des croisements denjeux sur lespace. Dans ces évolutions, les activités pastorales peuvent être confrontées à de nouveaux défis, sources éventuelles de vitalité. Il devient alors nécessaire dopérer un changement de regard, de mobiliser de nouvelles compétences, de gérer de nouvelles situations de conflit/coopération. Dans le cycle déchanges et de diffusion qui, depuis 2015, explore le pastoralisme par le prisme de lagroécologie, lAssociation Française de Pastoralisme interroge les liens qui se sont tissés entre pastoralisme et territoire, au travers de diverses questions de recherches et dinitiatives locales.
L'agriculture bio source de nombreux projets
Mélodie COMTE, AuteurEn 2016, l'association Pôle AB Massif Central a porté plusieurs projets, dont 2 à l'échelle Massif Central : Mélibio (sur l'autonomie alimentaire des élevages biologiques en zone de massif dans un contexte climatique instable) et BioRéférences (sur la recherche de références technico-économiques). Au cours de son Assemblée Générale du 11 mai dernier, le Pôle AB Massif Central et ses membres se sont questionnés sur l'avenir de la bio dans les territoires. Pour les années qui viennent, l'INRA relève l'enjeu central qui vise à conserver l'atout de la ressource fourragère en Massif Central, mais aussi des enjeux autour des filières viande et autour du changement d'échelle de la bio. Une série d'interrogations ont été formulées, telles quels : types de systèmes de production et de fermes en AB ?, quels modes de commercialisation et de valorisation ? La capacité des acteurs à s'organiser collectivement sur le territoire et l'engagement des pouvoirs publics ont été présentés comme des conditions de réussite face aux nouvelles opportunités.
Collectifs daujourdhui, une hétérogénéité de fonctionnement
Yasmina LEMOINE, AuteurDans le cadre du projet COTRAE (Collectifs agricoles en Transition Agro-Ecologique), mené depuis 2015 en Rhône-Alpes, sont étudiés plusieurs collectifs agricoles intégrant des agriculteurs avec lappui daccompagnateurs divers, et dont le but est dexpérimenter pour faire évoluer les pratiques. Lanalyse menée est faite selon deux entrées : sociologique et agronomique. Les premiers résultats présentés en mai 2017 montrent des collectifs hétérogènes, à la fois dans leur structure et leur composition. Ces collectifs peuvent même faire partie de groupes plus vastes et peuvent alors se fédérer autour dun projet, ne nécessitant pas linvestissement de tout le groupe originel. Ces collectifs sont aussi hétérogènes dans les activités quils mènent et dans les modalités mises en place pour la dynamique de groupe. Mais le partage des connaissances reste au cur de ces collectifs. Ces derniers sont aussi « au croisement de deux modalités de mise en réseau » : des réseaux basés sur la relation personnelle (voisins, amis denfance ), non bornée dans le temps, et des réseaux fondés sur la logique de projet (acteurs se retrouvant sur une action précise, avec un début, une fin ). Ces deux logiques coexistent et salimentent lune lautre, une démarche projet savérant un plus pour structurer un groupe et le maintenir. Ce maintien est aussi, pour nombre de collectifs, lié à la présence danimateurs.
Grandes cultures : Miser sur le collectif pour avancer techniquement - Retours d'expérience : Idées du groupe des céréaliers de Bio 63 autour des couverts végétaux
Elodie DE MONDENARD, AuteurUn collectif de paysans céréaliers s'est créé au sein de Bio 63. Il a reçu, en octobre 2017, la labellisation "Groupe 3000" (financements par les Agences de l'Eau dans le cadre du projet Ecophyto). L'idée forte du collectif est d'avancer, ensemble, sur le sujet de la maîtrise des adventices tout en gardant en ligne de mire la viabilité économique de leurs fermes. Le projet, d'une durée de 3 ans, prévoit des interventions d'experts, des visites de fermes, des expérimentations de terrain. Grâce à un voyage d'étude dans l'Ain et dans la Drôme en septembre 2017, le groupe s'est soudé autour de thématiques importantes comme la simplification du travail du sol et les couverts végétaux en bio. Pour atteindre leur objectif de maîtrise des adventices, les agriculteurs du collectif expérimentent la rotation des cultures, l'alternance des familles d'espèces, le faux semis, le désherbage mécanique... Vincent Martinant, céréalier bio à Brenat (63), teste les couverts végétaux multi-espèces. Ceux-ci ont l'avantage de garantir une très bonne couverture du sol en toutes conditions climatiques. Ils permettent d'obtenir une production de biomasse supérieure et améliorent la structure du sol. Vincent livre la recette du mélange implanté, ainsi que l'itinéraire technique qu'il a suivi pour produire sa semence de radis, plante très intéressante en couvert. Les idées explorées par le groupe des céréaliers de Bio 63 témoignent de la dynamique qu'ils ont réussi à initier pour avancer ensemble techniquement.
Luz'co : Un groupe à la loupe : Le GIE de l'Esparcet
Le projet de recherche-action Casdar Luzco vise à développer les démarches collectives autour des légumineuses fourragères. Dans ce cadre, une fiche descriptive du fonctionnement du GIE (Groupement dIntérêt Économique) de lEsparcet a été réalisée. Ce dernier est composé de 21 éleveurs ovins et caprins (viande ou lait) du Larzac et du nord de lAveyron, la plupart en agriculture biologique. Suite à une sécheresse en 2012, ces éleveurs ont cherché à sécuriser leur approvisionnement en fourrages biologiques, afin datteindre lautonomie protéique. Ils ont mis en place un système de contractualisation, de 4 ans, avec des propriétaires fonciers du Minervois, dans lAude (à 200 km), leur permettant de mettre en culture une quarantaine dhectares danciennes friches viticoles et de récolter (principalement du sainfoin), le travail était réalisé par les éleveurs du GIE. Le projet est décrit, de son historique (premiers contacts entre les agriculteurs en 2011) à son fonctionnement détaillé et aux raisons de son arrêt en 2017 (prix du fourrage non concurrentiel, notamment).
Nouvelle-Aquitaine : Semences paysannes potagères : Inventaire et dynamique collective en maraîchage sur le territoire nord-ouest pyrénéen atlantique
En 2017, les Civam Bio des Landes et Ble (Civam Bio du Pays Basque) ont réalisé un travail d'inventaire de semences potagères utilisées par une douzaine de maraîchers. L'objectif est d'identifier des semences libres de droits et reproductibles présentant un intérêt dans le contexte pédoclimatique local, ainsi qu'un intérêt économique pour les agriculteurs. Cet inventaire devrait alimenter une base de données collaborative librement accessible. Un travail collectif de multiplication et d'échanges est également prévu.
Un territoire qui se mange : (dés)équilibres alimentaires territoriaux
EAU, BIO & TERRITOIRES, AuteurA l'occasion du séminaire sur la transition agricole et alimentaire des territoires, organisé les 19 et 20 janvier 2017, à Paris, par la FNAB, les participants ont pu se retrouver sur un atelier autour de la question suivante : "Comment construire un Écosystème Agroalimentaire Territorial (EAT) (ou Projet Alimentaire Territorial (PAT)) ?". Ces dispositifs, destinés à être co-construits par l'ensemble des acteurs concernés (élus, producteurs, distributeurs, consommateurs, etc.), ont pour objectif "d'assurer à tous une alimentation sûre, saine et de qualité", tout en structurant l'économie agricole locale. Ils sont entrés dans le cadre législatif depuis deux ans, mais les méthodes et cadres d'application sont encore à imaginer et perfectionner. Si la promotion de l'agriculture biologique dans de tels projets n'est pas une obligation, elle a été choisie dans 60 % des projets initiés à ce jour. Cet article rapporte la synthèse des échanges de cet atelier. L'exemple d'une instance de gouvernance pérenne, outil d'accompagnement, venue des États-Unis, est notamment abordé, et des témoignages sont présentés.
Charente Limousine : Les cendres d'une papeterie pour amender les sols
Elsa EBRARD, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurEn 1997, International Paper, papeterie située à Saillant-sur-Vienne (87), s'associe à des éleveurs de Charente et de Haute-Vienne à qui elle propose d'amender leurs sols en utilisant les cendres issues de la fabrication du papier. Après une étude montrant l'innocuité de l'épandage des cendres, et l'amélioration de la qualité des sols par apport des cendres dans un contexte pédologique local de PH bas, un projet multipartenarial (Chambres d'Agriculture, collectivités locales, agriculteurs, associations environnementales, constructeurs de matériel, CUMA...) voit le jour. En 2000, l'association Cendrecor, contraction de "cendres d'écorces", est créée. Elle suivra le dossier de A à Z, fédérant au niveau territorial une filière d'épandage qui réunit, autour d'un même enjeu, des acteurs d'horizons très différents. Aujourd'hui, elle rassemble 80 agriculteurs répartis sur 9 000 ha de SAU en Charente et en Haute-Vienne. Chaque année, plus de 13 000 tonnes de cendres sont épandues. Grâce à l'augmentation du PH dans le sol, les agriculteurs élargissent les cultures à développer, comme la luzerne. En 2015, au sein de Cendrecor, un collectif de 6 exploitants a souhaité aller plus loin et expérimenter collectivement de nouveaux itinéraires culturaux pour viser l'autonomie protéique complète. De cette volonté est née l'association "Cendrecor Agro-Ecologie" pour répondre à l'appel à projets GIEE lancé par le ministère de l'Agriculture. Parmi les actions de ce projet, la diminution d'intrants et le développement d'une unité de méthanisation collective pour sécher la luzerne dans un objectif global d'autonomie protéique.
Conversion : Quelle dynamique pour les fermes laitières bretonnes ?
Laura TOULET, AuteurPlus d'un an après la levée des quotas laitiers, l'augmentation attendue de la production entraîne de lourdes conséquences sur la filière laitière, dont une des plus visibles est la baisse des prix payés aux éleveurs. Cette conjoncture économique défavorable à la production laitière conventionnelle a entraîné une vague d'intérêt pour l'agriculture biologique, et 2016 marque un tournant important en termes de démarches de conversion à l'AB. En Bretagne, en mai 2016, une augmentation moyenne du nombre de fermes bio et en conversion de près de 18 % a été enregistrée. Parallèlement à cette augmentation, on observe également une évolution de la typologie des exploitations portant un projet de conversion. Des structures présentant d'importants volumes (+ de 800 000 l) ont fait leur apparition dans les candidats à la conversion, et l'accompagnement va, de fait, devoir s'adapter et les références pour de telles fermes être construites. Un zoom sur l'Ille-et-Vilaine, qui regroupe près de 50 % des conversions estimées au niveau régional, est présenté. Afin d'assurer la pérennité de la filière, notamment en agissant sur la régulation de la production, l'investissement des producteurs bio dans leur filière, que ce soit via des OP commerciales, des OP de mandats ou des systèmes coopératifs, reste indispensable.
Innover en circuits courts : Mutualiser les outils de comm', ça a du bon
Lise ALLAIN, AuteurDominique Dubreuil, maraîcher et éleveur bio breton, a mené une réflexion pour une mutualisation des outils de communication à l'échelle locale. Il explique sa démarche et comment celle-ci s'inscrit dans son travail de maraîcher. Malgré la difficulté à dégager du temps pour la communication, il s'est toutefois orienté vers une multiplication des supports car c'est un moyen pour toucher un large public : article dans la presse lors de l'ouverture de son magasin, interview dans un documentaire, organisation d'un "buffet-ciné à la ferme" lors de la diffusion dudit documentaire, création d'un site internet "Clic ta berouette", promotion du site internet sur les foires, animations diverses... Toutes ces actions ont pu être menées grâce à l'implication d'un collectif d'agriculteurs et à la mutualisation des outils de communication. Pour Dominique Dubreuil, l'important est de conserver une dynamique collective autour des valeurs de la bio et que l'on parle des producteurs bio locaux de façon positive.
Kit Collectivité : La transition vers le zéro phyto & le développement de la bio locale
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT, Auteur ; BIO CONSOM'ACTEURS, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | PARIS (2 Rue du Nord, 75 018, FRANCE) : ASSOCIATION AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT | 2016Ce kit "Collectivité", lancé par les associations Agir pour l'Environnement, Bio Consom'acteurs et Générations Futures, et outil de la campagne zéro phyto 100% bio (www.0phyto-100pour100bio.fr), a pour objectif d'accompagner les maires et les autres élus dans la démarche vers le zéro pesticide et le 100% bio, en présentant les étapes clés ainsi que des outils pour approfondir les connaissances et connaître les détails de chaque étape. Au sommaire : I - Introduction ; II - Pourquoi s'engager vers le zéro phyto, 100% bio ? ; III - Comment s'engager vers le zéro phyto ? (1. Analyser les pratiques de la commune ; 2. Définir des objectifs d'entretien ; 3. Trouver des financements ; 4. Choisir les méthodes alternatives ; 5. Sensibiliser la population locale et accepter la flore spontanée ; 6. Espaces particuliers ; 7. Effectuer des tests et mettre en pratique les méthodes alternatives ; 8. Évaluer les actions réalisées) ; IV - Comment s'engager vers le 100% bio ? (1. Impulser une démarche collective ; 2. Accompagner les agriculteurs dans la conversion à l'agriculture biologique ; 3. Développer des circuits courts de proximité ; 4. Démocratiser l'accès à la bio ; 5. Introduire la bio en restauration collective ; 6. Instaurer des jardins potagers collectifs bio et écologiques ; 7. Sensibiliser) ; V - Le kit élu, un outil inscrit dans la campagne "zéro phyto 100% bio !" ; VI - Des outils pour approfondir.
Ni dieu, ni maître, ni supermarché !
Benoît DUCASSE, AuteurL'Université populaire de Saint-Denis (93), "Dionyversité", a été créée en 2008 par deux militants engagés. Elle a réuni, en 4 ans, plus de 8 000 auditeurs venus assister à 264 cours et conférences proposés gratuitement sur une grande diversité de sujets. De cette première dynamique, a émergé l'idée, portée par un groupe de jeunes, de créer une Amap, en partenariat avec un jeune maraîcher installé à quelques kilomètres de Saint-Denis. C'est l'Université populaire, constituée en association, qui porte administrativement le projet. Ce sont aujourd'hui 250 foyers qui s'approvisionnent en légumes (un deuxième maraîcher s'est joint au projet). Le fonctionnement de l'Amap est des plus informels : chacun prend des initiatives, des responsabilités et assure les relais. La dynamique s'entretenant d'elle-même, l'Amap génère d'autres initiatives : le local accueille un atelier de réparation de vélos, une bibliothèque en libre service, des projections de documentaires... Fort de cet élan, les amapiens ont souhaité aller plus loin et ont créé la "Diony Coop", à quelques centaines de mètres du local de l'Amap. On y trouve 700 références, essentiellement en alimentation. Ici aussi, c'est l'auto-gestion qui prime. Après 7 mois de fonctionnement, le bilan est très positif et encourage à faire émerger d'autres projets similaires dans la ville.
Une "Papamobile" pour distiller au plus près des exploitations
Mathieu MARGUERIE, AuteurSept agriculteurs bio des Alpes-de-Haute-Provence se sont regroupés pour créer l'association Collectif de Transformation des Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales, structure porteuse d'un projet de distillerie mobile. Agribio 04 et le CRIEPPAM ont apporté leur appui technique dans la conception de l'outil. La démarche a été l'une des premières à être labellisée GIEE en région PACA.
Du paysage au Pays sage : L'agriculture en Biovallée
Ce film documentaire est dédié à la Biovallée, territoire qui pratique le développement durable depuis des années, dans la vallée de la Drôme. A travers des témoignages de ceux qui, au quotidien, font vivre ce territoire, cest le portrait dune dynamique vertueuse qui est présenté. Agriculteurs, éleveurs, entrepreneurs, citoyens, associations , de nombreuses initiatives montrent la possibilité dallier économie et respect de lhomme et de lenvironnement, vie en communauté et projet de vie personnel. Ce film nous invite à interroger notre relation avec le monde agricole, la place et le rôle que nous accordons à l'agriculture dans notre société et notre manière dhabiter le territoire.
BIOVALLÉE : Le bassin versant de la Vallée de la Drôme
La dynamique locale initiée il y a une quarantaine d'années dans la Drôme porte aujourdhui ses fruits. Le territoire de Biovallée, sur 3 communautés de communes, a réussi le pari de devenir un territoire pilote du développement durable, où lagriculture est pleinement intégrée, avec une volonté politique dassocier la recherche au développement et de soutenir les projets dits alternatifs. Cest le résultat dun travail transversal et de long terme avec lensemble des acteurs dun territoire : synergie entre producteurs, consommateurs, entreprises, coopératives locales, structures daccompagnement et élus locaux. Le SAGE de la rivière Drôme a été lun des points de départ de cette démarche. Aujourdhui, ce territoire est lun des leaders français concernant le développement de lagriculture biologique avec près de 30 % de surfaces agricoles utiles en agriculture biologique. Les éléments clés du projet sont présentés, ainsi que les perspectives pour poursuivre son développement.
Conversion bio : et si on se lançait à plusieurs ?
En Nord-Pas-de-Calais, des agriculteurs jouent désormais la carte du collectif pour franchir le cap de la conversion. En mutualisant du matériel ou du foncier, ils se donnent les moyens d'innover, de prendre des risques qu'ils n'osaient pas prendre seuls. Par exemple, en 2010, dans la zone du Cambrésis (59), quatre agriculteurs en grandes cultures ont décidé de convertir chacun une parcelle en bio, pour tester. Ils ont suivi une formation technique, multiplié les rencontres avec d'autres agriculteurs déjà en bio, investi dans du matériel... Fin 2015, deux des exploitations vont passer à 100 % bio. Dans le Pas-de-Calais, une expérience de mutualisation du foncier a vu le jour, dans le cadre d'un projet d'approvisionnement de la cantine scolaire en produits bio et locaux, porté par la mairie. Aujourd'hui, les besoins sont surtout liés à l'accompagnement et à l'animation des groupes d'agriculteurs. Le projet CAP Vert, piloté par la FNCUMA, et auquel participe le GABNOR (groupement des agriculteurs biologiques du réseau FNAB), se donne pour objectif de mieux comprendre les dynamiques collectives qui amènent au changement des pratiques agricoles, pour mieux les accompagner par la suite.
Le défi sous 10 ans : Plus d'expériences terrain
Gaëlle POYADE, AuteurEn plantes à parfum, aromatiques et médicinales, 13 % des surfaces cultivées sont conduites en agriculture biologique, ce qui en fait la culture la plus bio de France. Il reste toutefois des freins techniques importants au développement de ces plantes, en particulier en ce qui concerne la gestion des adventices, des maladies et des ravageurs. Ces points sont d'autant plus sensibles dans cette filière pour laquelle l'exigence en termes de qualité est forte. Dans ce contexte, le regroupement des producteurs et leur accompagnement par des techniciens et des chercheurs se développe, pour produire, mais aussi pour vendre.
Dossier : Magasins de producteurs : Une dynamique collective pour vendre en circuits courts
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Bertrand DE TORCY, Auteur ; Jacques MATHE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux magasins de producteurs (au nombre d'environ 300 sur l'ensemble du territoire français, dans les campagnes comme dans les villes), comporte les articles suivants : - Les magasins de producteurs ont la cote ! ; - Magasins de producteurs : Recréer un univers fermier ; - Un cadre réglementaire qui se précise ; - Points de vente collectifs : Un intérêt grandissant en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; - Avis d'expert : "Ne pas négliger la phase d'émergence du projet" ; - Avis d'expert : "Les agriculteurs doivent devenir animateurs de leur projet" ; - Paroles d'agriculteurs : "Définir ensemble une stratégie collective" ; - Avis d'experts : "Faire les bons choix juridiques et comptables" ; - Paroles d'agricultrice : "Communication et relations humaines, les clés du quotidien" ; - Des réseaux de magasins de producteurs ; - MAGPRO : Un projet Casdar sur les magasins de producteurs ; - Pour en savoir plus.