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7e rencontre technique Ctifl/Itab agriculture biologique fruits : Améliorer la durabilité des exploitations
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe Ctifl et l'Itab ont co-organisé, le 12 mars 2015, la 7e rencontre technique consacrée aux fruits biologiques. Les thématiques de cette journée étaient tournées vers les services écosystémiques et la transition vers des systèmes plus durables. Ainsi, les participants ont pu suivre trois sessions restituant les derniers résultats de recherche consacrés à la fertilité des sols ; à la lutte contre les bio-agresseurs ; aux références technico-économiques et aux systèmes de production en AB.
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Accompagner la conversion : Simulabio, un logiciel pour simuler un changement de système
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn bureau d'étude a développé un logiciel pour simuler l'évolution d'un système au moment de la conversion en AB, Simulabio. Cet outil qui se veut ergonomique, facile d'utilisation, utilisable sur ordinateur (avec ou sans connexion internet), voire sur tablette, a été conçu, dans un premier temps, pour les élevages bovins lait, mais est utilisable pour d'autres filières d'élevages ou en grandes cultures. Axé sur le bilan fourrager, il s'appuie sur une autonomie forte de l'élevage, tout en restant souple pour intégrer au mieux les choix de l'agriculteur. A ce jour, ayant été développé en Bretagne, il intègre avant tout des repères issus de cette région. Mais, un des buts des concepteurs de ce logiciel, destiné avant tout aux conseillers et commercialisé à partir de février 2014, est de le faire évoluer par une approche participative pour intégrer au mieux la diversité des contextes pédoclimatiques.
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Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Ce document, fondé essentiellement sur des témoignages de praticiens et des éclairages d'ergonomes (Marianne Cerf, Inra UR 1326 SensS et Cécile Barbier), aborde la façon de mieux accompagner des groupes d'agriculteurs en marche vers des systèmes de production plus économes en intrants, en particulier en grandes cultures. En introduction du document, est présenté ce que peut signifier "accompagner des groupes d'agriculteurs", ainsi que le travail de 5 agriculteurs, répartis dans 4 régions : Pays de la Loire, Bretagne, Centre, Poitou-Charentes, qui ont testé chez eux, de 2008 à 2010, un cahier des charges appelé "grandes cultures économes". Au sommaire du document : - I. Points de vue : Les agriculteurs dans le changement vers des systèmes économes : 1.1. Ce que changer veut dire ; 1.2. Accompagner le changement des agriculteurs, c'est : 1.2.1. Comprendre les logiques de chacun ; 1.2.2. Valoriser la diversité des sources d'engagement ; 1.2.3. Echanger pour avancer ; - II. Pratiques : De l'outil à l'instrument : 2.1. Boîte à outils : quelques briques pour construire l'action ; 2.2. Situations et actions d'accompagnement : Fonder et faire vivre le groupe ; Aider le groupe à évoluer vers ses objectifs ; 2.3. Construire et évaluer.
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Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Réalisé dans le cadre du projet Grandes cultures économes, ce document rassemble des ressources destinées à aider des animateurs/conseillers agricoles dans leur travail, quelles que soient les productions agricoles. Il résulte de lexpérience accumulée et discutée par une équipe d'animateurs qui ont accompagné 55 agriculteurs engagés dans le test dun cahier des charges de pratiques, rédigé par des agriculteurs. Ces 55 agriculteurs sont répartis dans 4 régions (Pays de la Loire, Bretagne, Centre et Poitou-Charentes). Le document propose, en premier lieu, une réflexion sur les dynamiques de changement/innovation chez les agriculteurs, laquelle met en évidence la singularité de chaque parcours vers des systèmes plus économes. Il décrypte ensuite laccompagnement collectif tel quil se pratique dans le Réseau Agriculture Durable-Civam. En effet, les Civam sont plus familiers de lanimation de groupes que du conseil, défendant lidée selon laquelle "le groupe possède une grande partie des réponses aux questions que se posent ses membres". Ce document présente également une quinzaine de briques-outils élémentaires, enrichies de témoignages dutilisation. Sy côtoient des outils d'"aide à la vie du groupe" et des outils d'"aide à laccompagnement vers des systèmes de culture". Chaque brique est présentée selon un même schéma (fonctions, témoignage dutilisation, intérêts et limites identifiés). Sont également présentés des exemples dagencements de ces briques en situations-actions daccompagnement aux formats divers : intervention dexpert, réunion à trois, entrevue en face à face, co-conception en groupe, bilan de campagne, bilan de séquences Le document se termine par des éléments de méthode pour combiner ces situations.
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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ADMM - 4 avril 2017 - journée d'échange sur agriculture économe et autonome sur le Massif Central
Une journée déchange sur lagriculture économe et autonome sur le Massif Central a été organisée par le réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne (ADMM). Les interventions sont visualisables au travers de 18 vidéos indépendantes. Elles démarrent par lintroduction de Cédric Deguillaume, agriculteur référent du projet ADMM, et de Xavier Coquil (INRA), enrichies par une intervention du CGET du Massif Central. Lore Blondel présente ensuite le projet ADMM « Identifier, accompagner et encourager ladoption des pratiques économes et autonomes pour des fermes productrices de valeur ajoutée sur le Massif Central » dont elle est la coordinatrice. Didier Gomes, animateur Civam, explique ce quest un système de production économe et autonome, avant que deux producteurs ne témoignent : Jean-Michel Favier, éleveur de bovins allaitants à Carlencas (34), et Christian Galtier, éleveur ovin en sud Aveyron. Pauline Garcia, installée dans le Cantal et spécialiste du comportement pour chevaux et vaches partage la table ronde « santé animale » avec Gilles Grosmond, vétérinaire. Dans la 9e vidéo, Maxime Vial, animateur Civam, reprend une étude sur le changement climatique sur le Massif Central, puis deux agriculteurs exposent ladaptation de leurs fermes au changement climatique. Le sujet de l'engraissement à l'herbe et de la qualité de la viande est illustré par un témoignage (Felix Dessu, éleveur de bovins Limousin) et une intervention de chercheuse (Brigitte Picard, INRA). Pour terminer, le lien entre l'ADMM et l'enseignement agricole est illustré par 2 témoignages denseignants de lycées et celui dune agricultrice. Au final, Cédric Deguillaume et Xavier Coquil apportent chacun leur conclusion sur cette journée.
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Agriculture biologique : Le contrôle des adventices vivaces
Laurence FONTAINE, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Alain RODRIGUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLes rumex et les chardons sont les adventices les plus préoccupantes pour les grandes cultures bio étant donné leur forte capacité de régénération par leur production de graines et leur multiplication végétative. En labsence de contrôle, leur développement est exponentiel et engendre des pertes de rendements et donc des pertes économiques souvent importantes. De plus, lobligation réglementaire détêtage des chardons à la floraison et décimage des rumex montés en graine entraîne aussi de forts coûts en main duvre. Un nouveau projet a ainsi été mis en place (projet CAPABLE piloté par lITAB) afin détudier les conditions de développement des chardons et des rumex, dévaluer les stratégies existantes, den concevoir de nouvelles et délaborer des outils daide à la décision. Il sagira de combiner plusieurs leviers : approche préventive, lutte par épuisement, lutte par compétition, et cela, à différentes échelles spatio-temporelles. Ce projet fera appel à différentes méthodes de production de connaissances (notamment en traquant les pratiques innovantes à la ferme et en co-concevant des stratégies de contrôle avec les agriculteurs) et sera enrichi de la transversalité des enseignements de différentes régions. Les résultats serviront aussi bien aux agriculteurs bio (nouveaux et anciens) quaux conventionnels cherchant à réduire lusage des pesticides.
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En Allemagne, rencontre avec d'autres économes
Joël RESTIF, Auteur ; Romain DIEULOT, AuteurInvités par le professeur Poppinga, enseignant-chercheur allemand, deux membres du Réseau Agriculture Durable (RAD) se sont rendus, en février 2016, en Allemagne, pour un séminaire européen consacré à l'efficacité des systèmes délevage laitier "sans ou avec peu de concentrés". Ce fut l'occasion de présenter et comparer les résultats d'exploitations françaises et allemandes, d'exploitations bio et d'exploitations bio économes en concentrés, d'exploitations bio et d'exploitations du RICA (Réseau d'information comptable agricole). Dans les deux pays, les principales conclusions sont proches, avec un meilleur résultat social (résultat courant + charges de main-d'uvre) pour les systèmes bio économes.
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Alliance de la permaculture avec l'AB pour un système productif et écologique
Aude COULOMBEL, AuteurLa permaculture est une méthode de production développée en Australie. Elle est basée sur une production à l'échelle du système, calquée sur les écosystèmes naturels. Elle utilise les savoirs ancestraux, comme le paillage ou l'intégration d'animaux, pour entretenir les paysages tout en intégrant l'innovation. Perrine et Charles Hervé-Gruyer sont installés en maraîchage biologique en Haute-Normandie et ils se tournent vers la permaculture en 2008. Ils produisent ainsi 80 paniers Amap hebdomadaires sur 1500 m² alors que leur exploitation est située dans un fond de vallée herbagé très pauvre. Pour arriver à de tels résultats, ils ont réalisé différents aménagements afin de recréer des écosystèmes permettant des échanges bénéfiques entre tous les éléments du système, comme une forêt-jardin, des îles-jardin, un jardin mandala... afin de se rapprocher au plus du fonctionnement des écosystèmes naturels. Les interventions telles que le travail du sol sont réduites au minimum, les écosystèmes permettant de lutter contre les ravageurs ou de limiter la pression des adventices. L'exploitation de Perrine et Charles Hervé-Gruyer attire l'attention de la recherche qui voit dans ce système de production un modèle pour la création de micro-fermes périurbaines permettant de générer un emploi bien rémunéré pour une surface de seulement 1 000 m² cultivés.
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Bilans énergétiques en élevage ovin viande : quelles voies d'adaptation pour une meilleure maîtrise ?
Des chercheurs de l'INRA de Theix (Clermont-Ferrand) ont évalué, par modélisation, les principales voies d'amélioration des bilans énergétiques en élevage ovin viande. Les résultats montrent que l'efficacité énergétique globale des exploitations est avant tout fonction de la part des cultures de vente, bien que les systèmes "herbagers autonomes" aient la meilleure efficacité énergétique de l'atelier ovin (moins d'achat d'engrais, d'aliment et de fuel). Globalement, dans les exploitations ovines, le principal gain d'efficacité énergétique est obtenu par la suppression de la fertilisation azotée, avec l'introduction dans la rotation de cultures de légumineuses. En élevage allaitant, une augmentation de la productivité des animaux (productivité numérique des brebis ou poids de carcasse) contribue aussi à l'améliorer. En revanche, l'augmentation de la dimension des exploitations peut ne pas correspondre à une amélioration de l'efficacité énergétique du fait de la plus forte mécanisation. Actuellement, l'autonomie en carburant (agrocarburant) ne génère qu'un faible gain de revenu.
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BioREco : Un dispositif innovant pour évaluer les performances et l'impact environnemental des pratiques de protection en verger de pommiers
ARBO BIO INFOS, AuteurLes pommiers sont une des productions fruitières où la lutte chimique est largement utilisée en raison de leur forte sensibilité aux ravageurs. Le dispositif BioREco mis en place par l'INRA de Gotheron (Drôme) en 2005 sur une surface de 3,3 ha de vergers permet de tester des systèmes de culture alternatifs consommant moins d'intrants et produisant moins de rejets. 3 modes de production sont testés : agriculture biologique, agriculture raisonnée et un à la fois technique et économe en intrants. L'article présente les premiers résultats agronomiques, environnementaux et technico-économiques de l'expérimentation.
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BioREco, Méthodologie et expérimentation système pour la réduction de lutilisation des pesticides en vergers de pommier
S. SIMON, Auteur ; A. ALAPHILIPPE, Auteur ; S. BORNE, Auteur ; ET AL., AuteurLe dispositif BioREco a exploré le potentiel de réduction des pesticides en vergers de pommiers sur une longue durée. Pour cela, une évaluation multicritère a été conduite sur trois systèmes : un système raisonné (sans prise de risque et en se basant sur des références conventionnelles), un système économe en intrants (utilisation de méthodes non chimiques sauf si des risques de perte de récolte ou darbres sont identifiés) et un système en agriculture biologique (respect du cahier des charges européen et limitation de lutilisation de cuivre). Durant les sept années dexpérimentation (2009-2015), lutilisation de pesticides a en moyenne été réduite de 38 à 45 % grâce à la combinaison de variétés peu sensibles, d'un ensemble de pratiques alternatives et d'une évaluation fine des risques de dégâts. Par rapport au système raisonné, les rendements ont été similaires pour le système bas-intrants et moindres dans le cas de lagriculture biologique. Lévaluation multicritère a permis didentifier les points forts et les points damélioration de ces différents systèmes.
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Bioreco : Trouver le compromis entre performances agronomiques et environnementales
Fleur MASSON, AuteurDifférents systèmes de production sont comparés à l'INRA de Gotheron, dans le cadre du projet BioREco qui consiste à concevoir, expérimenter et évaluer des systèmes de production fruitière plus économes en pesticides. Les systèmes comparés sont la conduite en agriculture biologique, un système économe en intrants et la conduite raisonnée. Dans chaque cas, trois variétés sont utilisées : Ariane, Melrose et Smoothee. Chaque couple système variété est conduit selon son propre jeu de règles de décisions. Cet essai, en place depuis 7 ans, montre l'intérêt de la combinaison de plusieurs méthodes de gestion des bioagresseurs, notamment le choix variétal, la prophylaxie et la prévention. D'autres essais prometteurs de réduction des intrants ont été mis en place à la station expérimentale de la Pugère, de la Serfel et à la Serfa.
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Blé et protéagineux : La génétique en réponse aux besoins des filières
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa recherche sur la génétique du blé en bio pourrait permettre, à moyen terme, de répondre à l'évolution de la demande, aussi bien d'un point de vue quantitatif que qualitatif. Au-delà des volumes produits, la qualité des produits biologiques peut représenter un frein majeur à la valorisation de la production, notamment en blé, d'où la nécessité d'une sélection variétale adaptée à l'AB. C'est en effet dans ce mode de production que les progrès de la génétique sont le moins mis à profit. En effet, les critères de sélection développés en agriculture conventionnelle doivent être adaptés et une recherche spécifique sur la filière bio est nécessaire. Les principaux enjeux en seraient : - l'amélioration de la disponibilité en azote et de sa valorisation par la variété ; - la réduction de l'impact des maladies foliaires ; - l'amélioration de la résistance à la carie ; - l'augmentation du pouvoir concurrentiel vis-à-vis des adventices. Casser la liaison négative entre le rendement et la teneur en protéines est également identifié comme un objectif majeur par Jacques Le Gouis, directeur de recherche à l'Inra de Clermont-Ferrand. Un premier encart fait le point sur les critères de sélection pour la filière des protéagineux bio en France. Un second encart présente la sélection variétale du blé bio en Autriche.
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Comment penser et réussir son projet agroforestier ?
Laurie CASTEL, Auteur ; Aubin LAFON, Auteur ; Danièle ORI, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2015En agroforesterie, une infinité de combinaisons est imaginable : il est en effet possible d'associer des arbres permettant la production de fruits ou de bois d'uvre ou avec des capacités mellifères , avec des grandes cultures ou des cultures maraîchères , ou encore avec une activité d'élevage. Les principales étapes nécessaires à l'élaboration d'un système agroforestier peuvent toutefois être communes. Elles sont décrites dans cet article : - fixer ses objectifs ; - diagnostiquer son environnement et ses contraintes ; - établir son calendrier de plantation et son plan de financement ; - planter et entretenir les arbres et la bande herbeuse.